xt705q4rn97d https://exploreuk.uky.edu/dips/xt705q4rn97d/data/mets.xml  France  1793-04-23 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 23 April 1793 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 23 April 1793 1793 1793-04-23 2023 true xt705q4rn97d section xt705q4rn97d   

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Du Mardi 2.; Avril 1793-

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NOUVELLES ETRANGERES.

De Mara: , [e 14 Mam—Les deux Preres
coucurrens au trone de Maroc son: toujours
(inns l’umccion, l’un 2i Fez, l’aurre :l NIaroc;
les env1rons de Tanger sour ravages par les
Brabéra, et cette ville es: bloquee. Les troupes
du paclm cle ce lieu on: ere défaites, et le
fi‘ei‘efle ce gouvemeur a éré cue’. Ln. tran-
quillité ne paroit pas devoir se rémblir promp-
zemenc dans ce royaume; cependaut la. dou-
ceur de Muley—Soliman, qui commandoit :l
fez , e: ses bonnes qualités , le portent d’uue
YPIX. unamme au m‘me; routes les provinces
linvueni :‘1 sorrir de son inncrion , ex: You as-
sure qu'il V3. eufin s’y determiner. Les vexations
de Sun compet' .. 7-4uley-Aycl1em, mnitre de
lMame , out ,1. ire aliéné les esprits centre
in.

FRANCE;

“ Strasbourg, [e I z avril.—Le Brim Sébastieu,
eitoyen, Vien: de faire une épreuve qui lui
a parfiutement réussi; il mange sa soupe avec
une cuillere de fer, et la trouve aussi bonue
guavec une cuillere d’atgem. En consequence
ll oflre 21 la nation dix-hui: converts er cinq

I‘AAJAL‘...

 
  

_ de grands évenemens
us )6 vms, tout ce que fentencls , fur le champ ,.
econvmez , ce que vous appren

drez ,

 

 

 

 

 

 

 

  
  
 
 
  
   
 
 
  
  
 
 
 
 
  
   
    
 
 
 
 
  
 
  
  
  
   
    
  
 
 
 
 
 
    

 

 

this en tout et
je vous en inftmis ; ce: que vms
raveir , it: le publie fur l'heure.

(e préparencs l9

faites—le mm A

  
 

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cuilléres 2i potage , pour lesquels: on lui remettru.
1e montant en ass-ignats au pair, lesquels , les
ayant regus de 1.1 are do préposé dela com-
mune , i1 les brfilera devour. lui. Par ce moyeu
on sets. sfir qu’ils ne remreront plus en cit-
culation. On lui donnera en outre uu regu du-
montant de son argenterie , dour. il ue demandev
1e remboursement que quand la nation pourra
1e faire aisément. Faites de meme , citoyeus ,
plus aisés clue moi, e: la parrie sem sauvée.——-
Bravo.
Le Bran Se’baszicn, ciroyen.

Paris. —— Il sembloit que la désertion x’e
Dumourier nlloit imroduire les Prussieus et les
troupes imperiales-3 on s’étonne sans doute ale les
voir parlenzenter avec les troupes, au lieu d’avoir
profité du clésordre que la division ales trou-
pes a amené 3 Mais l’etonuemeut cessem lorsqu’on
snura que Ces cleux ennemis avail: Line cavalei‘ie
de plus de 60 mille hommes, manquent abso—
lumen: de lounges; que les frangais en se
rcrimnt , on: bride tous les magnsins, er qu’ils
n’osem pas risquetd’entrcr-en Fumes , comma
l’année clemiere , meme leurs cheveaux au
vcrt , ice qui en a fait perir uue immense
quantité. Pendant. ce temps nos troupes se

    

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ralllcnr; on so fortifie et— ils tt'om'rz-rent sans
(lonte , quand ils voudront CH]1!1H€‘11C(:1‘ lenrs
attaques , plus dc resistance qu’nls n’en ant lent
tromés s’ils enssent Foudus brnsqmment de
routes parts, ccmme ils nous en menagoient.

SS La convention, le departemcnr er 1-.1 mu-
nicipalité onr nommé des commissqires ponr
survL-iller l’adnnmstration (lCS pastes ct rccevolr
lcs plalntes (Iu’On ponrroic {sire contre ellr.
D’un autre care l’administmtion des posms a
fair aflicher qu’elle inwtoit tons les CltO}'CllS :‘t
venir presenter conrr’elle leurs rérlnmattons.Nons
croyons l’miministration rle Parts hots dc re-
proches, mats elle gemlt elle-mémc cles abus
d’autorités qn'on se permet dans les départemens
contre les directeurs dcs posres, ou des pré—
Ie'ntlues aurorltés Constituees, rnéme des 50—
ciétés populaircs s’ingérenr d’onvrir les malles,
er d’en enlever ce qu’elles jugent it propos‘, au~
resre cela n’étonncm pas , si on se rappelle que
la municipalité de Laon a. demandé a étt‘e an—
torisée 2‘1 décachetcr les Iettres , pour connoitre
et surpendre celles. desémigrés.

§ La société- patriotique de Chiteanronx a. fair
passer a la Convention une adresse contre les
pretres et les nobles. Nos prisons se remplissenr,
dit—elle : eh bien! il faut mettre la guillotine
en permanence dans— tous les chefs—lieux, jus-
qu’ti'la paix, tandis- que nos dignes fi'eres des
frontiéres exrermineront les, ennemis du (lehots,
nous guillorinerons cenx du dedans.

§ Les commissnires envoyésS Lyon, Legendre,
Baxire et Robert sont de reroxtr; 315 out part1
nux'Jaeobins, et ont produir uue correspondence
«lui semble annoncer la tralnson alt: Kellermanrr

§. Roberspierre a In aux Jacobins une decla-
mnon (les droits do l’lxomme, qui a été regne
:wec applaudissement, er clont la société a or—
clonné l’impression, en voici es princlpaux at-
tscles.

Toute lol qul ylole lcs droits imprescripriblcs
del’lwmmc ,,_est;1njusre ct tyrannique 3“?“‘3 “’55:
pom: um: 10!.

La propriété est le droir qn’a cluque citoven
(le jotnr de la portion dc bien qni lui est '03-
rantie par la loi. a
_ La. societé est obligée dc pourvoir :1 la sub-
:nsmnee de tous les usembrcs; Soit‘en leurpro-

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count dn travail, Solren assurant dos moycns
dc sol-sistanees i ceux qui. sont 1101's d’état de
tratvniller.

Les seconrs :1 accordet aux indigens sont une
(learn clu riche envers le pauvre. La loi doit
determiner la nmniéte don: cette dette doit étre
acquittée.

Le people est souvemin. Le gouvernement
esr 5:} propriété. Ses fonctionnarres sont scs
commrs.

Le penple pent, qunnd i1 lui, plnir, changer
son gonvcrnement, et révoquer scs mandamues.

Aucnne portion du people ne peut cxerccr
le pouvoir entier; mais son vosu (loft éxrc res-
pecré , comma: devanr concourit 3x former la
volonté générale.

La société doit {hire en sorte que ceux qui
vivent de leur travail, puissenr assisrer aux
assemblées du people, sans compromettre lenr
existence et celle de lcnr f‘nmille.

Le droir cle presenter des petitions aux de-
murraires. do lfaurorité publtque appartient 2‘1 tout
intiiyidu, er ce droit ne peur, sous aucunpré-
texre , lui étre interdit. ,

Tons délits ' des mandamires du people
doivent étre sévérement punis. an: n’a le
droit'cle se. prétendre plusinyiolnble que les
autres citoyens.

Les hommcs de tous les pays son: fréres ,
et doiv-ent s’entr’aider mnrucllement.

Ceux qni font 1a. guerre pour assenvir ms.
peuple qtrclconqnc, doivent (:treL poursulws par
[OUS les pays comme des bugands er, dcs
assassms.

Les rois et‘ les aristocrates. sonr des esclaves
révoltés contre le souvcmin légitime,, qui est-
le genre humain, et contre le. législaxeur qui
est la nature,

§ On affirme dc nouveau que 6,000 Mir—
seillais marchent sur Paris, pour émyer la monv
tslgne , et balaycr la plaine; que les Bordeléns,
de leur cote, viennent couvrir de leurs corps
certe parrie de la convention. D’autre part,
l’ngitation des esprirs es: exrréme sur le compre
dc Marfit, envisngé par les uns 'comme. 1a che-
ville ouvriére de. la révolurion; par les antres,
comme un frénétique dangereux :son nom seul
enfimte des dissentions , et le dechirement des
liens qui devroient unit tous les crroyens. Le
patriote frangais s’étonne, que le ministre de k?

  

 

       
    
     
  
 
 
    
    
  
    
 
  
   
   
    

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jusrice n’air~ p.19 encore fair cirr'mr cc: immmc,
er que 5011 journal se {llstlibrlc :: 121M ports dc
l7assembléc comme pour Li bravri'. Est—i! dam
5i dgffici/e, s3ecrierr-il, dc a’ccoun‘i-r A2 dcmmrc

dc MLl/flt.’..............

MUNICIPALIIJ’; DE PARIS.
Suizc’de 1a Je’drzce du sumedi 20 avril.

Le conseil d‘u Tcmp'e, assemble en pre-
sence. du cicoyeu moire:

S’csr présenré Joseph Tisonxde guide au
Temple, pour 1:: service de la vc-uve de Loms
Caper , :i l’efferdc donner des renseigncmens
sur difli‘érens fairs arrives. au Temple :1 59. con-
noissancc.

On lni a dcmnndé quels e'roienc ces rcnsei-
gnemeus ?'

1‘1 .1 dir quc lc service du Temple lui éroir
d‘ésagréable, parcc qu’il eroir privé de voir
sav fille, er qu’ili cmignoir d’éne compromis,
en ce que cer-rnins membres d'u conseil, ayant
la faciliré d’érablir une- communication clu do:
dans au deliors avec la veuve de Louis Caper,
il pourroir enrésulrer des effcrs auxquels il
pourroir érre suspecré d’avoir eu part; Iqu’au
reste le passe lui donne des crainres pour l’avenir;
qu’il a trouvé a‘ cliflErenres reprises, dem; choscs
qui lui our: pcrmis de concevoir des soupgons;
deux pains :l caclieter sous- une commode , uue
gourte decire cl caclierer sur une bobeche d9
flambeaux. Ccs deux objets our alimemé ses-
inquiérudes; il a ajouré que Pirre, Vincent,
Bruneau, Toulan er Moelle, membi‘es du con-
seil, avoienr eu plusieurs enrreriens secrets avcc
la veuve de Louis Caper er sn smut, er qu‘on
pouvoir aisemenr soupconner qn’ils flavorisoienr,
comme inrerinédiaires, une correspondance nu
dehors :1ch has dérénus. ‘

La femme Tison a éré entendue ensuire;
elle :1 dir que la veuve de Louis Caper laissa
dernieremem romber en sa presence, un crayon
tour neuf en lo sormnt de sa poclie, er que
l’ayanr releyé sans que les commissnirrs s’cn
fussenr appercus, elle l’a vir sourire i 53 3mm;
elle a ajouré qu’il avoir existé une communi-
cation suivie enrre Louis Caper er so. femme,
pendant tout le temps (L: 5.1 detention, qri‘ils

se parlment par les croisécS' qrze ce fair csr.

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am connorssancescr clue daillcurs, la socur

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de Louis Caper lui en a fair confidence ;. ellc
[ermine en clisunr que le medccin emu: nn jour
enrro dans l'apnrremen: de h‘lnrie~-Anroinetre,
Toulan 5e rczirn, er (lit ii elle , deposante, en
lui Fmppanr sur llpiul-c : les afihires d: {emmes
ne regiirdenr pa; les homines. ‘

Cliaumer a discur: s; cc sujer; il en a riré
des inductions et des consequences qui rendoienr
zi préveuir les mallieurs qux pourroicnr en te—
sulrer , pour lc salur de la Répiiblique, er 1:
conseil-géncml :1 arrérc’: que quarre commissaires
se rransporreroienr an Temple :1 l’insranr, 5.
l'c—fiir cle verifier er reclierclier cliez la veuve dc
Louis Caper er sa smur, rout ce qui pen: 3’}
renconrrcr.

Sc’mzce d1 1: avril.

La visire s’esr faire liier an Temple par lcs
commissaires nommés cl cer cflet; tile :1 com-
mcncé :‘i dix heures er dami, er “’3 fini qu’i
clcux heures apres minuir. Marie-Antonerre e'roir
concliee; ses poclies éroienr en dehors , nu Cl‘te-
vet de son lit; ellcs on: éré scrupuleusemenr
visirées : on 11’); a rien rrouve qu’un erui en acier,
sans son crayon, er une oraison nu sacre ccnur
de Jesus, imprimée en 4 pages petir in—iz;
les commodes, riroirs de table, er aurres meubles
our été pareillemenr visirc's ainsi que Fanny-
remenr de la sec-Lu Louis Caper, 6: il n’y a
rien éré rrouvé de suspect.

, ,
'1 R-IDUNAL REVOLUTIONNAIRE.
Seconde audience du samedé 2.0 fulfil.

§ Le tribunal, aprés avoir amendu la de-
clumrion umnime cles jurésJ faire indiviuuelle-
menr er 3; lmure voix, cnl’audience pablique,
POIU‘U‘JC:

1°. Quil esr constant que Ghbricl Duguesny,
se disanr originaire de Nantes, c: Cl-‘(lCVaiit
lieutenant de vaisseau, a emigré du terrirnire

, frangais‘clnns lcs premiers jours de janvier 1791;

2:. Qn‘il esr constant que Gabriel Dugrzesny
est renrré en France vcrs la fin de novembxe
ou dans le commcmemenr dc decembi‘e deruier
sous dcs qualiies er des noms supposes;

Aprés avoir‘ cnreudu la lecrure dc l1 loi ch:
25 octobre 1792., porranr que lE‘S émigrés son:
bannis ;i perpc‘ruire du rerriroirc «:6 1.1 république,
er que ceux qui renrcrcicur cl’y {CLUE}: acre-u:
punis de morri

  

  
 
 
 
 
    

    

 
  
  

ra‘--ko ,,

sateur public, condamue Gabriel Duguesny 51
la peine do men, conformémen: 2‘1 la loi; or—
donne qu’anx termes clela loi du xo mars der—
uier , ses biens demeurcront acquis er confisqués
an profit de la république, e: quc le présent
'cuté sur la place de la Réunion;

jugement sera exe
ll 2. ézé exécuzé le dimm:he 2‘1 [[015 heui'es du

soir.
Olvscrvazion.

Duguesny 2. déclaré, dans un de ses intcr~
rogaroires, qu’il étoit le ci—dcvan: marquis de
BJair, qu’il avoit nn fi'ere émigré 21 Londres.
Lorsqu’on lui a prononcé le jugement ci-dessus,
il s’cst mis 5. dire ces mots: bier; 05/555, puis
ensuite ceux-ci: il :5: Image iii/.1141 mizZ/zexr‘eux
condamnc’ Z1 morn aft droi: z‘z quci’qsi’indu!gczzca;
j: demJ/zi: m grace dc porzvciz‘pari’er seal 61 5.2125
u‘mains & [a dc/Izoiscllc Urban; elz'e ext [.1 scale
perromze d qxi jc 3qu draw/15’ dws ce mondc;
j'zu' quelque chose d’importmt (l lui communiquer.
Le president lui a dit que le tribunal alloit
prendrc sa demande en consideration , et la fall:
rerircr; d’aprés les obscrvanons de l'accusateur
public , sur ce qu’il en pouvoit résulter cle grands
inconvéniens, le tribunal a décidé qu’il ne com-
muniqueroit pas avec la pcrsonne Par lui indi-
quee.
la demoiselle Urban s’est trouvée mal lors—
qu’elle a appris le jngement de son ancien ami:

Du 22 avril. —— Le citoyen d’Harambure
a été déclurgé aujourd’liui Par le tribunal révo-
lutioxmu‘e.

CONVENTiON NATIONALE.
Seance d1 131/2012 2.2. awz'l.

Les administrateurs du département dcsVosges
écrivcnt d’lipinal que leur départcmcnc ménncé
d’invasion , se ti‘ouve dénué d’armes; is en cle-
nmmlmt.l.es habitans aimeront mienx :nourir
que de capimler. Renvoyé 3L1 comité dc la
guerrc.

Rolland se plain: d’éire vcxé par les commis—

I

Faisant droit sm: les conclusions de l’accu~- l

 

 

 

 

   
  
  
    
  
     
 
  
 
 
  
 
   
  
  
  
   
  
  
   
  
  
  
   
  
 
  
  
  
 
 
 
  
  
 
  
  
  
  
   
  

sairesAnommés pour examiner ses papiers; 113
on: l’indiscrécion de lire jusqu’aux letrres e: pa—
piers de Madame Rolland. Comme cette dame
s’esr souvent méle’e d'autres aflaires que de celles
de son ménage , on Passe 31 1’0tdi'e du jour.

lel, commissaire de la convention dans
le déparrement du Rliin, a appris qu’on a
dénoncé un complot pour livrer Strasbourg , e:
que‘le fameux conspirateu: étoit lui, lel.
ll demande quele calomniateur qui l'a nommé,
soit tcnu de donner sespreuves, sinon qu'il soit
marque au front d’un fer clmud avec ce mot:
Calamm'ateur. Pénéu‘ée d’estime pour Rliul,
l'assem'olée passe 2‘1 l'ordre du jom‘ sur la dé-
nonciation , Ct charge le comité de donner une
loi comre les calomninteurs.

Une lertre du 18 de Valenciennes écrite par
les commissaires annoncent que les armées son:
tranquilles de part et d’nutre: une seconde
letcre du 2.0 fair part que les Aurriclaiens on:
lévé le camp dc Brnille, ils font beaucoup
de mouvemens pour cachet leurs manmuvrc
ou plusrot lent foiblesses. Ils croien: qu’on
n’aura pas besoin de les chasser, la misére , 1e
désespoir et la faim en feronr les frais. Par
un posts~cripmm ils ajoutcnt qu’ils on: recu de
nouvelles proclamations de Dumourier er qu’on
leut a assuré qu’il a vendu ses chevaux é Mons
ct qu’il es: passé enAngleterre.

Une lertre de Lille, datée du 20 , annouce
que nou'e camp est ponéd Famars, en que
la garnison de Breda e: de Gruyttembcrg
occupe 1e camp de la Magdelaine. i

‘ Une deputation des Quinze-Vingrs est ad-
mise :1 la. barre. Gonclion leur orateur preud
le parti des Jacobins et de Marat, contre les
Girondistes, lcs Brissodns, les Rollandisres.
La cause de l’anarchie, dit—il, n’esc p.15 aux
Iacobins , mais & la définnce génémle , zl une
convention abandonnée, :l une oscillmion dc
portis, :l un conseil exécutif sans force, sans
moyens , sans energie. . . .

Ceite udresse malgré quelques oppositions:
sera HDPL‘RIDCC.

 

 

(,m .- ~ '. .3 r; r sf ,..,\ ' ' ‘ ‘ '
)3 icufrm n Pms an lmicau <1- Ia \ edLLe , l‘P-chL‘lnl de la portc Smnt-Martm , a celle Sameems , N“. 3.

1e mix de l’almnnemen: ell We 27 livres pom i’annee,
.nwime. w... daily» nuns an emo] ‘tnf un aiugxm \le cent lols.

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ig liv. pour fix mois , 7 liv. 19 lols pour crois mois. On