xt715d8ngk6m https://exploreuk.uky.edu/dips/xt715d8ngk6m/data/mets.xml  France  1797-04-30 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1798 Journal de Francfort, 30 April 1797 text Journal de Francfort, 30 April 1797 1797 1797-04-30 2023 true xt715d8ngk6m section xt715d8ngk6m   
    
    
  
  
  
 
   
   
   
   
  
  
  
   
  
    
   
    
   
     
     
  
   
   
   
   
 
  
   
  

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] N j A

ERA; N EFFO RT 5

AVEQ pmvxLéGE DE SA MAJESTFZ IMPERIALEV .

M ,T,

 

DU DIMANCHE,
Suite de Ecm’rer, du .14 Avril. '

I flit/e e {9* pézitimz a'é [z ~cz'té (1e kVeflminflc-r an Rai. "

,,Nous trés fidéles [u’j‘ets cle [Votre Maiefté,’
les hszitans et.principaux‘locztaires (16 la Cite
let liberté tle‘vVeI'tnaixlfler, demandons trés hum-
blement Ia permil-Tion d’approcher dc V. M.
slams la cril‘e la plus dangereufe que; notre pays
air épmuvé-e (lepuis la re’voluticm. Les mini;-
‘tres (le V. M, nous ont engagés dans une guerre
glans laquelle ils ont défa dillipé plus de 150
millions Rel-ling. Ils onf déjé mi’s 6 millions

ea. (lemi de taxe‘svazmuellw lm- le peuple.‘ 'Lc '

nombre des hommes‘ qu’ilsfont facrifiés; ét ce
qu’ils ont ajou‘té '3: la mifére‘humaine, furpalrgn‘t
'txout calcul ou tou‘te croyancev.

”Nous repréfentons humblement ‘a V. M.‘ que
glans les mains (16 cos minifires , rien n’a reulli.
Au lieu (le rétablir la monarc‘nie en France, ils
om été forcés (le reconnoitre la République qui
y efi: établie , et (la lui offrir (les propofitinns (le
paix. Au lieu d’en démembrer le territoire, ils
Ont [bull‘s-r: qu’elle fit l’acquifition (les Pays-Bag,
de la Hollands, et (l’une gmmle partie cle l’ltulie
et (le E'Alltxmagne. Une- partie méme de ces
royaumes quc les efcaclres ode cette républiqu’e
Ont inl’ulice , n’a été prél‘ervée des cala_mités
d'une invalign , que par le hala 11 de la fallen.

”Us n‘ont pas mieux rénlfi clans leurs négo-
cimions cle p'aix. On devoit g’y attendre. En
demandant l9. pexix, ils ont eté has, mais pals
fincéres. Us Out reconnu lc-mr ixalyluillance, mans
non leurs (gr-rears; et all moment méme 01‘1 ils [e
montmiem incapables de combatire la France,
ils lui out lailfé voir les difpofitions les plus
hol‘tiles. ' -

”(31mm ils out an befoin 'de notre confentc-
ment pour la guerre , ils nous ont allure qu elle
étoit nécell'aire A la [fireté de notre commerce.

30 AVRIL 179%

En ce moment la plfipart (lea ports (36 I'Europe
nous font fermés. Une quantité immenfe (le
marchandifes re‘lle dans les magafins des négo-
clans, et des milliers de pauvres manufacturiers
,meurent de Faim. ,

”I‘ls‘nous out alfui'é que la' gu-erre étoit ‘ne'.
cellaire pour la conferv
du crédit public: 113 out affujetti la propriété
(le chaque indiviclu 31 an o-rdre du confeil privé,
et la banque rd’Angleterrt‘: a an‘été fes .payemens.

”Us, nous on: aITuré q‘ue la. guerre e’toit ne’-
CelTaire pour'le maintien- (le 1-; 'gonfiimti'on.

Ils en Ont détruit la meilléure partie, favoir la,

liberté, ’par des rel-‘tricrtinns ()p1)relrives'_fur le
‘droit (le Faire des Famous at 1111' La liberté (la
la prelYe; en pourluivanr des innm'ons [0115 de
faux prétextes; en envoyant do l’urgcnt :1 (less
Princes éuangers fans 10 confememem (in 'par-
lament; tandis que par la (:u:""c;.':cuuu (3:33 ca<
[ernes clans tout le royaume, il': nous out don.
'né lieu de l‘oupgonner 11116 in?

onion (l’allujettir
finalement le peuple an defpntimne milirzxire'.

Hlls nous 0m: alluré que la Guerra éroit ne'-
cell‘aire pour conferver l’unfré dc m

t we empire;
mazs ils ["6 lont conduits et: le cundu

ifent cued-e

‘ re en lrlankle, de maniére F1 alic'ncr l’affcction

de cette nation brave ct Inf-me, mais apprimée
et perféculée, ’et Ia‘expeler la plus florillume (le
ces provinces" En tomes lz-s lunrcurs (he la vice.
lcnce militaire et de la l‘ul‘penllon (Ies loix-n ‘-
,,Ce mg. font point 1?: deg (‘rreuy's ’Ldnmmnes.
Ce font de grands Crimes? at, ‘Im'vs ‘rn mingnw
les minifires cl'evant Diem er rmtz‘o barrio. No-
tre atta‘thement 3; la perll‘xrln'ewlc V.‘ ;\1_ , at no-.
tre loyauré envers [rm gouvcrrmnum: n’cn font
point diminués. Il< 1m: gamut ii. 1mm par :95
vertus de 8. M., l’auh'e par in (:0: ‘ ‘
vous fait Roi. Mais notre _clev0ir

 

  

Limtiou qui
envers nos

ation cle la propriété ‘et ‘

    
 

 

1 .
compatriotes et envers notre poftérité, qui ne ‘
peut étre [éparé de cet attachement et de cetta

iloyau‘té, nous oblige de repréfenteré S. M. que

vos minifu'es nous privent de L’avantage (Hi ”Yes

vertus,‘ en détruifiint les canaux par lesquels '11 '
(110i: s’étendre jusqu’h nous. 113 out terni Phon-

neur et la gloire nationale. . Ils ont opprimé le

pauV're par des fardeaux presqu’inl‘upportables.

113 out empoifonné 1e commerce de la vie, pri-

vée. 115 out porté un coup fatal au crédit pu-

blic.‘ 115 out divifé l’Empire' et renverfé -la_
confiitution. ' '

”Nous [upplions en conféquenc’e VuM. de
les fenvoyer _de votre préfence et de votre con-
[eil pour toujnurs. , .

, (La vérité nous oblige d’avertir ici nos
lecteurs , que ni la force de ces péti‘tions , ni
leur nombre, ne prouvent que toute 1a nation
Angloife partage les mémes [entimens Ce n’eft
que *l’opinion d’un parti, et Tom a vu fouvent
ees [ortes d’adrefles contredites par le Plus grand
nombre et demeurer fans effet.)

Sm'ze- de Paris, (it! 18 (Avril. ,,

Lem: du géne’ral' m Cbe Buonapane au D‘irec’foire
exécmzf. —- Du quarzier - ge’ne‘ral de Clagcizfiwzb,

19 1'2 Germinal. (ler. Avril). ‘ .
”Citoyens directeurs; Je vous ai rendu
compte, dans ma derniére d‘épéche, des com-
bats de Trevifo et‘ de Lachiul‘a : le 8 (28), trois
divifions de l’armée fe trouvoient avoir traverfé
" les gorges qui, de l’Etat Vénitien, conduifent
en ‘Aklemagne , et campoient ’a Villach fur les
bords de 12; Drave. .
”Le 9' (29) , lei général Maflena fe mit en mar-
che avec {a divifion: i1 rcncontra Er une lieue
de Clagenfurth, l’armée ennemie,’ et i1 s’en-
gage‘a un combat on l’ennemi perdit deux piéu

ces de canon et deux cents prifonniers. Nous-

entx’iimes, 1e méme’ foir, El Clagenfurth, qui eft
la capitale «la la haute et baITe Carinthie'. Le
' prince Charles, avec les débris (”be [on arme’e
extrémcment décourage’e, fuit devant nous.
”Not! e avant—garde cit auiourd’hui entre Saint—
'Veit et Freil‘ach. La divifion du généml'Ber-
nadone' (ft 31 L‘ubao‘o, capitale de la Carniole.
I’ai“ envoyé le général polonois Zajouzech, I:
la téte d’un corps de cavalerie, pour fuivre Ia
vallée de la Drave‘, arriver Ea. Lienz et opérer
ma junction avec Ie général Jouberbqui eft E1
Brix'én: e119. (1031 étre faite 3,1’heure qu’il eft.
,,Dep11is le‘commencemcnt de cette campagne,
1e Prince Charles :1 perdu pres de vingt mille
hommes de les troupes, qui [ont nos pllfon-
niers. Les habitans de la Carniole et de la Ca-
finthie (mt pour, le minifiére d’Angleterre'un
m’épris qui ne .fe‘ congolt Pas. La nation an-

gloife accapare tellement la haine et l’exécration

_\ du continent , que je crois que, ('1 1a guerre

dure encore. quelqu‘e tems ,' les Anglois l‘eront.
tellement exécrés , qu’ils ne feront plus regus
nulle part.

”Voil’a'donc les ennemis entié’rement chaflés
des états de Venife; la haute et baffe Carn‘iole,
1a Carinthie, 1e diftrict de Triefte, et tout le
Tyrol, [oumie aux armee de la République.

”Nous avons trouvé,_ pres de Villach, nu ma-’
gafin ‘de fers coulés, de cartouches et de poudre,
des mines de plomb, d’acier, de fer et de cui-
vre. Nous avons’ ‘trouvé, prés de Clagenfurth,
des manufactures d’armes ,et de drap:

- Signé , Buohaparte.
-Auzre lame de la mane dale.
Combat du Lavir.

. Citoyens directeurs, les divifions des géné—
raugc Joubert, Baraguey-d’Hilliers et Delmas fe
font mil‘es‘ en mouvement 1e 50’Vent6fe; elles
ont enveloppé les ‘corps ennemis Clui [e trou-
voient fur le Lavis. Aprés un combat extré-
mement opinifitre, nous avons fait quatre mille
prifonniers, .pris trois pieces de canon, deux
drapeaux, et tué pres de deux_ mille hommes,
dont une grande partie de chafléurs tyroliens.

Combat d2 Tramin.

Cependant l’ennemi s’étoit retiré 'fur la rive
droite de I’Adige , et paroifl'oit vouloir tenir en-
core: le 9. Germinal, 1e général Joubert, com-
mandant les trois divifions, [e porta 31 Salurn;
1e général Vial siempara du pont de .Neumark,
et pafi'a la riviere pour empécher l’ennemide
[e retirer fur Botzen. Lé- fufillade s’engagea
avec la plus grande. force: le combat paroifloit

. incertain, lorsque 1e général de divifion Dumas,
commandant la cavalerie, [e précipita dans le
village de Tramin , fit fix cents prifpnniers, et
prit deux piéges' de canon gt par ce moyen, les
débrisode lg colonne ennemie, commandée ‘par
le généra1~Laudon , n’ont pas pu arriver 21
Botzen, et errent dans les montagnes. '

Combat tie Cfauzm. ‘

Nous fommes entrés dams la ville de-Botzen:
1e général Joubert ne s’y arréta pas; i1 y lama
une force [uffifante pour fuivre 1e général Lau-
don , et marchfi droit ’d Claufen. L’ennemi,
profitant de la défenfe qu’offroit 1e pays, avoit
fait les meilleures difpofitions. L’attaque fut
vive et bien -c0ncertée, et le fucc'és longtems
incertain. L’infanterie légére grimpa (163 ro-

‘ chers inaccelfibles; les 11e et'55e demi-b'rigades
d’infanterie de bataille , en colonne ferrée, et
commandées par le général Joubert en perfon—
ne, furmontérent’tous les obftacles; l'ennemi,

    
   
 
 
 
  
   
  
  
  
  
  
  
 
 
  
 
 
  
 
 
  
 
  
 
 
 
  
 
  
  
  
  
 
  
  
  
 
  
 
  
  
    
  
 
 
 
 
 
   
  
 
   
  
  
  
  
   
  
 
 
 
  

 perc‘é par le sentre, a été'obligé de cé’der, et la
tléroute eft devenue généraive, .,Nous a‘vons fail:
31 l’ennenii r500 pril'onniers.- ‘ i

. Le ge’néral Joubert arriva a Brixen, toujours
pourfuivant les ennemis. Le général Dumas,
fir lagtéte ‘de la cavalerie, a tué, de la propre
main, plufieurs cavaliers ennemis: il a été blellé
légérement de deux coups (le l‘abre; [on aide--
.de-camp (l’Harmancourt a été blellé dangereufeo
ment; ce général a, pendant plufieurs minutes,
arrété feul, fur un pont, un efcadron (le cava-
lerie ennemie qui vouloit paller, et a donné
le tems aux liens tle 1e rejoindre. ‘

Nous avons trouvé a Brixen, Bofzen et dans
divers autrw endroits, des m‘agafins cle-toute
'efpece, entre autres, trente mille quintaux de
farine. V ,

Partout l’ennemi,.'tant dans le Tyrol que
clans la Carinthie 61 la Carniole, nous a laifl‘é
(les hopitaux; je laiffe au Chef de l’état-major
et‘au cominil’faire-ordonnateur en chef le loin

' d’envoy‘er au minifire de la‘guerre les états (les

efl'ets qu’on y .a trouvés. ..
_ . ' Signé, 'Buonaparte.

11 y a eu avant-hier une efpéce d’émeute au
fauxbourg St. Antoine. Des ouvriers parcoum,
roient les rues et le grduppoient clans les ear-
refours pour obtenir une augmentation de [a-
lajre. Les patrouilles- font parvenues aiiément
a difliper ces raII‘emblemens.. .

Voila les promenades de Long-Champ finies;
et tout ce que l’obfervateur en peu‘t-conclure‘,
c’eft qu’il y a beaucoup de monde clans Paris,
Quel amalgame de peuple nouveau, de peuple

“ ancien, dc mifére parée , de luxe l'ans gout l
Des chariots attelés comme (les chars , ties
chevaux fringans arrétés (leux heures de fuite‘
par un fiacre chancelant, la bonne ians-culote—

rie bordant le chemin 21 ne‘lailler que le paf-_

l'age d’une voiture, applandiflant vivement l’é-
le’gance bien entendue, lifflant impitoyablement
la richelle ridicule et la mesquinerie :1 preten-
tion. Dans les allées qui bordent la route,
uois mille femrnes parées,ian§'pouvoir en ren—
contrer cleux vétues _ou co‘éffées de la méme
maniére. La mode, autrefois foumife au gout,
, lemble, \comme l’amour , n’avoir plus d’autre
guide que l’aveugle folie. Chaque femme, pour
me reflembler a perIOnn'e, ne reliemble plus
mémeh- une femme; ici c’eft le bufte d’un
Jockei, terminé par la jupe (l‘e Calypl'oi 1a,,
c’el't la téte d’un grénadier placée ‘fur les epaua
les d’une nourrice. Les Syrénes et les Chimc‘y
res de la fable ne font ni‘ plus extraordi’naires,
, ni pI‘uS ridicules; Au milieu de cette bigarure,
il étoit facile cependant d’appercevoir un fond
ale gaieté, qu’on-peut en Pattie attribuer‘a la

s

 

V ,. < l l .. I .
beaute clu terns , en parne an); 1eun‘es gens qui‘

‘racontoient (les anecdotes qui circuloient en-

fuite (le cercle en cercle. Une (les plus plai-
Iantes ell; que, le premier jour de Long-Champ,
les voitfires s’arrétérent a la porte du bois d‘e
Boulogne, et qu’il s’établit une grande discus-
fi'on pour favoir quelle allée les riches de l’an-
-cienne France prenoient autrefois; les uns vou-
lment que ce flit 21 droite, (l’autres, a gauche;
d’autres enfin, tout drc-it; perfonne ne Connoii—
[mt au jufte l'allée fixée par le bon ton'. Un

\ anmen cocher, fournilieur de la République, '

fut le feul gui le rappella d’y avoir plufieurs
‘fots. mené les‘maitres; i1 obferva (ju’il avoit
denx ansede fuite été a Long-Champ avec M.
le clue de G. .. . . L’autorité de M. 1e due déci—
da la route, et les voitures reprirent la file......
Dans la longue file (les voitures, on a (liltingué
celle du rentier. C’étoit une eipéce file grand
coffre disloqué, fuspendu fur dos cordes nouées
et renouées en vingt endroits. Les roues étoient
cle chevilles et de morceaux; les bandes rouil-Z
lées et les bran'cards moifis. .Six mafettes ef- .
flanqués et presgue diaplianes, trainoientpé'ni-
blement cette loUrde voiture. Les liarnois étoient

Ides cordes~rapetaflféesz fix liommes olivétres et

(leguenillés, maigres comme la mort, ‘et triftes
-comme1a goute fciatique, figuroient clans ce
char de mil‘ére.

De Paflim , le 25 Avril.

S.'A. notre Prince-évéque vient de recevoir,
par eftafette, la nouvelle fuivante que l’on
communique, par ordre [upréme, au public:

\ Vienna, I» 23 Avril.

”Le 18 de ce mois, les articles préliminaires
cle la paix ont été fignés pour l’Autriche et
pour l’Empire, fans aucune influence quelcon-‘
que de la part tl’une autre cour; let quoique
l’on efit propofé plufieurs fois a l’Autriche' (le
l’indemnifer aux clépens de l’E‘mpire, cepenclant

‘ ces propofitions ont été confianiineiit _ rejettées

par elle jusqu’au dernier moment, at lEmpire~
conferve [on intégrité et fa confiitution',

”Les articlespréliminaires ont été envoyés El
Paris pour étre ratifies. Notre'minifiére ne
doute pas ‘qu’ils ne foient acceptés par le (“[866
toxre.

D’Iufiaruck , ‘ le ‘22 Avril.

Le 17, M. le general de Landon [e trouvoit
glans les environs de Verone‘, et ion avant—garde,
Eommande’e par le comte (le'Neiperg, avoit dé’ja
occupéeette ville. Le 18, i1' fut conclu un
armiftice de fix jours. entre M. de Neiperg et
la général de divillon Battaud, commandant
les troupes frangoifes fur l’Adige.

L’on apprend maintenant que la plus grande

   
  
  
  
  

 

  
  
   
 
  
  
  
  
  
    
 
     
 
 
  
   
    
  
  
  
   
  
 
 
 
  
   
   
     
   
 
    
  
 
  
 
  
   
 
 
   

fpartie Hutcnitoire Vénitlen el“: en infutrection‘
«contre les frangois. Les habitans cle Verone‘,
:réunié'ii plulieurs milliers de paylans tiennent
.ublmiués environ 21000 républicains‘qui l'e liont
refugiés dams 'les trois cheiteziux fitués yes cle
‘ , la ville. '

  

De Oiélz'11.:‘e, le 26 Avril.

A’Les ’hoftilités ont entiérement celTé auteur de
'la fortereffe- d’Ehrean'eitfiein, et depuis avarit-
hier il n‘a pas été tiré un feul .coup (le camozr.
Un courier frangois .arrii'vé ici .-et qui étoit chair-
gé cl’une lettre (le-Nl. ~le général (le Neu, gouver—
. neur (le‘Mayenee, pour M. 1e colonel (le Seah-
tern, commandant (l’Ehrenbreitftcin, .a (lo‘nné
lieu 21 came heureufe lul‘penfion. Voici 1e con-
tenu de la (lite lettre,:
l ' I'yiaynce [5:25 Avril 574 beam ale l’apréx-mia’i.
.J’ail l’honneu-r de vous faire favoir ‘qu’un
courier frangois muni de palleports (lu minis-
"tre cle Naples, marquis cle Gallo,»et dru général—
major comte (le Meerfelcltl, et expétlié parBuo-
‘naparte an F. M. L. (le Werneck, elt arrive le
29. au [oir ii Francfort avg; la Vnouvelle certaine
de la fignature de la Vpaix’ et de l’exifience diun
.; armiftice Vgéne’ral jusqrfii la ratification. II a
: été con‘clu en conl'e'quence dung .les. environs
'1' (le Francfort une [ulpenfion d’armes avec le
' général Lefebvre , port-ant 1a candition que lee
holiilités ponrront recommencer fix heures a-
.pres la dénonciation. 'J’ai arrété ce ma'tin un
pareil armifiice avec le general ennemi’VVatrin,
ct ’j’ai déjé envoyé un officier 2r Creutznach
Pour propole-r au general frungois Collaud d’en
conclure un fur la méme bale. Le général

fer 1a prélente, \Iet comme i1 ‘COnIIXlflnClC auffi

hofiilité avec .vous. , Aullitot que la prolonga-
.tion d-e l‘armifiice aura lieu, en que la paix [e

xpar't. > x . i
» ’Signé , New

Le petit nom‘lore tle troupes frangoiles qui

:étoit Encore pollé le long (111 Rhin Eur la rive

gauche, s’eft porté [111‘ la Ror/ymberlgprés (le

{Bin-gen. Aujourd'hui, tous les baillifs de la

vfranqois VVatrin m'a promis de vous faire pa[-.

le *blocvus cl’Ehre-nbreitftein,3 cle :[ulpendre toute '

publiera , je ne manguerzii Pas de .vous en Eaine

' *** Le Public q/i p'évenu que la 18 de ce moir,

1797' . ‘
Perle, Capiza'z’ne cu Rigimem d: Murray.

rive droite font convoqués. an guartier-gé’né’ni

, du b-locus d’Ehrenbreithein E1 W‘ullendar, pour

traiter (les -réquifitions en grains et foura es.

Hier, (le'ux officiers frangois font pallet; en
parlementaires au 1hal, avec des dépéches rela-
a \ ) ’ ‘ ‘
tives a larmlftice. .

V . De Mmbcim , .16 26 Avril. ‘

:Hier, .il arriva ici un _courier de M. le mi-
mfire comte (le Lehrbach, avec cles dép‘échea
qui conhrmenf l’agréable nouvelle de la .figna—
ture des preliminaires‘ (le Ia paix. Voici , &
ce. que Inn pretend, quelles font les principa-a
lea conditions: _'

L‘Empereur cede 3 la France les Pays-B213; i1
rentr‘e en poffeflion' (lu Luxembourg, du (luché

(le Limbourg et de toute lalpartie qni [e trouve-

err-(legit (l6 la Meufe. La France lui r’eIlitue toutea
lei: .corrqnétes qulelle a'flzites fur lui en Italic, et
elie y punt quatre des provinces vénitiennes er
une partie de ce qu‘elle a conquis fur 16 Papa,
Le Smm qua en Allem'agne l'era rétabli tel qu’il
exiftoit avant la gnerre. L’Electeur Palatin leg
Electeurs de Cologne et de Tré‘ves rentreiront
dans 'lean polIelTione .au Elf-m du Bhin. La li-
bre navigation l'ur ce fleuve .a été .formellement

' fiipulée (lallS levtraité. S'ril arrivoit que l’un out

l’autre Etat de liEm‘pire me hit pas content dc
cet arrangement, il y Tera contraint parla force
cles armes.‘ La cour Impériale a décliné la mé—
diation de la l’rulfe, olferte peu de terns avant
Ia ,conclul‘ion du traité. .

De lVerzlar , I: 9.8 Avril.

Avant—‘hier, 'le gén'e’ral de;cavalerie--d”Hm1-a

porult arriva clans cette ville, et bientfit aprég,
nous ‘v‘imes palfer deu‘x regimens cle cavalerie

‘frangoiie et 1m regiment de chaffeurs 3 pied.

Hier pendant toute la matinee, i1 n’a ceffé cle
(lé'filer des regimens {la ctfirafiiers et de dragons,
qui furent l'uiv‘is d’un convoi'd‘artillerie vo-
lante et de quelques compagnies -d’infanterie.
Toute‘s -ces troupes Wiennent des environs ~de
Francfort. La' cavalerie, qui rel} entiérement'
équipée 21 neuf‘eotgbi-en montée , [era répartie
(lane lee villages 18 long rle Ia Dill. Le quair-
tier—general ([11 general (l’Haupoult [era établi
h Dillembourg. ‘Un conleilvmilitalire fie’gera ici.

fl a ézé pem'u dam coxflizuzz‘om tie rents [am le 710m 1:
‘Mm‘ic' Claire Brig/J, 7189 Pei-[6,, ritmcédée: (m fi~$flg3§é, (16 [II valeur d’environ vingl' mille fim'im L19 l’lmflge ’ fi-
woir Is No. 1053 dy’ le N) 1054, PM; do mill; 43' qua/qua: cm: florim , I’nmre de 18 'mi/Ie 19' pill/fizzy: cem-
florim argzm de: change; an capiza’ , z.~fft'oyées par [EZZM’J' pnz‘emer ale 5. M. I'Enzpereur J9: Roi en l’mine‘e 1795
. C’efl PQW‘IW Pay/(37,1229 m groan-a fagm at/mz 01¢ perm dud/25: con/Imam: four-peiue de nullz'zé.
,qai on 19: prc‘ émcrniz, 48"”: faire arrézerr [a name , ordamzerv Ze dipo‘t par 1m juge campémlt, 19' de m’efi donmr
aw), aux affirm qua jg fink-flu wm/xamfcr tour [er fim‘: qui powwow”: m rtffialur. ‘
,Dii Clzzizomzcmm; {ale Drey-Eic/ymlmin le .98 Atril

3‘: prie ceux &