xt71ns0kwk0m https://exploreuk.uky.edu/dips/xt71ns0kwk0m/data/mets.xml  France  1792-12-22 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 22 December 1792 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 22 December 1792 1792 1792-12-22 2023 true xt71ns0kwk0m section xt71ns0kwk0m onvenj
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FRANCOIS, oe grands éyenemens L'e préparent; je fuis en Vcdsttc: tout'ce
one go VOKS, tour cc qua J'cntemls , for le chan p , 3e mus en lull-ms 5 ce que vous
clecsuvm‘ez , ce que vous apprendrez , fakes—1e moi favoxr , 3e le publze fur l'heure.

 

Du famedi 2.2. décembre 1797..

WWW

NouVILLIs firxAuouxas.

' Colanic:.— D: [d B.1flE-Terfe; cs 19 oél‘obrc.
Vous aurez fans dour: appris ce qul s’el’c palTé
dams nos colonies, relativement aux troupes & gé-
néraux que l’on nous avoit envoyés 6: qtle l’on a
renvoye’s, ainli que les commitfiires. Les den}:
colonies Ont arréré qu’clles n’en recevroient point
rant que l’otdre ne {emit point récabli. Les papiers
publlcs nous on: annoucé nous les dél‘ordres qul on:
cu lieu 3i Pcrls, le 10 9.013: demier, ainfi que la
déchéance du rol. En conféquencc , l’alfemblée
coloniale a pris un arrété parlequel clle protel‘te
concre tout ce qu’a pm on pourra falre l’allémblée
nationalc. Vous en trouvercz cijoin: cople.

Lacocarde blanch: & le pavillou ont été arbo—
l'es le 50 feptembre demier. L’organilétion de la
force publique s’en ell {uivic par le rérablllfemeu:
de la milice clans tome la colonic.

Extrait dc} rcgzflrc: les dc’li/rcl'zztion; de 1' again/215:
colonial: de [a _Gumz’ez’oupc, flame 22 [a 3.4%—
Tcrreflc 16 oilolnre 1792.. ’ .
pa L’all‘egnblée coloniale confidéraut qu‘il n’efi;

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lus ofilble d’élever aucun doute fur lc decret ale
P .

l'alfemblée muonale , du 10 aofit dermc: , qm a
{ufpendu le roi de {es Pouvoirs; confidéranr que le
vcnu général comre cet ache {ubverfif de tous les
principes confcrvateurs de la monarcllie , :1 été
unnifefié d’une maniére éclatanre dans route l3.
colonie , declare proteller comre ledi: décrer 8:
tons autres qui on: pm on pourront s'enfulvrc, &:
ne pouvoir reconnolcre aucun ordre qui ferolt ex“
pédlé par les minll’cres nommés en execution dudic
cle'cret -, declare, an furplus , perfil‘ter clansla fidé~
lite :5. la perfonne clu ml, 6: l9. foumllfion 2‘1 {3.
volonté,lorfi1ue , retabll fur le Home , il pourra
lxbrement la manifcf’ter.

n ‘Arréré que le prefent arrété {era notifién‘. M.le
gouvetneur , par le préfidenc , Imprxmé 6c envoyé
a‘ux mumcipalités du relfort. _

L’alTemblée arrete qu’xl fem fair part 3‘. l’afelll<
blée colomale de la Marnnlque ,'dc l’arrété CH
delfils, ui efl une {uire uécelfiaire des {entimens

' ’q 7 \ u I ' ' /
expnmcs dans ladrelfe a fa ma}e.%mr$red1geel do
concert avec les commlfl'aires gul en our tent, le
rapportz‘z l’alfembléc. Signéau regime, I‘lURAUI-Tfi
0'5 Conmecovm -, Préllden: , é‘cc. »

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 De Hrzmfiourg, ca 30 dc'ccmlvrc. Le roi de Dan—
nemarck s’efi fair artenrlre deux heures au {perih-
clc : il a été fifllé quinze minutes , l’orchellre a
voulu commence: , les inl‘trumens our :éré mis en
morceanx : rien cle plzvq.

Dc Geneva. Les patriotes Genevois , ayant 2p-
pris , le 27 , les bonnes clifpofitions de la France
envers laSavoye, aujourrl’lminominee r’vfont—Blanc,
{e préparenr '31 demander que Geneva foir le chef-
}ien du déparrement dc l‘r‘rin ;ils veulent abfolu-
men: [a donner 51 la France , ayant recueilli , pour
cette réuflirc , les fanrages des deux tiers des lmbi-
r1315 de Geneve. Ces deux tiers de population font
les Sans—Culottes d.i pays qui on: contt’eux les ci-
3:

crates enraqén mi 021: czaré une ortion dn eu-
u > U ,

toyens les natifs : maid eux—ci font des ariflo-

plc: rout cela ne {air rien aleur vozu : & ils preten-
denz qne lent parrie doir étre gouvernée d’aprés
lenr volonté '18: c’efi clans ce {ens qu’ils vont ex—
primer leur eléfit £1 la convention. Ils rendent juf—
rice :1 nos volontaires , qui auroient écra-{é Mom
tefqui-ou , fl favorable aux magnifiques feigneurs,
s‘i. Montefquiou avoir ofé reparoitre , apres ,le fran-
rlale dc- fon infime trahifon. I

FRANCE.

De Pizaislwurg , 6: .16 dcccmfxre. ———- Lane a'u ci-
zoyw A1216: , capital/w J faifanz [es fonc’h‘ons
dlacfi'udazzcegcfic'rar’.

ICITIOYEN MINLSTRE ,‘

o,- Un ‘gonvemement répnblicain doit érre
fondé fur les verms , 8; doit érte fourenu par les
atlas de civifine.

>7, Dans une Républiqne naiflhnte , tour ce qui
gone cetlte enxpreinre ne {auroit étrev trop publié ,,
& c’cfl dTaprés Ce principe, citoyen minifire, que
je voris’fcrAcA-c‘o‘mpte de l’ac‘te cle dévouemenr,
«111633 Républirjuc Eraiigaife Vient dc recevoir cles

habitat}; dur pays de N aflhu , qtii on: demandé derj-

firemen: leur reunion,

W
m

l

unJJL'Z‘J-‘JLWJIM. .—

 

 

 

» Ayah: appris que j’avois regu l’ordre de con:
duire cle Phalsbourg , un convoi (l'arrillctie pour
l'asmée dc Culline , Ci” qne je manqnois dc clue-
vaux , ils font venus m’cn ofl'i'ir 400 fi j’en avois
befoin. Aprés lcs avoir remcrr‘iés , comme je de—
vois , je me fuis contenré cl’en amepter 2.28 , qni
m’étoicnt abfolumenr nécellhiren pour le tranfporr
du convoi.

n Ils m’ont parn attache: un grand print :lce que
la convention nationale {fir inl‘truite de cer mile
dc patrlorifine , clflpéranc sfirement qu’il lu‘i rappel-
leroir la pétition qu‘ils our faite pour lenr reunion,
cat ils m’onr allure qn’il aimoienr beaucoup la
République, 8c ils en font dignes.

:3 Comme miliraire , j’ai Penfé, citoyen minifu
trc, que j'e dcvois yous fairc ce rapport, 8: que
vous voudriez bien , comme hon citoyen, accom~
Plir lc voeu de ces braves liabitans dc Nalfiu 3 faire

‘ c-onnoitre leurs fencimens, c’el}; fetvit la chofe

Publi'que. >>

. Du‘ Havre, cc 18 dc’cembre. u Nous apprenons,
par leinavire l’Ajax , capitaine L'cgroeJ Patti. cle
Pointed-Firm ,le 10 novembre , que certe colo~
nie 85‘ celle de la Martinique perfifient dans leur
projet de {ciflion avec la Républiqne frangaife.
Le pavillon blanc Home fur tous. les fosrsdz les
vaillnux‘de l’érar. Qna voulu obliger 1535 bfirimcns
do commerce a. amcner le pavillon national 5
mais les capiraines ont demandé Linc contrainte
par écrit pourileurdécliarge. Leslmbitans s’obllinent
9‘. me xien charger :‘i fret fur les navires frangais. IL
n’y a que l'es getours des cargaifone qui forment
lenrs chargemens 5 (St on doit s’artendre a les voi-E.
arrivet é. moitié vuirles. La nonvelle étoit ré—
Pandne que trois députés de l’affemblée coloniale
étoienr Farris Pour l’Anglererre par les ifles an-
glaifes , pour y demancler la. Proteéfion de cette
puiflince, 86 Your ne douttoin pa-s d'ufuccés de
cette million, Au r‘eiv‘te , tout y,. efi parfaitemenzz

tranquille , .malgré la. diverfiré des opinions. Ceux
$1.1, tienntntila mere-Patrie font les gens tram

 

 le conJ
.e pour
e cho-
u avois
je de—
.8 , qui
mfport

ce que
et acre

:appel-

:uniou,

:oup la

minif—
8: que
iccomv
L5faire

chofe

enons,
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l‘S lent
ugaife.
<36 les
timcns
:iorml 5
trainte
llinent
ais. IL
moment
as v0.31:
>th [é-
loniale
les an-
: cetze
cés de
:emenr:

. Cell);
5 tram

quilles qui {e comdamnent nu filence pour cou-
ferver leurs propriétés. w

Paris. Si les départemens pouvoient douter un
inPtint de l’iufltlence de Paris for les dé:ilions cle
l3 convention nationale , le brufque rapport du
decrer renclu contre les BJur‘oons , res en convain~
croit sfirement. A peine e decret n-t-il ere renclu
que les feé‘tions de la capitale , 8c la commune, {e
font mis en téte de le hire rapporter. Ce rapport
fans doute ell jul’te ; mais l'on volt qu’il fitut ap-
pnyer les bonnes rail-ons , & ll eft Hes—probable
qu’il y auroi: eu beaucoup de fermentation , 8C

1r: encore , (i l’on n’eut pas en la condelcendance
d’o‘oéir promptement an V0511 populairc. Ilen feta
dc meme du procés du chef ile certe marfon. Si
Paris ue veut pas qu’on le {uive , il ne {era pas
fuivi.

9?. On vous a (lit que Rolland éroit morr dons
les dépattemens , 86 moi je vous dis, s’écrrort
hier un omreur aux Jacobins, qu’on ne jnre clans les
departemens que par Rolland , i1 fouflle le cllzrud
8c le Froid; ici , i1 entretient un efprir de patrio-
riflne 3 li , il fouffle la. contre—révolution. Ila pré—
cipité Louis XVI do Hone , 85 c’efi lui .qui veut
1e conferver , petitetre le rerablit. Louis Caper,
(lit Tallien , a caufé le mal palTé , & Rolland
caufe le mal préfent; Louis XVI ell abattu , il
four abattre Rolland , 5c quand ces deux ennemis
do bien public feront anéantis,‘foyez sfirs que la
liberté triompliera- Quand vous aurez terrafle la
cour (les Tuileries 8»: la rue neuve des .Petirs-
'Jlumps.( oft dcmenre Rolland) vous aurez encore,
reprend Clmbor , L1 faétion Brrllbrxne z‘i termllner.
0n vent nous clmller , on nous rraite de minorité
faclieufe 36 turbulente 5 mais je leur annonce qne
q'iand noun ne {erions que dirt 51 la montagne , ils
écliouer'ont contre le roclier. Tous les crimes cle la
rue neuve des Perks—Champs, de la fizt‘lion de
BrilTot , de la Girondevicudront s’y brifer, parce-
qu'il ell appuyé par la majorité du people frringais.

§. Commune dc Paris , du 20 decemlvre. On fe
plain: ale ce qu’il 711’)! a pas encore ‘d’officiets de
commis pourrecevoit les ,aétes relatifs :ru divorce.
On arréte qu’i-l fem nomme one commiflion pro‘
yifoire, compofée desmembres pris clans le confeil
general , pour recevoir les acres préparatoires du
divorce.—— [in clroyen, propriérarre d’une carriere
fiClmrenton, dons laquelle on ajerté les cadavres
gles petfonnes tuécs les 2. 8c 5_fe‘ptembre, demande ‘
:i étre indemnifé..du dommage que lui caufe .cet

aflreuxcomblementr On renvoye au bureau mu; 1‘

 

 

 

 

 

 

nicipal pour régl'er cetteindemnité — La feé’tion,
du Contrat Social demande que l’on fupprime le
nom de la rue Carmel/L- d’A/zois. On obferve
qu’elle ‘peut prendre celui de MorzzorgueilJ don:
elle ell une continuation.

§. Adrqfle de‘liz commune de Paris A la convention,
‘ for [e rapport du de’crez d5: Bourbons.

MANDATAIRES DU SOU‘.'£RAIN.

Nous avons aboli la roynuté , mais cc n’efl pas
pour laiflcr les {ecrertes facultes cle s’en difputer.
les debris :nous avons anéanti les rois, mais nous
ne l’avons {nit que pour confervet les droits facrés
cle l’homme.

Vous avez adopté l’ol‘tracifme , mais ell—i1 {ano-
tionné par le people 2 Vous voulez imiterles peu-
ples de l’antiquité ', :‘1 Athenes l’oflracifme etoit
etabli gmais Athenes n’étoit qu’une petite Repu—
blique. La France forme une Republique qui pour
{:tre immenfe u’en vent pas moms l’unire de gou—
vernementgfiz‘i Arlienes , le people gouvernoir en
quelque forte par lui-meme 5 en France, il gou-
vernepar des répréfentans. Alliénes peril craignoit
la preponderance cl’un individu‘, on lui donnoit 9
en l'exilanr , plus de poids encore qu’il‘en avoir.
Athenes voulort par certe loi conferver la liberte 8.:
l’égalité , cette loi admife en France , reuverferoit'
1c! a’roézs a’e [’lzomme 85 détruiroit l‘e’galire.

Nous ne famous pas qu’il exilizit encore parmi
nous des Bourbons nutrcs que ceux qui {out an.
Temple 3vorre décret vienr do nous l’apprenrlre..

Vous n’avez encore ricn fair pour la confliru-
tion , cette confliturion qui doit allurer parmi nous.
la liberté, l’égalité; & déjzl vous paroifllz prejuget
la clifite cl’unédifice don: la premiere pierce n’efk
pas encore pofée.

Si vous avez deer-ere que le people, clans {cs-
afremblé-es primaires, fanélionneroit la confiiwtion
qu’il vous a charge cle lui préfenrer, pourquoi donc
prevenez-vous ales mefnres provifoires qui , clans.
le principe , no peuveut & ne cloivent érre qua
conPcitutionnelles P

Que va dire l’Europe 9 Que va dire. lay pofiériré
quauddons une {eule feance , au milieu des ornges
agitoncelés de routes par:s,vvous portez un pareil
décret. ‘ i ‘

Czaindriez—vous les relies d’iine firmille ?Croyez~
Vbus qulils foient plus :i crni'ndrezl préfEnt que nous.
fornmc‘:s.plus £01519, :3: de nos .droits & de nos prin-
LlPCS ?“ _

Nous ne. vous parlons pas des dangers clui 5’33}

 

 Civéi‘i‘illlz‘l'oicnt fur l: téte cles proferits; nous n’avons
plus qu’un mot. '

L’ol‘trncil’me cliez nous {emit une peine , route
peine liippofe tin dé‘it 3 légiflateursi, on done el’t
le t‘lyélit; nous vous deimnclons le rapport Llll déci’et
du x6 deceinbre.

§. Lititoyenne Miller, danfeufe fil’Opéra de
Paris , :mancle pour elle‘ 85 {a mere , unpalat-
port pour aller £1 Londres. Par 3&6 du 2.8 fepteni-
bte clernierfous (eing pt'ivé, entre Vincent Frede—
rici 8e ladite Nliller , elle s’el’l: engagée :i clnnfer
fur le tlieitre Italien de l-"lay-J'lhcker , depuis le
10 janvier i793 , jufqu’nu 10 juillet liiivunt,
moyenmnt mille livres llerling pour ledit temps ,
8; (ous nn dédit (le 1i): cents guinées pour cello
(les parties qui fe refiiferoit :l l’execurion do rraité.

La commillion dos pant—pom n’étoit pas d'avis
d’accordet ccrte demancle ; inais fut l’obferration
(it: Scipion clu Route , qu’un danfeur ou une clan-
feufe importoient pen on bonheut d’une Républi—
que , que clans tons les temps ils avoient joui du
(lroit d’exercer leur talent cliez nos voilins. . . . ,
le page-port ell accordé. ,

La citoyenne Bourbon vit paifiblement
clans {on hotel, [65 bienfnits s’étendent fut tolls
les mallieureux du fauxbourg Saint-Houeré ,
auxquels elle dil’cribue des aumones confidéra-
bles. Les habitans de ce fanxbourg , pénétfés
de lo bienfaifance , & connoillant la tranquil—
lité dc f1 conduite , n’ont pas voulu qu’elle
pattit ; 56 , dans la crainte qu’on l’y forgfit,ils
011E placé du canon dans {a cour.

CONVENTION NATIONALE.
Prélidence du citoyen Fermond.

Sc'tmcc dz; vcrzdrea’i 2 t dc’cembre.

Nantes , craignant la difette , avoit commif—
lionné {es agens pour 900 mille livr'es de laleds
en Hollande. Les marches {C {out trouvés fi favo-
rables qu’ils en ont arrlié pout deux millions. Le
minilh'e do l’intérieur denmnde £1 étre fubrogéi'ce
marché. On accorde an miniflre lc million qu’il de—
mande icet offer.

Deux déerets font tendus {or le mode clu paic~
ment (les troupes de la République , {uivant deux
époques , l’une du premier avril au 51 décembre ,
l’autre :‘L partir (ll! premier janvier 1795.

v Blois a été le tliéfitre cl’une infurrcé‘tion. Les
municipaux ont été multruités. Le people deman—
doit qu’on fupprimé‘t tous les attributs de la too-
dalité’; les inagdlrats 5‘)! font oppofc‘s; le peuple a
voulu les y forcer. On inlh'uiloit tine procedure
criminelle; un decret lune-anti; les llmgllll‘flts; doi—
vent rcfpeéh-r la voloute du [ouverain loriilti'il ro-
clams: l’exécution dc la loi.

' v
,

Un deputation foleinnelle LlU people It:
fouvernin du Hainault Belgiquc 3 cu; adinile. L's:
premier oratenr a féliCitié (X remercié la nation
frangaife d'étrc venue brifer {es liars , 6; a deraiilé
tout ce que la Republique francaife devoit attendte
cle leur recormoillflance.

Un fecond orateur a reclamé ce que le peuple
du Hainault devoit attendre dcs Francais , & il
s’ePt éleve contre le décret rendu {or la conduite d
renir par les générauxen pays étrangers. ll l’a [mite
d’attentatoire 1‘1 la liberce dos peuples. Certc fe—
conde pattie qui tend 5. faire encore revoquer un
cle'cret_, n’a pas été bien reeu. Cependant , 1e pré‘
lident a donné le baifer fraternel i la deputation ,

 

 

& la petition a été renvoyée nu comité diploma-
tique.

Rabnu a la. un difconrs trés-brillant fur
l’education publiqne. On en a ordonné l’iin-
preflion , 8: on l’a adjoint nu comité d’inllruC‘tion

publique.

Nos troupes on: rcmporré une vié‘toire pres
de rl‘réves. Les liauteurs dc Vawine , cou-
vettes, dc neigc, couronnées par une batterie
formidables 8c goo liommes de troupes ont été
.alTaillies & eiilevees. Nos foldats, de la neige
jufqu’aux reins , ont gtavi la montagne au pas
dc charge , & l’ennemi elliayé de l'intrépidité,
a fi1i& abandonné {es canons & {es barga—
ges. Le général Bournouville a levé une contri-‘-
bution de 100 mille liv‘res fur l’élec‘keur dc’
l Tréves.

 

 

w

0n {cufcrit 5. Paris au bureau de la Vedette, boulevard de la porte Saint-Martin, :‘i celle-Saint-Denis, numéro ;;
L: tux tie Yalaonnement ell de 2.7 llVI‘ES pourl‘année, I5 liv pour fixmois, 7liv lo 1‘. pour troxs mois. On

p21: 3 creme: pour deux mois en cnyoyanr uni :flignat do centfols.