xt71vh5cg284 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt71vh5cg284/data/mets.xml La Harpe, Jean François de 1739-1803 Bourlet de Vauxcelles, Simon-Jérôme 1733-1802 Fontanes, Louis de 1759-1821 France La Harpe, Jean François de 1739-1803 Bourlet de Vauxcelles, Simon-Jérôme 1733-1802 Fontanes, Louis de 1759-1821 1797-08-11 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie de Crapart  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Mémorial, ou Recueil Historique, Politique et Littéraire, (No. 84) 11 August, 1797 text Le Mémorial, ou Recueil Historique, Politique et Littéraire, (No. 84) 11 August, 1797 1797 1797-08-11 2023 true xt71vh5cg284 section xt71vh5cg284  

 

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"and.

  

 

LE MEMORIAL,

O U
RECUEIL HISTORIQUE , POLITIQUE ET LITTERAIRE»

( Feuiile de tons ies jours. )

PAR‘MM. DE LA HARPE, DE VAUXCELLES ET FONTANES.

 

szrtidi 24. Thermidor , an V6.
Vendrcdi, 11 aofit 1797.

 

‘ HOLLANDE.

La ,Haye , 4 uni]! ( 17 thermidor). B’Tardi Prochain ,
3 301‘}! , 1i sera Elihil ducuie s1 is projet dc consnmnon iormé
Pm” n m-e repubhque , sen accepté ou rejetté. Le citoyen
Pierre eredt‘,’ £1 in léte de mize do 585 cnliégnes représeulans
2‘1 Vassemiflée natmnale, went (1-0 puiiiier deux brochures,
pour dissumler ses conciMyens d’acccyter cette constitution.
Duns l’une, en jugeaut IMP/“0161?, ii ie tronve pen conil’yrine
aux pnncxpes do in firm" at pure (id/nonratia : (inns i’autre
ll répond aux [)rmczpzwa: argument; far/r at [rampart/s,
al/(fgzzc's publiquemcnt all an scorct‘pour l’acccptatiou. Non
content de ceite (iémurche , ii \‘icnt de pubiier encore en sun
nolm .et en cehu rie ses collcgu'esi, une miresse aux Bataves,
remnve a UHF Nan; quc ie mxmstre de l‘i'unue, le Citnven
NOE-i, u remise , la 20 juiiiet , :‘L n )trd assembiéc nationiie,
et dans izzqueile il est dit. (c Que 1e gnuvernemeut f'mric;\is
>9 a appris avcc beaucoup de iiiiLiSil‘ que la constitution °ba—
‘23 tavc étoit enfin terminéc ; (illacn cmiséquence ii se flattoit
a) (1116 In. nation haiLmIlaiae ne balnnseroit plus (3!. acceyter
>i_ cette constiéuiiou (111i repose sur d’emeiicnles bases :3.
Vnyzmt clans celte NOTE un nwvr‘n iertile , entre lvs mains
des m'istfwcrates , pour en tirer tout ce qui pent servirél la
réussile d9 [curs mnuvms dessems , pour conduire 1e penple
an point on Us venlcnt, savnir de se nmttre par i’ncceplu-
hon de in coustxtmmu, snr ie tréne (1’11 dcspotisme , er
d’ungziger ia nation :‘1 se Cimrgvr eHe—mémc des chuines d’une
éternclin sm‘vxtude ; le citnyvn Vreede soulienl , avec ses

. . . . . . .
memes collingues ,nue ta reh'gnm’dn d1rectn1rc exécnuf the
France a eke surprise , Gt qu’li 3 etc détm‘n‘né du sentier de
la vénté par ceux dam 1e devoir étoit de 111i rendre compte
(in projet d6 constitution (3|; tie ia situaLinn des ui‘iilirrs
dc notre pays. (c Quoi, dit-il , ce direcloire toujnurs 5i
» scrnpnleux , 51 cu'conspect {1 mamtenir et z‘t recnnrmitre
n nntre indépentiance aux yeux tie tons lies pennies dc “Su—
:a rope; (111i s’est prescrit ie devoir d’évitcr tout CC (illi pour-
» mit {aire penser, en quulque iitgnn, (lu’ii desix‘nit. s’in-

, . , . 7 . .. .. .
7: Sever dnns nos mtci'uts domesliques; (:3 meme (hrvctmrc
>3 penchm'mt-tl tout—a-coup vars un extréme almos'é , at
. . . . A
>7 voudrmt-ll anénntu‘ nntre indépendance (10 la maniére la
2: plus cnmplelte 2 (fast ce que In nature lit} in chase méme
n rend imposmhic. 0n parvwnt diun thréme (‘1 Future par
a: des Lrnnsitiuus dances , H mm tie plein sautn. L‘uuteur
p'n't dc-lz‘t pour (NOT :1 in. démarche du ministre Noéi tout

efl'Bt quelcontlue sur icsln'it de in nation.

(N0. 84.)

 

"is consiii expers mote ruit self: I
Vim temperatam d3 quoque proxehunt

In mujus :

FRANCE.

Eff/ail d’une lettre commnigue’c par un Lyonrzaz's, dug
aozZt 1797.

his nne petite hourse
s 31 nous sommes
rtement, i1
apprendrc

Si tn as queique argent , man fiis ,
en ioitiS d’or, ie ti: 10 conseille. J0 ne sai
iiinn loin d»; quelque (wage. Js i'us hier an. dépa
Ven-rit d’expédier 1m courier an conseii your iui
511m ies troupes d’Iraiic venuicnt sur him-seine 9t ensuite sur
Lynn. 30 n’ai rien (iii £1 pm‘snnne; cependunt 17011 11 (195
snuygons. Lc‘s af'lnires se resxcrcnt : H y a un mouvemcnt
d’iz-tanliétude. Dans ce mnment, sans avoir 1161”, i1 €5t '3
pro as zl’uvoir d9 LL prévnyance.

IVOL‘C (has I'édadzaz/rs. Le .mms Térificra si 165 inq
du dépnrtunrnt du Rhime cont fondées.

uiétudes

Du 1145an [c 21 L’srrmidnr.
)

, bray , ('n gm'nigon an l‘v’ians 'éX'ec .quah'ic
miiie hnmmt‘s , cmnmit taut. (it: vexatinns dans Cf‘ite nmllmu-
reuse viii? , (11!!) la minis're de la gnm‘m fut abiigé de céder
lmini~txntifs do (:ette ville.
(and d’évzutner 16 Rims.
qua, par une incnnsé-

Le gémimi Cam

aux sages ren-mmrzunes dés corps at
En C!)ll-r:‘kill(?ll"if ii dnnna (mire an gl‘u

Nous amnz'ennns dams re moment
vom ('Xl‘iitlllCT ,3 16 méme gé-‘uémi
He viii»: it la t0“? tie quatrv uutres
rogrt tier ins

quenco guts, nous no. you
\‘itht (in rrsntrci' (inns c0
miiie lmnunes. Cos «it-mien (X'mivnt premiuc
premiers. Den); miHc npprimunt impnnémcnt ies Cit.oy“ns
dans la ville, at dan miile nutrr‘s snnL (:nxnpés suns lea
murs , dc maniére q't’eile est do {nit en état dc siege.

Paris , [e '23 lficrmidor.

rare. Le conseil des cinq

Voici 1m cxemple dc iacmxisme
, que, le direclnire cfit ,

cents :1 domandé , par un xnvsszxgv
dams l’ospnce do trnis jmtrs , :‘1 l’infbrnwr des m-(ires donnés
pour i'nirc nvzmcer des trnnpvs Tvrs Purim L0 troisiE-me jum-
ia répnnse arrive : « LP. «iirvcmirt‘. arréie que le géuéml do
n division Align-roan 0st nonuné commandant de la 17°. di-
>: Vision militaire. )3

La division do l’armt'm (i’Itniin , mmmandée par le général
Angereau , est cello dont l’adresse esl d’nn g: nre d’éloqnexwe
plus bizarre, pins exultée , pins mvnngnnte. Loss conseils n’nnt
pas Osé demander an directoire ce qu’il penst‘ de on gene
ri’éloqamnce : lr‘ directnire leur épargnp 5L cette égard L1 {or-
malité d’un messngv ' c: Nous arrélons quc 1e générul Au~

 

» gerenu commanders. 13. x79. division. >9

 

  

    
 
 
  

  

 

  
  
 
  
 
  
   
  
 
  
  
 
 
  
 
  
  
  
   
 
  
  
  
   
   
 
  
  
  
  
 
  
 
  
  
 
  
  
  
  
 
  
  
 
 
  
   
   
   
   

 

 

 

 

 

 

  

(

On voit bien que cette nomination répond A tout, pré—
vient toute question. Vive le laconisme , vive l’économie
du terns et des‘pnrolesl Alil si l’économie do l’argf‘nt s’établit
aussi. . . . . Ninis jusqu’n-présent on n’éconoxnise tine le
Iaaieinent des rentiers et pensionnnires de l’ILtut.

IVI. de Toulongeon , ex-constituant , remplace é. l’institut
l’ex — conventionnel Deleyre. On ne (lcuuuulera pas qui est
.M. de Toul'mgeou: mnis beaucoup (le nos lecteurs ne se
souviennent déja plus de Deleyre. C’étoit l’auteur de la
vie et de l’amL/ysc (18 Dawn. ll avoit choisi In une trés~
bonne voiture'pour aller A la gloire pl‘iilosophique et lilté-
mire , et il n’nrriva it rien. ll y a eu pen (l’honnnes aussi
parinitenient nuls. _

L’institut alremplncé nnssi Raynal. C’est son contemporain
lo prolesseur Bouclmud qui lui succe’de. Ce JNI. Bouchnud
étoit petit neven du célébro Doujnt, prolesseur en droit
comme lui , comme lui conseiller (l’Etat , et, je crois,
comme lni acnrle'rnicicn dos inscriptions. La nomination 2‘1
l’institut‘couronnc tousvces honneurs. A l’z‘tge do 90 ans , Ill.
Bouclutud n’uvoit plus besoin que de la c'lébrité.

Beaucoup de jucobinsétoient hiernuxtuileries , et tenoient
leurs assises , par pelotons , sous certuins m‘bnes qu’iis all
liactent. Hoaucriup do garcons perruquiers venoient $1 in file
61' en grande lu‘tte leur npporter (les nouvolles. Les garcons
parruquicrs on: toujours été céleines pour [85 messages. Mais
ceux-ci ne s'mt pus mess-Ages d’znnour. Gens £1 cutie/lattes ,
it (Hail/cs do (r/rim , etc. , ils donnent vmisenil)lablcment
vos ndresses , et redisent vos conversations. Prenez y garde.

L’EI/ropn nous lburnit la note suivnnte :

Le courier porteur de la derniére tlépéclie (le Bonaparte ,
anoit uussi do plusieurs nutrtcs qui n’étoient pas inoins
pmssécs. ll pnroi‘t que.c’est plutot 21 in diligence do Cos
Hamid-res , (lu’étoit attncliée la gratification considerable nc—
cord 30 Au courrier.

Ln. vigilante commission Lies inspecteurs dos nnciens a Exit
dresser procés—verhnl de ces tléi éclms. En voici un extrait
(pie nous certiflons veritable , Pt qui justiiie 1n mesureJu‘ise
paw ln cominisnofl. H on résulte (iu’cllts Contcuoient :

Un passe-port‘douné 5L ce courier 5t fi'lilnu, ii: 13 titer-
milor, par Alexandre Hertltier. Au bits 'lu passe—port, est
écr'it : cc Lc courir'r a (léja regu 2,000 [flit/es. )3 Eu marge :
(c ll porto (lcs paquels pour li.‘ C'u'ps ll":.§ifw‘i:tlii‘, et uni} lvtirc
a: pour l‘fl. Viscouti, iuinistre (ls: la republiiluc Cisalpine. »

llu pntluet pour m'tslnutc (l6 Slaiél ..... l

Uu mum [Lulum p-iur Benjamin Constant, suisse , qu’on
qualilie do memo/'0 ([11 60/1501] [[03 (Lucia/ts. ( Ce paquct est
m‘rivé Hop-tilt.)

Dos tlciltét‘lms pour L'mvet et Villl‘ifll'tl.

Les JHCEXllH‘r (lu corps législotil‘ qui entretiennent 11no
corresponxlnnce en italic, sont Tnlot, Poultier, Echassé-
rinux , [1.xcombo-Snint-Michel , Dclnms , Legendre , lliou ,
Jenn Duluie, Snlicetti , Cam-Bianca , Tnllien , Batilleul ,
Syvyes eL Guillmnnrdut.

ll importo do «i rum-r £1 (:65 hits la plus grands: publicité ;
ils scrviront it litii‘t‘! connoit‘re : 1°. que c’est it payer rlcs
couriers arr/mn/‘rr'z'naz'rrr/n(‘nt suspects , que sont om'ployé-Js
It‘s c 11
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ne veux pas Imp détailler tontes los autres circonstances de
cene libertél C’est ce (lnc les micicns appelloient [tau ora—
toz’rc, grand espace pour des (.lisuonrs emit ibis repérés er
(les idées vulgzlires ; j’aime mienx revenir it ln premiere dnnl
je snis parri. Qnelle est snr ce vaissean si agire’, la place on
(“nit se tenir l’liomine de bien ? car il i'aut (111’il en ait une;
il se dnit pour 561 part £1 lLl manoeuvre commune : nul, s’il a
sa rdison, ne doit 5e jetter 2‘1 l’étart et s’endorinir quand les
méclmns veillent et conspirent avec les flots pour nous
englmnir. ll {11111 qne clnicnn suit a un paste et remplisse nn
devoir; et si le mien est d’observer er (l’avertir, je dois
(‘onlinnvr 21 le iiiire avec courage. Je me snis fail journalistel
je dois me tenir 21 my (Janette nu risque d’y étre canardé par
l1-s umis dn consul, et avec l’eslaémnce que de ce poste je
ponrrai pern-étre contempler leur depart, et les voir, la
rmne a la 1n1in, presides par 'un Vigonrenx comite, s’asseoir
sur les bancs d’une gilére , Ct vogue [a galére. B. V.
7%

1% Esprit dz: fliimbcan, extrait de, ses onvrages, et précédé
., du précis de Sit vim; 2 Eros vol. ill-8°. de onze cents pages.
Prix, 9 liv. brochés et 12 liv. francs de port pour les dé-
Partenir-ns; it Paris> Cliez F. Buisson, libraire , rue Haule-
l’cuille, N0. 20.
On a sonvent observé que notre revolution, si iiiconde en
grands événemcns, no lo int pas en grands lIOHHIV‘S. Les

’ nmindres nimn'emens politiqnes de la France avoient {nit Pa-

rnilre, meme (inns les ten’is de l)zlz‘b.1rie,des personnages
illnslres et Li-T’S carrictercs iniposzlns. Le siécle de lrt ligne et
eel-1i (le lil fronde, suns reninnter plus lmnt, of'l'rent une
foule d’esln‘its snpérienrs, er, ce qui pent étonncr dzivantzige,
on y reneontre assez sonvent des vertns héro'irlnes. La l'éVl.)l‘I-
tinn franguise, i| {ant en convenir, n’a pus en les memes re-
sultals. Llle n’d iilil: (pi’irriter lorries les passions sans les
élnlrer 91'1sz annoblir , et do jour en jour on s’rrpxzacrcevra (1.16
Ce lnoyen, si commode quand on vent détrnire, n’est pas si
s‘nr quand on vent Créer et nmintenir de nouvelles insti—
tutmns.

 

Q11..i qn’il en soil , le siecle (less granules lumiéres ne pa-
roit 11ers cel'1i dus gmmls onrncté es. A. tons les lioznlnes d’EniI
nos parmi les troubles (le Fancienne monarcliiu l'rangaise, 11:15
(lerniéros assemblees ruminant-s ne penvent guéres oppose
(1111) leur i\'.li1‘nln"u1l. On doit l0 rz'giz'der en (:l'f'ot cmnlne le
créuitenr (lo. la revolution frangiise, et C’est nne irlée llt‘ll-

‘ reuse ci’avoir russemblé ce (n’il * a de meilleur dans ses on—
l y
,. vmges.

 

 

    

L’enthousiasme on in lmine ont sonvent 111gé cet liomme
. Sln‘TIJlIOF. Je no l’ui 'nmnis renconlré ( ne den); {oi-s clans lo
a l l

‘ Conrs de 1111 vie ; je. n'ni pour lni , ni linine , ni entirousiasmc.
fiiJ’cn [mrlerdi avec inwartirtlilti.

‘l\lir.rbenn parlngcn tons ll‘S vices (‘1' (mules 193 lnmiérrs (in
,1 Sfm siecle 5 et les prmniers ne l’nidérent pas mnns (1110 lea

\zseronrles, z‘i olitonir nno grande influence snr les étuis-
.. kgunémnx.

:3 fl naqnit dans une firmille 01‘1 l’esprit de systéme , on
filim‘gneil et la lniine avoient passe ln mesnro ordinnire. Il
ficuniserva loujonrs ces {um-Stes impressions (i8 son onllmce.
ll int élevé purmi tons ces reformateurs qni attaqnoieni les

nuions politiques, aprés avoir élnunlé les opinions reli-
gimme” Voltaire. avoit bean lonr Crier : .Nr’ cam/nffons pas
d—/¢Ljfoz's [a rr'/z;.x;'1'0/L at [as gal/.w’rnwnelm ; deli/mm $5021.?—
‘WIS (16 [a premiere, er 71011:; Torrens (131124.? Li‘s disriplr-s
driduignoient lcs allarmcs do lenr premier mailre; et l’évé-

' influent-a pmnvé (irx’ils jngeoient micux que iui de la force

  
  
 
    

(3)

de leurs moyens, et du (lévelnppemt‘nt do toutes les 11:15--
sions dont ils avoient hit les auxiiidims do lenr (lourine.
(l’est en l‘zirtie it cos ciroonstunces (1.“: filirdbcan dnt lim-
(lalce (lo 505 opinions, CL Ccl eSlH'lL d’imléliendance qui ie
rendoit si Propre 2‘1 devenir un chef de fiction dans un siégle
corrompu.

Des vongeances domestiqnes qn’il avoit pent—étre niérilées ,
mais (111i intent trop lUHgdCS e; trap aibin'uires , l’aigrinmt
encore , ct lui donnerenr , aux yenx de id. futile , an'l We
chose de cer inlérét (111i s’aitaclw aux oppriniés : il mit sur-
tout en oeuvre ce dernier moyen, pour se montrer, as'cc
quelque avantage , 31 lLL renomrnée.

Il arvoit comymé de nmn'breun v.1lumes avant la revolu—
tion , er n’étoit point Plrlcé an rang dcs imns écrivuins. Svn
écrit snr les Len/vs d1: caclzet avoit scnl fixé l’attention dcs
bons juges. On tmnre , en cfllet , drrns cet ouvrage , dos
vérités utiles éncrgiqueinent exprimécs. Le style en est
qnelrinefbis dur , incorrect et déclanmtaire ; mais 1'1 118
manque. pas de vignenr , de lnonvunent et d’originaliié.

l\‘lir;ibeau éioit impaiient d’atlartlicr ‘son 110m {1 tous les
événemens, {1 toutes les questions (111i occupoient un moment
les esprits. Denx motifs lrés—prCSsans l’y (léterminoient, le
besnin de vivre et l’amonr de la céle’brité. Une Panvreté
noble a sonvent donné plus d’éncrgie an talent et plus de
df:‘\'€lJppCHl€Ilt :31 la vurtu ; muis an milieu de sa pauvreté,
iVlimbeau conservoit tons les lJCSOiilS d1; lnxe et inéme d’nne
vanite' pnérile. Ares un tel cuntraste dans les lmliitndes et
les moyens, l’limnme le [111's moml a1110it snceoznle, er
celui (10:11 110215 pm‘lons, n’avoit pus tics principes sévéres : il
Prodignuit done sa plume a tons les lilnx;i1-es et son talent
£1 tomes les opinions dant il pouvoit espdrer de PM et du
bruit.

11 a écril successivement canzre la cour d5- Prnsse, Ies
ininislres Necker et Cal'mne, la bzmqne Saint-Charles ,
l’ordre (le Cincinnritus e'. Benumarclmis.

L’unteur Comirlue fut 1+; plus sage {inns toute cette ail-aim
il so contcnta d’élre riche e? no dil mot.

La postéx'izé rennrqnwu pent-ewe qne les trnis liommes
qni on! it: plus prépnré et 50.:ten11 la revolution frangnise ,
Cllnnne, Necker er Mirabean , émient Gun is. ll fut 1m
toms on le serond sembloit r<'-nnir mitour de llu routes les es-
péramx’s dc la nation. (fen for 3553?. pour le designer 2‘1 la.
haine (in (lernier (jui reinsa an ininislre géwwois 101110 US-
lBéce tie, talent sons les rammrls rl’lmnmn‘ (i’iifat. Un s‘vst
sonvenu, en 1790, Lie cc jTlgnill‘Wll prinmncé 5111‘ le directmr
rles finances ii l’éporlne do an gloiru, at pen .Iprés le llzmeux
Cal/1111f: fiend”. F.

( L11 suite (2 (L'mmn. )

W—
CONSEIL DES CINQ CENTS.

Pnrlsxoxncz n1:

7

I)L‘1\10LAH n.

Ss'alzce (711 23 t/zwrmz'c/r/r.

Dnmolnrrl prononce lo dicconrs rlont il fut Ci‘nrgé Imr nn
arrélé d’liier, relutivernent 1‘1 l’univereaire (in 10 nont. Aprés
avoir considéré celte jonrnée m‘momblc connne lo [WE-in le
des événemens nomlirenx enlilntés par la réx'olnlion, Damn-
lard insiste snr la nécessité do Mrminer enlin lo Cnurs de
cctte révolntion. C’est l’oulfli tics llaines , (lit il , o’csr le
silence (les passions qni empéclleront le retnnrd’nn 2 sep-
tembre , d’nn 31 nuri , d’un nonvcau Robespierro. Le (:rimn
veille et went (in 51mg: mais sa cmipablc vigilantw, muis
sa soilimpin semnr hmnpées. Le corps législutii' sent calme

 

 

et grand; l’liistone (lira:

 
  
  
 

   
 
   
 
  
  
  
   
  
  
  
 

 

 

    
    
  
   
 
   
   
   
   
 
 

 

  

 

 

La représentation nationale n'a pas voulu d'une victoire
qui (:oi‘nz‘tt de larmes; ies vmis sentimens des armées l'mn-
ciiises lui étoient connns, cllcs linen: éclairées par ties lois
sages, et l’espe’rance du crime fut contondue. .

liein'ésentuns, ajoute l’oruteur, 1e 10 210311: 179-2. v1:

tomber on trOne (le qualorze siécles.
' Heureuse la France si le remur rie cette époque éclaire
enfin lo rapprochement dos cceurs et montre 2i t’hurope déja
remplie du bruit (le nos victoires , les autorités constituées
(18 1:1 république francaise gouvernzuit de concert par la.
j'ustice et Li confizince, un peuple de heros!

Le conseil arréie l’impression de ce discours au no’mbre
(le six 'exemplaires pour chaque membre; ct $1.11“ 12). pro-
Position de Philippe Delville , il de'clnre que les bi‘nncais ,
\fiinqueurs du despotisme dans la. Iournée du ioaout, ont
bien mérile’ do lit patrie. Cette declaration sew. Proclamée
en presence dcs 'zu'mées. . _ | ' ._

Le (lirectoire répoml au message qui lu1 fut fart relative—
ment .‘1 la marche extraordinaire des troupes et aux adresses
Pu’fliées an nmn dos urinées. C’est d’aprc‘s l’itinéraire-coi'n—
flltlnitlllé par le génémt Richepanse, que le CUBIIIHSSEUK‘B
Leslige :1 trace aux troupes l’ordre de leur initrche. ll
ignoroit la destination des détachemens; le bruit [common
imlignoit Brest. Le général fiichepanse avoxt ‘ete com-
mmftlé par le general floche, pour s’y rendre :1 la. téte
do quatre regimens (le chusseurs , en pussant [)er Ale-neon et
Chartres : Richepnnse ignaroit lit loi qui defend aux [tonnes
l’npproehe tie in commune oil réside le corps legislatif: son
dessiiiii meme avoit éle' ile les faire passer par Paris; in senile
cmsidémtion qui le relint, fut la. eruinte clue Paris, par sli
populnion et son luxc, no devint Pour le soldat une nou-
velle Capone. .

LPS éclniroissemens Précédens résultent des declarations
Elites [un- i'ill hC'LHillSC (It Lesnge. Quaint all généml Hoclie7
il a véritablmuent non ordre de transporter a Brest les
tron xes nétcssnires pour une expedition maritime.

1larniemmit de Cilhl cents brig-ands A lertres est une
fable invcntée par la nutlveillance poor troubler l’hdrmo-
nie qui (lnit reigner entre les tleux premieres autorités cons—
tiluées (le 1: 'épubliqne.

Quant an!
furcnt envoyées aux antics armécs : le reste no fut des—
tim': (lu’au directoire. II .a Cllill'gé le générnl on chef dn
rér rirner ccs écnrts du courage et du civisnie dos défen—
seurs de la libcr‘ié.

Au rcste , le directoire trouve in. cause de cette inquié—
tuzle géuémle (lui tourmente et les nnnéos et les republi-
cains, dams la. pénurie twp conuue do trésor public , dam
1a persécution et l’ussassinnt memo des acquéreurs de biens
narizinnux, «lens l’audace des éinigrés et dcs prétrcs‘ fitm—
tillues , qui lu'éelient lianxtement in révolte , dans les leuilles
prlrioiliilues venduos A .Blnnlmmlnmlrg , dans les calomnies
diriy‘érs contre les plus halmes genemuxee la rePubliilue ,
(inns I’imérét que les enneinis lie in llbei‘té alhchunt en
fuveur (les gouvernmnens ennemis, (inns la crainte dc voir
s’éloignor one [mix si long—terns uttcnoue , etc.

Le (lirectoiie dérlure , en terminant sun message , (lii’il
1150171 do tous les moycns (lane in constitution met on son
pouvliir llnlll‘ sauvcr la re’publique , et qu’il'se croir.»it
culpable s’il inapiroit au Corps legislatif uno idusse sécurité
sur la situation actuelle de la francs.

h- afn..5_- I.» .

:0/ n: wanna-4 J!§h.z'L~. wflmfiWfl

adresses de l’armée d’Italie ,deux seulernent

 

Bailli iiemande l’impression de ce message et son renvoi
31 la commission des inspecteurs.

Lamurque, sous prétexle Lle conibattre la sec-Jude partie de
cette proposition, tire de su. [niche on long discmn's éci'it ,
dams [Billie]. il fair la censure de la. commission des inspecw
teui's et l’apologie du (lirectoire. Le conseil lui—méine, Solon
Hopinunt , n’avoit Pas lo droit d’inten'oger le gouvernement
surlzi imtrclie des troupes; le direcroire n’est [ms sous la Llé‘
pendancc do corps légistatif ( violens munnures ); Hoclie et
Bonayarte ont été calonmiés par le mppormnr de la connni‘w
sion des dépenses sur la disposition des fonds prélevés en
pays conquxs....

La Cnrrierre : Voici les preuves de la commission ;. je leg
dépose sur le bureau.

Apres une longue agitation , an milieu de laqnelle Tali-t
a été rappellé nominativement it Porch-e , Llnnarilue vote dcs
remeiiciemens an directoire Pour la. motlémlion (lu’il :1 mar-
iluée en reponssunt les soupoons injurieux qne lLL Commission
des insliecteurs s’est permis d’élever contre la. majorité des
membres du gouvernement.

L’impression , S’écrie—t-nn I

Vaubldnc : On ne peut imprimer un discours dams lequel
un représentant du People ose avancer (lue le corps législatif
n’a pas le droit (1e sui'veillcr la conduivze (it) (lirectoire.

C’est la constitution elle-méme qui (lonne ce (limit de
surveillance an corps législalil'. Quant aux émigrés, Milena—
Liques , aux assassins , je m’étonne clue le (lirectoire les dé-
nonce quanil il doit les punir. Si nous avons on tort :1 CM
égru‘d, c’cst d’avoir donné an direcmire un droit moms.
trueux, celui de vie et de mort sur des incliviilus qne les
tribunaux seuls dcvroient juger‘. Jc demande l’orilre du jour
snr l’impression d’un discom's qui n’est pmpre qu’fi rullumer
les huines, microiire les (lissenliuns, au moment inénie oil
votre President venoit d’inviter , dans un disconrs eloquent,
les autorités clinslituées a lit concordc.

Lamarque : Je désavoue ce qui Pent avoir clioqué dams
mOIl Olvlnlfln.

Le conseil ferme In discussion , nrréte l’impression du
message, 53. couununicalion an conseil des anci 311$ , et son
renvoi it one Commissim composée dos représentnns Tili-
baudeau , Pasture: , Emery , Boissy-d’finglas , Sime’on et
Jourdan ( des Bouchesqlu-Rbt‘ine ).

CONSEIL DES ANCIENS.

Pni—ESLDENCE DE. DUPONT or: Newiouns.

Seance du 23 t/Lermidor.

Le Cnnseil approuve une resolution qui annulle Ia nomi-
nation d’un juge de paix, iliite par l’assemblée prim-dire
du canton du Grand—Bernard , (lépurtemont du lVLmt-Blanc :
ce juge (16 {mix n’avoit pas l’a‘ige requis par les lois.

La. commission chin'gée d’examiner la resolution (In 22
messidor , relative aux znnllieureux l'ugitil's dc Toulon , trace
un tableau pettliétiqne des mnnx soullin'ls par ces infortunés :
viclimes des l'ureurs du 51 mai, ils se vircnt lbrcés de
(le chei'clier ,sur mi sol éti'anger, lo repos (lue leur refu—
soit la patrie déclrirée Lille-meme par ties tymns suns pu-
deur. Ils rentrent nujourc’hui en foulc sous les lmnniéres rle
la. lilJCI‘ié , et bénissent le retour de lat justice qui lus reml
2L la vie. Le raporteur propose l’adoption. Le conseii ajournc.

1 .7 A .«wgu may: arm n. -

0n souscru pour ce journal, :3 Paris , she; CRJPART , rue de Thiomn'l/e , Na. 44', CUCHET . my (2/ Hem!
Sarpcnzsg ct PIGUJHD , rue dc Thianyilla , Na. 40 : et pour tau/e [a Belgiqua , chez Horgm’es , d Brawn/cs.