xt73r20rv73w https://exploreuk.uky.edu/dips/xt73r20rv73w/data/mets.xml  France  1800-01-16 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Paris : De l'imprimerie de Meymat, rue des Moineaux, n°. 423  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 L'Ange Gabriel, Journal Politique, Historique, Littéraire, etc. (Numero LX), Sextidi 26 Nivôse, an VIII, [16 January 1800] text L'Ange Gabriel, Journal Politique, Historique, Littéraire, etc. (Numero LX), Sextidi 26 Nivôse, an VIII, [16 January 1800] 1800 1800-01-16 2023 true xt73r20rv73w section xt73r20rv73w (NUMEno L33)

 

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(wwW x*xmw\mww m'mxmxrxwwx xxx/y“ xxmmmmmxmwxwz

L’ANGE GAMMEL

 

 

SE X TI D I , 26 Nivose , An VIII.

 
 
   

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3

 

Twin SUN/I (mt/Lia, at I'psum Ir." {IL omm‘m pnrl‘omse

 

 

 

 
 
    

(ZMEUIZIHF. Amsl'm'. J. 1. [/6 Colo.
Lemur} dc Bonaparte (m roi (l’xl/Ign/Tegi’erl'c. —— Bépnnxn 05 {/‘ii/Jifll‘fll'ion ])(7{/‘/:"I‘.’I.['L’IIICILI§ coIIrI'Ia_,-(l..-0],,‘I,'0'”,”,73,.” ,1” n-
{'(fl'llC’I'NI/fiit unglnis. —— Olaf/Lion (Zea jothvmna' unfit/“('3 .«Irr cell'e (Jr‘C'itIrrJv'I’uII. - ‘UllimuLum (/II 10/ (/2 Pram-r. » a
Drawn/t dc Z’L’IIII/Inssmicur esnag'nol. —~ Evy/(3'0 (70 PII'IZ for. (‘1, Louis ' [71!]. —— Led/'0 (III nuiniflre (770 III, 7 ‘
rSlII‘ III; (l/II: - (may Broticaux dc [ya/z. —— PI'JCI/II'ML‘I'oI-I old [’cu-mcmc/IL (la/1's [cs ports dc Z’ullzg‘leten'c. ——

wclles ([11,; ”0.

/

Ce Jam qrii paroié‘ tous les jours, est (III prllz'
"Md/qua do JI‘IIIICS [JUUI' LI‘oz‘n; IMO/IS; (la ar/rmzcs pour
six IMO/S : 05 do jot/Irma; pour IIIL (III ji'cmc dc [nu/‘5. OIL
syn; lib/'6 (70 11-8 .souscr/I-c (/uc your IHL IIwas , an, an'mzl;
4 /I'. OIL cumin [0: loft/'03 ct [urge/It, uflwnc/Lfs, (‘I
l’ddresse (/11, (JI'I-eclcur (/0 l’i‘mgc Gabriel , rue du Chile—-
[/L’él'e—SL'MluJI'é—dcs—zlrcs, IL”; 9,, (2 Paris.

 

ANGLETEI‘LRE.
Londres , 7'janvier (17 nivése ).
J“.
‘k Correspondalzcc (1) emrc Bonn/Jame CL‘ [6 gouvcmcment
anglm‘s.

‘Lc 771im'sl'rc dos relations cxtt‘rfeurcs ([6 [a répubh’que
jmngvn'xc , (m lord Grenville , m'IIz'sl'I'c do’J £511.51“;
étrangércs.

Mylord ,

J’expédie par l’ordre dn générul Bonaparte , premier
‘consul de la républiquc fraugaisu, un courier it Londrcs.
I] est portcur d’uue lullre (In prumior consul do In rc'pu—
Llique pour S. M. 1e roi (l’Anglolerrc. Jo Vous prie do
donncr lcs ordrcs nécossuircs pour qu’ll puisso vous 1:1
J‘emeurc :suns internu'xliaire. Cuue démurchc annouce
d’clle—méme l’importzmce do son objet.

 

Recevez m'lord l’ussuranco ([0 ma flus haute con—
. , . ’ 3 5 ,
sulcmuou. Ch. — Man. '1'ALLEYRAND.
Paris, 5 nimsc , an 8 do In rdpubl.

REPUBLIQUE FnAxgnsz. SOUVEHAINETJE DU Pam-LL,

Libertér '5' \ Sgulilé.
Bonaparte , preminr consul (In [a I'd/71111057116 _. d 5/1. mqjesl'é
[e mi do In Grmzde—fircmvnc 0L (I'II'ZHIIIZG.

D
I-‘(u'is , 5 nivosc an S.
Appellé par lcs Vooux do In nation frungaiso i1 Occuper 1a
Promiore magislruluro do In republiquv. jv jugo conve—
Zunlflu , on uulrunL on foucnons , d’cn donucr communica—
tion (lirectc it votrc luaucsté.

 

1 Nous m‘ons lruduil In lollrc (lo Bonnpnfio , :linsi quc Loule
CELIA: Corruspondancc ,(1‘un journal anglais. fwous lcs IigluOllSfilJ-
SoluiuenL commc file It: 5011'. dilus J'origiuaL

V mcrcc , (10 1a prospérilé intériourc Ct du bouhcur dos fa-

‘u‘éradu, par um: déularcllu promp‘w,Honcho ct duburm‘sséc

 

  
 
  
  
   
  
   
   
 
 
 
  
  
     
  
  
 
    
 
   
  
    

Lu guorre ([ui dcpuis huit nunécs a rnvng’é 1th (lumre
panics du momle , doit~clle élre élcrnclle? N’y a—t-il point
dc modrens dc parvenir £1 s’culonclre ?

Comment Ics (lcux nations les plus éclnirées do I’Europe,
"dour 1:1 puissancu chlu force sout plus gruudcs que me
gusigeut luur surctd ct lunr indépem'umcc, pcuvonl—olles
sucris’ier 21 l’ldéo d’une Vuine grandeur, 10.9 bioul‘uils ducom--

nnlles ? Comment no senlan-ullcs pointque la paix est aussi
glorieuse qua nécessairc ?

Ces sonLixncns no pcuvcut étre (iirrangers nu cocur de-
volre majcslé , qui rogue sur une nation librc, Ct dans
1:1 seule vue do In rcndro hourouso.

Votre majesté no ,yvrru dam come ouverfure qne mon sin~
cére dosir dc contribucr d‘liczweluontz‘: um: pacific-anon gé—

dc cos forums qui, nécessaircs pout—owe pour dogmsur 1a
Llélwudunce dos états foibles, no prouvem, dans cuux qui_
sont forts , que le desir mulucl do so lromper.
La France cl: l’Anglcterre, par l’ubus do leurs forces,
peuvcnt long-[ems encore, pour lo mulheur do toutes lcs
nations, rcmrder le moment do lour épuiscmcnt absolu;
111aisj’oscrni lo dire, 10 sort do toutos lcs natlous civilisécs
05L :lltilcflé 311a fin d’une gucrrc qui envoloppc le monde.
cuficr.
Dc votrc majesl/é, AS/D’I‘IZL: BONAPAR’I‘K.
Bé/Ionse.
Donning-Strcct, 5 jum'icr 1800.
Monsieur,
J’ni rcgu ct Inis sous lcs ycux do so mnjcsué , lcs doux Iot—
lrc: ({u vousrn’uvoz transnnsCs, CL 521 111430le no voyuxl:
pus no ruisou do so (lx‘purlul (lcs lormos dLnMius dcpuis long-
Lmns on Europe, pour traitor 3er: 105 (Huts olraurwrs, m’a
ordonné do vou's LranSmthre on son 1101)} la rolmusc 011i<
cicllc (1m: .i” vous onvoic ri—iuclusc.
J’ui Hmuncur (l’Q-kn: uvvc ”no, hzruLo considérulion,
niousicur, \‘och tros—huzuhlo swrvituui‘, '
$5311sz Gnuxx ILLE.
AIL mfm'sl‘rc dos qf/ézz'rcs (:[i'llllgll‘l'lfg'a‘ , etc. , ('2 Paris.
N o T n.

Le roi a donné des preuves fréquontcs dc son dcsir SmCérc';

  

 

 

 

 

 

0111' lo rétablissement do in tranquillité durable (le I’En-
rope. Un vain et l'aux (it-sir de gloire ne l’a janiais engage.
clans aueune guerrc. ll n’n cu (i’nutre V110 (1110 celle do main—
lenir , centre toute aggression, les droits et le bonl’lenr de
tous ses sujets.

C’est pour le mainticn (19 cos droits et do lcnr bonhenr
(1117” a repousse’ 11m: attaqne (Ill-ll n’avoit pas provoqnée ; et
e’est pour les memes molds; Lpi’il est encore oblige (le c01n~
Laure. ll nc peut pas espérer (1111: eette nécessitd soit éloi—
ghee 811:01‘1l1'011l, clans le moment actnel, en négoeiation

‘avec ecux (prune rerolution a placés, (lepnis si pen Lle toms,

31 la t’éte (le l’autorité en France , puisrpi’aucun avantage
reel ne pcut resulter (l’une pareille négociation, pour le
grand et desirable objet d’une paix ge’nérale, jusqu’a ce
(111’ii paroisse claireinent que les causes qui. ont produit la
guerre , qui l’ont prolongée ct se sont déJlt renouvellées
plus (l’nne feis, out cessé d’ex1ster. , .

Le meme syst’eme , auquel la France attribne Justement
Tons ses malbeurs actuels, cst celui qui a déja enveloppé le
reste ile lilinrope (lans unc guerre longue et destructive ,
et d’une maniére dcpuis long—tems inconnue parmi les na—
tions civilisées.

Pour l’extension de ce systéme , et )onr l’extermination
do tons les gouvernemcns etablis, les ressonrces de la
France ont été , (l’annees en aunées , et an milieu «le inal—
lleurs sans pareils, prodiguécs et c’puise’cs. C’cst a cot esprit
avcugle de destruction que les Pays —Bas , les Provinces—
Unies , les Cantons—Suisses ( anciens amis et allie’s de sa
majesté ) , ont été successivei‘nent sacrifie's. L’Allemague a
été ravagée; l’Italie, qiioiqne maintenant arrachée dcs
mains de ses ravisseurs, a été 1e tliéi‘itre d’une rapiue ct
(l’une anarchie sans bornes. S. M. elle—lnéme :1 etc lbrcée
do soutcnir unc guerre pénilde pour l’iudépcndance-etl’exis-
tenee de son royaume.

Et ces calainités ne se sont point arrétées aux bornes
de l‘Europeg elles 5e sont e'tcndnes (lans les parties du
monde les plus reculées , et 111611112 (18115 (les pays si éloignés
Par leur situation at par lenrs intéréls (I11 thée‘ilre naturel
de la eonleslation actnelle, (pie l’cxistence de cette guerre
étoit peul—étre inconnne a ccnx (1111 so sont tout—a-Coup
tronws en1eloppes (lans tontes Ces horreurs.

Taut (1:1’un pareil systemic. eonliuuera i1 prevaloir, tnn't
qm- le sang; et les tresors (l’nne nation nombreuse et puis—
saute pourront étre prodigués pour l’appuyer , l’expe’rience
a inoniré (1111- la s1ule defense possible étoit cello (l’une
llostilite’ onwrle. Les trzlites les plus soleinnels n’ont fait
qne preparer la voie a une nouvelle agression, et c’est
11.:111111'111ent a one resistance vigonrrns- qu’c‘st (in aujour-
d’iiui e1: qui reste maintenant on Europe de stabilite dans
les proprietes , do liberte personnelle , d’ordre social et de
liln'e ext-reiee rle in religion.

Pour la snrelé de ees objots cssentiels , S. M. ne peut

 

1

gigantesque et tous 165 plans do destruction (111i 'ont mis err
danger l’existence meme (l‘e la société civile 5 sont eulii}
abantlonnes : mais la conviction d"un pareil ellan‘gement’,
queltlue Cunfornie (111’il soit aux veeux (le S. M. , ne peut:
résuller que de l’experience et de l’evidence des faits.

Le gage assure et lo plus natnrel de la réalité ct dc la per—

manence de ce CilllanCIIJCDt seroit lo retal)lissemeut do
o 3

cette dynastic, cpri , (lepuis tant derisiécles, maintenoit le
bonl‘xenr intérieur de la France, et la l'aisoit respecter an:
dehors. Un pareil (ivénement eloig‘neroit a l’instaut, et dans
tous lcs tems eloignera lous les obstacles aux négoeiations
et 21 la paix; il assurcroit 21 laFrance la jouissanco incon~
testee de son an'cicn t‘erritoire , et douneroit :1 toutes les
autrcs nations de l’Europe , pour leur tramplillité et pour
la paix , cette sécurité (In’elles sont maintenant furoées dc
cllercher par d’autres nioyens.

Mais quelque desirable qu’nn pa‘reil evéncment puisse
étre pour la France ct pour le momlo ontier, sa Inajesté
n’y attache pas exelusivemen-t la possibililé d’lmo p:1ciliea-
tion solide 0t durable. Sa majesté no pretend pointpres—
crirc a la France quelle sera la forme de son gouvernement,
nidans quelle main elle (léposera l’antorité necessaire pour
conduire les al‘l'aires d’une gran'de et puissante nation. Sa‘
majesté ne s’occupe que de la’seeurilé do ses propres d0~‘
maines, (le ceux (lo 503 allies et de la sureté gc‘inérale (le
l’Europe. Quand ollc jugera que cette sé'cnrite' pent étre
obtenue de tpleltpie maniere , soit qu’elle soit le résullat

‘ de in situation inlerieure (ln pays , dont la situation into--

 

done point placer sa conlianeo dams nue nouvelle assn— ;

rance, dans 11n- prol‘ession vague dc dispositions pacifiques.
De parcilles professions ont e'te 1111505 on avant par tons
ceux (111i out suecessivement employé les ressourees de la
France 31 la destruction (le l’filurope, et 1111i. tons indis—
tinctmnent ont été (létl£.l‘-"S par les regulatL-urs actncls,
incapables tle muintrnir les relations (l'aiuitie' et (le paix.

ll est vrai , lajoie do S. M. sera grande quantl elle verra
quele danger a111111el ses prnpres -Iomaines ct t‘CllX do 505
allies ont été si long-twins exposes . a reellemtnt vesse;
quand elle sera certaine (pie in necessile de la resistance
n’exis: ,Fm; tlii’apres l’expérir-nce do tant (l’annees (le
crinu: 01 do mist-res, ties prmeipec meillenrs out cnliii pri-

yalu en France, ct (1111; tous les projets d’unc ambition :1 son

’ la revolution frangaise; et 2”. le rappet -l4':.

rieure a causé le danger general, soit1111"ell'e so1t le prodnit
(le toute autr -circons~ta~nce , propre 21 contluire it la meme
[in , sa majesgté embrassera avec ardeur l’occasion do eon»:
certer avec ses alliés les ‘moycns d’une pacilication imme—
diate et géne’ral'e. -
Mallienreusem-ent nne pareille se'curitc' n’cxiste pas. Nulle
garantie des principes (111i dirigerontle nouveau gon'vernea
ment; nul motif raisounable pour juger do sa stabilité.
Dans cette situation, il ne reste pour le present, 518.1“.-

uue guerrejuste et d'él’en‘sive , clue son zéle pour le bonlienr
(le ses sujets ne lni perinettra .janiais ni de continuer a11—
dela de la necessité 2. liltiUlJlle clle doil. sou origine, ni de
cesscr avant de leur avoir assnré la jouissance de leur tran—
quillité , de leur constitution et de leur iudepeudance.
Sig/w UHENVILLE.

Au, rm'lzistre (Zea qffliires wrung/Ewes , etc. 650., (‘1 Paris.

Downing~5trecL .1 jam’ier 18110.

.Nol‘e (In journalists (main/,3. La leltre’de Bonaparte
éerite snr (lu beau \‘elin, elnpreint ct orne de la figure de
la liberté et ties euililémes tie in republiipie. Le icouriet‘
frangais avoit ordre (le la I‘emcttro bur-11131111: an roi, it
'VViudsor ; et on a on beaucoup de peine i1 1e faire renon—
cer a son intention. . _

Il est resulté de la publication do ces nourelles , qne Ies
trois pour cent eonsolnlés, 1111i «itoient l’avant—veille a 63*,
sonl tonibés cejou1‘—~lli~( 17 nivése ) 1‘1 61 et7llui1ie1nes. Les
journaux anglais (111i eonnoisseut le mieux l’esprit de la
cour, st-s dispositions et la teneur de son langage , n'liési-
tent pas (l’allirmer (pie le mini-store (leelare par 15” (l’une
inaniere l'ormeile , 1111'il ne consent 31 entrer en xiii-go—
ciatious (111’aux coalitions, 1°. de notre renoner‘nm so-
lerziuvlle ct entiere 2. tons les principes sni- luvpiels 1'1'1)Ose
' dean-Dons
et des émigrés. La phrase on ie ministere anglais (lit (Inc
a S. M. ne pretend pas preserire a Li France. in foruie de
gouvememenlv,nescmble aux journalit‘es qu’une vaine

’--’
. 1.1
(pr’h poursulvre, de concert avee les antrespuissances,

:ei

PG
14
(it
St]
ré_

1111

3“
fit

M.

 formule (le ménagcfiieni ean‘s lo parlement ét Ia nation
(le qni l’on attend (les subsides , et a qui l’on n’ose pas
(lire absolnmcnt ipi’on ne vent (pie la gum're. Cette rd-
pdhso passe pour avoir (at: midi-gee par M. VVinrlhani qu’on,
sait étre le plus eliancl partisan (le ly’ancienuc dynastie
franeaisc. Le Lifer/ling—C'hl‘on/Tdc , qui regarde aussi cette
‘rép-onse counne un manifesto ti‘es—eatliegorique , pretend
(pie Bonaparte no pent y repondre (pie (lans le langage
Lillian; luttunt contre Ulysse : Elzléruc—rrzoi ouje L’enliwexa. 7'

REPUBLIQUE FRANQAISE.

‘5; Situation (lc l’i'lztc‘rieur.

    

On nous mande (lo St.—-:Brieux, (pie dcs émissaires an~
glais sont dc nouvcau débaripiés sur les Cotes, et que l’obiet
Ila lenr voyage est Lle connoitre positiveineut la veritable
situation (it: la cl‘iouanuerie , alin do ne pas engager lo g0u~
verneinent Britannique , sur (le [misses ilomi'éCS, clans (le
iansses dénizirches. Si l’on (levoit inger Lle lenrstforees par
la inctance qn’ils afl'ectcnt, on croiroit‘ (pi’ils sont assures
(lu succés; ils pousscnt leur domination Iiusqulit (:1{(-\|'(‘el‘ la
llitlllt' police , en creant dcs tribunanx (.‘l'illlitlcls‘; ils sup—
priinent lcs institutions i'epnlilicaines, (at rotalilissent ies
anciennes l'o'ires d’aprés lc calcinlrier Gregorien. A Saint—
Mutois , ils out I'ait jug-er et executor un homiue qui avoit
assussiné sa feinnie.

Plusienrs vaisseaux anglais sent: it l’r-mlmnclmre de la
Vilaine, et font presinnvr un prejct dc (leliartpienient. Les
rcbelles (le la rive gauche sent passes (lans 1e Morbihau , ct
out (‘nimené avee eux les lmteaux ct les grains (pi'ils out
pillés. lls (lispulcnt 1e passage (la la Roche—Sauvcur a in
me. dumi—brigade , qui sera i’in‘cée de les C()lltl).’\ll.t'e. La
proclamation des consuls est arrivée; iiiais il faut des troupes
pour lél sontenir.

Les chefs des royulistes ont les correspondances les
micux organisées et les plus actives; its me cli‘erclient a
gagner (1n teins que pour so fortifier au—dedaus, et recevoir
16's secours promis du (.lt'llOt‘S.

L’Aisle (Orne) est toujonrs investi (1e royalistes , qui
menucentde vouloir occuper cette commune. Dél’i inaitres
(1e l’abbaye de St.—Evronx,ils munifestent le projet do von-
]oir n’eniparer de cello (lU la Trappe et des ehi‘iteaux envi~
rennans. .ll seroit u’aulant plus (lungereux de les laisser se
'fortii’ier dans cos tlill‘e’rens pastes , (pie s’ils y étoient une
fois établis , il seroit lresedili’icile de les en cliiisser, a cause
(les foréts qui se communique-mt sur plus de cimiuunte lienes
dc terrein.

P A It I s , 25 nz'i-‘dse.

—- L’amiral Massaredo va rt‘sider 31 Paris en qualité d’a1n~
Lassadeln‘pres la republiilne fi'ungaise. Le general Gravina
10 rrniplaCL-ra dans le emniuandement‘ (le l’eseadre.

Le marquis (le Musquitz est appelé‘a Madrid comuie con—
seiller tl’état.

—~— On (lit que le colour-l Muck doit repartir inecssammcnt
pour Vienne, et (pie l’al‘i‘iiire de son éehange est teriuinée.
Les niilitaires ti‘aneais quiont cause aveccetlionnne celebre
et mallieureux, tronvent ilue son esprit, scs connoissauces
sur la‘gucrre et sur la politique , He sent pas indignes do so
reputation. ‘ "

—— ()n propose do substituer it la prétendue garile natio—
nale parisieune, aussi illusoire (pi’elle est one’rense , Line
[gal-(lo solt-ti‘e , qui ne feroit pas son service par proeureur.

__ 0n (*erit (le Londrcs , en (late (ltl i4 iiivose, que 1i! '

flotte (le Brest oeeupe maintenant tous les politiques : les
uns in tent passer dans la‘Méditerranée pour aller I‘thtilillt‘l‘
Matte , et poutrétre hire tremblcr le croxssant clans ses

 

mars; d’a-ntres lknvoient auyi Craiulcsluilt»: pour tiétruir’d
lu puissance thS nouveaux inaitres ile l’Orient; (l’nntres
cntin ({ui n‘aiment pas a voir (le Si loin , in {out almriler
tout lmnneinent en Irlanile. Mais l’aziiirzzuté, pour no. pas
étre prise en do‘rut, a expedié dcs ordres aux eonnnauzlans
(lo 595 flottes , dans tous cos poi-ages , do so tenir préts it la
reeevoir en Lpielqnc lien qu’elle (lirige 5a course.

Tout est en mouvemerit (lans nos ports; on urine de tous
cotés , et la grand», eroisiére (le la Manclie va encore etre
rcnlbreée. L’aunral Briilport est vunu ici clioi-clier ses ora-
(lres , ct est reparti sni'—le~eliainp pour Plymouth.

—— Les gazettes alientamles ammneent que Paul 101'. a
(lemaudé le (IOl'thH blen a Eiouis KVlllf.

—-—()n affirmt: encore (1H0 l’emprreurite I‘mssie, influence
par l’Angleterre, a résiilii do l'aire inarclier une nouvclle
guinea contre la France. Elle agira sur lo Rliiu separéinent
ale cello de l’Antrieue. Cc nionaraiw :ient (l’appele' a Pe—
tersbonrg le n'éitéral Diuiiourima ii lt eerit , entr’autres
clioses , 5/15/17 "toil ("arr/cud, die [a flair Ln se rrntiant 21 1’in—<
Vitution (,le 'i’mupercur, Dummirier a passe 51' Mittaw, on i!
it‘élé préseute’ i111 pi--.;anl.,-.izt, qui lui a donné des lettres
titl/iOX/‘fz'uu ou il’otil'ili 'ln passe.

L’Augle (-rre prepare dun}; délmripiemens; l’un snr les
Cotes de Francea avec les' troupes russcs, eonnnainlees
par' le baron (le Vimuénil; l’antre en iiollantle; inais ectte
deruiére expt‘iluien ifest pas aussi certaine, puree (pic
l’on vent y .l'Elll'e' cooperer la Prnsse.

Il est: constant \que le gouverneiucnt frangais a fait par~
venir ii Vieune dcs propositions do paix par i'auibassadeur
Li’Espagne.

—- ()n tronve (Tans une feuillc publiquo d’Alleniagne,
trés—aecrétlitée, I’article suivant dc flutisliouue, duté (in 28
(lecembre (7 invese) :

n; It circnle ici des notions sur 16 but do la mission do.
Cito‘yenpDuroc, envoyé par le consul Bonaparte. a Berlin ,
et' sur le suecés (pi’elle a eu. On eroit savoir positivenn-nt‘.
qu’il ii’a point; ete charge dc propositions ile paix, i'nais
il’nn projet (l0 neutralite’ armée (lent il avoit été question
it dill'érentes epoques entre la. cour Lle Berlin et la repu-
blique l'runguise , et*dont le l'ésullal; Llevoit amener la paix.
avec I’Alleuiagne. Le cabinet de tierliun’a pas lingé qneles
conjonctures présentes futscnt do naturca l'avoriser nu pa—
reil proiet , et le ministérc (loit .‘n'oir répondu an nom do
so majesté, qu’il exliortoitsérieuseiuentle consulat (l’adoptx-r
enfiu thS principes (le moderation tiui passent se ConCilier
avec l’interét général dc I’Europc, et une couiluite l'ranclie
et loyale qui permit aux autres puissances do so fit‘l‘ it sa
parole; qu’au surplus, S. M. le roi de Prusse nc pouvoit so
rendre le nle'iliziteur d’anennes propositions do paix qui
n’auroient pas pour base la restitution (le la plupart dt'S
conqnétes (pie in France aVoit l'aites. On assure tine M. tle
Sandoz a reeu des instructimis analogues in cette répouse n.

 

 

  

 

 

 

MINISTER}: DE LA POLICE GéxénALn.
C epic (/0 [a ZEN/Y? (‘CI'I'le par le Inz’ri/Sll'e do ta police gal/ML
raid ([6 [a r1},*1i4[)[;"(/ile, (111 general camnumdum, [a ige.

division Miami/‘6 (Lia/1») .

Paris. 2? nivfise an 8.

Vous me i‘eutlez compte, ciioyeu general, cl’un (liner
(ma: fi/xu‘inaiuz, rntre plusieurs indiviilus , et vous lulu—
surez (lu‘il y a été fail ties propositions de nature a ullarniur
le geuverneinent.

(Jette circonstancene peutinspirer uneinquietuile i‘éollc;
la reunion rle (lualrlues llOmHltzs ivrvs ou egares ; mérite
tout au plus de fixer la surveillance ‘d’un ol'firier do, police;

Q‘-

 

  

 

 

 

 

 

 

1:1 vlétre doit 561101101 5111' dos 011301.; 11’1111 intérét plus‘
grand ct plus conl'ormc 21111 mission (1111: V0115 11ml. rcguc du
souvcrncmcnt.

La division qun Vous commando: counumwe 31 (aprouver
«l9 nouvcllcs agimiions; (lcs caissrs pulyligncs (1111; 0113 pil—
16-1-5 dnns li: Pup—dc~ Dome; lcs 1351113131113 0111 1‘1'111‘is duns
la 13011111111110 d1: Lyon l0 (:0111'5 inlcrr 1.111 dc lcurs assassi~
11:115. L119 rcpuhlicuius soul: cncoz'e inunnccs: 11l11..(‘111's out

 

 

1511i I’Olélllll‘tlés. '“v”1.‘ill1:'/. 5111‘ lcurs join-s , giinr; '11]; il est: Jun-111

d1; snuvcr 111 vii: d‘un Cll0}(il); c’csl: lc inviuicr do \‘(15