xt74tm71zk6f https://exploreuk.uky.edu/dips/xt74tm71zk6f/data/mets.xml Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré France Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré 1797-08-30 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie de LE NORMONT, rue Des Prêtres S. Germain- l'Auxerrois  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Véridique ou Courrier Universel, 30 August 1797 text Le Véridique ou Courrier Universel, 30 August 1797 1797 1797-08-30 2023 true xt74tm71zk6f section xt74tm71zk6f     

mach

  
  
  
     
   

 

 

=1

 

 

 

 

ER

0U {30111311

Du 13 FRUCTIDOR an V de la. République francaiae.

(Mcrcrcdi 50 Aom‘ Vieux style.)

UNEVERS 1311')

 

(13105111; VERUM QUID VETAT?)

 

 

 

fl/[assacres conunis par lesjacobins (I? llfarsei/le. — Coura
b]1g(1:.lld.5. —,—— lgf/ OILS (ZIL (Zapata EMA/(€1.11, [your (J/u’cn
— C/zangcmens juzfs dams [es {)m‘eu/m‘ ([11 minimize (la

Cow‘s ([123 changes (Z11 12 f/‘uclidgr.

Amst. Bco. b8 _1 59 ; Buns 51 l. 2 p.
Idem cour. 56L4 57 ‘1 (11‘ {in 171mm: , “1031.
Hambourg 191fi189f 3112;.1‘11111.10g.113111.5015
11111111111 12 1.15 - ‘ 1. 1i 5
Idem. ell'ecl. 111-1. 15 Qumlruplc 7F) 1. 15 s.
Cadix 121. 15 Ducal 111.11) 5.
11 em, ell'ccl. 1511. .15 (311111156 251. 5 5.
6111165 95 — 921. f Suuvcrain 351. 17s. 6
leom'nc 102 l. ,. Café Marli11iqfie/1125.1aliv.
Lanai-.15" 5.1:. 1 12.70711 S. Dmninque '59 51-10 5.
Bash: 1 ; p. Sucre 110111311115 310312 5.
1011111125281. 26 9.5 15 lids/IL S.Dm11111guc»12 5111635.
Lyon 2111p. p. 51 15j. 8211:1111 (143 l‘a’Iarseille 1/1- s. 9
111111561110 p. 11 15j. Huile d’olive 21 9.2 s.
Bordeaux 1). 51 15 j. Colon 1111 1.6111111 3/11. 48 1.
Monlpellier g p. :1 15 j Esprit 5501. 5135 1.
Inscriptions 16 15 10 15 Eau-de—vieg'z (1.1100 1.425
Bons§ 151. 12 15 126 86151. 10 s.

REPUBLIQUE FRANQAISE.

Exh‘ait (I’M/2,8 lett/‘e dz: flflarseille , ([11 £1 fluctidor.

Depuis quc \Nillol 651 1121111. 61 (1110 lo Qulvernemcnt
a 1:111 dcvoir le rcmplaccr par 1111 gdnmral zlc l’urméc
d’llalie, les jacobins 50 Soul; imagincs qu’ils 11111051111
mcilleur marché 1111 nouvcnu (011111111111111111. Ccllc
faussse opinion ,joinle £1111 1‘135111‘rc1‘lion des Clubs (1111 :1
1111111 protégée par le gouvcrnemcnt, jcintc aux (livi—
sxuns enlrc lcs pouvoil‘s suprémcs (1011157115 (1111 appercu lc
germc dams l’envie du (lii‘cctoirc dc renvcrscr 121 consti—
tulion , 10111 a conlribué 1118111 10111'1101‘ 111 11310.; (10111115
guclquc tcms , 011 slappcrccvoil 11c munc‘cuvrcs cachécs ,
(11: clubs secrets . dc rendez—VO115 nocturncs. dc signaux,
dc correspondance.

Les anarcliislcs paroissoicm s’élre 1111111136510 travail,
lcs 11ns s’éloienl‘. chargés (leSéd11ire 105 1101111“, 105 11111105
d’amcner la classe imligcule 10111111115 si 1'acitc1‘1ezy11‘eax

Samcdi malin , nu milieu (l’unc 101116 110 provocalions
que lcs honnélns gens (liisvoroicnt cn silence , 1111 milicu
dc ccllc inquiéludc généralc (1111 1111111110 lcs mouwmens
lmpulmrcs , on apprilq11.‘un 1111111111011 11c 1:1gar11ison dc

Foulon , (61101111111211‘5131110 ; 16 5011‘ la b11111 circula qnc
£105 anarchislcsqui suivoient c-e balaillon , 11010111113-

  

up

:1 wi a—Nl
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Ire dm liabilans ([6 wife ville, gui out 7121's 0/1 fail.” [es
fimw (align/1011 (‘1 [mi —- Ecril 111111101111! (lace/11111711158.
Z LEI/él'ieur. —— Ill‘olinn. sur la m‘éation (Z’iziipilfs indirecls.

DISCUSSION, 5111‘ [as [ND/(:58 [)1‘1’388/LL‘5 par [(1 (.‘07IZIILI'1‘111'iOfI (has seplr ) pour/211m inger [135; (.‘07/7plU/8 contre la représen-

tatzon nut-101111.712 —— Re'et par [as (mo/11115- de [a 1‘1550/112 .011. mfaz'em' (Icsj

ilgiti/S (In Ifuut ct Bas—R/zin.

1111111111 la 16116111 1111115 Aubagnc , que 1105 jcuncs gens y
avoicnl (-11} 1159115511165 i1 cause 11c lcurs (7111101161105 7 qua
121 1111111itripalilé 11,11 lieu avoll fail. (1c suile fcnner lcs
cufés , (cl invilcr 10115 105 130115 1.'1~I~;cns £1 Tenn-er chez
c117; , cl i1 117011 11:15 sorlir , afin d’cnlcvcr 1111.11 prélexle dc
dispulc. Ccs 111-11115 1613211111115 5:: grossissoicnt (1c tout cc
(111C 1:1 pi‘évcnlion 1111310 quclquclbis 21 1a véi‘ilé.

Le 111111ancl1e malin ce l)111aillon arriva; lons 165 am—
nisliés . 1011s ccux qne lmu‘s cxcbs avoienl (-carlés dc
11's, 57131019111111is£1la smile; 011 011110116 1011011111113

1111:; 1:11
‘ ‘ (113111115 , 1111c. quantilé lles

.- "'4;11<’|’;1111‘£rs 165 17111115;
111113 délcrminés SCélLJ‘illS , 11111-1111 cum qilc
rcnl‘ermc encore , aroienl élé 1111 dcvzml dos solrlals , $1
11110 116110 11015 de 111 Ville , avcc 1105 1901550115 01 dcs
vivres.

Toutc cello colluc arriva (19.111111 1:1 maison (111 com—
mandanl-de 111 place, 011 1es 301111115 11112111 11111111. Lo (5&—
1161111 Liégaid s’upprocha , 111 1111 batuillon 1111c liégérc
11311111115110 , courlc , amicnlc , mililaii‘e . (111711 lermina pm:
16 c1‘i (19 Vim: [a 775/1zdzlique .’ Lcs 501112115 répélont cc (trig
cl y ajoulé-rcnl celai «.10 viva notre général .' Le butaillizf
51: 10111111 :1 .521 casemc , sans so pcrmctlrc aucun écart.

Cc momcnl (11113.1 cclui qua 1(‘5 :111211‘0111'5105 avoicn!
choisi pour cmnmcnr‘cx' lc 1165011110. 115 sc répnudii‘cnt
par bandcs dans la ville. U11 jcune 1101111110 qui passoit
5111‘ 16 port 11111155111111. Douzc brignnds lc li‘aitanl (le
clmuau , do royalislc , voulmcul 1111 coupcr les chcvcux
0‘1 lcs orc'illcs; 11 (711110 bonlmui- do so 511111711". U11 1111111:
1111 aitaqué vers 10. 1111111 (1111Co111‘s , :‘1 l’orcasion dc son
11111111. U11 111115in 1111 115531111 (111 «sfilé (lcs PrC‘chcurs ,
i11‘aison (11‘ 51‘s 11211131101105, ct 1091111111 coup (113 slilet
(1.1115 19 corps. A la P1211110 , 1111 jcunc 611111111 1111 mal—
11‘111113 pour 1c 110111011 11‘, 3011 chapcnu , (1111 élo1l.1)la11c;
011 1c 111i 111111111111, 011 10 Trappn. Tons res agitalvurs
élnicnl amnés 11¢: 115110115 , 01 avoicnl 50115 101113 vcslcs ,
10511115 111-5 11011311111115 , lcs 111111115 (1051115101013.

Aux (115 (11: 11:1" [2 (”FOO/011%.)! (‘1 [MM [1’8 (1mm consrils.’
(111911111135 1111s 1105 assassins ajouloionl: pv’rixsc Vii/11212.1!
55111111! Vim [11 lanterne.’ mm: [a montagne.’
plusieurs

 

“Tavvilla

 

115/155? Lil
Aux carmes , 111011105 0115, 11119me 1111155111111;
110115 cilaycns accourin‘cnl ; 115 1111011
pier-1c. On leur langonpar lcs fench‘es , des meubles

a

1 19.911511 coups de‘

    
 
 
   
  
  

 (2)

des moe'lons , dc grosses bficlies de bois. Quelques per-
sonnes furent dangereusementblessées.

Dans le terns que cela se passoita une des extre’mitéa
de la ville, u‘ne scéne plus terrible avoit lieu aune autre
extémité. Troishonimes connus par leurs bous principes,
logés du cotés do Saint—Victor , se retiroient chez eux.
Arrives an chantier de la constitution, ils sontrencontrés

par quatorze ou quinze de ces montagnards forcéués.
Ces sc'élérats tombentsur ces trois honnnes; Tassy,
fils d’un lioulanger , recoil un coup de pistolet , et plu—
sieurs coups de poignards, il_ tombe mor’t. Chawel,
calf'at , p‘cre (le plusieurs enfans ,I‘ecoit sept ahnit coups
.de stirlet , et tombe baigné dans son sang. Un chasseur
qui abreuvoit ses chcvaux, témoin dc cet assassinat,
vent aller sur le meurtrier; on lui tire on coup de pis—
tolet. Le corps—de—garde sort , on court snr les assas-
sins , l’un d’eux est arréte’. On donna a Tassy des se-
coursinuti’les; son cadavre fut exposé pres do. corps—
de—garde: Chauvcl fut conduit chez lui , presque sans
vie ; on désespére de ses jours.

Eulin c’en étoit fail. , Marseillc nageant dans son
sang rcdevenoit une seconde fois le boulevard de la
montagne , lorsque par un mouvement spontané les
honné’tes gens se réuoissent. Quoique desarmés , leur
contenance l'erme en impose aux brigands ;les jeune
gens plus particulierement menacés, ne se laissent pas
point intimider. Les unset les autres se portent par-tout
on les scélérats exercoient leurs violences. Bientot ceux—
ci sont obliges de prendrc 1a l‘uite. Le meme soir tbute
cettc horde venue 1e matin, étoit repartie , ct avoi't;
disparu. ,

Rien n’égalc le courage dcs honnétes gens , que lcur -
moderation cnvers les vaincus. Quoique l’attaque dos
anarchistes, l’as~assinat de plusieurs citoyens et l’as—
pcct du cadavre de Tassy eussent porté les tétesa une
exaltation impossible a peindre,il est vraide dire qu’ils
n’ont abusé ni de leur supériorité , ni leur nombre.
Aucun jacobin n’a péri. I’ar~tout les honnétes gens ont
code a la voix dcs militaires , qui les invitoienta laisser
1c soin de leur vengeance a l’autbrité. Des jacobins
pris en flagrant assassinat et conduits prisonniers ont
été respeclés , malgré l’extréme colere du people. La
crainte de compromettre les brave-.3 militaires qui les
escortoienl, a cuplus‘ d’empire sur lui; que lo désir de se
Venger. ‘ .

Les génémux Sahuguet ct Liégai‘d se sont montrés
par—tout on leur presence etoit nécessaire. Ils se sout en

*quclque sortc multiplies. Tous les buns citoycns n’ont
que dcs actions do graces a leur rendre , pour leur zele
infatigablcflomme de tous lesxnaux il cn pent naitrc un
bicn, on espere que le général Saliuguet, l’amide Buona—
parteflt le compagnon de ses travaux en Italic, se servira
dc cetle circontance , pour rcndre témoignagc aux ar-
mées of an direcloire de notre respect pour la constitu— ’
tion et pour les loix. Nous n’attcndons pas moinsde son
amour pour la justice , ct de l’attachement qu’il nous
fémoigne. ‘

Les brigandsnnt fail leur retraite sur Saint-Lonp ; ils
on! ravage plusicurs communes: Lcur sig-no de rallie—
ment étoit auxjambcs ; ils avoicnt tous les has ronlés an
dessus du genou , ct attaches avec une jarretiére rouge 7
entre le mullet et la culotle.

On a enseveli la dépouille mortellc de TassyQuatre 51..

cinq—cenls-jeunes gens suivoient silencicusement lc ca-
davre de cet inlbrttnié.C’étoiL un spectacle arla-l'ois lugu—
bre ct toucliant.

On assure en ce moment que les memes sci-1195 se pas—-
sent dans la plus grande partie du Var , et que les anar— p
chistes qui sont en force , y font une bouclierie des bans ?
citoyens. Il en est do méme a Draguiguan , au Castellet,
aux Arcs, a Gardane , a Nice , a Aix , on , sous prétexle i"
des costumes , les jeuncs-gens sont chaquejour provo—
qués , insultés , assassiues. Les hounétes gens du midi
Ji’ont plus d’asyle que daus leur courage !

P A" R I s, 12 fiucn‘flor.

Voila Bailleul 'qui public aussison nanifeste, et ses
revelations sur la grande conspiration ties ro'yalistes. Il
voudroit Si: donner des airs do fou, paree qu’il sai't qu’il
vau‘. mieux passer pour un fou que pour un sot. Nous
aurions livre au silence etau 111(2pris,.cette ridicule pro—
duction d’un homme qui cherche a se tirer de son néant ,
et qui, balfoue par son parti meme, quand il paroit a la.
tribune, espere sans doiltc que scs leclcurs seront plus
indulgens, que sesauditeurs n’ont continue de l’étre, si
rien de ce qui a rapport an complot luriné contre la re—
presentation nationale , pouvoit paroitre indillin'ent dams
(les circonstances si fortes. (( Jo n’irai pas, dit—il , a une
n tribune dont toute liberté est banie , au milieu des
» deliberations qui ne sont plus qu’uu jeu cruel et une

air we derision, rccueilliral’outrage et ollrir a des in—

terrupteurs, a (les conjurés sans honte comme sans

remords, de-s discours qui, quoique bien ménagés ,

bien adoucis , olfr'ent encore trop de ve'rités pour qu’ils

puissent les entendre. C’est aux citoyeus fraueais;

c’est a la nation entiere queje m’adresse. » Cette seule
phrase suflit pour faire juger du ton et de l’esprit de
cette declamalion qu’il a-intitulée : Décla/‘ation c‘l mes
commctlans. 11 point 1e corps législatif comme le foyer
le plus ardent de la centre—revolution , et répéte toutes
les calomnies des journaux jacobins et (les messages do.
directoire. Quelle game si froide ne seroit profondémeut
éniue , indignée de l’audaee avec laquelle on insulte

, journellemen la representation nationale? Immobile, ct

presque indifi'érente au milieu dc taut d’injures ct dc

dangers, elle craint de comproniettrc la tranquilliié pu—

bli ue ' elle sait ue d’un mot elle rallicroit au'tour
q 7 q

. d’elle, et pour sa dél‘ensc , la majorité des ciloyens, el:

que ses enncmis qui voudroient la forcer a: les attaquer ,
tomberoient, vaincus par la supériorité du nombre et par
celle du courage , si elle ne respectoit pas plus lc sang
francais, qu’ils no rcspectent la constitution, et si la
guerre civile n’étoit a scs yeuY. le plus grand des mal—
heurs. ,

' ll faudra pourtant que cette insolence ait un terme ;
il faudra que nous sortions de ce goullre de l’anarcliie
on nous nous eufonqons tous les jours davantage : mais,
par quellc issue ? l’avenir fail frémir. Olégislntcurs du
peuple l'rangais l restaurateurs de's loix dc la justice at
de l’liumanito , si les hommages sincéres, si lesrespects
et les bénédictinns de tous les vrais frangais ,, si ccsap—
plaudissemens uni s’élevent de' toutes les parties de la-
France, vous dedmnmagent rles insultes et des outrages
auxqucls Voh'c honorable mission vous expose tous les
jours; méprism; vos lz‘icli'es adversailes le plus long-
tems qu’il scra possible; laiss'ez au repentir,a luré~

 

 ll] iU'
bans
:llet,

texle ,

0 V0—
midi

 

{Iv-Inn tous les délais do l’indulgence ;mais , si c;1fin....
1'12 »;siez~voLIs n’avoir jzmmis £1 fitll‘C on olioix parmi lcs
muznxl 5i, cniin , lo sulul do in Patric vous lorgoit £1
(‘ulillJitlil'C pa!" l1: ionic, ties cnnemis que votre prudence
n’uumit luil ('Jtt7Clll1lll'Lill‘, cos iii-Lines inziins qui applau—
dissont ii Vos l.l'itV11tt_‘; , s‘zii'lneroienl toulos pour volrc
dél'ensc. Compton sur le zem ardent , sur lo courage de
tous lcs urnis do in vruic lilicrté; (:t que cettemonsée , on
aninmnt Vos ti'uvunx, soittléja la ini-compi-nso do votre
dovouclncnt. Quolquus looticux vous appollent des trai—
ti'cs , des t-onspirulcurs, et 20 millions do linuoais vous
appellent luurs suuvcurs cl. lt‘S pores do in patrle; que
si , dams cello lotto oil tout Vous prometla Victoire,
vous succoniliicz , VOUS périricz du moi us ii jumais glo—
rieux , ct vous luisseriez ii dc plus haul-aux successcurs
un testament qui scroit tét ou turd exécuté.

Buillcul lei-mine son écrit par col le phrzise , dont l’épée
seule peul lairc le connnentuire: (t Braves guerricrs ,
» republicuins , acquereurs de domaincs nationuux ,
)1 limctionnaires Publics i, an nom des functions qui
» m’ont été Couliéos, au nom dos dcvoirs que “1‘21, im—
n poses 1a nation, je was In declare : VOUQ' EYES
J) TRAINS! »

W

I

Le ministro do l’intéricur vicnt d’ecrire une circu—
Iuire secrete aux conunissnires do diiectoirc executifJ

pros t-w administrations centrales do departement, dans

lav:-= w il leur denmnde les détuils lcs lus etcndus
l . . . . ,

“omlwes dos minlinistrulions dopurtcuicntulcs ,4

A} 165 inorules ct politiqucs , dos notions sur

:1» ns , cl. Stir—tout, 17llisloriquo do cc qu’ils

as la revolution. Il leur dit qn’ils penvent

i :‘ruinte 2‘1 toutes 105 observations qu’ils

jugeront at“. ;. mles, para: que iour con‘espondunce
soru tonne ubst amnl secrete.

L’ivbjct dc cello correspondance est de fournir des
mnlériuux uu bun-nu do destitulion destiné ii rcndrc il-
lusoiro lo (li'oit que la constitution u voulu réservcr
uu pcuple , do noxnmer St 5 udministrateurs.

On sent coinbiun cotle i'oncllon de dilution et d’es—
pionnnge est propre 5i loire uiincr dams les departemcus ,

105 commissuires (lu direcloiro exéculif, et par conse—
. qucnt it l‘uoiliter l’exercice do leurs autres ionctlons.

Le ministorc a pu compreiulro qu’un secret circulai—

remont conlie ii quatre—Vin’rt-seize personnes, dcvoit
‘ . {'tre dillicilerncnt gurdé.

b

lit quand plusicurs hommes de bien ont cru devoir

lnisser connoitrc de quelle inquisition on vouloit les

'cndrc ministres , les autrcs peuvént penser one les im—

utations auxquelles ils Se livreront , ct dont lcs evene-
, lens manifesteront le I'ésoltat, ne demeurcront pas
ecrctles.

ll y a uncjustico divine, et méme pnrnli les hommos,
no justice 1norulr-, qui Veulent qu’on general , bien
ire cl bien fziire soicnt honorables ctprolitables , tun—
isquv mat faire , mul dire , mal vouluir, soit, sous tous

> as aspects , un tristo intitier.

WWW—— ' .
Le premier fruclidor ( 19mm 1797) fut lo unquiéme

' nniversaire do in détention des Citoyons franguis lit

flthtc , Intour—f‘daulmurg (:4 Bureau do—Puzy. Lr: di—
' rCiOII‘C £1 la dignilé (le la nationli‘anoaisc,vient do I‘d-cla-

erleur de’liyrance dés les 1“”. jours dc floréal. Lcnr

(z)

liberté fut promise alors ; mois l’cxécuiion‘ do Ta prov
messc lut dill‘érée sous dili'érens prétextes Un nouvcl
ai‘i‘étt‘e du dircctoirc, du 14 therniidor , insisle sur lc
prompt :f'lar risseincut des prisonnicrs d’Olmutz ; ct
ccpz'mlanl do lettres di’Allcmagnc nous qssurent que
mite bautjllc no s’étoi—t pas ouvcrtc encore. lc premier
li‘uclidor do l’an 5'. Un A’Inél‘icaiu.

Francois (dc Neul‘clu‘iteau) a fait dc grands change—
1nens dans son ministers: Cliampngneux, chef de la
lu‘einibre division , dont nous uvons déja annoncé la
destitution , est, rcmplacé par Ciiassoy, ex—député;
Dermaux, chel'de lu dcuxiome , par Montlinot; Cadeta
Cilambine , chef do la ti'oisiéine , par Camus , admi—
nistratour de l’éoolepoliteclmique, etBoquct, sccrétaire‘
généml , par Ii‘i‘icot, ex—député.

CONSEIL DE S CINQ—CENTS.

éance flu. 1 afiuclidor.

Les pompiers de Paris so plaigncnt dc: n’avoir point
élé payés depuis trois mois, etdemandcnt qlz’il soit pris
dcs mcsures pour faire acquiter leur soldc. Renwyé 31 la
commission des dépenses. .

Durant lc regime révolutiommire, le citoyen Des—
marets de 'Valenciennes fut mis liors de la loi ; i1 prit Ia.
fuite pour so soristraire ii la mort, mais on lc porta sur
la liste dcs éinigrés ; il a demandé depuis 11 so pourvoir
en radiation , et in commission , cliargdce d’exaininer sa-
pétition , propose de lui accordcr cetle autorisation , :11.
charge par lui de justifier dc sa résidcnce en France,
jusqti’uu moment oil il a élé nlis hors de la loi.

Boulay (du Morbihan) observe que le citoyen donl i1
s’agit n’est pas lc seul qui se trouvc dans 16 11161116 cos,
ct il demande cn consequence que , généralisant la me—
sure , le conseil admctte 21 se pourvoii‘ on radiation ,
tons ceuxqui auroient été Irappés par un décret de misc
hors de la loi. Adopts.

Les tribunaux sont divisés en sections, mais ces sec—
tions pcuvent—ellcs étre distribuées sur dill‘ércns points?
Cettc question avoit été souznisc parplusicurs dépar—
temens.

Vasse , par motion d’or‘dre , propose d’autoriser cotte.
distribution , alin do rapprocher davantage in justice deal
justiciables, ct d’épargncr ainsi aux citoyens dcs voyages-'
couteux.

Boulay réclame la question préalable. Laproposilion.
(lit-il, estinoonstitutionnolle; en cfl'et , la conslilnlinn
déclnrc formcllcmonl qn’il try :1 qu’un tribunal civil (le
dopartomcntg or Ie projct tenth-oil. 21 on #:tublir plusicurs,
Cl sureliurgoroil l’élzit de nouvcllos déponses, lorsqu’u'
poine on pent payer lcsjuges do, pnix.

Aux voix in question pi‘é/alable , slecricnt plusicurs
membros; elle c-st misc aux voix otprononct': ..

Palms olilionl la parole pour. une motion tl’ui‘dre , snr
10:3 impéls indirecls. Dopiiis long-toms, dil-il , on so
pluinl rlu désordrc qui rogue dams nos finances; il n'est
qua tron vrui qus: plusicurs parties du sorvicc public
sont on sonlii‘amto, ct quc lo mal Ya toujours croissant.-
La cause do moi cst dons lc delant des rcnlrées, et dans
l’insulliszmcc dos rccettes.

Silos loix nosullisrrnt point pour accolv'u‘or l.) rentréc ,
(fest nu directoiro ii provoquer 11:5 mosnres iit'w'essaires.
Quunt it l‘insull‘zsancc dos rcccltes: tr’ostit \‘Utl-i £4 3' puur~

 

  

voir, et les impots indirécts sont les seals moyens qui
vous soient oll'erts , pour faire face aux besoins que vous
éprouvez.

Fabre les regarrlecomme indispensables et les plus
utiles ; comme indispensablcs, en ce qu7eux seuls four-
niront des ressources promptes ct assurées; utiles , en
ce qu’en alimentant le tresor public , il sont moius que ,
les autrcs contributions a charge aux citoyens , et que
leur perception se fail: d’une inaniérc presqu’insen—
sible. Il demandc done que le conseil s’occupe sans plus
dc délui de leur établissement.

Fabre , on votant pour l’établissement ales impots in—
directs , avoit insisté particuliereinent pour qu’il en soit
établi un sur le sel , a l’cxtraction des marais salans.

Gaudin soutient que cct impotne produira rien d’ici
2'1 deux ans , parcc que les inagasins (1e l’intérieur de la
répnblique sont remplis de 561.

Bouzet Observe qu’il nc s’agit point d’examiner en
particulier l’iinpot sur to sel , inais la question générale
dc savoir s’il iinporte d’etablir des contributions indi—
rectes. .

Johannct : Jo suis, sans doute , d’avis qu’il est ins—
~tant d’établir des impfils indirects; mais je n’entends
jaiuais parlor 21 cctte tribune d’un impfit sur le sel , sans
Vcraindre l‘impression fz‘iclleuse qui peut en résulter sur
le peuple , et quiil est au moins utile dc répéter: c’cst
que l’impOt sur to sel seroit inutilc pour lo trésor public
dams les circrmstanccs actuelles, parce que depuis trois
ans les agiotcurs out rempli leurs magasins. V

On demands alors le renvoi a la comS‘sion des fi-
finances , pour faire nu plutOt son rapport surles contri—
butions indirectcs. Le rcnvoi est prononcé,

, L’ordrc (lujourappellela discussion sur les projets
(1e Thibaudeau , dont le premier a pour objct (le faire
juger par le tribunal du lieu ou siege lc corps legislatil‘ ,
les prevcnus de complots contre la constitution, le
corps legislatil' et le directoire ; le second , de deter-
miner les peines qui seront infligécs anx solrlats qui
violeroieut l’article de la constitution qui leur defend
de délibcrer.

Boulay( do la Meurtlic) attaquc lc premier projet, en
cc qu’il enlevc auxcitoycnsle droitd’étre juges par leurs
jugcs naturals , qui sont ceux de leur domicile; et qu’en
appelant de tous les points de la républiquc , devant 1111
Soul tribunal, les prévenus dc conspiration, on all'oiblit
Toilet de la punition , qui toujours produit des impres-
sions psns salutaires a inc-sure qu’elle se rapproche du
lieu on 10 crime a ere commis ; etablir un tribunal
unique pour juger les complots contre la constitution ,
lc corps législatit' et le direcloirc , c’est, ii ses yeux ,
créer une commission , un, tribunal réVolutionnaire :
cotte institution lui paroit done subversive de tous les
princ‘ipes , de toutes les loix cxistantes; et quels maux
n‘en voit-il pas tlécou’ler? tuivant l’arti-clc 2 rlu projet ,-
l’accusateur public de Paris pourra dononccr (l’ollicc les
prevenus , en quelque lieu qu’ils soient; ainsi , sur la.

dononciation otlicicllc , mais souvent injustc , de l’ac—'

cusateur, un citoyen du (lépartement lc plus ('tloignc ,
sera nrraclu’: 51 50s lovers , a sa famille , et traduit de
brigade cn brigade dcvanl un tribunal ctrangcr 7 Oil il

(4)

subira‘ sous l’apparell tl’uue procedure , qu’il ei‘it e’vité ,
si , jugé par scsjuges naturcls , it out pu faire entendre
1e téynoignage (les llommes a portée do Connoitre sa.
moralité , etinvoquer mille preuves locales en quclquc
sorte , dont la seulc production auroit eloigné dc lui les
accusations intentées par l’crreur ou la prevention.

Tel sera le funeste cll'et du droit donné a l’accusateur
public de .dénoncer d’olliee; ct comment qualifier ce
droit ? Pour l’exercer , l’accusateur public do Paris de—
vra done avoir sous sa surveillance les accusatours (les
autres départcmens , tous les direcleurs de jury de la ré-
publiquo; car sans cela le (lroit clout on rent l’investir
seroit nul; alors quelnom dunner a l’autorité quiluisera
eonfiée ? Quelsera ce pouvoir monstrueux, colossal , ct
comment appeler l’accusateur de Paris , si ce n’est le
grand in'quisiteur de la France.

Telles sont les considerations que fait valoir Boulay
en soutenant qu’on ne peut (léi‘endre le projet quc par
les memes raisons qui ont fait dans (les tcms abliorrés ,
rétablir le tribunal révolutionnaire. ‘

It s’oppose done it l’adoption du projet, ctdemande
que si le conseil persiste EL vouloir s’en oceuper , il ren—
voie a la commission les observations qu’il a présentées.

Un membre paroit ensuite a la tribune pour defendre
le projet. Tolot s’y présente en meme—toms pour invo—
quer la question prealable. .

D’autre part, on reclaim: l’ajournement (le la discus—
sion '21 domain , et l’ajournemeut mis aux voix est pro—
nonce.

CONSEIL DES ANCIENS.

Séancé (Zn 1 2.

La discussion reprend sur les fugitifs du Bas—Rliin.

Rabaudjeune combat la resolution : il s’attaclle a
prouverpar la discussion qui a on lieu, lors de la loi (hi
2\ germinal , et par les discours que prononrerent alors
Duhem , Bentabolle ct Foussadoire , quc la convention
ne regardoit pas les‘ t‘ugitifs tltt Bas-Rllin comme des
émigrés , mais seulernent dcs l'ugitifs , qui des-lors pou-

* vent rentrer quand ils le veulcnt.

Il soutient ensuite que l’interprétation que la réso~
lution donne a la loi du 22 nivose est viciouse , que ce
seroit Faire une nouvclle exception aux loix portées
conlrc les émigrés. I] vote pour le rejet.

Dcssaint parle en favour de la resolution; il pense
que les interpretations données par la resolution étoient
comprises (lans la loi du 9.2 nivose , mais qu’clles n’y
étoicnt pas sutlisamment expliquées.

On demandc la-clotnre de la discussion; aprés quel-
ques débals , la discussion est fermée.

La resolution est mise aux voix; apr‘cs la centre—
épreuve qui a paru donner contre la resolution , 20 mem-
bres de plus quc pour son adoption, le bureau so con—
sulte sur 1-4 -sultat dc la délibcration. Le president dc-
clare ensuitc que dans le doute , on va passer a l’appel
nominal;

Le résultat dc l’appel nominal donnc sur 202 voix ,
90 pour , et 112 centre; en consequence la resolution
cst rejettéc.

J. H. A. POUJADE—L.r

 

.w.

m

1% l’imprimei‘le (19 LE NORMA NT , rue dcs I’rétre{'Saint%Gei‘main—1’Puxerrois,_n". 42