xt75dv1cnx2s https://exploreuk.uky.edu/dips/xt75dv1cnx2s/data/mets.xml  France  1800-11-21 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Paris : De l'imprimerie de Meymat, rue des Moineaux, n°. 423  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1800 Le Publiciste, Décadi 30 Brumaire, an IX, [21 November 1800] text Le Publiciste, Décadi 30 Brumaire, an IX, [21 November 1800] 1800 1800-11-21 2023 true xt75dv1cnx2s section xt75dv1cnx2s CHI
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LE PUBLICISTE.

DECADI' 50 Brumaire, an IX.

 

 

 

 

 

 

Le pn'a: dc l’abonnement du PuaLICISTE est de 15fr.
50 cent. pour troz’s mois , 20 fr. pour six moz's , 6’ 50ft:
pour l’annc’e. _

Et avec le Feuilleton , Ifr. 50 cent. de plus partrimestre
pour les Lll‘PflI‘lEfllC‘llS. Ce Feuilleton contient l’annonce des
spectacles , des details Sur 135 pieces nouvelles , les debuts
des acteurs é} des‘ (Wis.

Le: lair é? arré’te's des eczzsuls sont imprime‘s textuelle—
ment 8‘ dc’livrés aux souscript“. Sans augmentation de prim.

S’adrcsser,franc «‘13 port , au directeur du PUBLICISTE,
rue desitloineaur, u". 425 , butte dds M’oulins , it Paris.

W

I T A L 1E.
De 31:11:72, [6 11 novembre ( 20 brumaire ).

Le 18 bruinaire a été céle'bré ici avec autant de de—
monstration d8 joie que de since’rité. La parade fut bril-
lante , nombreuse , et comluandée par le general Oudinot,
qui roiriplace le general Brune, indisposé (lcpuis quelques
jours. Le soir, il y eut illumination et bal gratis aux deux
tl‘ic'z‘itres.

Le ministre Petict et le général Marmont sont partis le
15 pour visitor la 'I‘oscane. Le citoyen Houdouart , inge-
nieur en chef7 est chargé (1e desainer at de recueillir tout
-ce qu’il y a de remarquable clans ce pays, sous le rapport
de la mécanique et de l’hydraulique. ‘ i

B. U S S I E.‘ _
De Pétersbourg, le 22 octobre (5o vendc'mz'aire).

S. M. l’empcreur a nrdonne’, par un ukase , que l’on rééii-
geat 8c publiz‘it une description de la derniere campagne des
Frangais en Europe , «Se particuliérement en Italie; 3c qu’elle
.ffit employee comma ouvrage élémentaire dans l’éducation
militaire. Personne ne sora a l’avenir nornmé eiiicier suhal-
teme, s’il ne 1e sait par cwur 8c ne le eomprend.

Du 25' octobre (5 brumaz're). -— La Gazette de la cour
d’aujourd'liui aunonce que 3. Mfl’empereur me recevra pas
l’ambassade extraordinaire a laquelle le prince Charles
d’Auersbcrg est dastine' par l’empereur d’Allemagne.

A U T R I C H E.
De Vienna, 13 6 noucmbre (15 brumaire).

On vient do publiPr ici une liste (les généraux 8c oificicrs
supérieurs all service d’Autriche, morts depuis le mois do
juiliot 1799 jusqu'au mois d’aor‘it 1800. Elle comprend un
feld-maréchal, le prince Suwarow, mort a 71 ans a Pol-
lendorli‘, en Esthonie , 1e 8 1113i 1800; trois feld-zeugmeSv
tres, le comte Olivier Wallis‘, mot a Klotten , le 19 juillet
i799, a Wage de 57 ans; le baron de Terzi, vice-comman-
dant. do Vienne , mort le 8 février 1830 , 5 Wise (1e 70 ans;

oh il est mort le 15janvier 1800 , a Page de 81 ans : douze
lieutenans-généraux, 1e comle Zlcaini , mort 5 Milan, le 9
octobre 1799; Frédéric Hotze, mort le 25 septembre 1799,
pres de Schemnitz, en Suisse, devant l’enneiui , a Page de
60 ans; Ant. Liptay, ‘mort s Padoue, le 17 fe'vrier 1800 ,
des suites des blessures qu’ii recut pres de Vérone , le 25
mars 1799; Thomas dc Nadasty, mort 5 Vienna, 10 12
mars 1800; et huit autres dont les noms sont moins conuus:
vingt—un généraux—maiors, 'dont les plus connus sont, le
Chevalier d’Adorian , tué" le 4 novembre 1799, prcs de
Genola; le baron de Barco , mort 7a Offen; B. d’lpp, mort
(les blessures qu’il recut au passage de l’Adda;‘Ch. comte
d’Erbach , mort a Mei‘gentheim , le 29 mai 1799 , a Page
(19 71 ans; J. de Kovachevich , mart d’une blessure a Is.
téte, qu’il rogut a la bataiile de Magaano; le'comte Ni-
colas Palfy , tué le 26 mai 1800 , au combat de Romano, 'I
l’age de 54 ans : il es! lo 558. de son illustre famille mort
au champ (l’lmnneurilecomte dePiatzck, niort ’iScliaFfousp,
le 17 iuin 1799, de dix blessures qu'il avoit rogues an combat
d’Andelfiugen, le 25 mai; Fabricius' Serbelloni,~ mort i
Tubingcn , le 15 mars, frere cadet du citoycn Scrbelloni ,
ex-directeur et ex—ambassadeur de la republique cisalpine:
enfin, 107 officiers supérieurs. On compulseroit en‘vain
toutes les feuilles de l’histoire, pour trouver un :autre
cm—ifii‘le «Tun. si grancl nombre d’officiers généraux tuéfi-
dans une cam‘pagnei ' , ‘ ;

B 0 n 1?: M E. .
De Prague, le 5 novembre (12 brumaire).

On lit dans la gazette de ectte ville un article qui portc
en substance ; u que 8. M. l'eunpereur n’est point éloigne’
de concourir a la paix de l’empire, dans la (as Oil il ne
pourroit parvenir a conclure sa paix particuiicre avec la
France ; qu’il y a de'jfl dcs négociations eutre plusieurs princes
de l’Empire qui ont rogu des subsides de l’Angleterrc, pour
parvenir a un arrangement pacifique sous la mediation de
la Prusse; que l’objet de ces négnciations est de mottre
-l’Allemagne a l’ahri des contributions & requisitions ;» qu’au.
reste , les états dont les souverains ont (les possessions sur
la rive gauche dn Rhin, obtiendrcnt la nrutralite' pour leurs
états de la rive droite, jusqu’a cc qu’une paix definitive ait
statué sur la question de savoil si la rive gauche sera on non
restituée a l’Allem’agne ; & que d’un autre coté, toutes les
troupes d’Empiro doivent quitter l'armée imperiale , ‘avant
que cette. convention soit déflnitivement arrange'e. » V

P R U S S E.
De Berlin , le 8 novembre (17 Iarumaire}.

Louis Bonaparte , arrivé ici le 15 , Se rendik aussi-tét- Chan
Ie general Beunmnwlleqm le. presenta le lendemam aux ml-y

 

Bole baron Schroeder de Lilienlioff, commandant d'Olmutz,’

l

nistres d’état. Le 15 ,‘ l'e citoyen Vaudeuil , aide-deaca-mg,

 
  
  
  
  
  
 
  
  
  
  
  
  
 
 
  
 
  
 
 
  
  
 
  
  
 
  
  
 
  
 
 
  
 
  
  
  
 
   
 
  
   

 

 

 

 

  

 

 

 

 

(

flu général Beurnonville, le conduisit a Postdam, oh M. de
Zastrow le présenta a LL. KIM. Apres la presentation,

Louis Bonaparte se rendit a la parade , 8: de la revint diner ‘
avec le roi. ll a été pr‘ésenté ensuite aux freres du roi , & a

'loute la cour. Il continue de faire ses visites; & le 20 bru-
riiaire ,il partira pour aller voir le prince Henri , 'a Reinsberg.

L’affaire clu navire prussien pris par les Anglais devient de
plus en plus import'ante, 8c peut deveuir [res—faclieuse pour
l’Angleterre , & tr‘es—heureuse pour la France. Le cabinet
de Berlin y met beaucoup de fermelé , 8r. a donné l’ordre de
rre'ilérer la sommaLion de rendre le vaisseau au capitaine
marchand. M; le duc de Brunswick est cliargé d’appuyer
cette sommation de deux millc hommes de toutes armcs.
Comme les Anglais out quatre frégates & beaucoup de
ehaloupes canonnieres a .l’embouchure de l’Elbe, il STagit
ile savoir s‘iis obéiront, on s’ils résisleront. Dans ce dernier
cas, la Prusse paroit de’ciile’e a s’einparer de l’e'lectorat de
Hauovre; 8c l’o'n ne sait inéine 5i Haiiibourg ne pourroit pas
alors recevoir garnison prussienne. Quoi qu’ii en soit, les
Anglais sent parvenus a exciler contre eux l’cnvie ou le
ressentiment de toutes les puissances maritimes. De la a une
rupture il n’y a pas loin.

Dans un moment oi; lion parle si souvent du poids que
de nomhreiises armées mettent dans la balm-ice des conside—
rations politiques , ii We sera pas indifferent de connoitre au
:juste les Forces militaires de la Prusse. En voici le releve’:

lufanieri'e de ligne. . . . . . . . . . 171,800 kommes.

Legere............... 17,895
Artillqrie.. . . . . . . , . . . .. 11,000
Cavaleric . . . . . . . . . . . . 40,000
(Iiiasseurs acheval. . . . . . . . . . 4,500
Invalides 8: vétérans faisamt le service. 5,560
Corps de cadets. . . . . . . . . . . , 622.8
Tartares............... 460
lngéuieursfrangais . . . I. . . . . . 63

 

Total. ‘. . .
A'LLEMAGNE.
Dc Nuremberg, , [8 i2 novembre {21 brumaire).

. 251,849 hommes.

On assure que M. Ie cointe de Harden berg éLoiL ces jours
joins clnrnivrs ii Rinaberg avec une mission du- roi de Prussc
Pour i’éieeteur palalin. On crois qu’elle est relative au plan
d'une pair; scparec ou d’une neutralité entre la France &
.l’élec'ieur , sous la métliation de la Prussse , dont’il est ques-
tion dans la gazette de Prague.

L’eiiipereur de Russie vieiit de rappell‘cr tout-a-coup
:M. de Martinsclikyn, son charge d’aifaires accrédité pres
la conr de Siuigard. Il avoit accompagné en Franconie le
duc de Wurtemberg, Ek étoit reste’ a Erlangen depuis le
departdu duc pour' Vienne. Le long séjuur qu’y fair re
prince a vraisemblablemeut 'donné lieu an rappel du mi-
Iiistre russe, dont la mission 5e trouvoit en quelque sorte
sans objet.

De BamEerg , le 12 novembre (21 brumai‘re).

Le bruit s’étoit re'pzmdu avant—hier que le general Au-
gereau avoil. regu l’ordre dc déiioneer la reprise des hosti-
lite's Elfcctivemeut M. de Prohoska, commandant autrichien
en celte ride, a envoyé llicr un officier au commandant
frangais a Bamberg, dans’la pantie ale eerie viille situéesur
la rive gauche de la Rednitz, pour lui annoncer que le gé-

3 l

néral Augereau, d'apres un ordre du gouvernement, du5
3 novembre, avoit annoncé au general de Sim'osciien que 105
liostilités recommenceroient le 22 51 line licure apr‘es midi
enlre l’armée cle Batavie 8c le corps de Simbselien. ,

Ce inalin, lc méme commandant anlricliicn a ai: savoir
nu commandant francais que, par ordre ilu general de
Slmbselien, la cmnmunicalion étoit fermée pour les mili-

Par suite de cetle notification, le commandant francais a
prévenu ses avant-postes que les militaires autriclii‘ens iie
pourreient plus passer de: la rive droite a la rive gauche, 6:
.cet ordi'e a été donné de part & d’autre sui‘ toute la ligne.

RE'PUBLIQUE BATAVE.
De la Haye, le 16 novembrc (25 brumaire).

’0n a annonce’ avant-hier, dans le comilé general do corps
representalif, que les liostilite's soroient repiises le 1". fri-
maire. Cette nouvellc a causé liior la plus grande sensation
a la bOurse d’Amsterdam , Ol.1 les elfets publics out éprouve'
une baisse considerable.

On assure qu’une partie des troupes frangaises , qui se
trouveut dans celte re'publique , se rcndront a l’armée du
général Augereau. ‘

D’apr'es un decret rendu , i1 y a qiielques j-ours , par le
cords législatif, tous les membres qui le composent seront
Idorénavant obligé de paroitre coniine te'iiioius devant le tri-
bunal de justice de la cour de Hollande , s’i‘s en sont requis;
Ce tribunal pourra'inéine employer des mavens dc contrainte
Centre lesdits membres en Cas de refus.

REPUBLIQUE FRANC}AISE.
De Ge/zeve , Ié £9. brumuire.

Depuis neuf iiiois la petite vérole cause d’afl‘i'eux ravages
dans cette ville 8c dams ses environs,- mais parmi les noni-
bieuses victimes dc ce fleau destructcur, EUCUUC‘ n’a em-
porté plus de regrets, n’a liait couler plus de larmes que le
citoyen J. Archinard , inarcliand fertier éc chef de lialaillon,
arraché, le :20 brrmiaire, a l’age de trente ans, a 505 parens,
'k sos'ainis, 51 une amante adorée‘(i). CM humane rare a
réuni l’adiuii'ation , l’estiine & l’ainitié do mus ses conci-
tuyens. Doue’ d’une force extraordinaire 8c el’unc bravourea
toute épreuve, il joignoit les plus belles qualités de l’ame

Eu ui] mot, c'e'toit un véritablc Hercule dams lequel on voyoit
réunios la force 8c la souplesse, la grace 8( la triajvste'. Il
aveit'regu une education soignée, & il excelloil. dans tous
les cxercices du corps. Ce digne citoyen a été inliumé bier
au cimetiere de Plainpalais; le convoi étoit ti'es-nombreux:
ses amis particuliers , au nombre de 120 environ , vétus (1e
izoir, & le corps des ofiiciers de la garde nationale , accom-
pagiierent le cercueil,‘ & malgi‘é la pluie, une multitude
immense & silencieuSe bordoit le'passage depuis le lien du
départ jusqu’au 'cimetiere. La vdouleur 5c la muster-nation
’e'toient peints sur tous les visages, cemme elle étoit clans
tous les cmurs.
De PAR 15 , le 29 brumaire.

Le premier consul a déeerné des fusils d’honneur, a litre
de recompense nationale', aux citoyens Aubert & Turc,
grenadiers , Duret, Devaud , Dopile , Gludcl , ‘sr'rgensg
Leloquele ,‘ 'Carpenlier‘; Debevre , Lefort , Beaussire FD“-

 

 

l (1) ll dei'oit épouser dans peu 1a fille du général Gerard, d‘it Vieux.

taires f‘rangais de la rive gauche a la rive droite dela Rednilz. .

aux plus belles formes physiques :_ in [>61 cor/Jo am'rmz belle. '

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inorit: , o'aporaux; Girard, Martin, Leroudeau & Lebvre,
fusiliers, pour s’étre distingués 3: la bataille do Maringo par
differentes actions d’éclat. Méme recompense est accordée
au cito'yeu Remix, fusilier de la 156. de ligne, qui se (lis—
tingua d’une maniere particuliere ‘a l’alfairo du 13 floréai

‘ an 8. Les citoyens Diani , Diet, Chevalier 8< Lallier, dra—

gonsdu 139.1‘éginient, rcgoivent des sabres rl’honneur , pour
Siétre distingues Ex l’ail'uire du 24 prairie]. Tons jouiront dos
Prérogativcs attacliées £1 leurs récompenses respectives.

' —-Le 50 vendéiniaire il fut conclu nn traité de poi); 8:
(1e bonne amitié entre le general Augeroan stipulant pour
la république , 8: MM. Hacliemberg & (Lramer , stipulant ,
le premier , pour le prince de VVied- 1\lewied , 8c le second ,
pour le prince c'le' VVied-Piunkel. Ces deux principautés soul,
comprises clans la troisienie feuille de la carte de Hesse-
Darnisiadl. Runkel , Dierdorl‘Sc Newied en sont; les lieux
les plus remarquables. 'On y trouve des forges , des bois ,
du marbre 8c des fabriqucs do vaisselles ole terre.

—— Deux gendres d’un petit. rentier septuagénai-re trou-
vant sa vie trop league pour leurs inte’réts , profitent d’une
maladie qui le retient an lit, pour le faire intertiiro. Ils
achetent d’un chirurgien inconnu un ccrtilicat ({ui atteste la
folio de leur beau—pore. Ils persuadent aux locataires qu’il
ne manquera pas (le mettre le feu 51 la maison. Ils obtien—
nent une assemble’e de faniille , dont les delais lcur paroisscnt.
encore trop longs. Sous pretexte de faire respirer au malade
un air plus pur , ils le menenté la carnpngne , l’introduisent
dans une pension de force, & le font mettre au secret.
Heureusemcnt , parini les oiliciers de santé de cette niaison
étoit un homine ins'truit. et sous prevention. ll examine le
nouveau venu; il le trouve plein de sens 8; do raisou, 8: le

fait reconduire chez lui, au grand regret de ses avides & ‘

Cruels héi'itiers , qui méi‘itel‘oierit'hicn d’étre, signalcs par
flours uoms , si leur excellent beau-pore ne couvroit lcur in—
famie du munteau de sa generosité.

—Les grands diners, connus depuis quelques années sous
le nom de reunions, ne dill’erent probableiuent des autros
que par les toast on sautés que les convives so pnrtent plus
solemnellement entr’eux, puis aux arts, puis aux arme'es ,
puis ii la paix, puis, &c.; 84 'c’est. encore probablcmeut 3;
cc titre qu’ils ‘Isont asscz réguliérement enregistrés duos
les journaux ,‘ faute do nonvelles plus importantrs.‘ El
done , comme diseut les Italiens, pour ne pas nous sin—
gulariser par nos réticences, nous anuongous , comnle
les autres, que le 28 brumairc l’administrution duvMusée
central des Arts , les membres cemposaut'le conseil , les
commissaires charges de recueillir en Italie lcs objefs d’arls,

Se sont: re‘uuis pour célébrer l’inauguration de l’Apollon du
Belve’dere , ont porté les saotés clu premier consul , (les

'armées , des arts , de la republique , &c. &c. , out arré-e’
(1UP , tous les ans , ils célébreroieut la méme féte ii parul
jour. ‘

— Cing des e'ieves do cit. Butet, pi‘ol'esseur de physique
an lycée républieain , & membre des sociéle's pliilumatsque

& medicale de E’ai’is , Viennent d’étre admis $1 l’e’me’e po .‘M ’

technique , ce. qui fail honneur aux legous & e la methode
de ce savant professeur .

‘ —Ler'tribunal criminel acquitta ,liier 2'8 , le cit. Bonrreau-
Placenne, accuse d’avoir, en l’an 9. , fabriqué on e'mis de faux
assiguats. Il a‘voit éie' condaume’ ii mort par contumece; &
aux termes de la Loi, 1e president lui afait une réprimande

 

 

publiquc, sur ce qu7il avoit clouté de la justice & de la
loyauté-de ses concitoyens , & l’a condamné é garder prison
pendant une decade.

—— Le tribunal criminal dc Strasbourg vient de condamner
la work on parricide, noxnmé Sébastien Mongol. La lecture
drs pieces du proces a fait frémir lcs auditeurs & a porté
one telle conviction dans l’ame desjure's, qu’ils ont, declare ,
i1 l’unanimité , que le fail étoit. constanL. C’est la troisieme
fois que ce monstre a été condemné 51 mart. Les (lenx pre—
mieres fois ,il avoit trouvémoyen (lo fuire casser le jugc nent.

—— Les nommés Amat 8c 'Vonien , prévenus d’m oir arrélé
8c volé la recette (le Brioudc , 8c assassioe’ les conductcurs
qui en étoient charges, out (ité condumnés Ea IUOH. , in 1”.
bruinairo, par le prcmii‘r consoil do guerre 7% la if divi-
sion militaire , séant 21 Lyon , 8c furent exérute’s 1e lendemain.

—- Le nommé Jean Lecolaud , berger, égé do 41 ans,
convaincu d’assassinat, a été cxécutéie Caen, le 25 bin-.-
inaire dernier. ‘

—- Ou mande de Draguignrm qu’on a fail: sauter uuc
maison oil 2.5 brignnds émicnt réunis. Cctte manierc (le
[Eire justice nous a fait frc'mir. -

—— Le ‘itoycn Cmnr—de~Roi , ancien premier pre'siclent (16
Nancy, l‘st mort le 0.! bruinaire it 521 terre d’lflin'ville. Il
avoit l‘ailli plusiecrs ‘70:» we'rir dans le toms de la terrcur, <3:
For; an souvient encore (les griefs risibiemcnt atroces allé~
goes contre lui par Saint—Just. u Ii a été premier president ,
n disoit—il , il est riclic , 8t il ose porter le nom cle Cam»
in dE—l‘oi "n .

-—- Pendant le lial que donnoit l0 general Clarke , le 18
brumairc , on ollic-ier cie la garnison s’approche do lui, 8c
lui pre'sente files couplets. Le general les lit, 8c invite l’offi—
cirr it les chunter. On fait un signe £1 l'orcliestre , chacun
s’étonnc , les dunseurs se rcgardent , les couplets sent, clum-

' tés; le clernier étoit une invocation 5 la Providence , norm

on obtenir la paix : il fit uue telle sensation , quc les fi‘i'iHISli'i‘S
do l’eniprreur & de France , qui n’étoiml pus éloignés lien
de l’autre , s'cmlnasserent avec une cordialité qui procure: 3.
[onto l’assemlalee une emotion difflcile ix rendre.

-—-— La Vcdclte, journal ale Rouon , craint que les prétres
:lépoite's 8r; les émisrc’s n’appurtent en France la contagion
de l’_A.t1(.la,{ousie. Uri journalism de Paris observe, ii cctte
occasion, qu’il n‘y a pas de raison pour empéeher la inérze
F'edel/e de' trouver quelqucs rapports de cause ii l’eflct,
entre l’oursgan (-lu 133’ 8c les prétres 8: les c'xnigre's.

-— On écrit (16 Portsmouth (1119‘ la tempéle (in 18 a cansé
non moius de désaslres sur les Cotes d’Angleterre one sur
cclles de France. -

Aux rédacleurs du Publiciste.

Citoyens , le F. l’ctit. Raflel s’est trompé & a incluit. Vis
lecteurs on erreur, lorsqn’il a (lit. que lo tombcau dc 'l'ureiine.
n’avoit point cl’inscription. Yoici celle que j’ei lue duus won
ccfance', elie me parut 3i belle qu’aucun mot no m’em est:
écl‘xep'ié :

Tun-zine a son tomheau parmi «eux de nos rois;
C’est le prix glorieux (1e ses fameux exploits.
On a voulupar~1.z signaler sa vaillance ,
Alia Llu‘aux siecles 5 venir
On no m'it pas de difference
De porter 1a‘couronne ou de la soutem'r. L. R.

 

 

 

 

  

 

 

 

(

LiTTanATqu.

Les fliers: Rz'vales , ou la C'at’onmie , par Mm". (le Gcnlis,
4 vol. ill-8D. & iii-12. A Paris , clioz l’éditeur , a l'aucienuc
librairie de Dupont, ruc do la Loi , 11°. 1231. An IX.

Nous avons déih annoncé cct ouvrage. La lcltre suivante,
qui nousa élé cominuuiiluée , nous dispenscra il’eu (hire nous—
mémes l'extrait. Nous oinulorons seulciuent ici que ce roman
paroit obtenir une approbation générale , 8((1ue de bons jugcs
en ce genre le rcgardent cemme le meilleur des ouvrages rlc
l’auteur. Cost on assez grand éloge; car le mérite & is success
des premiers écrils de madame de Genlis ne peuvent étre
eonteslés.

Laure sur les Mares rivales.

Il y, a deux chases dont tout le momle 'parle , 8,1. qui burnis-
sent a certaines personnes un fonds inépuisable de conversation,
la pnliti'que & les romans. La politique nous touch: de si pres,
que cliacun trait s’y entend‘re comrne a. ses alfiiires; les romans
ressemblcnt si fort a metre histoire que , pour les bien sentir, on
imagine qu’il sol-lit de se rapprocher (le soi-méme. Mai; , dans la
meme position , tout le monde a-t-il du sentir de la meme maniere?
Il faut eroire que non ; d’ou Viendroieut sans cela taut de discussions,
dunt les romaus se trouvent coutinuellement l’objet?

Celui (le madame de Genlis l'ait ‘rlans ce moment les frais de la con-
versation. Tout le monde Vent le lire , 8: beaucoup de gens commen—
cent par le juger. Si par hasard cells—la desiroient d’en avoir nel—
qu’idée, il font d’abord qu’ils se représentent Pauline clans sen chateau
d’ErneVille, Pauline it 18 ans , belle 8! vertueuse comme les anges,
sensible commg on vouzlroit les supposer. Elle est depuis un an sé—
parée d’Albert, de son époux , qu’elle aime, dit~elle , avec toute la
tendresse (l’une soeur, mais d’une sceur qui n’aura jamais d’autre
fret-e, 8?: dont elle est Cherie autzmt qu’elle l'aime. Elle cede cnfin a
son impatience; elle part pour l’aller reioindre , elle arrive 2‘1 Paris.
Trnmpée par de faux avis, elle desa-nrl dans un hotel-garni on il
Ii’est pas , ou rien ne‘ lui indique sa demeure, mais ou l'on sembloit
allcudie Pauline. ‘

L3 nnit qui suit son nrrivée, dans un coin de'sa chambre, u
enl'nnt unurcllenient né s’offre a ses regards sans qu’elle pnisse savoir
quelle main l’ya apporté. C'est urie Elle; elle est couverte de riches
ornemens. Pr‘es ile l’enfant est un billet ii l'adrasse de Pauline; elle

y lit qu’une mere coupuble 8: repentante lui confie Léoeadie , c’est ‘

le nom (lea l’enfant; mais on tait celui de In more. Henreuse & fiere
d’un tel dépot , elle revole vers Albert, clout elle a enfin de'couvert
la trace ; elle arrive pour se voir accusée, repoussée. On l’a noircie
aux yeux d’Albert, on rapproche des épuques, ‘on rappclle une
visite Ll’un due de Rosmond, libertin dangereux & décrié, qui,
thus l’absence d’Albert, entendit vanter Pauline, voulut la voir,
[orma lc- proiet de la sélluire & parvint A peine a l’approcher. Con—
vuincu (1e l’inutilité Lle ses tentatives, il s’éloigna, mais aprés avoir
tout empoisonné sur son passage. ,

Neuf mois se sont écoulés depuis son unique visite S Erneville,
& on lc (lésigne pour le pare dc cet eufnnt dont Pauline est , (lit —'on',
la mere. Son cliif‘fre est 3 tous les ornemens lrouvés sur Lé )cadie; so“-
nom est dans toutes les bouches. Mai: le laugage (le Pauline est rel
dc l’innncence: Albert ne peut ni lacondamner, ni l’absoudre. Tour-
z‘i—tour emrainé par les apparences , subjugué par l’asneurluut de sa
frmme, Ll ornativement il la crnit 51 lui pardonne. Mais en meme—
tems il so it lui—meme coupable envers elle. Pendant cetle longua
absence qui lui a mule le tepos , Albert 3 tralii la foi couiugale;
ilest deveuu pare d’uu fils qu’il fait clever prés ale lui. Celle qu’il
eroit uvoir sod-nits , s’est livrée depuis au desnrdre le plus honteux;
eufin elle a cessé ale vivre. Le remords 83: 1e regret s’unissent encore
i toutes les pcines d’Albert.

 
  

 
 

Cepenrlant Léocadie croit sous ses yeux & prend chaque iour ,
d’une maniere plus frappante , la ressemblance do due. Chaque année
dcs présens , a son usage, sent envoyés par one main incomme,
Gt toujoul's le chiifre (in due se trunve dans la corbeille qui les
reul'erme; (les lriioux portés par le (luc se font remarquer pcxrmi
seux clout un soiu mystérieux so plait £1 enrichir Léocadie. Il n’est
plus permis de' douter qu’il n’en soit le pere; luais quelle eu est la

4)

mere? Dans un moment on croit saisir le fil de l'inlrigue ; Paulina
est jusliliée , Albert respire, mais le zele des amis dc Pauline lei
avoit trompés j, uprés quelqucs instuns tl’une fuusse lumicre, on
retombe dans l’obscurité la plus piol‘onzle. Les soupoons d’Albert
se changent en ceitizndes; les amis (lo Pauline , au contraire , ne
Vuient plus rien do certain que son innocence. .

L'uliu, le duc. de Rmmond est généralement regardé comme le
pere dc Leocadie; Pauline a onlin allopté cette idea; Pauline en
est péuétrée ; Jules, lils (lo. (luc, ne doule pas qu’elle ne snit sa smut.
La bcauté de Léoieuliu lui en flit concevnir quc-Iques rcglels ; il les
conlie it so tame , la comtesse de Ilosmond; mars voici qlai bouleverse
l toutes les ieléesi La comtesse lui permet , lui ordonne (l’espérer que
Léoczulie pourra ileveuir sa l'enime. Comment , retirée (inns une suli<
turlc oii elle a enseveli sa jeunesse , ses talens & sa beauté , inoonnue
a Pauline ai'ec qui ellc n’cut jnmais 1e moindre rapport , la comtesso
pent — elle 'étre si bien instruite? Voile. ce qui paroit impossible i
concevoir. Mnis la surprise n’est pas encore .‘1 son dernier terme.

Depuis quelque 'ems , lcs soins mystérieux qui envirbnnent Leo-
cadie out redouble; elle n’a pu y mécounoilre la tenilrcsse d’uue
mere: enlin elle en a recu des leltres. Albert les a vues 8c les 3 regar-
(lees cornme (lcs impostures. Ni la tendresse de Leoniadie pour celte
mere inconuue , ni la jalousie dc Pauline, 'qui ue pent supporter
qu’une autie partage aveC clle la lzendresse de sa fillie adoptive , rien
n’a pu l’ébrauler. Pauline ne voit plus qu'un moyen pour prouver son

Frappe d’otonnement, mais incapable au moins de soupeonner Pau-
line d’une inl'amie , Albert consent is tout; cependant il ne peut croiro
que ce mariuge s’arlieve. Eulin, au moment on '11 commence ‘a ne
plus scutir que le remortls d’avoir calomnié la vei'tu , on lui remet un
billet anonyme. « Gardez-vous , lui (lit—on , de conclure la rérémonie;
n Léucailie est la soeur de Maurice d’Erneville ». E! re billet est (le
1n meme main qui traqoit pour Léocadie les assurances (l’uue len-
dresse si tourhnnte , de la main dc eelle qui se disoit sa mere. De
pareilles assertions semblent se (létruire, on presse le mariage, il va
se faire, one femme paroit. Albert friswnne; il crnit voir cette
Camille , l’objct de sa foiblesse , de ses remords BL de ses regrets;
tnus lea autres reconnaiswnt la comlesse de Rosmond. (( Je suis , (lit-
elle, la mere de Léocadie; le marquis d’Erneville en est le pere )3. Un
nom pris par hasnrd , gardé a desseén , a cause l’crreur d’Alberl; la
supposition d’un enfant a rt-ndu le mystere impenetrable. Albert
tornbe aux pied: dc Pauline , & Pauline est heureuse de lui pardonnel‘.
Jules (leviem l’ép01n de Léocarlie Egalemcnt incapable de se refuse:
a l’a\'eu qu’exigooit la probité, & de supporter le mnllicur d’en rougir
aux yeux du monde, la comtesse va ensen‘elir dans le cloitre UM
beauté , des lalens & des vertus qui ont jetté (le l’éclat sur sa vie,
ennobli son repentir 6: meme sa foiblesse. Voila le fonds rln roman.

Le de’faut d’espace nausforce de rem/0ft)" (‘1 un de nos
plus prochains nume’ros quelques observations sur le me’rite
de l’ouvrage.

Bourse du 29 bruqu‘m.

Route provis. , 25 fr. 50 c. —'Fiers consol. , 53 fr. 20 c. —-
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flours dc Mythologie, orné de morccaux (le poésie analoguesi
cliaqué article ; ourrage qui manquoit s l’éducation; par J. Brunei;
un Volume iii—12, beau papier. l’rix, 2 fr. 50 cents broché. A Lyon,
chez Tournaclion—Mnlin , rue Merciere; vcuvc Barraurl , née Llé'
baux , rue Saint—Dominique , n”. 74; 8: a Paris , chez Ch. Puugeni,
quai Volts-ire , n“. 10.

 

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l Desnoyers, qui a diri’gé l’ouvrage, rue Neuve—Egalité, porte Denis»

I n". coo.

 

 

3‘1 ,-

De l‘Imprimerie de MEYMAT

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, rue dcs Moineaux, n'. 425».

innocence; elle (lemande qu’ou uuisse Léocadie a son lils Maurice.»

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