xt77m03xwp7q https://exploreuk.uky.edu/dips/xt77m03xwp7q/data/mets.xml  France  1800-01-31 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Paris : De l'imprimerie de Meymat, rue des Moineaux, n°. 423  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Publiciste, Primedi 11 Pluviôse, an VIII, [31 January 1800] text Le Publiciste, Primedi 11 Pluviôse, an VIII, [31 January 1800] 1800 1800-01-31 2023 true xt77m03xwp7q section xt77m03xwp7q    
    
  

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41‘3“ INTI-Au

 

De’tails des troupes francaises dans la n‘w’ere du Levant. —— Extraz'l de [a note dc

,LE PUBLICISTE.‘

PI’x I M E DI I I Pluv‘iése, an VIII.

{,4 &///aw/d///¢aa./

Tallej‘mnd —- Pdrigord d

M. Grenville. ——- He'ponse du roi d’A/zglelerre. ——- Ouverlul‘e du parlcment dying-lemme. —— [He/laces des chouans‘

‘ ' ' ‘ H ’ .3, " 7 ‘ .
coriiposant la division (/8 (,‘hdlillorz envcrs [cur clugf. ——- Arrives (1 Pan.» dun aha dc dxmmns. ——- Amaze dc:
cansuls concel‘nant unfeurm'ssem‘ nommé ()uw'ard. —— IVouvefles dwerses.

_,

Le p/‘L'x'dc l’ab'omzemerzt (In PUBLICISTE est de 15fr.
50 cent. pour trois moi: , 26/): pour sir nzoz’s, 6’ 5ofr.
pour l’gznnc'e. _ .

Les [air 6’ arrfltés ([63 consuls son! z'mprz'més textuelle-
ment 6? délim‘e’s aux sauserzfpteurs sans augmenlalion d6
pn'x.

Les lettres 5! [as Zzbonnemens [loivenl étre adressés , franc
de port, an re'dacteur du PUBLICISTE , rue des [Moi/16mm,
n". 425, bulte des JVIouli/zs , £1 Paris.

W

'ITALIE.

De, Home , (Sjanvz'er) 15 nL'vdse. 1

Le prince Pallavicini‘ Rospiglioni ayant renoncé an gou-

vernemcnt pr,0v1501rc de cetle Vllle , le clxevalxcr (JlIllCUJIIH

vicnt do Iui succéder. . . ' ,

Notre ministere travaillc‘principaIement h rélablir entio—'
rcnient la Lranquillilé, & £1 pi‘ocnrér aux habitans des sub—
sistzmccs. A cet effel , Io mnriuis Masshififxf Ie prince Box—

glmsse Aldobrandini , membrc de la junte supréme, viennenl :

(3e se‘rcndre é: Naples. D’nn anlre célé , on prend des me-
sm‘es sérieuses contre les partisans du sysléme dénmdrahqxw.

‘Le fisc a pris possession des biens des patriolcs fugitif's: il ,

a séquestré en autr’au'tres le palrimpinc du duc Bonelli , 'nn
dos chefs révolutionnaires , qui fut consul & tribun dc Ia
républiqueromaine." ‘

x

,- ‘. . ,.' ' - A
De Fun/z, le 714mm)“ (17 nzvose).

Les troupes Iégeres autrichiennes poslées sur les I'ronlicros , .

ont dc fréqucns cngagemcns av'cc Ics frangais. Ces domim‘s
‘occupent tonjours en for’ccs la riviere de Géncs; trais ccmg
Iwmmos, commandés par la général Poingon, sc‘ trouvcnt
2‘1 Port-Maurice. I! y a prbs de zoo'o hommes clans la prin—
cipaule’ d‘Oneilles; I700 d‘ans 10 district de la I’icvre; 430
\Ixommcs son! posiés entre Loano 8: la Pietra 5 5300 5 Finale ,

 

& prbs dc 4-000 21 Savonc Sc (Inns lcs environs. lms l'r'angais :

out formé cu oulre un cordon , qni
jnsqu’ii Uéncs.

La gm‘nison dc Gene (Icrniere ville 0.51,. rcrzfm‘cén. Les
"frmegais out élcvé do fm‘ls rclranfiicmcns 51
Ohm-.50. 051. tonjaurs menacée. II a élé cnjcin'. mu; habitam
rle Luann dc tcnil‘ leurs pm‘tes fel'mécs & do me pdinl scrlir
(le lcm's maisons. On ignore la cause do mt onlre : on we'—

s’émud dcpqis Finale

HninirSpiritn/

ANGLETERRE.
De Londres, la 2| janvier (1“ pluw'o‘se).
Uu conseil priVé a élé tenu sanmdi matin chez M, Pin.
, ’ I . I A

On 5 cst occupe (Ies secondes depcchca du gouverncment

_ _ , ‘ r . , .
frnngaxs, elles wnlnnnent nne 101GC do I alleyrand-I’engord,
nnmstm des alfaxres elrangeres, a lord Grenville. Voici Ies
seuls dél.a’155 sur cello lettrc qui 2‘1an trans
Llle repond 1):n‘-1011ta Ia notchdu lcx‘d Grenville avec force
& franchise. ILIlc on refute notorlensen'xcnt tonlcs 105 as-
sermons offengantes pour la revoluilon francuisc. Elle traite
‘ée l’erlglne‘de Ia‘ gnome, do? la conduitc des dil‘férentes
person:163'& des dlflcrens parlxslqm out go
depn‘xs la revolniinn; {I85 vucs 8: (10.5 pmjcls. doe e’migrés ,
des vet-tux expmncs pour lc rciablmscn'ss:

M de la maison de
Bourbon; en an 1110;, ll 93!. mm re'ponse compleuc in tons

lbs palms conlmus dans la note Q/ficz'elle.

« Le mlmslrc francais commence par almonccr é sa
seigncurle'quc Ia note qfliciclle a élé misc sons les yeux
dupremz'er Consul, qui Iui a m‘donné de faire‘connollre it
moire gonvemcmenl (I‘m quclqucs parlies de chtc note Iui
om pzu'n CX!S”§?‘ une expllcanon qn’il convcnoit an gonvcr—
nemcnfi franc V xs dc Jenner llnC fons. En parlant de la parlie
do .la mole dans laqnclleil est, (ML ([110 sa umjcslé a re—
pousse unc ::£L:1que non prm'mlnec, lc minislre a
cc n'cst point. lzi France qui a commcncé la gncrrc contra
‘I’Anglclcrre, mais qnc c’cst an contrairc I’Anglotcrre (111i
.1 commis la premiere aggression. Pour prome dc cello as;-
scrlion, il répclc lcs arganncns & Ins fails contcnus dans
les pnoclamalions 8c lcs xnanil‘cstcs Publlés en France 51 dill-
férentcs épnqnos:

piré jusqu’ici.

nvcrné la France

 

    

llirme qua

» Le minislre fi'angais avouc ccpondanl qua quelqucs—nns
des chefs qui ont gonvcz‘né'la Franco dcpuls la révolulion ,
Ont donné des snjr‘ls 125015 (Iv unicornvulcnmnl aux Frangnis,
& dc jllstes molil's (l‘allm‘nzcs 6: {lo plainies aux puissunces
changcres. l’lai;l’opposi3ion (lxl’ils onl, rcnconlréc do In part
(I’unc Parlie (In Pauplc l’mngals, cxt‘ilée &:1pln:yéc par unc

coalition dont lo. but cloil. cl‘nnnéanliy la libcrlé 8< d0, l'Qrccr

' la France 51 rcprmulrc l’nncir-rmc l'ornm dc son gouvornc—

. ‘7 .. \ . . I . . .
" 11mnl.,]usl.:lic sulhsmumcnt, smvanl lu nnmsirc, la conclude

sum-é qu‘il est question do quclqucs marches sccz'ctlcs clue I

doié fuirc l’arméo frangaise,

dc cos Chcl's

I) II passe onsuiic 51 la purlic do In note on m}, wxprimc’lc
(hair (In Him/z[basement d6 calm ({;"/z(l,5'll'c (/ui ,l/S/lflldlil (an;
d8 S'I'fi‘ltfs, r1 rexrclu, (lit—011, In IIalz'UIL/l'a/zg-aise net/reuse
a l-dcr'lmu: 13’ respectable au—deéars 3». “

I a Le ministrc frangais répond avcc dignilé éune‘aan‘ue

l
l
;
l
l
l
l

   
  
  
   
  
   

 {rmwmu
A_"' .que n’a‘it" ”s

 

 

Sansizncsti5~e' I! ran sentir ce qu’on arroit pu & ce qu’onn a
pa’3:_\(_oult_ ,re 21 l’Anglcterre , si 0:1 avoit demandé (inels
' 'e‘nkzoitpour cxiger le rélablissemcnt dos Bourbons,
aussi la France , soit pour ramcner la Grande-
f l‘ufietagne a"?! régirne répnblicain (pr’ellc avoit adopté an mi-
"libu du‘derhier sieclc , suit pour reclanler la rcstauration
tle cette famille qui clonnoit , il n’y a pas encore long» nus,
dos rois a l’An-glctcrre , & qu’une révolutioika chafisee‘ de
,son trone. . '
u Apr‘es s’étre entendu snr tous les points contenus clans la

note , 84 n’en avmr laissé aucun sans ‘reponse , le ministre

 

termine sa letlre en établissant, conime une chose incoutes-v

table, qu’il n’existe aucune circonstancc importante pour
I’Anglcterre , pour la France 8: pour le resie de l’Europe ,
qni lui paroisse devoir étre un obstacle ixvdes négociations
dc paix immediate. Il presseen consequence nos Ininistres dc
consenti'r a une'conl‘ércnce,‘ 8: il propose d’cn fixer le lieu £1
Dunkcrque , ou dans 'toute autre ville qui pom‘ravparoitre
plus convenable. Il propose une suspension cl’arm'es 84 des
passe—ports n . .

La réponse it cette note, portant la (late du 20 janvier
(5:) nivése ), (loit étre arrivée inuinlenant 53 Paris : elle ne
diilfcre (lo la premiere (-[u’en ce qu’elle est plus courte. Méme
esprit , meme style, rnénies arguxnens. 5a majcsté se réfere
,eniiereinent a son contenu, c’est—a—dirc , qu’elle se réservve
lc droit dc jugcr du moment on elle croira devoir entendre
(les propositions (1e pain. Elle assure qn’zn'ors elle s’ernpres-
sera. ale se conccrtcr avec scs slliés, pour le re'lablissenrent
de la paix en Europe. ’ -

‘On a annoncé liier, dans les deux chambres clu parla-
ment , quc szi inaiesté enverroit un message relatif aux ou
vertnres de paix fuites par le gouvernement frangais , & aux
relations qui en ont été la suite. On croit que ce sujet im-
portant sera pris en consideration lundi prochain , 27'janvier ,
( 7 pluviose ) & que l’asscmhlée seia {res-nombreuse.

M- Fox renonce enfin a son systéme dc retraite :
paroitra lundi au parlement. _

Les trois pour cent consolidés étoicnt, le 1". p‘luviose,

‘31
a013,

il re—

REPUBLIQUE FRANQAISE
De- Nantes, le 4 pluviose.

Lo general Brune est. encore dans nos murs; il a pro—

noneé unc exception honorable pour notre Ville , qui rcstera

on e'tat de siege, mais no son: pus encorevhorsvla cons-
titution. ‘

Extrait dc l’ordre ge'ne'ral dc l'armc’e._

L’arméc est .prévenue que la constitution est suspendue
dans le cle'partcment du Morbihan. Puis'sent les insurgés qui

I'infestent abjurer leur erreur , repousser les insinuations per-7

fides (les agens de l’Angleterre l Mais l’aveuglement desdits
insnrgés est tel, que la raison n’a plus d’empire sur eux,

Le general on chef se flatte do voir encore briller , dans les

pangs republiczrins, ce courage méle , cette hardiesse invin—
_ ciblc qui les a Si souvent converts de gloire.

Dans une proclamation do 5 pluviose , 1e ge’né‘r‘al Bruno
annonce aux grandes communes do Tours , Blois, Angers ,
Nantes , l’rennes , 23cc; , quc , vu_l-a pacifica’tion opérée sur
les dcux rives de la Loire, il va Jisposer de toutes les troupes
oni so trouvent darts ces’ communes. ll promet’ que Hornet

ks départemens do liOuest seront tranquitlcs.

' (2')

 

»,_._._,__ A .

Du 5.-—Gogué, chefde chouans, avia‘it ordonné lc licen-
ciement de sa bande. Ceux-ci, révoltés contre lui, ont pillé
& saccage’ sa Inaison.
Toutes les bandes
non sans peine. Elles Ont voulu le fusiller; 8c une
partie (l’cntre elles est passe’e dans le Morbihan. Plusieurs
antres chefs & sous—chefs do clxouans ont aussi couru (les
'(lan'gers plus on 11mins:gran(ls , de la part do leur troupe.

de Chétillon ont été licenciées , mais
grande

De PARIS, [e 10 pluvidsc.

La pacification dos de’partcrnens do I’Oucst s’opere rapi—
(lenient; elle est due an mainticn ferine & mesuré (lu gou—
vernement; aux intentions qu’il a manifestées; aux forces
imposantes dont il a déployé l’nppareil; a la contiance (pr’ins-
pire aux peoples une constitution garante de tous les droits
socxaux.

Il est fanx qu’il ait e'té mis an licenciement dcs chouans
aucune conciition sccrette. _

-——- Bernier , ci-dcvant curé d’Avranclies , qui a signe’ la
pacification pour les clrouans , est arrive’ a Paris. ll a été
aecneilli avec beaucoup de distinction par le premier consul.
Bonaparte l’a fe’licité «i’avoir concouru a arrétcr le sang
francais qui alloit couler. Bernier étoit venu sons un nom
cmpruntc’; Bonaparte lui a declaré qu’il pouvoit paroilre
ovec le sien , &"qu’il no devoit avoir aucune espcce d’in-
quiétude , puisqu’il a‘voit pour gage do an sincérité la parole
du gouvernerncn‘t. ' '

—— On Hésignc déji: plusieurs préfets dont Ia nomination
pcroit assurée. Il paroit qu’il y en aura quatre 0L1 cinq pris
dans le tribunat. ' _ ,

—— L’ambassadeur turc, apres'avoir recu des dépéches dc

Constantinople , a en .11“? conference avec le ministre dcs
relations extérieures,‘ 8: il est allé dinerfiaujourcyhui ‘a la
campagne chez le premier consul.
_ —Le citoyenVillarethoyeuse, auquel Bonaparte vicnt
de rendre 'le plein exercice de ses droits politiques , n’est
point seulemexit contro-amiral , comme on l’a imprimé,
mais vice—amiral; eL an Hombre des restitutions qui lui
sont faites , sera sans doute aussi celle d’un grade qu’il
a acquis par trop de services, pour l’avoir perdu~ par une
prescription. Sa rentre'e en activité sera une conquéte pour
notre marine, qui a besoin d’en faire‘de semblables. Les
talens de Villaret -'Joyeuse sont Vavoue’s par st‘s rivaux
xnéme. Sa reputation c'toit établie 6333 la dernicre guerre,
on il a servi avec beaucoup de distinction clanslcs mers
dos indes ,, sous le bailli dc Suffren , et conconrut a cette
belle campagne , que les Anglais eitenti‘itoujours comme
un modele. '

Villaret jouit d’une égale consideration et dans nos
ports et dans nos colonies ,qu’il a toutcs parcourues , etbien
fonde'cs. On croiroit ce qu’il a (lit, a ce sujet , a la tribune,

inspiré par l’esprit dc sagesse et de conservation , qui anime
aujourd’liui le gouyernement. Ce
suscita des ennemis parmi deshommcs qui avoicnt lenrs
raisons pour ne pas l’cntcndre. Car jamais son nomv n'a

été attache ii aucune intrigue. 0n ne se donna la pcine,

ni de produire, ni de suppose/reentre lui aucune piece,
'aucune accusation meme. 53 continuelle activité a toutes
les époques de la revolution , ne permettoit pas l’oxnln‘e
d’un doute sur son patriotisme ; ct dans les discours qu’il

a pronuncés 'a la tribune pendant 5a. conr’tc carriexe legisla‘

on n eut-élre ce (ui lui
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live, il est impossible dc trouver un mot qui ne soit la
preuve d’un esprit éclairé et supérieur , et un sincere
homrnage £1 la répnb‘lique.

-—-Ce n’est qu’avant-liier que l’ambnssadcur Alquicr est.
part1 pour Madrid. Scs secrétnires doivent le snivre bientot.

—Le ministrc plénipotentiaire Reinhart sc rendra ii sa
destination pres la re'publiquc helvétique dans le cours dc
ceite decade. chreuse mission clue cclle (gni doit porter
(lans l'HelVétie tout ce qui fora oulilier lc passé & aim/3r In
France, (103 paroles de pain , d’aniitié, de consolation 3c
cl’iz'itlépendancel

———Les consuls ont défiuilivement attribue' an ministre de
la police l’exécution de la capitulution (le Malta.

—-Mamain , faincux par l’assassinut de la ci-davantprin—
ccssc Larnballe an 2 soptembre , a élé conduit an Temple.

—-Dodoucet , imprimnur, detenu depuis le 18 fruslidor,
vicnt Ll’olitenir cufin sa liberté. _

—- Le bureau central cloclnre que le bruit d’nne épidémie
faiszmt dos ravages dansidifl‘érens hospices dé Paris , nothin-
merit darts ceux du Kurd tic de l’tiuinanité , est dénue’ dc
foudeznent.

— Le procés du tribun Courtois & du lmnquicr Fulcliiion
9st remis nu 19 do ce rnois.

—— Des troupes sont partic aujourd’hui de Paris , confor—
mémcnt aux ordrcs du premier consul, pour sc reudre Vcrs
les parties encore troublécs dos deparlemm‘is dc l’Ouest. I

—Capahu , conclatnné plusieurs l'ois £1 mort , avoit ton—
jours trouvé moyen de s’évader; cleux this l’éclial‘aud uvoit
été dressé en vain; mais cnfin arréte’ 5r Evrcux sous l'iiabit
de mandiaut, 8c recruttant pour la clionnrmerie , il ”in pu
écliappcr an glaive (le la loi. ll :1 élé exécuté bier; ll 3 (le—

“:mandé h monter 21 la maison commune pour y faire des.
il espe'roit échapper

declarations qu’il disoit importantes :
une troisieme fois.

-—Le bruit s’est répandu que l’amiral Bruix Sc le contrc~
amiral Lacrosse avoient été cernés,, )ar les Analais, sur le

. - . . I U V
pctit brick qui les portmt clans la travel-see (,lu Huvre a
Granville , 8c q‘u’apr‘es s’étre courageuscment nit écliourr ,
ils s’étoient sauvés 51 terre avec leur équipuge.

. ——Parn1iheau_coup de toasts portés dans un banquet l‘ra—
tcrnel £1 Angers, le 5 pluviose, on remarqne celui - (:i:
u A Bonaparte , qni n’ajamais été vaincu l A Bonaparte ,
nl’honneur 8: la gloire du non) frangaia l nous ulcvonsii son
v» courage .64 31 ses vcrtus le maintien de la libcrié : il sera
nl’idole clesf‘re'publicais. Mais si , nouveau Cesar. . . . . . Au
unouveau Brutus (1111' 1in plougeroit 1m poz‘gnnrd wavgeur
)5 dans [6 .5613; »’ .’ Dans-1e méme repas , on :1 Ion 51 la (les—
trluction de tous les tyrans, aux homines qui ont condomné ii
mort Louis XVI , & an gr‘enadiérquiflc premier,r—d'escentlra
sur la terre d’Albion. . .i z t .

'— Les détenus LlCS prisons L ’Es’roux ont été fransflirés 31
Versailles gills y seront promptement jugés par un conseil
dc ’gucrrc.

— La commission executive do in :‘flinliliqne l‘lolrétiquo
a proposé au corps législatif dc décretcr uric aimzisiie gé-
ne'rale pour tous les delits politiqucs cominis depris in com-
mencement dc la revolution. V

La mémocominission‘a annoncé aux conscifs legislailils

3)

quc los consuls (la la république frangaisc on! apprfs avoc
satisfaction In nourelle do la revolution du 17 nirdsci

—- Un solflnt d’nn regiment auiriclii'cn 's’rst présentri 51
Turin an ,r'cs du "énérzil Mailers conimc lils (lo Louis XVI.

, , P v . ’ . . . .
CC general l’a fnlt :irr'cter , Sr a cent :1 Vienna pour-dc—
’ . . fir

wander dos ordros a co snjcl. - v: ' '
l’élection du rmuvcnu

-—— Suivant lcs lcttres dc Venisc
7 V .
le 21 111x659; lc concluvc

papa n'étoit pas encore terminée
étoit tonjours assemble.

—— Lo cnrtlimil Frederic-Marie Giovoam-li , patrithc <70
Venisc, est mort 1e 20 , :‘i l’ége do 71 ans‘

—-—- On ccrit doMittau, queDumouriez y est arrive lc 1:2,
janvier ( 22 viré-se ). '

-—- Le ci—dcvant duc de Castrirs rst most ilVVUle‘IUlNllPl.

—— Le parlement d’Anglelerre n rouvvrt sos sénnrvs. Le
roi :1 prononcé lc discours d’usagc , important dens ‘crtto
circonslance, parce ([u’il y parlc (.lPS onrertures «le pair
l'aitos par novs. Mais lcs feuillos ang‘aises du 98 , 5o nivé-se
8c 1” pluviése, qui sonticnnent cc discours Sc lf‘S Llélilrls
({ni l’ont suivi , ne sontpus encore ll Paris, (inniqu’on en Lil.
dc posiérieurcs.

Au re'daclcur d1; Publicz'slel

Les papiers dc l’oppasgtion observent que la note dc lord

Grenville cst congue de inanicre it faire dmitcr que lo gou—

«verncment nnglais ait jamais reconnu & vcuille reconnoitre
la republiqne francaise. '

Pourquoi les papicrs dc l’opposilion ne rappellent—ils pss
'21 M. Pitt la répouse qu’il {it it un reproche (Je Cette rspcce ,
quilui fut aoressé direclement dons la cliaxnbre dos coma
inun’cs? «Je nc fais ancunc difficulté d’appeler lcs cliosos
par leur nom,- & de désignor parlosicn cells n77ublique
fi‘iiizcaise, qu’bn me rappellc sans cesse avec (ant. d'afl'os-
talion n ?

Ne se souviennent—ils pus do l’axiéme : » Qui traitc avrc
unc puissance, reconnoit son titre Sr srs c-lroi(5n '2‘01', cet’o
reconnoissanoe 5e trom‘e clans lcs formvs , comma clans in
substance ‘des deux négociations do Paris & dc Lillv,

J’irai plus loin : quelle quesoitlapolitique actiielletln char:-
celier de l’e'clniquier,iln’rstpas sfir que M. Pitt no soil pm;
une (les premieres puissances qui nit roulu rcconnoitrc , 8c
qni ait ell'ecliveincnt rccomm la republirpie lirarcnise. L’as«
sertion paroitra sans doutc liardie & (liflitile 51 prouvvr. Les
circonstances dc cette curicusc anccrlote diplon'ialiqu: my
sont Lien connues ,je crois , (pie (l6 quatre persnnncsfl’l. Pitt,
lord Auck'and , Dumourier & lo Cit. Demaulde, nlcrs ini-
nistre plénipotentiairc .Llc France ii in l-layc. Je ne réclnmm ai
point le témoignagc d'es denx premiers, puree qn'ils n8 sour,
point dams l’usagc do réponére aux interpellalions dc cotle
esps-cc; mais lewr silence en licndra lieu , Sr its no 19mm-
pront point ponr me tléincniir, pnrcc qn’il y a an IHOH’S rm
bon i'rarcnis (lens to secret", & cc ban l’i‘nrcais, cfest le (it.
Dcuiaulcle. Quant'é Dizmourirr, in lo luisscrai ponrsrivm
Son voyage dc Pétersbourg. J‘e n’ui rim: .‘i (lrnmmlcr 5: or:
lionnnclii. Je crois lo. citoyen Deinauldc :‘1 Paris, 8c c’est lzti
(pic j’nppellerai en témnignage. ‘

La France étoit aux prises avec la premiere coalition, &
(lefcndoit contre elle 3011! '
la responsabiliie (les agenx duzlit Diix'mrtl.

Ill. Seroutparei l"lh(:lll11t'ls sou-i la main du g-Iuvornement‘tous
les nitcnsiles CS: ellets cxistans dam lesdits lieu); {V nmgasins, & V'
qui sont afl‘evles audit servii-e. ;

IV. It sum fair enzre les mains (les citoyens Sev‘ennes , freres, {
opposiiion blll’ lei 2,750,105 llurins tle rescriptinns batav'es , fuisant f
panic (alum: snni'ne plus forte Llesxlitcs reseriplmns remisespur la;K
trésm‘ei'ie audit citoyen Ouvrard, C\ sur lesiluelles lcsdits utoyeu ,
Seven ncs , fl’t‘lfls , out emprunté pour comple , (luditcitoyen Ouvrantlp
une spmme (lc‘l,('j¢l—0,0T?O francs, ainsi qu’il résnlie de la ai-cunnuls-
sauce desdit: Sereunes, freres, annexe: uu présent arrétc’ sous lg
n". G . 21 In date All 5 pluviose , present mois. ‘

V. ll sern sursia Si toute adtniusmn , en pzliement dc (lomciines na4
tionaux , des' rescriptinns realises par la trésorcrie dudit Onward,
montunt ll la summe dc 5,500,000 francs, & qui sont dL‘taillés dam
l’état n‘i 7 , sonscrit dudit-Ouvtard , & annexé on present arrété.

VI. 11 sera pnrcillcment sursis an paiement des 500,000 franc;
(le délégalions'xmnises audit Ouu'ard par la trésorerie nationale,
suivant l’état n“. 8, snscritldudit Onward , ESL annexe an préSem
arrété. ‘ Signé, BoxArAlm.

 

l

 

 

  

W
Avis d'une mare ('1 safille , par madame de‘ Lambert , en allemand &
en francais , avec une traduction , interlinéale de l’allemand, propre
a flu'iliter l’étude de- cette langne ; iii-8". de 166 pages. Paris,
Agasse , rue des I’oitevins , an 8, area cette épigraphe: "
Sludeizt plus prodesse, Iludlnprwessc. . 1
L’autenr, le citeyen Boulaid , traduit ainsi son épigraplie , dont' ii
sernble avoir {alt sa devise & la regle de ses nombreux travaux littévl
raures : '
(< Desires d’étre utile & non pas de briller: y
1) Le plaisir du travail ne pourra t'éuliapperm '

l1 s’est orcupé de traductions d’ourrages estimable; , de moreeaux
choisis du Rambler do Johnson, la Vie d’Howurd, bienfniteur 'des'
prisonniers; celle do Milton , par Johnson; l'Ang-lererrc ancienne
ole Strutt , l’HisLoire d’Angleterre , par le docteur Henry 5 la Vie de
Pilgler, traduite do l’itali'en de Rossi. ‘

Ces ouvrages-se tnouvent chez Maradan , Hemncrt , Keenig.

Mais il scmble depuis qnelque {ems avoir redouble de zele pour
faciliter l’intelligence (l8 dilférentes laugues de l'Europe , par 'l’cx-
celleut mayen des traductious interline/ales. Aprés avoir pulilié un
essai (l’un nouveau COlll‘S ile lungue allemande , & les disriilues'de
Caron en trois langues , il Vieut de dunner, (ions In forum inlerliuéale,
les Fables r-le Lessing,‘ 8: donnera hientbt les Izlit'cs de Gesner, &

' une traduction allemunrle rle l'art poétique de Boileau, qui sera suivie

dc morreanx en langne danoise 8; snedoise. Punsent cos morceaux
étre aussi intéressans que les Avis (le madame dc Lambert it sa fillel
C'est un ouvragc duet la reputation est l'aite depuis long~tems. '

On Voit par (e Lléimmbrement {qui n’est pas uomplet) dos travam
rlu citoycn Boulur-l , qux- est enco: e dens la vigueur \le l'iig”, combien
nu (-lesir souteun dc cultiver les lettrcs & dc servir l’lmmimito , a su
multiplier ses forces 8L Sullire a uue grantie vzniéré (lo producliim.’
L’amourdu bien public rcspire 51 cluzque ligue de ses notes, quelqnefnii
un peu longues , qnelquel'ois llEl peu étrnngeres & exceutriques ii-sovt
sujet, mais qui sont toujours‘des excursions sur la sphere meiiere r19
la morale‘S; (le ln bicnveillanee pour tans les llam'nes. Nous Slil‘lfiflns
cette occasion (l'()lfrl!‘il nn si excellent citnyen. lion (lei euronmgfi:
inens (il les trouve en lcii»mir.:ne ) , niaia nu liommage m‘érilé; & ltll
appliquant son épigruplie , nous lui disuns : il' est beau d'excell_er,, &
plus beau d’Etre mile. -

 

 

 

y. ‘ z - mwa. fit“ .u-ur‘fllnuu gum-u. v .
4-9"

 

B: l‘lmpfi

 

1:7... unwarr- w) < rmm_5m .r “v _

imezvie de MEYMAT, rue ales Lleineaax, n°. 425;

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