xt78sf2m985z https://exploreuk.uky.edu/dips/xt78sf2m985z/data/mets.xml Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré France Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré 1797-07-08 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie de LE NORMONT, rue Des Prêtres S. Germain- l'Auxerrois  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Véridique ou Courrier Universel, 8 July 1797 text Le Véridique ou Courrier Universel, 8 July 1797 1797 1797-07-08 2023 true xt78sf2m985z section xt78sf2m985z 5 véritabb
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la réorga'
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( Samedi 8 JUILLET vienx style.)

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.: LE VEREDIQUE
{111191111311 UNEVERSEL

I 1 Du 20 MESSIDOR an V (11; 1a r1’rpub1ique frangaise.
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Ma .11]. 15 s. Piaslre 51. 11 5.
1.1112111, 1:11.90. 151. 15s. Qwalr’nple 73 I. 7 5 5d.
{311111}: .1 ’1. 15 3. Due, 111-1)). 11 I. 5 ‘1

Idenmfl’rct. 151. 15 s. vaerain 33 l. 1.3 e.
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G'ziné? :25 L 2 i.

"‘xvournc 1011. g 1091. 01113 Martiniquw -o 31 413.
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ausannlz 2 5 ; [/2111 (1’01. 111 .
Jon 1 ; 1p.51 :0 Sawdcfihu. 15 5. 9d.
“Marsr'ille 1 jpertc Chandelle 13
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E15 26 25 Ewpritg £1001. 111.5
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éniticn , ayant e:
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lfiapmm Ique; sadxte majesté a‘tun’ive

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cunséquence

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1apcnser d’y faire entre

JP. Leg habitana dq gene rcovlncc {rower-9:1

Insprm'l', 25 jzzl'n.

“a la manifcsle suivant au sujct dc
l’éntrée lies autriuhicns dans I’Istrie.

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‘ganisaiion absolue produit en
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tqax’un esprit dc désor—
ce moment dans Ics dif—
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en maintenant Is: bun o'dre
10$ ,(‘1‘01'1‘011 manqusr 1‘1 l’im—
sa enlhcltu {e paternv-l’ ‘

11, 51' e116 d’ifl‘émit plus
, .3 plus convenables
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, pour préaerver Ia province
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vrsion 101315 (1'11

e progv'és‘dans les autrce parli- s des
wry conam V61 51 a droils
elle a mu ne pouvoir p.13 56
1‘ sea troupes.

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' crimes (‘1 la nontrC—ré

, Cow‘s d2..- c/nggsda ,9 magi! 17,-, )1 (but? dms I’emréc dos troupes a111r1chicr1nes 11.11 mo-
1m”! Eco $0 1 61 , Bm . 54 33 55‘). n )1 11f de rcconnmssmce enwrs a: m;1)t‘al€ uni-«2112.12 et
' . 1 - 7 - ' — 4 1. - . . - 1 1 ' ‘
-.,‘ . ° .. ‘ a, , , 4 ,P )1 roynlc a la tngxlancc 11-: 1:105:13 115 serum rede—
Lantoumn: ”8 —».:1(): 01' fin [‘02 i' ‘5 5' ‘w'cq , is 1.1 CO ”11 1122111011 1‘ 1‘ 1 tmn 111'“ch ct d
“ ~. _'~ ' L‘ ‘ . )) \73141 - 4f . 1" 5 (C 5'11" L. .‘ C
Hunh. 181) g 163 ; 18:) (avg. d’arg. 50 I. 12 s. 6 ‘ q

» la jou1ssance ina-iothe deleu
)1 séquencu, aa mnjesté esp‘ere (11113 Lhaquc habiiant EL:
)1 fern m1 devoir de coopér: r , gallant qu’il 56:11 on son
» pouvoir , au mainlitn du bon om're , au moycn duqucl
)1 chacun rmcvra des troupés impériafc» , la PI\Z(C\.EI"VB
11 la plus eflicace dens scs biernu ct 5a pcrsonno; 111.313
)1 (111:. 1.131.? , £1 aera inn-$315 1.05 grinés 105 plus
» sévin‘es £1 quiconque 059m s’()1'1p()€cr, ea que!que ma—
» niére qu“ ce soit, aux mcsurcs bicnl'aieantes de sa
)1 maicslé imyériale.

n Dvrné11011.0-11:Is!'1'e ,

11 .5'5'3/12’ 1111310110 ,
pén'az. n

REPUBLIQUE FRANQA ISE.
P .4 If I .S‘, 11:; nzmsz'ihv.
Exh'az‘l d'tmr‘ 131":ch :Z'zuz (LTm‘flcmcmé ([11 1771: [.17.

Tamlis qua M. 11.. . awe 111m puxme dr: fur et un
€621.17 d'acicr , écrit (c .111’1'1 1111 piuit d’etppeilrr (imprin-
m‘pm, centre 105 éznign's. vniui co quc dos, principos
t1'és-difl'é1‘0ns do can}; dc H. R .. . font {.1110 £1 11013
111mm 1‘5 qwi out 1m ccmr 51:11:1'1113 , cl qui , Dmu merci ,
n’éarivcnl point dcs iivrca de politique.

Cns hommes qui avoivnt aflquis {as bicns
inforilmés, d-Eclarés émigrés, ct sou-s cc biau prétcxze ,
(11591111111235 do 1011;, s’empressent dc realitucr leurs ac-
quisitions aux vérifablos prupriélah‘es, quoique plu—
sieurs n’aieni encore obtenu que des radiations provi—
sun'es.

L'homme de fer répnndra peut—
qua! (its véritab'ms émigrés, do ccux qui 11:; p1 uvent ob-
thnir 111111311111 qur’lconqur, ni prowsoire n1 définitive.
E11 bie'rr , je ri'1311q11221:\1.1{. . . ... , qua coux-Ié méme
re.'i<-1ment,etj13 guanfis que la conscicncv dz-s acqué-
I‘C‘Iil‘d parlcra an luur {nveur tout 1111551 haut qu’en fax-
vcur (In C-I'UX (11.1 out cu asscz d’argent encore poun-
ach 4101‘ leur razfiutiun. Cnmmen‘c, s’écrie M. IL
1111ij3 revionncnt! vmzs 1111119101165

rs pr jpriétés. D) con—-

auu.

le 10 juin 1797.
comie de’l‘um , commissaire 1m»:

 

i0 quclques

étre qu’il n'a parlé

assassinatb , {11115103
vulutiun 1211 MM. .. Puint 1111.
‘n 1’; n Hx
.- 2» L 1111'

~ ‘ ' ‘ ' .\ .' o >
to :1? 11%: i1 11.1.1191.- .1.1-.;'.c.. 011.10.]. 10 :1~4_

 

 

 

   
    
   
 
  
   
  
    
    
   
    
  
  
  
    
    
     
   
   
     
   
  
    
    
  
  
    
   
  
  
     
   
  
    
   
   
   
     
   
     
     
    
  
 
   
 
  
  
 
 
 
 

 <2)

veux que la république , et je vous garantis la sonmls-
aion (1e toua lea émigwe’a rayés on non rayés , eusscnt-ils
été duos ct pairs. Ell ! que significnt lea époquv‘s de ces
afi‘reuscs inscriptions? Sylla ue {if—i1 pas aussi trons 1a-
bles difl‘érenbs do prescriptions, ne dit—il pas au peuplc
gu’il (wait proscrit d’abord lous cmx clout il [wait [m
sea souvenir, 95 (Inc ceux qu’il await OIL/lltéo‘, it 198
proscriroit d measure gu’ils lui reviem/ruirnt diam; la
mémoire .7 Les prescriptions do Sylla et les lnSCl‘lyllOIlS
des émigrés , n’avoicnt- elles pas les mémvs principes ,
l’affrcuse tyrannic , la rage de la haine ct l’insatiable
avarice ? Que voulcz voua donc (lire avec vos époquea
d’émigration et d’inscription sur vos registres 0:6 ra-
pine et de sang? Qu’est—ce que cea hommes qui con-
fon‘lent toutes les cspéces quand il s’agit dc nuire , et
qui font les distinctions les plus frivolcs quand il est
question d’un bien £1 faire? On arroit tenté de leur
dire ce que l‘on dit Ea. un snuwge qui vient de faire son
ennemi prisonnier. Tims , contents ta Izaine ct mange
un Cnng/e.
———--IIIlIlIIIIIEIIIIIIIIII-s-_—_..
Des nouvelles d’Italio, dont nous croyons pouvoir
garantir l’authenlicité , portent que l’arméeimpériale at—
' taqua cos joura derniers l’armée dc Buonaparte, croyant
la prendre au dépourvu ; mais les républicains francais
sont toujours en état de defense. Lea agresseura furent
repouseéa et complétement battus.
(Extrait de la Sentinclle. )

"Ix 5‘

Un journal annonce , cemmc chose certaine , que la
commune de Lyon acre mise en état dc aiége. NHL-1 va-
pérons que cette commune ne recevm point cettc inj urc
gratuite , ct nous en donnons pour garant le message tlll

’ directoire on il rend justice is la bonne volonié des ad—
ministrations et nu bon esprittles habitans qui gémiss-nt
dos (lésordres inoéparables d’unc grands (wife...

Nous ajoutons avec la méme confiance qxl‘ 5i , contre
toute vraisemblance , on employoit cu-tc mesure, lea
lyonnais auroient le bon esprit de se 31mm ~11rr: et d’at-
tt-ndre (la tems etduzele dc leurs re;,rése:tans la fin dea
calomnies dont ils sont journellement abzewés Par ccux
que lo relour de la justice ell'raie , el par ties hommes qui
ne aavent pas que l’on ne peut excuw-r de granites
crreurs et de grandes fautes qu’en se hétant de les
avouer do bonne {oi et d’y mettre un terme.

m
Une gazette alleinande nous apprend que le comte de

Gortz , envoyé du roi de Pruaae 51 la diele (le l’Empire , a

contrcdit formellement les fauases présomptions qu’on
avoit formées , que la marchc des troupes impérialcs et
prussiennes annongoient des deeeeins hostiles. Ce mi—
nistrc a déclaré en outre que la plus part'aite harmonie
régnoit cntre lea deux puissances. - '
W
Le directoire vicnt de rétablir, dans son grade, le
contrc-amiral Bouvet; i1 faut eapérer que ce brave et in-
telligcnt officier sera bientot placé a la téte d’une de nos
aivisions navalcs.
‘-——-——
Le journaliste quilc premier a annoncé la reprise dos
, lxostilitéa , cntrc lea francais et lea autrichicne en Italie ,
Eersxste dam son aaaertiomet cc qui confirms aonppinion,

c’est une phrase qu’on lit Elana 11?! message du directoire
nu conseil des anciens , lee ennemis extérieura s’éloignem

de la paix , ’4 mesure qu’ila apps) coivent qu’on laisse 1: ~
trésor public dens ladétresse , Voici au reste cc qu’ajome r

le méme journaliste.
On apprenrl que Buonaparte s’est plaint amercmenl

    

des infidélités de l’empem ur, qui a désavoué lc marquis ;i

(18 Gallo , qui n’a jamais ceasé ses armemens , et qui I 1
ea

3 P05
I

l’ordre d’attaquer it do contraindre l’empcreur A la pflix; i,

s’empare ‘a present de la Dalmatia. II a rcgu du directoire

le courier est parti il y a cinq jours.

Bnonnparte e’eut toujours méfié de l’empereur;i} --

cspére trouvcr dons le zele de sa nombr'euee arnxe’e ,6 ,
dans les gardes nationales italienncs , le moycn de fair.
rcpentir l’cmpcreur.

Voici quelle sera la marchc de son armée: Buonapan
sera renforcé , et avec les secoura (lea localitéa , il p“.
sera la guerrc avec vigueur; nos armées aur lc Rhin '
tiendront sur la defensive. Hoclle a ordre dc revenir;
commandera lc débarquementd’lrlande.

‘fll’m. ”A.

La flotte hollandaise est sortie du Texel depuis trc
jours ; elle dint L-fi'cctuer son débarquement our le no:
(la l’Irlande. Le gouve-rnement francais a des inquu

_tudcs 2). cc sujet. Le succés de cette entrepriae decide
de la descente des frangaie. ‘

11 y a deux bataillons francais‘ 51 hard (lea vaiasear ‘
hollandaia , en tout 18,000 hommes de débérquemem 3
et 22 vaisscaux dc ligne au dessus dc aoixante.

.m—

Une- foule d’avis et (le renseignemene parvennat’ :

- ministre de la police , l’on‘t informé que , 1c 14 jullltl
( 26 messidor ) lea anarcliistes se dispoeent é opérer:
mouvcment. Lcura chefs , dont lee raaaemblemenss.
connus, leur ontnfait distribuer de l’argent ces '
dormers. 11 y a eu ‘une grande orgie , il y a troisjour

~ 31 la Croix» Blanche , au petit Mont—Rouge; des ex-o.

ventionncla , et plusieurs mcmbtes (1:5 autorités rev»? /

tionnaires de Paris et (lee départemcns , étoient duncr:
bre (lcs cenvives ; mais ils sont tellement surveillé: I" ‘7
le miniatre sait -auj0urd’hui tout ce qui s’est ditd
cette réunion , tout ce que les révolutionnairca cc
plotcnt dam leurs repaircs. Il sait qu’ils font fabriqx
en ce moment (lea armca , .et notamment des poigna
d’une forme extraordinaire , mais inutile £1 décrl
{our une partie de ces armcs on a grave den fleun.
lys ; ce n’cst pas tout , pour avoir plus de raiaon;
Crier an royaiiame , et mover la réiiublique , qurlq
uns doivmt prendre la couarde blanche , rt crieré.
la république. Si dea forces éi-peu-pres semblablPS
voient eté jonées , on ri’roi! de pitié en recevantde
reilles coufidmcec; mais l’cxemple du Passé pro '
qu’il pout étrc utile rte lea publier.
(Extrait du .Mtssager.)

-«-v-tn*vfiru,

Dix mille frangaia transporlés par la flottehol
daiee, 'iennent de dt'barquvr en Irlarade.
( Ext. de la Sentinclle.)

All moment all nous écrivons, huit heures duti
un incendie considerablar ac manifesto dam I’c’gliae
ci-devnnt célcutina, prés l’ai'senal; une fonderif
cuivre avoit été placbc dams re: édifice. Le voisif; ‘
de la riviére, lc zele ct l’activité den yompicrs,l '

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du directof”

ms s’él Oignent .

qu’on laisse lg
te cc qu’ajom,

int amercmcm

oué lc marquii '

miens , ct qm‘

u du directoire

rcur a la Pnixi

l’empercur : j]
:use armc’e ,E
moycn dc fair

5e: Buonapan
:alités , il pm
sur lc liltiny
dc revenir;

‘fipgpérer qu’on parviendra. a arréter Ies progr‘es de la

5 ammo.
.» .mi'm--W~»

iiExtrait d’unre letlre a’e Ville/"ranc/w , dépm‘temcnt de la
'i‘ Haule—Guronne , cu 8 messidor.

Hicr sur les ti heures du soir s’exécuta l’arrét de notre
lperte et cel'e de ce pays. Une gréle a change notre con-
,itréc si fertile , en un desert dont l’imagc est etirayante
.iles habitations et. les arbres les plus robustcs, lui ont op-
;1 osé de vains efforts.

1 Les hommes , et les animaux qu’cllc a surpris , et qui
jn’ont pascu le‘terns do trouver un asyle sin- , ont été mu-
‘ tilés et en partlc tue's.

' Les couverturcs (1.) nos maisons ont été cmportées par
$15 tour-billon , sans savoir cc qu’en sont devenus les déj-
“ bris; cnfin des peupliers qui avoient 10 pieds de tour ,
gout été coupés a 6 picds de terre.

Nata. D‘apr‘es les lettres recues de divers endroits,
$l’ouragan aravagé 25 lieues (1:: posts dans le Languedoc.

, CONSEILDESCXNQ-CINTS.

 

el depuis tr:
nt sur Is no:
a des inquv
:prise decide;

des vaissea“
iébérquemen:
ixante.

  

    
    
      
       
       
 
       
    
     
   
      
       
      
      
     
      
       
      
       
     
      
   
     
    
       
      
      
        
        

s parvenust
,le 14 jutllt:
ent 21 Opera;
:mblemenss,
rgent crs j::
y a trois jouri
;e; des ex-c.
utorités révv
:toient du r"
t survciiiésg.

ionuaires c.-
5 font i'abriq.
t des poigna
mile a déo:
e' deb flenrs.
de raison ;
lique , qurl;
, rt cricr'a'
sunb‘abiti?
recevantde
u passé pit

sager. )

a flotte hull1

tinolle.)

heures duti
lans l’églist
me tbnderif
:. Le voisit‘ 5.
pompierefi -

 

 

-—r—v

l
L

Séance du 19 messidor.
Stephanie-Louise Bourbon réclame pour elle la
justice qu’ont obtenu les autres victimes de sa famille.
Rv'nvoye’ a une commisston.
Une administration centrale des départemens réunis ,
‘ sollicite la justice du conseil contre un arrété du direc-

i toire , qui i‘ait encore peser sur ces contrées le systéme

2 due requisitions , et qui en oruonne l’exécution a main-

,,

armée.

t

  

Uuiiéputé de ces départemens motive les justes ré-
clamations de ses concitoyens , sur l’oppositiun de Par.-
rété du directoire a la constitution. Ii ajoute que les
habitans du pays conquis sont réduits au désespoir,
. et qu’il est terns eniin de leur appliquer le réglme cons-

titutionnel ; si la république ne veut point éloigner d’clle

des liommes qui lui seront toujours iid‘eles , s’ilssont
assimilés aux autres frangais. Ces observations sont
. renvoyées a la commission existanie.

Quatre—vingt—quatorze communes se joignent 31 cells:
qui déja ont demandé 1e culte catliozique. Leurs pe’ti—
tions sont jointes a celles renvoyées a la com-
mission.

Labrouste soumeta Ia discussion 1e code ou la réu—
nion des lsix relatives aux fermages.

Le premier projet divisé en trois paragraphes con-
tient la mode de paiement des fermages encore this et de
ceux a échroir, celui des arrérages de rrrltes ou inté-
refs assimilés aux fermagea , enfin une disposition géné-
Isle. Le second projet regards les baux a cheptel.

Le rapporteur avoit déja mis le Conseil en état de ju-
ger des motifs qui ont oblige la commission a faire quel-
ques changmnens aux anoicnnes loix, lorsqu’un membre
du nouveau tiers a ds-mandé l’ajournenient aduodi ,
pares que cc projet, distribué sous l’ancienne session ,
p’est pas connu du nouveau tiers. Adopté.

La tilsCLluSiOU sur le projet de renouvellement des bu-
reaux ccntraux , remplac: celle des fermages. Le rap-
porteur en donne lecture on ces tcrmea:

Art. 1“. Les articles 185, 186 Cl: 187 de la consti—
tution, applicablzs aux administrations municipalcs,
1e sont égalemcnt aux bureaux centraux.

' 2. L’arLicle 53 de la loi du 21 fructidor an 3, eat:
egalement applicable aux. bureaux ccntraun.

(5)

5. Lee membres des bureaux centraux soront renoué
vellés chaque année par I’administration dc dc’paite—
merit, avec la confirmation du directoire, dans la prc—
miere decade de prairial.

4. Dans les communes oil it n’aura pas été procédé a
ce renouvellement a l’fipoque des derniércs élcctions,
Ie renouvellemcnt aura lieu aussi~tot 1:1 promulgation
de la présente.

5». Le renouvellement sera particl , on conformément:
an voeu de la constitution, 1e bureau ccntrul aura c'té
nommé par une administration do département an choir:
du peuple , ct confirmé par le directoirc exécutif.

6. Il sera intégral dam les communes oii Ir: bureau
central auroit été nomme’ par des administrations dc
département, nommées elles—mémes provisoirement par
le directoire exécutif'.

I’ison-du‘Galand : Le. corps législatii'ne peut faire
aucun changement a la constitution , il ne peut rien y
ajouter ; la ou elle se tait , il doit se taire. ( Murmures.)
Je suis étonné que ma proposition paroisse étre improu—
vée du conscil; je ne l’applique qu’a la question qui
est soumisc a sa délibération , toute autorité étant éma—
née de la constitution, et c’est sur cet objet que nous
devons nous taire quanrl elle ne parlc pas. Tout cc qu’on
pourroit ajouter seroit inconstitutionnel. En matiere dc
legislation; tout ce qui n’cst pas défendu est permis;
mais en matiére do. constitution , tout as qui n’existe
pas ne peut pas exister, parce que 1e corps législatif ne
peut I‘l'sn crée-r.

L’orateur, aprés avoir donné quelques de’velopps-

Mmens it cos principes , poursuit ainsi: J’arrivc a un

principe plus imme’diat , tout ce qus Is constitution
n’ordonne pas , nous ne pouvons pas l’ordonner; or la
constitution ne dit pas que les membres des bureaux
centraux seront renouvellés; vous ne pouvez donc pas
ordonner leur renovation périodique.Mais la commission
vousa dit: Les bureaux centraux sont une émanation
dcs administrations municipales , celles—ci sont reuou-
vellées chaque année; pourquoi les membres des bureaux
centraux screient- ils inamovibles '?

J’observc d’abord que la conséquence n’est pas juste.
Les membrcs des bureaux centraux ne sont point ina-
movibles, car ils sont révocables a volonte’; ce sont
dcs agens nommés par l’administration départementale ,
et confirmés par le directoire qui peut Ies renvoyer a
volonté ; (murmures) mais Ia difference frappantc
des membres dcs burcaux centraux avec lea administra—
tions municipales , soit dans leur erigine, soit dans leurs
fonctions, démontre le vice du raisonnemcnt de votre
commission. Les administrateurs municipaux sont nom-

‘ més par le peuple , les membres des bureaux centranx
par 1c département, les fonctions dzs administrations
municipalr‘s Iont tracées par la constitntion ; cclles den
bureaux centraux sont determinées par le corps logis—
latif.

Si j’avois a comparer les bureaux ccntraux, je les as;
similcrois aux ministres, comme eux ils sont une e'mav
nation dc l’autorité souvrraine , comme eux ils sont ré—
vocablcs , et comma eux ils ne peuvent point étre assu—
jétis i1 une renovation périodique. Si je passe aux con-
sequences du projct de votre commission , VOus sentirer.
pourquoi la constitution n’a pas voulu 1e: assujétir an
renouvellement prescrit pour les administrations gunk:

.14.

    
 
    
    
      
    

  

   

.wc—zh-" -' ..

A.-. .-....,.

  

  

 'cipules- Lents functions , qu’ils'remplisaent , sont la po—'

lice et, les subsistances ; or , pent—0n vouloir remettre en
V dos mains nouvcilce l’action de la police dang dc grande‘

communes 7 16 COUCH.ls done 51 la question préalable sur
,le projet. . ' . . .

Pressenel : Pour décxderlu question , ll sulfiroit pent—
éu‘e d’jnvoqner l’amovibilité de toutes les autorités
constituées, d’apres ce principe : 1e princxpe regit 121
oil it n’y a pas d’exccption prononcée; et dedirc: les
membrcs des bureaux centraux sont une autorité cons-
tituée, on no pent le nicr; ils doivent donc étre re-
nouvellés.

Maia si nous remontons 31 leur origine , ct aux motifs
qui engag-ércnt lea constiturms Ea créer cette uutorité,
nous verrons qu’ils remplacent lee administrations inu—
nicipales dans des fonctions que cellos-c1 ne pouvomnt
pas rcnzplir , lorsqu’elles étment multipliées dans la
méme commune. It domande pourquoi on voudroit les
soustraire aux conditions imposéea it celles-ci, et leur
donnsr un privilége , jc vote pour Ie projet.

Chollet : Les menibres dos bureau): centraux ne
yeuvent étre comparés s aucune sutorité ;_c’est une classe
é part. Elle est créée par la constitution , 1i est yrai; 111315
521 nomination differs de toutes les autrcs; 115 no soul:
Pas dz,- simples agi‘ns do directoirc; ils ne sont pas dcs
magistrats nommés‘par le peupteine cherchons donc
pas par des similitudes a asseoxr ta 101 qu’on nous
dcmande.‘ ,

Il est un autrc principe qui doit , selon moi , établir
notre'déc'ision. La constitution n’a point trace le mode
dc renouvellement de cette antarité; mais elle l’a voulu
rendre dependants (In corps législatif; car c’est 51‘ lui Iii!
qui die 21 attrihué le droit dc Llétermincr scs lonchonspl
pout donc , it plus forte raison , l'aire un réglemcnt pour
sa renovation. H .

Je n’adoptc ccpcndant pas le projct de la commisswn ,
parcc que je le crois fondé sur un faux prinapej et dan-
gcreux en ce qu’xl désorgamse unc administration dont;
let! functions demant'lent des hommes qui no sowntpomt
:neut's aur les objcts importans qui lui sont confiés. Je
Tropose done d’ordonner que les memlircs en seront‘re—
:noovpliés par tiers chaque année , et 51 [cut nomination
a été simultanée, 16 sort décidera do celui qui doit se
retircr.

Quatrcmere voit dons la constitution méme la mode
(do renouvollement , parce qu’il penae qn’e-llc ne dis-

.‘tinguc pas les bureaux centraux dos administrations
,municipules; c’eat ce qu’il prétend prouvcr par la na-
Iure memo is leurs flinctions. Si la convention , slit i],
ifeftt pas cru qu’il y uvoit du danger is n’itablir qu’nne
Jnunicipal'ité dams les grandee communes , clle n’cut
gum créé los bursa-ax centraux ; ils ne romplsccnt done
que los administrations municipaies. Ils dowent donc
commie clles , étre rcnouvclés périmliqnement ; 105
articles (19 la. constitution invoqués dams lc projet , lent
sont donc applicables.

Cc n’est pas tout ; sent-ils une autorité ou de simplvn
339m du directoire, c’est-h-dirc dcs commis ? non. Ils
agissent avec l’indépcnrlancc d’un fonctxonnaire public ,
ils portent los memes marqucs distinctives (no [es azi—
mwmax ‘* I'M ' 2.»

ministrateurs municipaux; ils doivent done ét‘r‘e ren‘ou:
velés comma eux; je m’étonne méme des doutca, qui

dit-on , ant enigiéché l’administration (lee départemens '

et le directoire (e procéder a co rcnouvellement , Car
la constitution ne dit pas quc le directoire aura un
commissaire prés le bureau cmtral.

11 en a ccpenvlant nomme’ un; ct si on lui on dr‘manzloiz
le motif, il répondroit suns doute , parcc que la conzti.
tution lui donne le droit d’en nommer pres in ailminis.
trafions municipales , at q e les membrcs des bureau);
centraux rempliwant les mémes fonctions, i] 635 autorié
A y étre représenté ; mais pourq'mi n’élevantaucun (loutg
sur le silence do In constitution 51 est égard , en arm-

t—il qusnd i1 s’agit du rcnouvellcmcnt pour les diesipn?

je vote pour le projet.
Uzi aulre membre le combat par I=s mémes raisonne<

mrns que Pison. La discussion est former, et is priorité ‘ '

est d’abord ar‘cortlée 51 la proposition .le Choilet.

Fiessenel ne s’y oppose pas, mais il veut qu’on ajouts _
que les membres des bureau}; controux nomniés par (its ‘

aiiniinistrations provisoires, soient entiéremcntrenom
Velés

Dumolard : Je nc visns point combattre la proposi-t
tion (19 Cholist; mais je views faire unc observation'
dont lc conseil sentira l‘aciieinent les conséqocncts ;_
notre intention est que crtte autorité ne soit point IDS: f

movible , et cepcndant si vous décrétzez que les mem-

bres pourroient étro réélus sans interruption, die 10 "

deviendroit par le fait.

Le Clirectoire n’auroit qu’ii nlettre 1e ve/o sur celui qui '
seroit nommé par le département , cclui qui dt vroil _

sortir exerceroit les fonctions ; car l’administmtion ne
peut pas étre incmnplettc. I; est un autre objet qui uété
oublié par votre commission , et (1111 (hit, j p0 .58,
faire partie de votre resolution , c’cat la maniére (lont
un mombre ou plusieura peuvvnt étre révoqués. Est-cc

par 1e directoire qui a confirmé la nomination, ou par ,

1e département qui nomme ?
On assure que lo dircctoire Vicnt do dostitur-r lc bu—

reau central do Lyon , et en CClZ}. il a rempli lc wen (lee ‘

bons citoyens; mais il est essential. do savoir s'il 10 (bit
fairc aeu'. Je demanile 1e. renVoi dc mcs nbscrvatimisi
la commission a laquelle sera arljoint notre collégus
Cliollet.

Le conseil arrétc que la commission h Iaquelle son:

 

adjoint Dumolard, Chollct et Crassous, présentera
demain une rédaction conforms aux Observations guy

A

viennent d’ctre faites.

CONSEIL DES ANCI ENS.
Séance (In )7 messidar.

On a rejetté deux résolutinns, l’une du 6 floréal,
relative aux déchargcs e1 réductions sur les contribu‘
tions dc Pan 5; l’uutre , du 24 prairial, relative aux dcux
jugcs nosnméa au tribunal de cassation par le directoize
exécutit‘.

La resolution du 12 messidor , qui sntorise 1e direc—
toire :31 envoyer des agene aux isles some 12 Vent cl ails
Guyane , a été approuvé? I

A. POUJADE-L
. “E?

.De Jurorwse. e12 ¥§ 39mm .rse, defuse Sass-Gcssaés-l’fssxemiit In. .42;

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