xt7h707wqf02 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7h707wqf02/data/mets.xml  France  1800-07-07 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Paris : De l'imprimerie de Meymat, rue des Moineaux, n°. 423  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1800 Le Publiciste, Octidi 18 Messidor, an VIII, [7 July 1800] text Le Publiciste, Octidi 18 Messidor, an VIII, [7 July 1800] 1800 1800-07-07 2023 true xt7h707wqf02 section xt7h707wqf02 a ran:

rs dang
‘ génie
:iit sur-
m3 an-
cn 50

fin do

5‘ & de
e qu’il
l|:.;l‘OS,
rtati‘te’.
l6 , di-
0218 (it?

lcs lia-

‘nrnom >
c.
alml‘d;
Fe cl mu
rul qui

laissa 5

£1 trol-
clinic,

3 (Yes-
warm,
'5 mor-
é :ians;
, uiin,

A q u ‘
{A} In, a

IS 59”

la (Institution de M. Pickerinn‘

 

L E

_ :xwfifms

PUBLECESBTE.

OCTIDI I8 Messidor, an’VlIl.

 

341.117“! . . ws- at he; 4 :wflmw

on

.1111. m.“ n. :-

 

    

 

 

Du'lvals dllr-Pal'li’ilNEJll d’jlnglczorre 5117‘ In balaillo do .Mtiringo ; dis/50W: dz: 3733?. Sizriz'z'dazz 6;? Pitt ('1 ca sujer __

   

 

"u >\

sen Fa

(la gene/11,! c'z C'zqf Illoreau , contenant [63 (Emily (l’nnc 725010176 complain remportfi'e 5111‘ [(35 Aun'icxliz'ons. .....
Azure [cm-e (In gem-“ml Basso/[cs an nu‘uz’stre (la la gucrre. —- Hon/wins rendus au brave Lalour—d’Auvergng, _.H

Details SUI‘ [e szjour du pr'enu'cr consul .‘1 Lyon. 1
or i i I
ANGL'ETERRE.’ R
Dr: Londres, [e I“.juil[ct(12 messidor).

Trnis pour cont consolidés , pour leur'onvcrture , 65 lg, 65.

  

 

.— Trois pour cent impériaux, (5?. i. -— ()nznimn, 9 fl 2 i.
ll V a en un mouvenicnt trcs—séricnx an s ')0L‘tflClC Nottin-
v l

i-lingam, 21 l’occzzsion du Cod Munoz/718 King, ([n’un parlii‘ a
Noulu exupéclier l’orclicstrc do 1' vuer. Trois officicrs du Llé-
:taclmzncnt envoyé Pour rétablir l’ordrc , ont été grinvcment
‘blfissés.

Le contro—amiral Pole a arbore’ son pavilion sur llAzin—

court, & so rend 31 Torre-Neuve, Oh one insurrection a éclaté

'parnii lcs troupes.

‘ 'Il n'est nullmnent vrai qu’il soit arrivé ici quclqu’nn de la .

art do consul Bonaparte.
Des letlres des E‘sivUnis ,_ d’ime date récunte , annonconl:

t, , secrétaire d’état; Il étoit

'tr‘es-zittaché aux il’ltél‘éls do I’Angleterrc. On regardoit sa

destilution commie uue espece dc sacrifice fait an. Purti qui
desire la paix avec la France. ”

Chambro dos communes! +- Se‘ance d1: 27jui11. -
L’importdnce & l’iutérét cles débats do parloulent 51 la

do pré. - nouvclle de la batuille‘sde Maringo ,V nous forceut d’y donner

consul

Somme

»

C) C. d
.. Boos
--,' COU‘

1C6 , RU!
Ricard ll
u , 3115'
50 cent
ghuriuS:

h, 5 vol
is , Ch“

plus d’étendue ('{ue n’cn compo-dent ordinairemeui lcs bornes
de notre feuille. L’o'pposilion étoitplacée sur un champ bien
favorable , {k M. .Sliéridan‘en a tr'estbilcmcnt profitc’.
zllien de plus prcssaut one ses ottaques; scs coups semblcnt
fil‘l‘ésistibles. Onivoit éyinlmument l’criibai‘i'as do M. Pitt clans
‘Sa réponse, uiais on no pool nior qu'il ii’ail, inonlré, dons
‘Lette ciijconstance (liflicile, beaucoup d’adrcsse 6c inéxne
de (liguité. . V -,

VM. Sheridan. —-Mon intention n’cst pas d’examiner la
conduite & lcs .lc’tails dola campagne , encore moins enta—
.1nerai«je la lmutc discussion .de la guerre ou cle la paix.‘ Ce

. ,sont lit dc graves 8c inmortantcs q mstions qu’il faut résorver

Ca un tems on les esprits, plus culn1es,pourront lcs envisager
JWBC la fermeté conv‘enalJle. Jo me home (lonc ii examiner si
.nOtl‘C position & cello de nos al iés no sont pas tellenient
Changécs , ({u’il nous convienne (l’oppeler sur cot objet l’aL-
tentiou de la Cl1a111l)1‘6 réunie ,‘ Sr 5i, dans la crise oil nous
.nous trouvons, il est 5! propys (pm 105 men'ibres so retireut
vefisleurs cominottans., sans prcndre en consideration la con-

ulto dos iniuistres; si nous dcvons laissrar in direction de la
guel‘l‘e 8c de la paix entre lcs mains (l9 ces memos ministrcs,

.dO-‘lt les espérances out si souvout été illusoires, les pi‘opliéties

 

‘si liabit‘uellcment mensongeres, sans faire du moins un cfl’ort
pour avei tir 831, de la situation la plus critique pout—elm
‘lui so soit jainais prescnléc (lans le conrs de notre liistoire.
Quand -cetl,o_ maticre fut soumise aux réflcxions (le la
clieiuln‘e , on nous dit que nos ressources étoiant intactes;
(inc l'imnemi n’étoit pas cuétat do soutcnir plus long—toms
la guorre. Les ministres, clans cette sage , (lans cettc poli~
thine piece: la lettre do Iniiord Grenville; declarcrent qua
Ie rétablissement do la maison Bourbon pouvoit scule satis-
faire le gouvcmeinent anglais. On cxigea , comma une con—
ditionsine quri non, pour trifler avcc Bonaparte, que ce
génc’ral'roconnfit l'es‘ droits de la dynastic des Bourbons 31 la
couronnc dc France. D’aillcurs, disoihon, nous devious
attcndre quc le caractcre CL 165 vucs 'de Bonaparte nous
rassent mieux cozmns. Nous n’avions pas snr ce point assem-

 

. il’exne'ricnce , & il nous manquoit l’évidence (les faits.

On s’appuyoit avec conliance sur lc secours que nous de—
vious tircr de notre magnoniine allié l’cmpereur do~ Russie.
Et lorsqu’on dcmanda cc que nous ferions clans le' cas oil il
‘appelleroit ses troupes , on répondit que l’électeur ole Ba-
viere‘ pomrroit en fournir 21—peu-prés le mo
cause commune; qu’aiusi ch événe
21 la probabilité du succés.

>On nous disoit (me la reprise d’une grande partie dc
l‘I‘filie, par lcs Autriclncns, étoxt un gage assuré de la con...
qncto proclmme Cili’ils ailment faire (lu territou‘e qui do
roit encore sous la domination dos Francois. Ici, comiue
clans tout le rcstc, l’cxpérience nous a cruellemenl. tr01-n~
pés. Oil nous foisoit our-{out l’cxposé iuystériiux dos es‘pé—
ranccs ilcs royalis’ics do France. (in nous Vautoit 13 courage
rcnaissant do on pnrti‘. Les royalistcs avoiont trouvé dos
allies parini les jacobins & los répnblicains niode'rés qu'in—
dignoit l'usul‘pzition do Bonaparte,- touté la France zalloit élre
unc scene do rnéconmrntement, dc dc'sotxli'e , do tumultc 6c
d’insurrstction. La France est rcstc’e lranquillc 8; cc semble
assez lieurenso. L'expé 'icnce 8: l’c'vidcnce dos fails prouvent
encore ici combien nos propliétes s’o'toicnt aliusés; 6’ [a na-
ture hunmzflm , sur lziquellc lo ministre avoitsi fort comple’ ,
:1 porn révoltéc du Vil 8c barbare projct do livrer I
do l’insurrcctiou 8; de la guerre civile pl
lions (l’hoinines. . .

_Et ce Son: léi lns ministrcs cu qni la cliamlirc pourrOit
encore so conliorl Elle pourroit estimer encore nn ministre
qn‘i a pronve’ qu’il ne sait apl‘lrécier ni l’opinion publique do

me Hombre 'a la
inent ue cliangeroit ricn

“leth-

au glaive
us do [rents- mil-

: .leuroPc , ni'la vraie situation de la France , ni lcs sentimens

 

  

 

. w—Wa'. 44"" 1&4»; nag.“

rile ses habitans , ni les ressources cle son gouvernement , ni
le nomlne, ni les dispositions , ni les forces de ses arme’cs;
qui no paro‘it pas micux nvoir connu les ressources de nos
allies, & qui , pendant quc l’uu (liens nous retire son appui,
nous amuse (Tun prétendu traite’ dont bicutét i1 n’est plus
question. Qusnt h moi, je soutiens qu’un parcil ministre
manque do [unto prudence comme p'olitique , 8c de toute
sagacite’ comme liomine (liétat. Jo declare qu'il ne peut
ni couduire la guerre hvec succes , ni faire la paix avec
honneur.

Et pourtsnt , quoiqu’il ait éclioué clans tons ses Calculs,
il lui restc, pour continucr la gucrre , nu motif personnel
& particulier. Cliacun pent se rappeller que, lorsque le
cal'actere de Bonaparte fut ici le sni'et (l’une discussion 7
l’honorable nieuibre dcsccudit aux injures les plus basses,
aux plus ignobles outrages. Le ministre n’aiouta rien 5: la
consiilération qu’il me’rite en se permettant de traiter avec
Acetic grossiérefé un homme véritablement grand; mais ,
quoi quc l’on puisse pcnscr do 33 cpnduite en cette occasion,
il est naturel (le supposer qu’il scra euiliarrassé pour traiter
avec un personnagc sur lcquel il s’est 'exprimé d’unc fagon
aussi contraire i: la mesure d’un politique , qu’aux munieres

d'ur’rlioininc Lien élevé. Son amour—propre l’engngera a

Prolonger la guerre , 8c la ne'cessite' seule pourra le détcr—

miner é changer d’opiuion‘

On no me saura pas mauvais gre’ ale rn’arrétcrici‘surle
caractere & la conduite de Bonaparte , clout il a taut e'té
parlé dams nos précédentes discussions , & je demande 3i tout

homme de bonne foi qui m’écoute , si tuim‘s les actions, I

toutes les mcsures de cet bonnie extraordinaire, depuis-

qu’il est revétu en France (lu pouvoir supréme , ne sent pas

  

propres E1 placené'on carnctere auguste uuplus haut rang d
les annales de l'liumanité , de la sageSso :34 as l‘a vcrtn.

Quelle opinion doit—on ave’ir en France d'un ministre qui ,
51 y a trois mois, déclamoit si liautement contre ce general?
C’étoit un athée , nous disoit—ou , il insulloit A la religion
de l’Europe; c’étoit un ravageur; en courage , en talens mi-

]itaircs, il .e'toit inférieur é Suwarow; nos mate'ots memes,
aux murslde Saint—Jean-d’Acre , avoient souri de son igno—
rance clans Port de la guerre.

Eli bien l cet athée; H a protege la religion ; ce pen-fide
avieuturiern fidelement obscrvé la foi des traités; les sciences
‘& les arts out trouvé protection & encouragement sous l’au-
torité (le ce brigand 3 cet usurpateur si féroce , a eu pitié
drs miscrcs humaines , il a soulage’ l’infortune ,‘8: la vic-
tou‘e a couronné lcs troupes frangaises, guidées' par cet
apprentif, clans l’art dos combats

Ce n’est pas sans élonnement , jc l’avoue, qua jefme
rappelle la inaniere dont ce général fut traité clans cette
enceiute. J’eusse attendu d,’un membredu parlement d’An-
gteterre plus de'candeur 8c plus de dignité 5 mais cctle
mnlheureuse guerre nous a rendus sourds 5i ces sentiiuens
liéro'i'ques qui , jadis , entretenoient parmi nous un esprit loyal
& martial: Le~ general frangais a prouvé qu’il étoit digne
dcs honneurs dais aux liéros. Jamais , depuis les jours
d’Annibal & de Rome , de plus brillans événemens n’ont
dfi étre suivis (le plus imporlantes consequences. J’aurois
cru inutile cle parlor si longuemcnt _de Bonaparte , si toutes
ses démurclios n"e'toient remarquables par une rare modera-
tion , par une humanité singuliere , 8: par des talens supé-
ricurs é touts concurrence. ‘

Quanta la paix, je vais le dire , c’estlc comble 5; 1a preuve

<12)

 

de notre infortune quc le people n’ait point assez (l’e'nergie
pour exprimcr sa veritable opinion , sur—tout dzms un 1m»
ment oil il est est essentiel de la connoitre. Cepr'nrlant, it peinq
se Lrouve-t—il un liomme instruit de nos kléSflSil't'S qui u’ait
éprouvé £1 cctte nouvelle nn sentiment 66: joie , (inns l’es-
poir queces événomens contribncront a la pdcification. Les
ai‘nis méme du gouvernement, 8C 105 liommes a argent , ob.
servent que les fonds out monté par suite dc l’opinion géné-_
ralement répandue que les ministres, apres taut de preuves
dc l'extravagance de leurs vues, ecouteront cnlin la‘ voix de
lfhumanité , & useront rle leur influence pour termiuer cctte
longue scene de mallieurs & de carnage.

Je propose done» que la cliumbre soit invitée in se réunir
d’auio‘urd’hui en :5 jours. - '

Ill. Pitt. —— Les raisonnemcns de l’hcnorable mainline
sont uniqurxnent fomle's sur les nouvelles récemrnent arri-
ve'cs do France, & qui lni paroisseut nssez authentiqnes
pour qu’il nous fuille en consequence changer sur-le—cliamp
de systéiue, 8cabaa‘iclonnsr la conduite quc nous suivons
aepnis pr‘es de huit nnnées. ll me paroitroit étrnnge que la
cliarnbre , sur de. pareilles notions,crfit devoir prendre do
mesurcs prééipitées dans une allairc d'ou dependent 8: none
sfiretéflc la trunquillite’v de l’Europc. lit c‘est sur ces infer.
mations incomplcttes qu’on invite la chambre (105 com-
munes é faire une déuiarche aupr‘es du pouvoir exécutifflx
exercer un (lroit dont elle nc doit'faire usage qu’avecla plus'
mfire i‘éflexiou 8c dans les cas les plus urge'ns. Presenter um
scmblable proposition, o’est dire in la cliamlire : Vous 112,
connoissez ni lcs pcrtes de volre allié, ni les avantagr‘s (if

votre enuemi; ce'pen'dant; je'vous'cons‘eille de prcndre dellT V
mesures ‘qui acheyeront la ruine ale cet allié , & rendrontcej -

ennemi invincilsl'e. Tel n’a ‘pas ‘été jusqu’h present l’es'p’r’ilv

du parleinent; tels ne'fureut‘pzis les 'senti'inens & la conduilélw

qui, darts de plus grands de'sastres’, nous fireut triomplxer

des périls qui nous menagoient, 8c nous dicterent des um-

surcs propres z‘i sauver & nous 8': le reste de l'Enrope.
Dans la récapitulation curieuse que l’llonorable memlire aX

jugé bpropos de faire des motifs qui nous out décidés :3. la:

continuation de la guerre , il a omis lesraisons principales.
Notle'véritable & essentiel argument se récluisoit 5‘11 ceci‘,‘
y a-tvil quelque‘probabilité clue, par uos propres efforts & lei
conc'ours de nos alliés , nous puissions parvenir 51 une position
assez sure pour que la paix soit préférahle 51 la guerre? Ace
seul point se rapporterent tous les raisonncmens dent on:
f'ait la critique. Si les événemens out trompé nos calculs, il
ne S’ensuit pas que nos espérances fu'ssent mal foudées. Le
pre'opinnnt a travesti dcs inductions en promesses. Mais lt
gouvernement a—t-il promis que les Autricliiens seroieul
constamment vainqncnrs? a—t-il dit qu’il n’arriveroxt aucml
échec resultant meme d’e'vénemens que toute la prudence
n’efit pu prévoir. Non , sans contredit; mais , sans contredil
aussi, persoune ne s’cst determine in coutinuer la gunrrt’,
sans sc re'soudre in en subir lcs chances avec courage 8c fet-
meté. Si nos allies éclioucnt clans Ieurs plans , 5i quelques-
uns manquent aux efforts que nous en attemli‘mvs , (lu mains
ne nous inanqnons pas :‘1 nous-memes , quelle qu’ait pu étrt
la conduite des autres dans des circonstanccs qui nous son!
encore si imparfaitcment connues. S’il noUs faut négoci-el‘t
attendons , pour le faire , que nous connoissions la situation
de nos alliés & celle dc nos ennemi55nous trouverons, il yf
lieu de le croire, que les avantages de ceux-ci ont été ache“i
plus gherggmnt qu’on ne lg git. Eons ignoronspneore quellt!

sont l
quelq
essuyt
trepri
Ce
cussio
presSe
line 1:
tags
do In
calm?
alarm
nent
nous I
conijm
cause
que n
droits
SUPPO
neurs
M.

Ce
pas d
j’en at
de la
releve
qui l’.‘
déra‘ti
no in:
'm’a j;
émoti
aussi
de la
mais (

Le
nous a
sages
sures
atlent
e'toien

.des,q

qu’on
nous ‘
aband
rer la
placer
posses
qu‘e le
Plettei
phent
le plus
Vanta
il non
pimrxl
8‘ pro]
lorsqu
pour

avec 1
qu’il t
d'injui

am a

 nergie
0 Int).
point;
i u’ait
s 1’95-
n. Les
t , obs
géné-
reuves
oix ,rle
r ectte

re'unir

embre
t urri-
itiqres
champ
utVODS
que la
lre clcs
: notre
infor-

c0u1<
utif, l1
la plus
;er um
ous ne
gr‘s d0
lre do
out cit
l’esprit

>uduite‘

impliel
es ulc-

mbre a
és it la
:ipales.

cecx,
ts & le
losition
? A ce
it our
culs , il
les. L9
\Ciais l9
eroieut
, aucmt
udcnée
ntredil
gnorre,
SC for-
glques-
t mom:
pu étrfi
us sonl
goci-el‘:
tnatmfl
, it y:
achetli
quelltl

, (5)

soul les ressources de nos alliés, 8a: s’il ne lenr reste pns

quelque moyen de réparer les perles qne lour a pu faire ‘

(‘SLuym' une audaciouse, une imprévue & aventureuse en-
treprise. V

Ce n’est ici , d’aillcnrs , ni le tems, ni le lien d’unc. dis—
cussion au moms préinaturée; & nous ne dcvons pas nous
presseil' de ffure une (léiunrrlie qui, en nous cntrniuuut 51
”ans negomation séparée, donueroit h l’ennouii tout l'avun-
tags dos conditions. Quelles qu’aienl. été les vicissitudes
de la fortune, lu climnbre sslsouore (l’etrc reste’e ferme- &
calnie; 3k janmis ni les artifices dos jacobius , ni leurs l'eintes
alarmes ne nous out ponsstis 51 des inesures qni ne convien-
ncnt pus plus ii nolre dignité qu’s nos inte'réts. Soit (pie
nous devious un jmr faire une paix déterminée par les
conjectures, soit que nous devious contiuuer h soute’nir la
cause commune avec la participation (les Autricliieus, ou
que nous soyoiis réduits :‘i defendre notre llonueur 8c nos
droits pztr nos propres forces , il seroit, dams Cll’lCllne de crs
suppositions, imprudent d’adopter, sans foudeineus ulte-
rieurs, la proposition que le préopinant vons a faite.

M. Jones a parlé clans le méme sens (pie M. Sheridan.

Ce dernier a repris la parole. Mon projet, a-t-il dit, n’rst
pas de fatiguer la chambre par dc longues observations;
j’eu ai dit assvz pour convainc're tons ceux rpii m’entendent
de la convenauce de ma motion. Méis ie me vois oblige de
releverqnelques expressions éelinppées 51 l’honorablemembre
qui 3’a eouibnttue. ll m’a reprocbé d'avoir manqué de mo—
tlération : cela n’est pas impossible, 8: il doit avouer qu’il
ne ru’a pas douné l’exemple de la reserve. Lui-niéme ne
m’a jamais paru si bors de mesure, & probablement son
emotion a uni 5 son intelligence; ear il nous a présenté
aussi pen d’ide’es que s’il avoit battu du tambour ou sonné

de la trompette. Nous avous cu force mots & belles phrases;

mais de raisons , aucune.

Le ininistre', pour excuser 5a conduite, assure qu’il ne

nous avoit rien promis. Nous sommes, dit-il, des rniuistres
sages : nous avous pris, pour le bieu de notre pays, les nie-
sures les mieim culculées : la fortune seule a trompé notre
attente. Mais lorsque j’ai fait voir qua toutes les Inesures
e'toient fausses, que tons ces misonnemens étoieut absur—

v (195, quelle pitoynble excuse n’est-ce pas que de venir dire

qu’on ne nous a rien promis? Lorsque celui que le ministre
nous vantoit comme un allié précxeux & magnaniine, a
abandonné notre cause, 8c est sur le point do nous de'cla—
rer la guerre; lorsqne les troupes qui devoient si bien rein-
placer les Russes sont presquc taillées on pieces, & que les
possessions de leur prince soot au pouvoir de l’en‘nemi; lors-
que les arme'es frangaises, qu’il nous-peignoit comme com-
Plettement désorganisées 8c impossible is recruter, trioin-
Pllent sur tous 'les points , 8c presenteut is l’Europe l’aspect

19 plus formidable; -lorsque les Autrichiens , clout il nous-

Yanta lcs trophés , dont il nous prédit les sneeés 3c (loot
ll nous garantit l’aifection , cliassés de I’Italie , trembleut
pour leur capitale, refusent de faire un traité avec nous,
3< probablenient négocient en ce moment nvec les Francois;
Orsque les royalistes qui , suivant lui, sul'lisoient is euii souls
pour rétablir en France In royauté , sont tous réconciliés
Wilt: le gouverneuleut republicain ,' lorsque ce personuage
‘l’lfll tl‘aitoit avec taut. de me’pris , auquel il prodigua taut
dl’ttjures, s’est convert d’une splendour sans exeinple , 8c
‘1“ ‘1 it donne’ dos preuves-de prosqtie tous les genres de per—
l

t

l

 

faction , l’lmnorable membre nous ose (lire, par une pue’xile
8c miserable evasion , qu’il ne nous avoit rien promis l

J’ai crn de mon devoir de proposer que les membres de
la clmmbre fusscnt invites, avant: lem‘ depart, it 5e réunir
pour ponvoir se former uue opinion sur l’état actuel des choses;
ma motion n'a (TENNIS objet , & l’on ne peut faire d’iinpu—
tation plus fansse que de me supposrrr le projot de S€IHCF ici
la crninte, on d'enconrager l’ennenii. Je n’ai point deses—
péré de notre szilnt , €< je suis prét ix verser la derniere goutte
do men sang plutét que de vou‘ mon pays se désllouorer
ou comprmnettreIson indépendance; mais il seroit impar—
donnable it on ministre d’o‘ser proroger le parlement clans
des jonjectures oii cheque jonr pent; amlener des e've'nemens
([ui intéressent l’existence de l’étut. do me [latte quiil no pen-
sera point it cette prorogatiou, & 1e iii’e'tonne, je l’avoue,
qu’il trouve des obiections h faire 51 l’appel de la chambre.

La clunnbre s‘e’tant partagée , il y a eu pour la motion 27,
contre 124. Majorite’ , 97. .

REPUBLIQUE HELVETIQUE
_ De Bertie, le 28 juin (9 messidor}.

L’arrestation du citoyen Mousson , secre’taire—ge'néral de
la commission executive, a étouné beauconp do personnes.
Ce qui a donné lieu it cette inesure, c’est que Laliarpe a
envoyé, ces jours passes, au grand conseil, une lettre signée
3401155012 & adresse'e an citoyen Jenner, ministre ple’nipoten—
tiaire 51 Paris. Dans cotte lettre, (tongue en langage mysti-
que, il est: parle’ de somines employees 31 payer, en favour
de je ne sais quel projet contre—révolutionnaire, des agens
de l’Autricbe aver: lesquels on seroit on relations, 8m. Cette
piece est un fauxacte, l‘ait pour perdre le citoyen Mousson;
mais les intrigans qui se sout servi d’ur: aussi miserable stra-
tagfi‘me en seront vraisemblablement les dupes.

. REPUBLlQUE‘FRANgAISE

ARMEE DU ERIN.

Copz'c de la Zem‘e du ge’ne‘ral en chef, au minisrrede
- la guerre.
Augsbourg, Ie‘io messidor.

L’ennemia voulu', citoyen ministre , nous emdéc-ber dc débouclie:
parle Rhin , & avoit réuni son armée fit Neubonrgi Comme dans sa
retraite il avoit une marclie sur nous , 8: que nous avions trois délilés
Ea passer , la Vernitz , le Danube & 1e Lech, don: le raceommozlage
du‘ pont a exigé pres do douze heures , le mouvement génézal a été
retardé: rependant 1e corps (In général Leeourbe a pu passer le 7 an
soir; le 8 il s’est porté enBaviere , la division du general Gutlin sur
Poétmest, & celle du général Montrirhard sur Neubourg.

Gene derniere a trouvé, $1 Oberhausen, un corps ennemi was.
considerable, commandé par M. de Kray en personne , «Sta commenué
un combat tr‘es-vif. Le général Lecourbe y est acconru au moment
01‘1 nos troupes étoient foreées ale céder ‘a des forces triples , & a
soutenu le combat jusqu’é l’arrivée de la brigade flu général Gran-
jezin , qui passa le Lech, & se porta avec une grande rapitlité a‘u
soutien de la division Montrichard, qui se mainteuoit encore par 3a
grande valeur.

Un butaillon de 1314”. légere, deux de la 46". de lignu, ('x deux de la.
57“. out abortlé l’ennemi avec une intrépidité dent on trouve pen.
d’exeniples 3 l’ennemi a été culbnté malgré ses forces c0midérable:
& a exéruté penzlmt la nuit sa retraite .sur Ingolstadt par les deux
rives du Danube apres avoir brfilé le pout dé Neulmurg.

Le brave (lief de la 46°: , Forti, & le premier grenadier de la
république , Latour—d’Auvergne , qui combattoient dans les mugs dB.
la premiere compagnie de ce corps, ont été tués , ::insi que deux
untres capitaines. Touth les troupes out fait des prodiges. Les 8;“. ,
57“. & 109, 8: un betaillon de la 10°. légere, formant la division
Montrirhard , out soutenn l’eil‘ort de presque tome l’zirme'e enneniie
jusqu’é l’arrivée (lesreni‘orts. Les généraux autrichiens disoiont 51
Neubourg, en 5e retirant: a Cette armée est invincible; [es Frang‘ai:
» Me so sont jamais si bien bathe: n. Il y a eu égnlement quelqnes
charges dc cavalerie ties/s". & 9“. do ,hussards, if. de Lhasseuri

 

  

 

  
  

l; rles trn
vn-is nai
minismn vies '

‘ nm‘tirnliers Re limvoure, (lent le chef (lc l’état—mnjor
1pm. \qus HH‘O‘TUZ aussi l1l.‘(.‘.:>an~HHCi]l‘., L‘imyen
nil»; inn-remains sur nos inmulw: we L'()l'i‘;l)dl:§ a
1‘5«-'11'r‘.~h~im, £1 r.llin§‘,r‘n, (‘3: .sur les tcntzn'n . [in par l’uunrmi
pnur mus- ‘ “(llr‘l ii «lee négociafions (l’arwi; i-c, pr‘texnes snr
In; convention»; lziles C‘llru lcs :n‘mées d’ILalte , C; qui l-.i :nu'niirlt
(lunné lu icxns Ll: "”r on Daviere.

Jo l’nx oi rtx n. In le gnu-m Decaen s’éloit rcnlu, 51 marclie
lunch“. £1V('( :liuinn, sur Munch, on il on rn‘r.‘ re mmin.

SJut Ci fruivrnilc. "' MenEAU.

C'oiu‘c do [(1 l’f/lff) (In general ([8 division , ole/V18 l’c‘tal-
lizzzjor—gc'mém! dc funny}: (in Rhin, an minis-[re dc la
zwrl‘e.

    
          

   
 

 
  

 

Au quarticrvgénéral ii Augsbonrg, le 11 messiilor.

Darts 10. combs? extrcmemenfvif qui :1 cu lieu , le 0, sur les liezuteurs
en uvanf, dc Neclnmrg, & LlOllt j’aurni l’honneurvnle mm envoyer
incessammenl 1-1 emu, 1e brave Lutnur—d’{\m‘ergne a me me.

Nous “runs resrid

Imam; il lni a rappcllé qu’clle avoii. pose nvcc
.iunn‘nlo on face dc l'cnn'en a appelle pm _
u (yril mfoit

‘ ’ . ‘._‘
{INS Lille bl l

l‘lhl
hr

’HH‘.‘ .

(

 

 

   

. .,
n7 1: ,.
snulalsv low: a mt

 

nuns p“;
n {01:1 l‘ni

. . , _ _ . >. ‘
lilit’iill l‘CElLlUll li(‘f_‘l‘3’53lll'C llli" CI':H'!1’>.’i‘IH" ll (Llld‘llllli‘ro -, ll l0“?

slcurs ollicivrs fc

. .
pour army mnralfle; n en-

nne? psi: l
r ..,,:i ~.-n..x T' .. ...i . .1,. . ., w » . w .1
”1"; H‘ l\ 17--::(l re ng:min:m;o , e; (.5 lrilllcilktlfllc 21-1131“; ((8
x>