xt7h9w090k9v https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7h9w090k9v/data/mets.xml Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré France Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré 1796-11-12 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie de LE NORMONT, rue Des Prêtres S. Germain- l'Auxerrois  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Véridique ou Courrier Universel, 12 November 1796 text Le Véridique ou Courrier Universel, 12 November 1796 1796 1796-11-12 2023 true xt7h9w090k9v section xt7h9w090k9v L1 droit

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027' counsnn

Du 9.2 liRlT‘v‘lATRE , an 50‘ (la: la Républiquo franqnise.
( Ssmedi 12 novnmsms 17ng , vicux style, ) '

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VéRIDIQUE.

 

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(Heme mun/31'} QUID VETgT?)
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Prise pm“ [In aizglais cl’un..mscmlre euliérn .mr les hallandais. —-— Préparnttfw immcnsespar [es- nulriwlzil-ns pour
balk-e 13 [art de Kali, -—— Reflex/(ms et (ZetrIiZS .sur la silt/,(zl'ina (l/VZLg‘BaIth? (les- colonies ——— Dim-z: «stnn sur. la
mode d:a;;az,.¢ln.‘a/L¢ (lens defies ([0 partimdier dparticulier, —- Trait r/rffreur d’uno. smur qrzi a mé so?» friro (113
la mére gm" a 115:? .Hfl’lzl (at (in mari quid turf so: jinn/no. -—I\Touvelle aficislie Lie fen/trig (la
l’umiral Rio/160! [I Ruc/ufon’.

" a

[’mna ”re tie

 

 

A V I S.
On s’abonnc pour ca journal , chez le cit. [Lnnoux ,
ruc dcs Prétres Saint»Gerznain»l’Auxerroia , n. 442.
Le prixest de 9 liv. en numérairepour Smois, 18 pour
6, et 36 pour un an.

 

NOHVELLES ETRANGERES.
ALLEMAGNE. _

Extrait d’une letlrc particuiiére de Rastald, du 24 00-
t()/)I‘E.

Ce matin Ie corps d’armée , commandé par le général
dc Slzirray , u passe par ici , et s’est porté sur Bischofs-
heim. Ce corps est . compose d’environ 12000 homnies ,
ayant uvec eux 8 piéccs de 2} liv. 6 de 18 et 12 pieces
do ligne.‘ La grosse artillerie :1 été tirée (le Manhcim et
estdcslinée it i‘oudroycr Kehl. La (léfaite (les francais
aynut été complctte z‘i Fribourg , il n’est plus (louteux
qua l’uttaque formelle de ce fort no soit incessanunent
cntmprise :wec toute l’énergie qui caractérise , sur—tout
on as: moment , l’urmée autrichienne. C’est cucore l’ar-
cl‘.i law on pcrsonne qui (loit conduii‘e cetle entreprise ,
ct on n'iitteucl que le i'etour de ce prince ii Offenbourg ,
on il doit arriver incessamment. L’armée sous les oulres
(1e l’zu‘eliiduc Charles , an moyen des rcnforts qu’cllc a
(LC-jam rueus , peut élrc évaluéc en ce moment , au moi-is ,
‘a 60,000 liommes. On n’a encore i'ien appris (l’ultérieur

: . aiijoiii~dlhlii des mouvemens do l’armée aulrichiezme;

taut. cc qu’on suit (1e positit' , c’est que les troupes impe-
riules s‘éloicni déja avuncécs jusqu’a Mulhcim , et
qu’cllos s’étoient emparées d’une grande quantité de
bdgagcs (1e l’armée frangaise sur la chaussée dc hclilin-
ger.

Extrait rl'zme let-[re de Jlfayence , du 28' ocf-obrt’.

Il pziroit que le projet (lcs fraugrtis est de repousscr
entiercanenl lcs autrichiens de la rive gauche (lu Rhin ,
'cmnmc cclui (lesiimpériaux est de les chasser de la l‘lV‘C
'(lroitc , pour se procurer des (lcux parts dos quarticrs
(l’hivcr puisilflcs; on s’cst battu pendant to‘ule lzi journe’e
avec la plus grundc opiniétreté,et l’ennemi a essuyé
unc per'e. considerable. Cepenflant- couunc il TCCCVOlL
continucllcmwt des renl'or'is, les troupes impérinlcs se
yircnl ljoi'cées dc so rctirer cn—dega de la St; 1.: on (lit

que la ville de Bingen est de nouvcau au pouvoirdes
républicsins, dont les avant—postcs se tronvent en ce.
moment & Algesheim 2 $1 trois licues et demie de celte_
ville. On aramené ici il‘ne cenlaine de prisonniers ; tout
est tranquille aujourd’hui. C’est le générul Left-bvre qui
a forcé le passage de la Nahe.
REPUBLZQUL’E PnANesIsn.
Slrasbourg, 14- brumaire.

La nécessité do conservcr le fort dc Kehl a oblige—its.
républivains d’abaitrc pmrqu’entiércment le' bov , '
est an pied de cc fort; il’un autre célé , les nutricuilns
ont aimltu at bruié Neumuhl e: Kore]: : ils n’ont cio'nsen (z
qua les biitimens qui leurscrvont dc (asernes.

Aujounl’hui, tonic la jouine’e nous avonsenlendu line
forte canonnade : venant elu obté «lc l‘;‘tl)l. Les nouvr‘ llz-s
ofllcielles du resultat rm nous sont pas encore parvenues.
I‘vlais voici ce qu’on débile jusqu’ii ])TL"S(I!L

« LTS (innemis s’npprochant dc trop pres , avrc leurs
retranchemens , on a pris le parti de les attaqucr ; on
est d’abord parvenu E; s’cmparer de plusieurs de lcurs
retranchemens , et entre autres dc celui de Neumiihl ;
nous avons fait, outre ecla , une cinquantainc dc prison—
niers et pris quelques pieces de canon,- mais l’enncmi
ayant reeu un rcnfi‘rt considerable , nous a repoussés a.
son tour (185 retranchemens qnc nous Iui avions. pris.
D‘epres cette version , nos troupes so getrouveroient . en
ce moment , dans la méme position. oil elles étoientnvant
la premiere attaque. Nous avons eu environ 50 ii 40 hom-
mes tués ou blessén dans cesdeu’x nifaires.

Rochcfort , 15 brumairo. Une corvette ventmt de
Cayenne , annonce la mort vle Collot d’Hcrbois. Cr'tte
nouvelle est confirméc par le fils du général Lngenne-
tiere , gouverneur (le cette isle, qui en arrive.

(Nous répétons celte nouvelle, parce qu’cllc a, été
Contestée. .) 5

llIINISTi-ZR.H DE LA. MARINE.
Lc ministre dd [a marine et (les colonies , rm ciloycn‘
president du Directoire execute]; >
Paris ,.le 20 larumaire, .an 5.
J0 m’empressr‘ errnrlre compte audirei toirc exécuti-C
qu: L’eecadrc aux ordxcs du contrcvaniiral Richery . 0

 

   
  

   
      
   
 
      

 

"*’ (I)

'iienreusement nrrivée a Rochcfort le 15 de ce nmis . out

otl’i tier-genitrnl est parvenu , par ties manmuvws habiles,
a so soustraire a la pourauitc (lea enneniis qui Patten-
doient aux aterrages.

Malgré les tempétes ct lea contrariétes tle tout genre
qu’il ac’prouvées sur lCS Cotes dc Brest et du sud dc
T.:rre—Neuve , il a détruit un grand nombre d’liabitations ,
ets’est cmparé (18 press de 80 navires, dont plusieurs
ricliement cliargés.1l a été informe par une dc srs prises ,
t'aisant partie do convoi de la Jamaique , que (50 navires ,
venant de cette celonnic en Europe, ont péri apres avoir
lutté contre les vents pendant pres de 55 jeurs dans les
«lébouquemens.

Le general Rielxery, instruit que les anglais croi—
soicnt en forces supérieures sur les cutes de France , n’a
pas cru devoir raniener ses prises; mais illes a lirulées
ou coulées has, aprt‘:s en avoir retire les ellet's les plus
precreux.

Une division composée de (leux vaisieaux et une fré-
gate , a été (létaehéc ole l’esvatlre pour remplir une mis—
sion particuliere , ct je suis (léjii infarmé , par les rap—
ports niémestles eunemis , (pt't-lle s‘vst tl’aliortl portt‘e

» surla cute du Labrador, oil t-lle a Ol)t,‘,lltl (lC grands suc—
cés. J’CSpét‘P appremlre incessamment les réoullats (lcs
opérations qu‘elle (loit. ultéricuretuent execute-r daus
d’autres par-ages.

Les prisonnieral‘aits tlans le cours de cette expedition,
out. (are envoyés, sur leur parole , ‘a Halifax, a lit-x—
ccption tl’environ 500 , qui ont élé ranttués en France.

ll existoit ‘a pcine 100 malatles sur l0t1tcl7t‘ttiztrl1‘e; les
Olliciel's et les équipaér‘r-s sont animés (lo lneilleur esprit
.et préts a dunner tle nouvelles prt'tuves de leur courage
(R (It: leur dévouenrmit a la iépulilique.

Salut et respect ,
Swim? 'i' n U G e n 1‘.

P ‘4 R I S , 21 brumairc.

Le Mercure Universal rapporte un fait recent qui
{alt frémir.

Um“ lemme , (lam: les environs «lo llouen , voyant son
{ils sujt t a co vire eontre lequel M.Tissots’estélevé avoc
outant do force que (l’inutilité, le menaea , pour l’ef—
{'rayer sans (loute , (l’une operation qui devoit le priver

our toute sn vie (les moycns de 5’)! livrer.

SJ title. figée (le 6 ans , entendi‘t la menace , et trou—
vant son [Here on faute , s’arma (l’un'couteau et lui
coupa les parties r-cxuellcs. La mere arrive at trouve
sen tits mort; elle reconnoit que ea fille en est l’auteur,
rt (lans sa colere l’atteint'd’un coupmorl‘Pl. Le pet-c
Vient a son tour , voit srs deux enfans étendus sans vie
sur le parquet. It en demande la cause , l’apprend de sa
fvmme (-1 la poignarvle. Revenu a lui—ménie , il est allé
ea' eonsituer prisonnier, en demnnclant la mort pour
grove. Le tribunal de la Seine—Inl‘érieure est eaisi dc la
prouétlurc.

wwmr'lzttmmm-

(ln {-erit (l0. .lolianzlo quc la convention batave vient
tonne;- lea pouvoira neocssaires aux citoycns Lesle-
ron (t ‘rstt-ur , mcnibrca tie la convention , actuelle—
3:15:21th niis:ion it Paris, conjointement avec; le ministre
} iipetcmiairc Mayer , pour asaistcr aux conferences
l3 pai. , prétes a s’ouvxir tlans ectte ville:

    
   

 

 

Un bulletin extmmv‘ltmirc public; at Landm 1,. ’t’noi
vembre, annoncc la prisedo‘l’esca'lre lmllandaise ,
sous le commandemcnt dc l’aruiral Lucas: (zett > escadre
a été forcée (10 cc rendre par capitulation a un tlétaclie~
ment de la {lottc du vice-amiral anglaia air George
Keithe Elpl’iinstone. -

Nous donnerons demain lea détails de ce fiehcux
événement et le texte de la capitulation.

 

W.-

La listc supplémentnire dos (ltEputés (10 la Cayenne
est formée (lea citoyens Antoine—Marie—Charles Gnrnier;
AlexandreEdme David, tons deux du départcment de
I’Aube; Joseph Sevrstre , :lu département de l’Ille et
Vilaine; Charlcs—Auguste-Esprit—Rcse Blutel , de la
Seine-Inférieurc; Pierre-Frangois—Dominique~Etienne
Bonnet, du département dc l’Aube ; et Itiarivf‘rangois
Moreau , do Saoue et Loire.

Nous avons (léja dit que les députés (le Cayenne étoit
Fréron et Robin ( (le l’Aube ). On 5e demanrle comment
il 56 trouve tant («le citoyens do l‘Aub/s dans cette all'aire?
Question facile a résoutlrc; c’est que le citeycn Jeannet ,
agent do directoire exécu til‘ , est. d’Arcis sur Aube , et
mémc cousin de Danton. Or , ces nominations prouvent
qu’il est excellent conipatriote , que l’eloignenient no
lui fait point oulilier sea fréres , et sur—tout _qu’il n’a
pointinflueneé les elections. .

Tout. cela eat fort beau ; mais les citoyens (ludépar-
temcnt (lr‘ l'Aubc , connoitront-ils et pnurront-ill faire
valoir l: s intéi éts de leurs commettans? Au rcste on ne
peut que les i'éliciter dcs suil'rages qu’ils out obtenua ,
leui‘ métite mesonnu dans lcur dépar‘tcment , a percé
jusques dans un autrc hémispli'erc qui les venge d’uno
maniére 3i eclatante cle cet oubli prol'ond.

WW—

On a (lit quc la procedure de la liaute—cour alloit roa
eommeneer , paree que , par une erreur tle ropis‘te , la
(late rle l’accusatiou .ze trouvuit postérieure it celle (re la
dz’nonciation ; dvalettres dc Vent-Mme , do 17 brumaire ,
se taisent sur (:0 singulirr inritlmt , quc nous crayons
ialmleux; cute ‘nouvellt- aura été fabriquée pour dormer
quelquc lueur d’espéranee aux l'rervsjaeolfins.

Nousne eroyons pas (l’ailleurs qtfiune erreur dc co-
piste de cette nature fut un motif sulliannt de cesser et
(le recommenecr a granule frais une. telle procedure;
1“. parce quo cette crreur no scroit pas (le celles (pii peu-
vent nuire aux accuses; 2". puree qu’une action (Timi-
nelle pout s’intonter (l’ofliee ct sans (lénonciation ; ainsi
une erreur dc date (lune une (lénoneiation ne seroit pas a
notre avis , une nullité radirale , (111i obligeroit (1e reve‘
nir sur ses pas.

 

.-vn4o.m’:flrffit:'fl‘r P ‘

Nous ignorons les intentions tl’Abolin 31 l’égard des
bieus tle mademorselle tl’l‘ispague ; mais mi fait positll‘,
quoitlue olliniel , c’est qo'il Dt‘ lea a pats restitués; tout
ee qu’on a (lit do cctte pi'tCtLu-lue restitution , étoit (lonc
commie nous l’avious presume, one ruse. innocente,
pour lui orrnelier un remord ; puistt'-tellc réussit';
muis c’est inadenioiselle [lilispngne elle meme qui assur.
que cette restitution est tut-c fable.

. «.mmg-gmfia ;, ’o..~ynm—- “*‘m .

0n parle do réunir un (lroit de timbre eur lea jour-
naux, a one augmentalion (le (axe , parce qu'on prévoit
que lc couseil tlesaneiens rejettcrala tuxe excessive r6“

 
  
   
  
 
  
 
  
 
 
  
  
  
 
  
     
  
   
    
   
   
   
  
   
   
  
  
 
   
 
  
  
  
   
  
 
  
 
 
   
 

 

mac-H45.-

...a.n.H-.4 pvt-v4 I—JN'wdf‘um.fiH t—dh a, a two A“

 

1‘

—-l-—AA ._

 

 n It n03
idaisc ,
escadre
létaclie-
George

f Ashcux

Cayenne
Gnrnicr;
mcnt do
l’Ille ct
, de la
~Etienne
Francois

:nnp étoit
comment
e afi‘sirc?
Jeannet ,
Aube , et
prouvent
iement no
_qu’il n’a

(lu dépar—
t-ill faire
este on no
obtcnus ,
, a percé
ngs d’uno

- alloit rm
opiate, Ia
celle ("re la
brumaire ,
US CTOyOnS
>our dormer
a.

cor dc co-
le cesser et
procédurc;
es qui pen:-
:tton ('riml-
tion ; ainsi
seroit pas 3
oil (1e reve‘

l’égard Cl"
fait positif,
stitués; 1011‘
, étoit donc
, innocente x
slle réussir;
10 qui assur!

nr lcs jour-
pl'on prévoxt
excessive ré—

n'“A>-“-_'.... Pin :

 

‘ v ' - . - '1 . ( 3 'v . . . .
Mun par la runs! it me umqrnmtag mass csmémes 110- d: votre sconce, voua Gregoire , vou: Coulcn , qm m9—

(its s’élévcnt contra it» timbre, puisqzie cc scroitun
mo‘yen égnlementinl‘aillibl': (l6 resserrer l’cxpcnsion do
let pensée , la. propagation des lu . iéres , d’étoutl‘er la voix
qui avertit 1c people des [f‘lltilllvfs du despotisiuc,qui no
soul Pas moins it craindi‘e dams les républiqucs que (Inns
lcs monarcliies , ou pour niieuxdire qui sont bien plus
redoutalilr-s clans une république naissante, quc dams
une antique nionarcliir.

Au rcstc , si la libcrté dc la presse soullre quelqus at-
teintc par un décret surpris A; la religion (les deux cou—
scils , nous invitons la France entiére it poser les suf-
fragcs; 31 mcttre (ions In balance ceux qui veulcnt la li-
berté ct ceux qui prétcmlcnt l’opprimcr. D’api‘és cettc
comparaison cllc pourra 5c russurcr ct sentir que l’op-
pression nc scroil pas durable.

W—

On respim,on lisant ls'séancc (l’avant-nicr. Qui n’étoit
pas oppressé (les mum: qui allligcnt SL—Doiningue?
Qui nc gémissoil du silence quc le corps iégislatif a
gardé jusqu’ii'présent sur les lmrreurs qui se passent
dans cctte ile mallieureuse? C’cst lit qua triomphe
encore , avcc toutcs ses furcurs, ce monstre avidc dc
sang et (1-? pillage , que nous avons appelé lcjacolvinismel
c’cst—lz‘a qua , tandis que nous coinmcncons ii jsuir de
la tranquiliité , lcs pas sanglans (l’un Santhonax s’im-
primcnt encore surdes monccaux dc cadavres c’esS-la‘i
quc los restcs d’une population ravagée par le fer
et par le fen no vivcnt que pour leslarmes , invoquant
do fond (les cachots , du milieu des flames , 8t sous la
haelie dolcurs bourreaux l’humanité , la justice dont
la voix s’cst enfin élevée parmi nous! c’est—lii quo
l’ardsur rlu climat embi-z‘isant la rage dcs assassins tour—-

no rn furcurs dc’vastatrices lcs favours m3.mes dc la na—'

tnrc 9t alluma :in coeur (lea monstrvs que la France a
vomis sur ces rircs désole’e mic soil‘déi orzintc , que des
flcuvcsd’or thefi fleuvcs do sang , n’ont pu encore
éteindrc. C’cst 1m probléme :1 résoudre rlans la conduits
du directoire , que la ri-nvoi do Santltonax: dans cat in—
fertnné pays. I’ouvicz \‘ous ignorcr les horrutrs qu’il
a cominiscs (lans sa prmnierc mission .7 Ne savicz-vous
pas qu’il avoit porte’: la torclie e'ans lcs murs (lu Cap '3 Ne
suricz-vous pas qu’il no dcmandoit it y ietoumcr que
pour pallicr ses crimes par (l9. nouveanx crimes , ct lave-r
(lnns le sang scs bras ensanglantés ?_ L’or des colons
qu’il avoit ramassé sous lea ruincs fumantes dc lcurs
ltnbitations, ct sous leurs cadaves , lni servit on France
31 cnchainer la vérité accusntrice; il litteiire cette lfichc
commission dont lr's nifnibres corrompus par seslar—
gessEs n‘ont pus élcvé la voix dans la discussion cl’ltier ;
la corruption :9 swroitwlle étendue juzqu’a vous? Lui
nuriez vous Vt ndu l’ul‘freux plaisir de dérolcr , dc decki-
fer, d’enslnglanter encore. la plus florissante , outre—
f’zis et nmint' mnt la plus mnlheureuse de nos colonirs ?
Ilépondcz, toute la France vous interroge ;l1z‘itt7. runs
(16' rcpousrer uno accusation terrible qui long; tcms vous
pcursuii‘ra, ct qui linim parvous cntrnincr (lama l’a—
Mine : gouvcrneuicnt , donm-u-uous lss raisnns dc vutre
silence , (lepuis on an qne Snnlhonax est rotourné , sous
vos auspices , ii St.-Doniin3ue , depuis un an que la
xenommén 1mm let; jours plus allarmantcseme permi
nous/It’s bruits de neuvcllcs atrocités dont voire pro-
«onsul a‘cst rendu coupsblc; donncz—nous les raisons

losiiaircs rlcs plaintcs at (103 accusations forméc.‘ cont; r:
lui, qui charges do prér-izntcr u‘n rapportsur cc grand
procés , vous n’avez su quc vous mire“, etn’avez cncoro
aujourd’hui ni lo courage do défcnflrc Santhouax , ni
ce-lni dc l’secuser. '

Mais pourquoi s’étonncr dcs lcnteurs que soulTre it:
justice, lorsqu’on voit tous les jours encore s’asseoir
parmi les ropréscntans du peuple , les complises do eat
assassin , st-s complices , qu’au milieu dc t’mcendie , i1
{it proclamer députés par la voie des noirs , ivres do sang‘
et dc Vin ? Quoi I Collot d’Herbcis cst it Cayenne , at log
bourreaux do SaintDomingue font des loix en France '.
Ontils osé parlor contra Vaublanc, centre Doulcm.
contre Bourdon , qui accusoient lcur maitrc , leur a; .I ,
lC-ur protecteur? On sait quc Llepuis gluelslx: terns, ii:
vmulroisnt adoucir la juste faireur :1?
en s’intérvsmnt it lcur sort :
ci-ile ne leur servirade rien, .apn . t ion aux bour—
rr'aux , aux incendiaircsdc venir ofi‘fir la main 2;. leura
victimes , ct d’cxprimer surleur phisionomio une pitié
trompeuse qui n’est point dens leur cmur. Ni !

-u

s colens rétxrgiés .
"13.15 re 4.. 'ouement 11mm
./ l

sans
doute , elle est affreuse la position de ces malheureux:

fugitifs : cinquante francs en mandats , c’c-st-ii—tliro la
valcur de 30 sous , souvent disputés, toujours mal payés.
sont l’unique rcssource qfiic trouvent maintcnnwt on
France drs femmcs , dcs enfaus précipités flu {cite (EC
l’opulcnce , dans les goufl'rcs dc la plus profoncle misérc;
mais ils aimeroient mioux rnourir qu~ dc baiscr la
main dc leurs persecutcurs. Le comblc (le lc-ur miséra
seroit dc voir les memes hommes qui leur out arraclié'
leurs propriétés , méler leur Voix it cells des représt-n-
tans lionnétes pour lcur obtenir lea secours c’onl ils out
besoin; il est un secours que la justice leur prépare, une
consolation qu’elle nc tanlera pas it lcur smarter , c’cst
Ia punition trop retardée des prin-‘ipaux anicurs >1: loun
maux. Des intéréts plus prochaius , si rien pour tunt
pent nous touches (1: plus prés quc les mslheurs (le la.
plus hallo posstssion file la France , out mngn‘tclié jzzsqu’i
present do pnsrsuivre lv-s chit": Us: 7'; trials do. 5. Do—
mingue ; q i‘ils :i‘attcndcnt desormsi; ' ‘ ni trove -
l’ancéen moml: ii’uum was r: « ' 3 ‘ l :e {cs ma}:

JFI‘

 

\ l I r I ‘4

“on. . - ~ . :s (is “Iiuéeu on
\‘X cstplialte portcnt quc larmé: (lo (iczuargsiien I rec“
lordtc depictifirrflfs quzu‘iicrs (i'iti‘a‘t‘r: voici counu‘.
ellc est. (l!33iz“.l')tlét‘.yL€.rél 'ment dc Brunzwich Ni ii
fir-Mort . celui file V cnmngtians lea environs do Diele—
teld , celiii do. luzmlnrgéi Ilielefitlil , 1f» csnts {usiliem
ti Vinnbruek .denx comnguirrs :‘1 Tcrklcnlsuurg. ll (unit
otéfitpinstvon (i’siis'oytr quzlques iiatailinns clans lo p2
(lc il'tunstcr; mats la régencc s'est oppose-n. riv'rnicu.. Li
cctte mcsuic , en protestant contra. {onto entice do prus~
stem our sunterritoire. D‘uoe nutrc pri't, l0 corps do
troupe: hon-.ivricnnes a égalemont opcf-ré so disloca-
tion. .1 r015 liataillons d'iiifaittei‘ie (31 Si". lmtaillmr do cs»
valcric sont venush Vechte , liloppcahmirq , Dinkl- ' :
rt lrs ennron'n (ir- l’évéclié d’Osnalwriirlz. Le \ rcste (lc car.
troupes a prisdcs cantonncmens lc lung nu Vv'fisz‘t‘. l e
prince d:- Biuuswick ‘tant aclttcllement ‘: 35‘ i , e'cst

u H ' r i , .' i
In géneol ilomutttg qui a 1-; oomzmuulcmeut do Hula

 

   
  
 

 
 

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1211111121: d’o‘oam vation. Si 1-3. pair: He 50 Pa?! pas col hivcr,
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