xt7hqb9v4d88 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7hqb9v4d88/data/mets.xml  France  1792-12-24 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 24 December 1792 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 24 December 1792 1792 1792-12-24 2023 true xt7hqb9v4d88 section xt7hqb9v4d88 'tiCie du
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GAZETTEDU JOUR.

~_,-

FnANeeis, de grands évenemens (23 préparent; je fuis en Vedem : ceut‘ ce
f ue 1e voxs, tout cc que;’entend_s, fur le champ , 1e vous en ini‘truis; ce one vous

‘_ 'couvrirez , ce que vous apprendrez , faites—le moi favoir , je 1e publie fur 1' eure.

. v

Du lundi 2.4. décembre 1792..

'AVIS.

Nos 'concitoyens , don: l’abonnement :‘i 12 Ved ette ,
cx Ere £1121 fin de l’mnée , 8c quivoudront 1e renou-
ve let , font tres—infiamment priés ;

P. De renonveller want le premier janvier , parce
que, comma nous les en avens fouvent prévenus, on no
tire d’exemplaires que pour les abonnes , 8C qu’il nous
efl impoffible, lorfqu‘ils n’ont pas renouveilé itemps,
de leur dormer les feuilles qui peuvenc leur manquer.

2". De n’envoyer ancun billet aym: cours dans les
de’partemens .061 :1 Paris , mais de Elite affer leurs
affignats dans des lettres chargées , oupar ges mmdats
fur la pofie ,ou des eifets fur Paris.

;°. D'affranchirles 1ettres8cle portde l’argent.

N. B. Nous les engageons in ne pas rifquer d’in-
ferer d'afliynats dnus leurs lettres ; i1 y a des gens
don: 1e ta ei‘t fi fin qu’ils {entent un aflignac nu
travers de la plus épaiffe enveloppe, 8c qui tout uni-
ment fuppriment 1.1 lettre : une miflive padre par tan:
de mains , qu’il efl: impoflible de connoitre 1e voleur.

NGUYILLII ETIRMOIRES.

Dc Dcux~Ponts , cc I5 dc’cembre. Maigrc’ uous
les beaux femblans , quc fait le duc de Deux-Ponrs,
de vouioir refiet' neurrc dans la guerre aéhlel'ie , il
ne laiirepas de favorifer detour {on pouvoit les
émigrés , 8; de [c fortifier chcz lui aucant qu’il efl;
poflible. Plufieurs Princes avec lefquels nous

{ensues en guerre , nc {oufircut 90in: dieinigrés'

 

 

 

fur Ieur terriroire , 8: 1e prince d’e Deux-Ponts
qui {e pretend neutre , en fouffie chez lui. Le due
jonzepiéces dc canon '21 fon chateau de Carlsberg,
il a. mis fur pied onze cents hommes. II a des ca-
nouiers 8c dcs chevaux—iégcrs ; 86 EOUEC611 efi fous
les yeux du minifire de France i la com: de Deuxf

Poms.
F n A N c E.

De' Qaémper , cc xodc'cembre. La firuation do
Paxis nous occupe (Etieufemenr, 8: me vous éconnez
point d’apprendre que le Finifiére flit partir une
force armee : notre commune a demandé que le
confeil—général du déparcement pxit i cet égard les
mefures les plus promptes , 8C :11: moment of;
j’écris, les admiuifimteurs on: accucillila petition.
Nous irons donc concourix‘ , avec la garde natio-
nale dé Paris , 31 la repreflion des agitateurs qui
appellenc l’anarchie , 85 monrrerii nos fieres que
nous n'avons p.15 juré envain l’unicé & l’indivifibiv
licé de 1:1 République.

Norre commune ligucra demain une adrefle aux
48 fzéiions dc Pans, & une petition & la conven—
tion. L'adreflc a pour objet d’inviter nos fiéres :i
{urvei'iler les ennemis de la chofe pubiique , & L1.
Pérition tendz‘z obtenir un décret qui appeiie enfin
uae'forcc armée armec prife‘ dang toutes les {061

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tions de la République‘.‘ Paris renfermmt cc ”que
la République a de plus précieux, nous en tenir
éloignés daus un moment on l’on ptovoque des
mouvemensféditieux , ce foroit nous bannit dc
n0tte mailon quand il nousgimpotte de la défcndre
contre les brigands qui la menacent, &c. &c.

De Quimper , ce 1 3 dc'ccmbrc. Citoyems tepré-
fentans , fatigués cles efforts quc l’on fait pour trou-
blet vos de'ibe'rations, voyant évidemment que
Paris ell plein d’agimteuts falariés pout amenet
un boulverfement general , nous n’avons pas pu
réfifiet an vceu trés—ptononcétlescitoyens du Finif~
tére de {6 temlre aiiprtBs de vous.

Mardi n ', nu moment on Louis Capet fubif—
foit {on interrogatoire , nous avons attété que
goo hommes , pris dans les communes du depar-
tement, {e ténniroient £1 Quimper le 25 de ce
mois, qu’ilsy fetoient organifés, & partitoient
fur—le-champ pour Paris. Nous avons donné avis
de cette grande mefure commandée par les cit— .
conflances , aux 84 dc'pattemens , avec invitation
de nous imitet , nous ef érons qu’ils le feront.

Nous n’avons pas beiEoin de vous dire que nous
ne chatgetons de certe million que des Citoyens
dont les moeurs 86 1e pattiotifme {out bien
connus.

Les admi-nz'flrazcurs du dejpdrtcriz‘éniw '
P. S. Cette force partira prowfoirement aux.
{tars du dépattemeut.

Paris. —- Commune dc Paris.—Rapport ale Dora:-
Culyiéres ,fait au confeil de [a commune [c 21 dei-
ccmbrc, I’arz'prrmicr ; re’digé pm lui—méme.

Cell: matdi detnicr , i 8 du coutant , que vous
m’avez nommé , avcc cinq de mes collégues, pour
étte cle gatde an Temple. A peine artivés dans la
tour, on nous a fait tirer an fort; (36 le font a
defigné Vanembras, (x) & moi pour montet chez
Louis Caper. Il étoitprés d’onze lieures & demie,
8: Louis venoit de {(3 coucher. Nous nous fornmes
couches i notre tour , 8c le lendemain Louis,
felon {on ufage , s’cfl levé entre {cpt 8c huit heures.
Il. s’el’t fair habiller , a pris un livre & s’ell mis 5.
lire nu coin tie [on feu. Apres avoit lu une delnil-_
house , il ell venu 2'1 nous , {on livre 2i la main,
«L's: nous a priés dc feparer deux feuilles qui étoient...
uttachées enfcm‘ole. Mon collégue avoit un canif,
ils’en. cl‘t fervi pour {épatet les deux feuilles. Pen-

 

(I.) Eleéteur 8e ptéfident dc laieétion dela Crone-
Bougeu.

1..

 

dant qu’il les coupoit, j’ai regatdé 1e livre d‘afTez
pres, j’ai cru que c’étoit l’hifloire grecque ou ro-s
maine, Vcllei'us Patetculus ou Horace , livtes que
la commune :1 permis 31 Louis Caper de lire , 86
jugez quel 1 etc mon étonncment , lotfque j’ai vu
que c’étoit un btéviaite. Louis efl rctourné prés do
{on ten avec [on btéviaire , 8: il :1 continue de lire
durant trois quarts d’heutmLe déjefincr elk atrivé ,
86 mon étonnement n’a pas été moindre , lorfque
nous avons entendu Louis dire ces paroles: c’tft
aujourcl’hui lcs quatre-tcmps , & je ne de’jefinerai
point. Cléry , valet-de—cliambre , voyant mo fut—
prife , s’ell approché (le moi & m’atlitd demiyorx:
non-{culement il ne déjefincra pornt, mais ll ne
foupeta point méme 5 cat ce matin , lorfque je l’lia-
billois , il m'a demandé your 16 foir une collation
trés-légéte. Cléry a ajouté d’une voix lmute , d’un
air afléz malicieux , 8: en préfence de Louis : c’eft
zl 2.x ans qu’on ell oblige de jcfiner , je les ai palTés
& rien .no me defend de dejefiiiet 3 il a dit & il a.
déjefiné copicufement en notte préfunce. Ell—cc
une legon qu’il a voulu dennet ii Louis P Je l’ima-
gine. Cle'ty n’a point le malheut d’étre dévot, 43: jc
le crois bon pattiore.‘

Cesdétails vous paro'i‘ttont minutieux, peut-étre,
quant 2‘1 moi je ne lescrois pas indiffét‘ens , ils don-
nent la clef , ce me femble , du carné’cere moral
de Louis , ils ptouvent du moins que Louis ell dé—
vot , 8c ccrtes ce n’efi pas line vertu chez uu poi
que la dévotion , c’el‘t un vice au contraire bien
dangereuxot bien tedoutable. Louis XLlerles IX

Philippe ll étoient devots , & tes trois monarv
ques étoient les opprelfeurs du peuple , étorem;
des monflres.

Vets les onzc hsutes , deux de mes collégues
font artivés, & Louis allant au-devanr d’eux, les
:1 priésde lui donnet des nouvelles elc fa fhmille,
Ma fille , a—t-il ajouré , a 14, ans aujourd’hui ? ll 3.-
levé les yeux an Ciel , ilscornmencorent :3 {c mouil-
lc): dc larmes , 85 il a répété avec beaucoup d’atren-
drilleinent1.Ma fille a 11, ans aujourd’liui !

Ayant été remplncé clans la chambte de Louis;
je fuis defcendu clans la clmmbte dn confeil avec
mon collegue,.& quelquesinl‘tans apres nous axioms.
appris que Louis 65c Marie-Antoinette dcmandorent'
des cizeaux., l'une pour fairc fes ongles , & l’autte
pour faite {a batbe quicfirtres-longuc. Nousavons
délibété lzi-deflus , «it conlormément {ivotre artété'
nous avons refufé cles cizeaux 51 Louis & :i Murie-
Antoinette , nous téfetvant néanmoins le dton dc;

 

 dyaH'ez
on me
:63 que
ire , 8c
j’ai vu
pres de
de lire
nttivé ,
lorfque
s: c’tfl
:finetai
ea fut—
iivoix:
is il ne
je l’lia-
.llation
‘, d’un
s : c’eft
i paffes
: «Sc il a
Elli-CC
l’ima-

:,&jc

it-étre,
.s don-
moral
ER de—
un coi
:e bien
tlesIX
001131"
étoiem;

ilégues
1X , les
imille,
i P II :-
nouil-
’atten-

Louis;
1 avec
avons.
doient'
l’autte
iEVOHS
attété'
VIarie-
:oit dc;

foumettre le réfultat de notte délib‘étationz‘t votte
fagefl‘e.

Les ttois confeils de Louis , Malslietbe , Tron—
chet 86 de Séze , font arrives aptes diner ', ils {e
(on: renfermes avec Louis fit out tefie daus {a
chambte cnviton 4 on 5 lieui'es : il yappatence
qu’ils patloient tres-bas entte eux cat nous n’avons
pas cntcndu un feul mot de leuts difcouts.

Ayant lini mon fetvice chez Louis , le lende-
main jeudi , j’ui Pallé la joutnée dans la chambtc
du confeil avec mon collegue. On ell: venu , lorf—
que nous étions encore £1 table, nous annoncet
l’attivée de quatte députés de la convention na‘
tionale , qui venoient communiquet :i Louis , de

nouvelles Pieces relativesd {on ptocés. Ces quatte f

deputés de la commiffion des vingt—un étoient
Gtandpté , Valazé, Botie 8: Couthon. Aptes avou
examine leuts pouvou's, qui ét01ent en tegle, nous

les avons conduits chez Louis; 13. ils n’ont pouit,

imité les confeils de Louis , ils lui ont parlé en
nocte ptéfencc & les portes ouvettes; ils lui ont
montté diffétentes pieces ligne’es de lui , fignées de
fes fretes , &c. Cette écritute, a t-il dit, ref—
femble bien 2‘1 cclle de mes tiétes, celle-ci ref-
femble bien allamienne gcependant je ne puis pas
affixes que ce foit la mienne on celle de mes
ftétes, on a pu les conttefaite l’une 8c l’autte;
6c d'ailleuts je me me fouviens point d’avoit
figné ces papiets. 11 a tépondu de cette maniéte
infignifiante 85 ambigue aux auttes quellions
qu’on lui a faites, (Sc toujouts il a patu niet plutot
qu’aflermir. J’étois redefcendu dans la chambte du
confeil avec Vanembtas mon collegue , 8: un
quatt-d’heure aptés l’attivée des quatte députés,
Nlalsherbesefl venu lui~méme , il s’efi; aflis avec
nous auptéx) clu feu, & voici, en attendant que
les quatte députés fullent fortis de chez Louis ,
l’obfetvation que mon collégue lni a faite. La
fdcilité que vous avez de communiquet avec
Louis ,les pones fetmées , tend notte tefponfu—
Bilité illufoite , & nous fommes {riches de voit. . .
Je vous entcnds , a intettompu Malshetbes. Ell !
fouillez-moi {i vous voulez.—La loi ne nous ot—
donne point de vous fouillet. . .En ce cas je vais
me fouillet moi-meme.

Il a montté nlots tout ce qu’il avoit dans les po-
ches de {a vefle & dans {es goulliets , une ou deux
clefs , quelques écus de 6 livtes ,&c. . . . Quant aux
pochesde {on habit, j’ui—l‘i, a-t—il ajouté, un gmnd
nombtc de pupiets que je por-te nu. xoi , je lui porte

aufli leMomteut 8c plufieuts auttesjoutnaux. Vous.

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3

{fl

3

 

 

 

-ne falloit Plus abattte clue» deux cents un‘lle tete

étesl’ami deLouis, luiai-je dit, & comment pouvezi
vous lui faite lite des joumaux & gazettes ot‘t
chaque iout il doit voit des témoxgnages non
équwoques de la jul’te indignation contte lui, (if:
clmque jout on fait coutte lui les forties les plus
Vigoureufes.—Le toi( il difoit toujouts [e mi,
nous difions toujouts Louis)efl: un homme d’un'
grand camétete , il a l’ame fotte & coutageufe ,.
6: ll {e met au-deffus de toutesles attcintes.—--
Noushctoyonsque vous étes un lionnete homme ,
mais livous e'tiez un ttaitte , CY fi vous Portiez 5:
Louis des poifons ou des armies cacliées pout fe
donnet la mort. —— Je ne porte point datmes ,
comma vous l’avez vu ', & d’ailleuts ne Ctaignez
tieu futcet article , fl le toi étoit un PllllOl-Oplle ,
s’il étoit de lat religion dcs anciens Remains, ou.
une forte d’lionneut etoit attachée au fuicide, 1e.
toi pouttoit fe clonner la mott; mais il 611 de la.
religion catliolique , qui defend de {e tuet; mais.
le mi 61’: pieux , (SC ctoyant autant qu‘on puiffe:
l’ette , 8c la crainte de déglaicee‘i Dieu attéteta.‘
toujouts {on bras.

_ Nous {outitnes a‘tces paroles : quant 2i moi qui
a1 toujouts tegatdé la devotion comme un vice ,
8a qui n’aime pas Plusles prettes que les tois, je vis
pouttant , graces 3‘ Ma-lslietbes , que la dévofion‘
cl} bonne i quelque cliofe. ‘

§. Louis XVI, que You a ptivé de {es tafoits ,‘
accoutumé :l {e tafet lui—meme , a demandé qu’on
lui en procutfit, pout fe dégaget de l’incommodité
que lui cattle la longueut de [a bathe; la com-a
million du Temple , aptés avoit mis certe de->
mantle en deliberation , aptes qu’el-le a été vive-
men: 8: longuement debattue, a atteté que l'on
procutetoit deux tafoirsi Louis XVI, 55 qu'il"
pouttoit {e mfet , en prefeuce & alliflé do
quatte commilTaites.

Louis XVI avoit aufli démnnclé qu’on Fit ire-3
nit. 1: Gem Dubois , {on dentifie , pour foignen
{es dents nlfeétées d’une fluxion du cote droit f,
la commiflion a. rcfufe d’accéder :‘L cette de—y
mantle ,‘f‘ut' ce que cette indifpolition n’elt que
palfigéte , & que Louis XVI n.7dit qy’il mien
foufftoit Eris. ~ ‘

§-_. Les Jacobims out exclu tous les journalifies-
qui s’étoient attaches i décrite leuts fiéunces , 6.:
auxquelsils donnoient unc loge; ils n’ont confetvé
que le Creole M1lcen:, qui , pati’iote dc b‘unm:
foi; adoucit CR: gale le detail‘dcs feance‘s. On pto‘
pofe encore d’exclure Marat , qui a imptime qufiL

 

 w”-

. J.“ .—-—-.. ”Wharf-r

pour affuret la liberré , 8.: que ce Marat faifoit
tort ii. la {ociété. —— Une députation de Bataves ou
Hollandais, admife , a exprimé le voeu de leurs
Compatriotes d'etrc réunis la France; :1 Amfler -
dam , la Haye , Harlem , Utrech , Nimégue , par-
tont on chante l’hymne de la liberté. —Anachar[is
Cloors propofe que nos troupes entrenr en Hol—
lande; ce fera, dit~il , couper le bras drort cle
l’Angleterre , 8: on pourra par—Ll faire entrer
l’EcolTe & I’Irlande en infurreclion.

§. Pétion vient d’écrire une lettre :ilri fociété
ides Jacobins , dans laquelle il leur reproche de ne

{lus s’occuper que de calomnier les bons citoyens.

es épirhétcs de gueux , de coquins , font les plus
donces & les plus familiétes dont on {e fert main-
tenant & font roujours 31 la bouche (les orateurs gils
ne parlent que de tucr , alTalliner , la guillotine , la
lanterne font le refrain de tous les difcours. —
Gorfas ne ménage pas plus la fociété; depuis quel-
que temps {es feuilles relevant routes les hardieffes

qn'on s'y permet.

§. On a vu dans une de nos précédentesfeuilles,
que Louis ci—devant XVI , a témoigné 9‘. {on fils
combien cette denomination de {eize lui paroif—
foit funei‘te 5: malheureufe 3 rant :1 caufe de ce
qu’elle indiquoir le nombre qui alloit fupprimet
ijamais les Louis en France , qne parce qu’ellc
lui rappelloir auffi que les Seize avoient autrcfois
fait allaflrner Henri III. II faut efpérer, dit 1 cc
fujet le bulletin de Paris , que rous ces mauvais
augures vont firre déttuits par M. de Seze , ce-
IEbre avocat , défigné pour étre [c confiil dc:

‘canféils de Louis XVI.

Celt fans doute :l propos de ce con/2i! dc:
confiilr, que l’auteur de la feuille du matin a fair
Ie calembonrg {uivant : la convention qui d'abord
ne vonloit donner an roi , qu’un confeil, a fini
par lui en donner dix-huit.

Savoit, Tronchet...........
Lamoignon................

E: l'Adjoint...............
Total

s

l?
l

 

 

oxvzurrox’ NATIONALE:

Préfidence du citoyen Fermond.
Se’ance du dimarzc/zc 2.3 dc'cembrc.

Le confeil de Louis a demandé an dépatrement,
expédition de toutes les pieces relatives 2‘: la jour—
née do [0 aofit. Le direé’rmre confnlte l'atlemblée,
Il paroir, dit Thuriot , que dans le meme temps
que le chfiteau des Tuileries médiroit la contre—
révolution , il prenoir fes mefures pour ne pas
paroitre trempet dans ce complot del’rrufleur de
la liberté. Je demande qu’on fafle le rapport des
pieces remifes an comité de furveillance , trouvées
fous les fcellés dc Bachmann, major des Suifl‘es ,
par lefquelles Louis XVIconfeilloir :3 cc: ofiicier,
de paroi‘tte adopter le nouvel ordre des chofes.
On ordonne que ce rapport {era fair; 86 fur la
demande des confeils de Louis , on pafle :l l'ordre
du jout , fondé fur ce qu’il a été décrété qu'on
donneroir 31 Louis , communication de toutes les

ieces relatives ifon affaire.

Des Marfeillois blefliés 3‘. lajournée du to aofir,
mais parfaitemenr rérablis , demandent fife former
en bataillon , & qu’il foitdonné des {ecours it [cuts
freres d’armes hors d’érat de fervir.Ce ne font pas
des {ecours , leur dit 1e préfident, c'ef’t une dette
factée que la nation s'emprelrera de payer.

Les députés du Hainaulr Belgique ont regu
un courriet qui lent annonce que le décrct du
17 a jetté le plus grand défordre dans lcurs aflEm~
blées primaires. Ils demandent des commitTaires
pour aller fraternifcr avec les Belges ,| (Sc lafufpen—
{ion du décret du 17 jufqu’apres lent rapport.

Les dépurés de la ville de Strasbourg recla-
men: contre les calomnies qu’on s'efi pcrmis bier
:1 la tribune conrr’eux.

La feétion des Lombards dénonce le général
Weflermann comme un intrigant , un efcroc ,
qui n’efi {orti des prifons que par la protec‘lion de
Rohan—Collier.

On lit plufieurs adrer‘l‘es dcs déparremens, qui
routes félicitenr l’affemblée de l’établilrcment de
la République & de l’abolition de la. royauté;
mais qui tontes la conjurent de rétablir clans {on
fein , la paix & l’union.

 

Cn {nufcrit :i Paris au bureau de la Vedcrre , boulevard de la ports Saint-Martin, i celle Saint-Denis, numéro ;.‘
L: jinx de labonnement ell de 2.7 lxvres pourl‘année, I; liv pour fix mole; 7liv 10 f. pour trots mois. On
pau: s abomer pour dew: 111018 on mvoyant on film do can: (015.