xt7jq23qzk8v https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7jq23qzk8v/data/mets.xml  France  1792-12-20 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 20 December 1792 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 20 December 1792 1792 1792-12-20 2023 true xt7jq23qzk8v section xt7jq23qzk8v 4
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GAZETTE DU JOUR.

 

F mute on, «e grands év'enemeus fe préparent; je {uis en Vedme : tout}'ce"

Tie je vois, tout cc que j’entends . fur 1e champ , je vous _en infiruis ; ce que vous
Y écouvntez , ce que vous apprendtez , faxtes-le mm favou , )e 1e public fur l'heute.

 

Du jeudi' 2.0 de'tcmbre 1792..

W;

Novvutrlc itlt’lolnns.

De Londres, cc 1 4 de’ccmérc. Hie: 5 deux heurcs
6: un quart, 1e toi, accompagné du duc de Mou-
crofe & du vicomte Wentwotth , {e rendit dam
[on carofl‘e dc ce'témonie :i la chambte des pairs ,
pout prononccr 1e difcours d'ou-vertute du patie—
meut. La teine, ies princefl'es & 1a duchefle d'York
étoient i l’hétel du comtc Harrington , qui douue
fur le Pate Saint—James, pour voir paffet le cot-
tége. Malgté le mauvais temps, le nombte des
fpeaateuts étoit immenfe. S. M. regut parotout oi
clle pafla, les témoignages les plus vifs 6: les
mains équivoques , du contentement de {es fidéles
{njets. Voici 1e difcours qu’elle pro-.0119: aux deux
thambre : n
Difiours zrc‘s-graa'cux dc S. i ., pranance’ 1114 law:

du Ira/z: , aux deux chambrcs du parlcmchr afl‘em-
1715’s: , [c jeua’i 15 de’ccmbre x792. ' '

MYLORDS IT MESSIEURS ,

« Ayaut jugé nécefTaire de lever une pattie de
It milice de ce toyaume , je was 31 tafl'emblé . en

 

execution d7 la loi, dans l’intetvale dc temps 'fixé

‘ par elle , 32 c'ef’t pour moi , dans cctte conjeéhite ,

une gtande fatisfaflion , fous tous les tappotts, dc
me voir au milieu de vous au parlement.

n Je me fetois cru ttés-heureux {i f’avois encote
eu ivous auuoncetla continuation aflixtée , & non
inrettompue, de toutes les bénédiétions , qu’un état
de tranquillité a procuré 2‘1 mes fujets -, mais des
événemens técents exigent 1e concett- de notte vi—
gilance , 6c de nos efforts téunis pout conferver les
avantages dont nous avons joui jufqu'ici.

n Les menées féditieufes, qui avoicnt écé cn
gtande partie déjouées pat votre formelle defame
déclatation dans la demiéte feflion , 8: par le cou-
cours génétai de tout men peupie dans ces mémcs
fendmens, vieunent de ferenouveliet plus ouveb
tement , 8: out ptis un accroiffement tapide. Ur:
efPtit de tumulte & dc défordre (eff-e: nature} dc
ces menées) , s'cfi manifefié par des infurrcéions
& des émeutes qui ont néceflite I’empioi d‘une
force militaire Pout le fouzicn du magif’ttat civil.
L'adteffe employee pout excite: au mécoutsute;

— ' . .. . _ ". '
«w— ~ ”.24..-." “p.541“? .

I.

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Hrs: ..

 

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mcnt , fous difi'e'rens pre'texres, dans plufieurs par- '

ties du royaumes, a paru naitte d’un projet formé
d’efrayer a détruite notre heureufe eonfliturion , 85

\ . . .
a renverfer tout ordtc 8c tout gouvemement , 36 11
ell evident que c’efi; d’accord 65 de concert avec des
étrangers , qu’on a c'nerché a effeéluer l’execution

de ces prejets.

n J’ai foigneufemenr obfervé une exaé’ce neurran
lité , pendant le couts de la guerre ac‘kuelle du
continent , 86 je me fuis conflamment abftenu de
me mélet , en aucune maniére , des affaires inté—
rieutes de la France ; mais je ne puis voir fans le
plus grand chagrin , des apparences , don: la force
& l’evidcnce augmenten: a chaque ini‘tant , d’une
intention marquee , de {ofciter cler troubles dans
d'autres pays,'au mépris des droits des nations"

neutres; de pourfuivre des projets de conquéteséc '

d’aggrandiffeinent , 85 de faite contre mes allies ,
les EtatsLGénéraux , qui ont obfervé la meme neu;
tralité que moi, des démarches également attentae
toire aux loix des nations , 8c aux articles fiipulés
clans ales traités exif’tans. Dans ces citconf‘tances;
j’ai penfé que c’étoit pour moi un devoir indifpen-
fable d’avoir recours aux moyens de précaution 8:
de clefcnfe intérienre, que la loi me donne 1e droit
cle prendre. J’ai pcnfé auffi devoir faire quelques
angmcntntions dans mes forces de terre & de mer ,
fiémnt bien pcrfimdé que dans l’état aéluel des
affitires , ces efforts font néceffaires 8: {ontégale-
ment propresc‘tmaintenir la tranquillité intérieure,
8: a tenit une conduite {crime 8; modérée qui
'}uui1Te nous confetver les avantnges de la paix. I

a: De mon cote , je ne negligerai ricn de ce qui
pourra me faire arriver an but fi défirable , fans
cependantcompronmttrelasfireté demes royaumes;
& la fitlelle obfervation cles engagemens que nous.
{amines obliges cle rcmplir , :iutanr par les loix dd
l’inte’rét que pat celles de l’hcnneur. a:

De [lily/621cc , cc 9 dccc.v::'>re.Lcs Prufliens com-
rmandés parlefils du roi dc Prufl'e font venusravanr-
bier; 7 décembre pour c:.noner la fortereffe d1:

~ .3

“mud-mm

...' [ts-L

r ‘s. “-

~.-+‘ aggfl‘dt

3a., :~'.".;‘-;-“J-l2‘-Ju':’~'-‘+_...'- 1‘

 

Kocnigflein. Le 8 :‘r deux heures du matin , ils on:

établi une batterie ole onze pieces de trente-fix ,
‘ avec laQuelle ils onr commence :‘t battrele fort. On
- les a lame s’établir de bien pres, dans une efpécc

de ravin ; mais c'étoit rl leur Hes-grand défavan—
rage, puifque le canon de In place 165 a d’autant
plus incommodés. Vets 1e midi la petite garnifon
dc 400 hommes a pris {on temps pour faire une
{ortie vigoureufe fous le fen de leur artillerie. La
garnifon ne pouvant emmener le gtos canon , l’a
encloue & rendu inurile 8c brfilé les affirm, :1 121
face de 20 mille hommes d’alliégeans. On dit quc
le prince pruflien n’a pas été trop bien rcgu de [on
papa , pout avoir felt an plat ole fa £19011. Si le fair
ell emiérement tel qu’on vient de le racontet , il
fair un honneur infini a la bravoure cles troupes
républicaines.

Dc Francfort _, cc 6 de'cemére. Dans la nuit det-
niére , nous entendi‘mes ici; une forte canonaale,
qui duta depuis deux heutes jufqu’d (ix. Elle étoit
dirigée contre la petite forterefre de Koenig-E-tein
afliégée par les troupes combinées. Malgré le fen
terrible & continuel des aflie’geans, la petite garni~
{on de cette forteteffe ne, s’eft pas rendue ; elle a
éteint 1e fen qui avoit pris :‘t plutienrs endroits . &
on apprend qu’elle n’a pas tiré ml feui‘ coup de
canon fur les afliégeans. 11 y a apparence qu’elle
attend du {ecours , & qu’elle referve fes coups de
défenfe pour un moment favorable.

Ce matin , environ quaranre ofliciers frangais
prifonni’ers , du nombr-e defquels re trouve 1e gé-
néral van Helden ont été conduits El. Marboutg en

Heffe. Le landgrave de HeKe-Cafel ef’t ici.

F at A N c 5._

Paris. — Commune de Paris. Rapppor fur le:
abusiqui {e commertent au Temple : les Qfl'iciers
de bouche ne font pas payés; on vent forcer 1c
chef de cuiiine 8c fes aides a teller dans la tour ,
{ans pouvoir en fortir , rant clue durera le proces
dc Louis XVI ', tons teclangent contre ces vcxr

 

 1 , ils on:
ente-fix ,
fort. On
1e efpéce
défavan—
d’aurant
garnifon
faire unc
llerie. La
non , l’a
1:5 , 2‘1 12
1 dit que
gu de {on
Si le fait
onter , il
: troupes

mit der-
nonalie ,
Elle étoit
Enigfiein
‘ré le fen
te garni-
: ; elle a
roirs , &
coup de
: qu’elle
coups de

ftan gals
e le gé-
)ourg en
:i.

: flutes
ofliciers
brcer 1:
la tour ,
e Procés
CS VCxi

l5)

zions. 'Lefconcierge {e plaint que des e’rrangers ,
munis de pouvoirs du confeil-général , entrent au
Temple, s’y proménent 8c y reflent d manger. —-
Toulan dit clue ses commiflaires ne font qu’inf—
peéler 1e menu, 8: y font lionneur qimnd il pa-
roit fur leur table 5 que les membres du confeil y
traitent leurs amis 8c leurs counoifl‘ances 5 que les
fournilfeurs de bouches , noncontens d’enflerleurs
mémoires, viennent y [CUIPILL lent ellomac -, 8c un
membre aH‘ute que le porteur d’eau n’avoit pas
encore regu un fou. —— Jacques Roux propofe de
réduire la table Louis XVI 2‘; un ordinaire tel
que les membres du confeil ne foientpas jaloux de
le partager. —- Un membre , au nom de la com-
million du Temple , dit que lorfqu’on a notifié :1
Louis XVI le décret qui lui permet de communi-
quer avec {es enfans , 8c qu’on lui a dit qu’ils fe-
roient logés avec Iui ;il a reponelu que la décence
cxigeoir que fa Elle telifit avec {a mere 5 (1113 FE?—
gatd de {on fils, les grandes affaires qui l’occnpoicnt,
dans ce moment, no lui Permettant pas de lui
donner {es {oinsg il demandoit que pour l’inllant
ii for aufli rendu :l {a mére.— Cette réponfe a
donné lieu :‘z une légéi‘e clifcuflion; mais le confeil
a arreté que la réponfedeLouisXVI feroit envoyée
a la convenrion,&on palTéti l’ordte du four. 7
§. Un Citoyen de la {efiion du Roule , a de-
noncé liier aux Iacobins, les compliccsdu roi: il y en
a cinquante—cleux clans notre feétion a-t—il dir; il

fauteomme leur digne chef, qu’ilsfoiemmis Ions le

iglai‘é'e 63 la loi , c’ell ainfi qu’on appelle In guillo-

tine. Si elm-111's feflion dénonce ainli tous £23 orif-

tocrates , 43c qu’on les fall‘e pallet {ous le glaive,
Paris en fem biento; débarraflé. — On denonce ,
dans cette meme féance , Rolland , comme u’n
vrai diélateur ,. voulant Prendte la .place de
Louis XVI. On voit cles légiflateurs, conlpirer

avec fa femine 3 c’el‘t un nouveau Cromwel , qui "

prend 1e caraéteredc l’appareil d’un tyran. Si je
favois, dir-Delfieux, que‘Rolland filr dangereux

your la liberte , j’irois aim-meme le gorgnarder. l5

 

 

 

 

 

 

'Un 515 he s’arme pomtcontre un coupablc— pér

 

.1

F5 On arréte que la partie expolitive (les crimes (3%:

Rolland, {era imprimée 6c tnvoye’e clans les dé~
partemens , ‘parce que , clit-il , Rolland eft more
clans les départenicns, il ne s’agit plus que dc
l’enterrer.

§. Le refiis de Target de défenclre Louis XVI
a Ioulevé contre lui Paris 3k la France eniiere.
La qualité de republicain qu’il a pris avec une ef-
pece de fafie paroit une {tunic-[e clans un des
principaux auteurs d’une con‘fltitution monarchique
& pat-Id il eroit clevenu l’objet du me’pris public.
Target fenliblc a l’opinion qui {e pronongoit tres~
généralement contre lui , vient de cliercherzl la
ranienet par des obfervations .fur le proces dc
Louis XVI. Il continue :1 alléguer fa {ante comme
morifde {on refus , enfuite i1 clit: Je fins republi-
cain parce que telle ell: la volonté générale , parce
que la convention nationale l’a de’créte ', mais i1
paroit que Target ne s’cfi rcfufe d de’fcndre
Louis XVI , que parce qn’il n’a pas cru que la.
convention fut un tribunal competent pour le ju—
gement de ce grand procés , il clir : ‘: Des que la
n convention nationale veut faire fonétion dejngc,

_ ce que je n’exatnine pas , clu’elle {oit .juge tear
on no ‘ ut pas ette , en meme temps Juge (1 Lin
indiviriii , s3: adminifirateur {ouveraiiL Le

mélange de ces deuxqualités conduit lejuge J:

prendre & a exercet toute la pnillance cl’un [iti—

miniltrateur inclépendanr ;& rien n’el‘r-pire que

Lerte reunion de ponvoirs. Si la convention n’elt

pas jnge, elle ne peut pas juger, Ii clle l’ell, il

y a nne régle, maisnaturelle, nzais éte nclleqni

defend au jnge cle prononccr fur Line aliaire darts

laquclle avant 1e jugenient, il a declarélcn avis.

lei prie la convention nationale d’exaznincr ,

clans une profonde impartialite , siil n’y a pas

quelques-uns 'de {es inembres qui fe IZOLWcEIC

dans ce cas Li. a:

g. Relation veritable de la mor: cruellc- 8; bar-
bare de Charles premier , roi d’AngletJre , nice
{on portrait , 56 ces vers exci‘aits de la tragctiie cc
Brutus par Voltaire.

Quel homme el’t fans erreur 8; quel i'oi fans foilvleffe ,
Efi-cea vous dc rétendre au-droir de le ‘plmir ?
Vous , nés tons es fujers , vous, Fairs pour obeir !

" 9

ll détoume lcsvenx , 1e plamt & le 112‘le

lies drois «les Souverains font-ils moins pix_'.ci:t'.;:?
Nous foznmes leui‘s enfans, leurs jnges {out Its dieux.

Voici comme l’autcur cle cettc relation rend
comEte de l’exPéclition cle Umrles Premier.

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A a. - ~r‘wr-i

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“(5 u‘rtrwwnm ~“‘-' ‘3'”

 

 « L3 plume me rombe cles mains , <3: il {emble
que je ne {aurois venir ii la carallrophe'de cerre
Ianglanre tragedie , l'liorreur me {oi-lit, me pof—
feJe. Le roi ,“ 1e meilleur roi du monde, ell
trainé commeunagneau 21 lo. bouclierie & livré i
ces ames barbares pour aflouvir leur rage :5: leur
fiireur. On le mu‘me de fa prifon i la place deftl—
née Pour cer acre eiécrable : 51 y marchc fans
contrainre , & la morr ne fauroir eflacer do {on
vifagc facré l’image vivanre de Dieu pour 7 man
quer la. fienne. Eran: arrivé fur l’échalfiud , il
dennnda :‘1 parler au parlement , di'fanr qu‘il
nvoir quelque fecrer de conféquence cl leur ré-
véler; unis cola lui fur refufé, &on lui oro‘onna
rle monrer fur l’échafihud , ed il parut d’abord
trois bourreaux mafqu'es. Vous {aurez que 165
n bourreaux ordixraires , quoiqu’accourumés au
as carnage , euren‘r horreur de faire une execution
:: fi épouvanrable & s’enfiiirenr , & l’on (ienr que-
a: Fair/22x, Cromwd 8: le milord Say , foit qu’ils
3» {e défialrent de route aurre Perfonne, on qu’ils
a: vorrlulfenr Clix-memes avoir 1e dérefiable con-
» renremm: dc tremper Scurs mains factiléges
a: dans ce' Tang royal, i'ls fe rravelhrent 6c {e

» mafquérenr Pour {érvir de bourreaux as.

-C,0sznrrou NATIONALE.
Préfidence du ciroyen Fermond‘
Se’imce du mtrmfl i 9 ds’cembrc,

Des rcceveurs de dil’rriérs demandent cc qu’ils
doivenr faire £1 l’égard dcs précres déporres ,
qui, nymr obéi i l loi prérendenr ‘to’ucher ee
'qu’il leur elf clfi. Reiwoyé au comm: de le—
‘gillarion. . '
' On propofe un décret fur les alluvrons. On
en ordonne l’impreflion. -

Thurior réelame le rapport du décrec rendu
contre la race des Bourbons ; il efr ap uyé de
'Silleri , combarru par Lari'viere. Les rri unes {e
montrenr r‘avorables. Reubell en drmande l’a-
journement jufqu’apres 1e jngement do ci-de-
'vanr roi. L’heure de l’ordre du jour n’eranr pas
venue , on différe. ‘

Cambon annonce que clans le mois dernier

 

(43

la recezs‘e a ére’ do ' quarre-vingc millions , 6:
a excédé la ‘dépenfc de trois millions fix cents millc
li'gres. Applandi. .. e _

Les COllllnllrall'CS de la convention A Nice , font
part qu’il y a eu clans cerre ville , one prefqu’in-
furreelion , pour des paroles .floiirrageanrcs (lites
.conrre les Frangais. Un nommé Guiraudi , qui {e
les ell permifes , a failli étre mallscré par le peu—
p'le 5 mais 2‘1 l’afpeét des troupes l'on s'ell; nopaifé.

Les commilléires envoyés :1 Montpellier , de—
noncenr de nouvelles dilapidnrions clans les four—
nirures. On décrere que les minillres de la guerre
8»: de la. marine clonncronr, clans le jour, l'étzir de
tous les marches.

On décréte plufieurs articles additionnels 5. la
loi pour conllcarer l’érat civil clcs ciroyens.

On Protege, pour le cours dcs billets dc con—
fiance, le délni quidevoirceiler au premier janvier ,
au premier mars pour les deparremens, & an pre-
mier février pour Paris.

L’ordre du jour améne la difcuflion fur 1e clécrer
des Bourbons. Ne rraiteran-on que la caufe dc
l’Egalite’flJu difcurem-r—ou la cnufe des Bourbon:
Colleft'ivemenr? On decrére qu’on ponrra traircr
les deux quel'tions enfemble. Un orateur patloit

' lorfqu’on a annoncé une deputation des {editions

de Paris, qui clemandoitzl erre enrendue fur 1e
rapport du décret. On pal'l'e 31 l’ordrc du jour;
mais la deputation fair un rel rapage clans l-es cou—
l01r: , qu’on ef‘r obligée cle fufpendre. On [a recrie
fur Ccrre cléniarche de la commune.

Le miniflre des affaires c’rrungéres éroir-lz‘r, on
l’écoure faire {on rapport fur une mefurcinopinéc
prife par les Anglais : il amnonce que le gouverne-
men: vent en venir , avec nous , 2‘1 une rupture
ouverze; fi cela e9: , dir-il . nous ne manquerons
pas de faire un appelfolemnel & la nation anglaife,

qui pourroit bien amener des fuircs quc l'on no

peut prévoir.

On lir unc letrre des commifl‘aires de la Belgi-
que. Nos armées continuent leurs fuccés -, nos trou-
pes {e four emparés cl'Aix-la'Chapelle. 8c bienrfit
elles feronti Cologne.

On reprend la difcuflion fur la famille Bourbon.

“La déciflon en Left renvoyée aprés le jugemcnt dc

Louis.

 

 

V,

On fr ul'crit 9‘. lf’ll'IS auburem dc la Vadetre , boulevard de la porte Saint-Martin , i celle Saint-Denis, numérq.‘

our fix meis, 71liv L: f. pom: mm mots. On

L: rm. a; l‘abonnenmnt el" de 27 lines pourl‘année, I; liv
{mu mm: pour deux mms e: envoyam an amgnat d: cemfo . .