xt7mcv4bs853 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7mcv4bs853/data/mets.xml  France  1792-11-16 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 16 November, 1792 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 16 November, 1792 1792 1792-11-16 2023 true xt7mcv4bs853 section xt7mcv4bs853      
 
  
     
     
  
  
 
 
  
 
  
  
  
  
   
  
  
   
  
   
   
  
   
 
 
  
  
  
   
  
   
  
  
  
 
 
 

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GAZETTEDU JOUR.

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If RANQ 015 , ue grinds évenemens fe préparent ; je fuis _en {Odette 1'. tout {cc}
que je vois, tout ce que j‘entends';fur le' champ , )e vous ‘en Inflnns ; ce ’ue vous
écwvrirel , ce que vous appYe'ndxez , fakes—1e mm favon' , 1c 15 public {at 1 sure.

Du vendredi 15 novemb‘re 179 2..

r n ‘ l

la liberté frangaife, 8: fair préte‘i‘ aux {uj‘ccs dc mom
i dic Gem; lolandgrave , 1e ferment civique décrété
: par l'aff’cmbléc nationale. 115 {6 font rendus (1615. :‘1 ‘
Philippsbourg, ou , ayant fai: la méme cérémonie ,

i ils'l'onc germinée par des baccanaics qui ont dun”:

NOBVBEL-Ri (tunnel-mas.

    
  
    

De Hmazz Lichtmbc‘rg, cc 5‘ novemfirc.——'—' Copie‘
J: [a [dire dc: pre’fidsnt (5’ confeilkr: d: Ia‘pcgcnce
du came! an dire‘floire a'u dckdncment du Ba:—
Rhim

. ‘ jufques vers Ia pointc du ju’dl‘.
M 2 s s I E U R s ,

,” DCPUiS'CC moment , meflieuts, les lmbimns
3- dos dam: villages {e perfuadent, quc tous lcs liens,
"I qui les arttaclhoicnt i lour feigncur , font dilTous ,
8c qu’ils no doivent plus an demie: , ni obéiffance ,
mL lmPU‘ZS & autres charges gancralemen: QUCI‘.

« Une invafion des Plus audacieufes faite par
Plufieurs communes de votre dépattement :‘L
menthal 86 Philippsbourg , villages d'EmRite
.q/Qpartcmm: & M. 16 landgrave do Hefle—Darm—
fladt , fur les frontiércs de la ci—devant province
d’Ufacc, pour y prutéget 1d rc’voltc dc qucklues
{ujcrs tarés , nous force de recount ivotrc auro—

conques.
» Nous n‘entreprendrons point, meffieuts, de
vous relever p‘xus an long , combien cette conduite

3.1

“W » “13313115185 P0”: nutter 165 PTOSWS d” mal, de In part do vos udminii‘trés, attenmtoire au droit.

‘3‘ Pour tune remedzer 3 “h" qm “‘3'" d are fan. deg gens, _l eft aux prmcxpcs de 1aloyaute frangaxfe,

 

C‘ctoic le 2 de ce mois vers midi, qu'envicon 400
Pa-afans d'Oberbronn , Offweilc: & d'un groifiéme F
mfizgc , qu’on n’z Punous indiquet‘avec affizrance’
fun: arrivés, 1.1 Plupart en armes, (kprécédés de fiftes
6‘ dc cambours d erenthal , oil aprés avoir fait
ballfembk; la. bourgeoifle , ilspn: plgncé l’grbge dc

i1 doit nous fuffirc de vous In dénoncer pour lui

attire: tonre vorte indignation.

, go Nous ne demandons point 13. punition des
coupables , mais que du moins iIs apprennentqu‘il,

‘ efijindigne d’un vrzn' frangais dc faire , d'autoficé

Privéc & fans l’aveu dulgouvemexénenc ,_ desiucur:

 

 

 

 

 

 

:1,

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a.“ W‘ ”1» fim‘-m_:

  

   
   
     
 
    
 
   
   
 
 
 
 
 
  
   
  
   
  
 
 
  
   
 
 
  
  
  

  

lions hoflfles clans des émts voilins , 8; que la
France, amie ale l’otdre, n’accueille‘lpoint de [11ij
rebelles.

a: Cert mie‘proclaumtion en ce-fcns que nous ’

ofons vous demands: av'ec inflame. '

an Daignez , nieflieurs,.cndéflxpprouvant l’at-

renmt de vos adminilh'es, 8: let}: fitifgnt defenfe ‘

dc recidivc, fous pcine de punitiou exemplnire,
declare: aux lmbitans'kéinolcés de erentllal 3C
Pliilippsbourg , que la’République frangaife ne
protege point les foulevcmens, que {on {yfiéme n’efi:
point de faire des Iconc'luétes’foibles & phcifiques ,
qu’ainfi lefdirs liabitans, aient é rentter clans l’o-
béifl'ance de leur‘ légiriine feigneur.

~n Au fond ,imeflieur’s , le 'vrai but des révolte’s
n’efl point de devenir ftaligais, c’efl le feul défir
«i’inrroduire l’anarchie chez eux dc de s’emparer
des propriérés de leur prince , qui les fouléve ;
c’el‘t un motif de' plus, qui étaye la cenfiance
avec laquelle nous ofons efpérer que vous voudrez
bien ne point nous refufer notre Idemande , d’au-
tan: plus prelfante que déjti les révoltés travaillent
d’autres communes :‘i'fuivre leur exemple , don: il
importe par conféquent de pre’veuir la contagion.

:2 La reconnoilflnce que nous vous aurons de

rec nae de vorre juf‘tice 6: de vonre loyauté, ne
pourra jamais erre égalée que par la confidération
1.1 plus difiinguee avec laqUelle nous avon's l’hou—
neur d’étre , &c. n

‘ «On apprend dans ce moment) que les villages
ale erenzhal & de Philipsbourg fe {our nommés
(les municipalirés. >5

' ll ell bon d’o'bferver i MM. les confeillers de
lit régencefde Hingu—Liclnenbcrg que , ce qu’ils
appellcnt i'e'volte , ellunei11furrc€tion§8< qu’avnnt
cl’écrire' .1 des aclminillmteurs de la République
{raugail'eé ils auroien: dfi apprvcnclte la dififiérence
qu’il y a. ’enfre ces deux chores. La révolLe fe faic
contie le‘s loix; l‘infurreé‘t‘ion'contre les rymus. La-
}ifémiére ’efl un‘c'iinie, ‘la {econde 5n devoir fac'rér
Uiilléurs‘lesuilléges , don: il ell cluefiion, appar—.

  

(1.3

1g

‘L;.¥‘§IQ‘A~V" ra'"~;>-\ ..

 

 

    

; v

tiennenr an lamlgrave cle Héflc—Darmfladr, un de
nos ennEmis. Les ciroyens Francois n’ont point éré
dans ces. villages en ennemis , mais en amis. Les
liabirans {e fonc mffimblés auteur d’eux , ils on:
planté avec eux l’arbre de la liberzé clans la place 5
ils-on: prété le ferment civique ', ils our mange” ,
bu <3: danlé avec leurs voilins les Francois. Eu
vérité , on ne {auroit exucer plus cordialcmenx les
devoirs d’amitié & dc bon voilinage 5 8; on a lieu
d’étre étouné que MM. les confeillers appellenr
cela une conduiza attenmtoire au droir dc: gens , é}
quz’ c1022: cxcizer [’indignalion des admimflmzeurs.
Jamais lcs bons admimftrateurs ne ferom indignes
que les Frangais boivent & danfenc avec les Alle-
mands leurs voifins , & qu’ils crien: avec eux:
Viva la libqrfi! vive [’c’ga/ize’!

FRANCE.

De Strasfiourg , ce 9 novemére. Le premier dc
ce moisa- pure par ici M.Bachlé, charge d’aff‘aires

' de notre République 5113 cour éleé‘zomle de Sixe ,

pour {e rendre 2i Colmar, fa ville narale. L’élefleur
lui a fair notifier qu’d caufe de la delliturion du
roi , au nom duquel il avoit e'téjufqu’ici i {:1 cont,
il ne pourroit plus le reconnoitre comme revétu
d’un camélére public, ni permettre {on fe’jour :3
Dresde, fans vouloir cependant fe déclarer eunemi
de la nation frangaife.

De Valencia/21265, cc x2 novcmérc. Le généml
Valence ef’t emré {amedi matin clans Namur , 8:
les Namurois ont clonhé ice généxal , ainfi qu’i
tous les {oldars frangais , les preuves les plus écla-
tanres 'de leur a‘mour 8c de leur reconzioifrance :
ainfi le foldac {e momre par—tout le de’fenfeur de
la liberté , & il {(2 fair chérir auprés cle ces peuples
:‘1 qui on l’avoit dépcint fous les couleurs les plus
odieufcs. I

Nous poll‘édo‘ns en ce moment Mcnin , Ypres;
nous {GIIODSL‘faIIiS doute incellixuvme-ut maitres du
{wort d’Ofle‘nde , enfuire de Gaml , 6; cute méme
armée de la Flandre {e portera fur Anvers? tandis

 

 

  

    
  
   
   
   
 
 
  
   
   
   
  
 
   
 
  
 
 
 
   
  
   
 
  
  
  
  
   
   
   
    
  
   
    
   
    
 
 

 

que la grande atmée de Dumourier fe portera de
Bruxelles fur Louvain , & deli dans la Campine ,
pour purger totalemenr les Pays-Bas'dcs {Eroces
Autritliiens; & ‘toures les armées étant réunies
nvec celle de Valence, on verra ii ces incendiaites
veulent forrir , dr’: bonne grace ou de force . de
Luxembourg; nuis ils fnicronr c'omme ils fuient
afincllemeut.

Dumourier' a quirté Mons bier avec rout fon
quarrier-géuéml , 8: il s'achemine vets Bruxelles,
ou fon avanr—garde doit entrer nujourd’hui ou de—
main an plus card, érant déji 5. Hall. L’architi-
greffe s’ell retiree par Turnhofir, or: on affurc
qu’elle fe trouve arrétée dans ce moment. L’armée
ennemie eff dans la plus grande déroute :vles Hon—
grois fe bartent avec les regimens Wallons: ‘les
émigrés fe cachent 0C1 ils peuvent; ils gémiffent ,
ils pleurenr , ils n'onr plus de pain , ni argenr , ni
rellources : ceux qui poffédoient encore quelques
petites fortunes, ne pouvant jamais croirc que des
fbldaz: dc papier: feroienr aufli fermes 8: inrré-
pides , n'ayanr pas eu la précaurion de faire leurs
malles & leurs paquets onr prefque tour laiffe' ,
& n’ont eu le temps que de fauver leurs individus.

On pent [juger de cet oubli ou abandon forcé
par la découverre de la crolfe , croix , argeurerie,
cffets & voirures du ci-devanr archevéque de
Cambrai , que des volonraires du bataillon de la
Seine inférieure our fair :1 Mons; defquels effets on
s’efi faifi , & que le general Dumourier vienr d’en-
voyer au diflriét de cette ville; ( Valenciennes. )

Eta! dc: cqfiics épaniers contenarzz [:5 fits apparr
tenalzs d l’c’migre' Ferdinand Ro/um , ci-devanz
arc/xevéque de Cambrai, confignc’s au profit de [a
Re’pufilique.

1 °. Une grande vache, une grande valife, cinq
malles & rrois caiffes contenanr des ornemens
d’églife 6c différentes fortes d’efiets.

1°. Une aurte cailfe de cinq piecls de long cou—
renanr aufli des ornemens d’églife, linge & un panicr
contenant du linge.

3°. Une cailfe couverre de peau contenanr de
l’argenrerie de table.

4". Une cailfe contenanr la chapelle de l’ex-
rélnt. '

5°. Une boite plate contenanr une croix ~36 le
haur de la croffe.

6 °., Une boite longue contenant Ie pied de la troix
13¢ celui de la crolle.‘ '

 

‘13.)

1

 

 

 

 

 

 

7°. Deux caifles contenanr la batteries de
cnifine. _

8°. Une caiffe contenant des uftenfiles de cub
fine : ttois matelats , (kc. '

On allure qae l’infime Lambefc a été tué, 36
que fon digne Vaudemont a eu eu les deux jambes
emporrées d’un bouler de canon, Puifle route certe
horde fcélétare érre anéantie , 8c 12. terre en étre
purgée. ‘

Paris. Le miniflre de la guerre avoir mandé
au general Biron d’envoyer des troupes au général
Cultine , & de les faire partir an moment oft il les
jugeroit convenables. Ce mot a fufli 91 Biron , quoi-
qu’ayaur en précédemment Cufiine fous fes ordtes.
Celuifci a écrir i Cufiiue , de Strasbourg.

u Je vous cnvoye, mon ami, la copie de la lertre
du minilh'e, que je viens de recevoir3elle vous
prouvera que toutes les troupes de l’atmée que je
commande font 5. vos ordres 5 ceux que vous m'z-
dreflerez feront prompremenr exéeutés. Je vous
jnre que cette difpofirion du miniftre me me donne
aucune humeur, & que toutes les manieres tie
contribuer avec vous au fuccés des armes de la
République , ne ceffcronr jamais de me convenir

[fat de m’étre agréables.

a: Vous fentez bien , mon Cher ami, one jedois
'raifonnablement celfer d’étte refponfable de la sfi—
reré du Haut-Rhin& defes places , puifqu’un autre
peur difpofet des troupes qui y font employees.

:- Je le demande au miniflre & au comite ex—
traordinaire de la convention narionale.

:2 Je crois que vous ferez content cle Boutnou-
,ville,a‘ qui le commandement de l’armée du centre
ell mainreuant confie’ 5 311:1 maniere dont je l’ai vu
fetvir , je crois pouvoir vous tépondre qu’il feta
avec un grand zéle 8: une grande exaé’citude tour
ce que vous lui prefcrirtz.

§. 11 paroir que la dcftinarion dc Kelletmann
n’el} pas feulement dbl urer l’indépendance de la
Savoie & du Piémont , 8: que nous allons chauffer
la barre de l’Italie. Cependanr, lion confulre l’liif-l
roire, toutes les guerres cle l‘Italie 86 de la. Cam--
panie our éré runefles 31 In France; mais c’étoientfi
des troupes cle rois qui fe battoieut , les notres
vonr fur le fol de la Réptzbliqiie romaine; c’eft ce
qu’a annonce bier Kellermann 9119. convention, en
ces rermes:

¢¢ C’cfl Vet's l’Orieut que vous dirigez nos pas ,1
c’efl pour délivrcr Rome antique dli joug des pbé~
tres que vous commandez aux foldars frangais de
franchir aujourd’hui les Alpes 5 nous les franchi-z

 

 

 

9.. .- .
‘ - «v? '
.415»,

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arse—2 x:—

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~' .:.:‘-I “

  

  

  
 
 

£0315 , fi j’cn' crois nos prefimimens & 1e courafge
dc; troupes de la République. Citoyens, comp ez
fur un vieux folda: qui {air mieux faire que d're ,
8: L1in vous annoncera les viéboires de vos at ées
Par prois mors : cues on: battu les ennemis. :

. Le préfident: u citoyen , la convention} .1 Va
ayec douleu; la divifion qui s’efi manifefiéé entre
deux genernux également précieux pour in Répu4
bl‘ique par 1es fervices qu'ils lui on: xendus.

a Ajoumez les querelles particuhéres jufqu'au

moment heureux on nos armcs trimnphanres au—
ront airuré la paix , la liberté & 1e bonheur dans
leur‘ope. Vous ajouterez & voue gloire '8: '31 la rc-
connoiITance de la patrie.
, » Vous‘ allez commander l’armée des Alpes,
9'69: 21116: 1 dc nouvelles viéfoifie's , 8x: ajouter dans
le cow: dc tons les Frangais un {ouvenir de la glo-
rieufe journée du 2.0 feprembre.

§. Bruxclleg e11 pris. A demgin ie démil.
CONVENTION NATIONALS.

Se’an'ce du jeudi» 15 nave‘mbrc.

Les commiffaires‘a‘x l’armée du 'N‘ord‘écr'ivent dc‘
Dunke’rquc,‘qut l'es émigrés rentrent en fouls; ils
demandenc ce qu'ils doivent faire. Comme ii exiké‘
fine'loi , my wife i l’ordrc’ du jou‘r. ' .

Lc coum’er de Ly’on 5. Paris a été fubmergé
dans Ia‘Lo'n'c 3 le ba‘c ayant chaviré, i1 :1 en la prée
fence d’ef‘prit de {a (move: :3: la malls. Renvoyé
an comné des finances pour lui afcorder une 'r-é—
compcnfe. 7

On dé‘creze'un nouveau'matteau pour lesforét's..

Trente Communes {cash domination de Naifau-
S'aarbruck, (mt a'rboré la cocarde nationals , 8.:
dcmandent i V'iVl'C ions [es loix de la République.
Renvoyé au comiré de- légiflar'ion.

L’auné: dc (.A-lairfait {c retiran: d'Ath fur‘

Bi‘uxelles , +000 fmuaflins 8: 40.0 cava'iisrs, avec
armes 3; bagnges , (a font rendus 0‘. notre armée.

Décre: qui interdit aux corpsndmiuiihatifs , la
faculté (-19 puifir dans les caiiTes publiqucs, flies
on pourront plus payer dopéfmvan: que fur un bon
du tréfor national,

On décx'éte qu’on s'occnpem tous les fours , du
prorésde Louis XVI , depuis neufheurcs du mav
tin jufquEi ome, Pendant 12; difcnflion on fair lee.

y—' 7 1 ' v.. . 1..) .4 .v‘ Yr.

      
    
   
    
    
   
   
   
    
    
     
   
    
     
    
   
   
     
     
     
   
    
      
 

 

   

 

     
     
      
 
 
  
 
  
  
 
 
  
 
 
 
  
 
  
 
  
    

 

 

ture d'une lettt'e datée du 1 inov‘embl‘e, do quarriet—
général de Charles , Ci-devan: Charlerox, actuallea
meanharles fur-Sambtc , ainfi dénommcpar les
habirans mémcs. Le général Valence annonce
qu’il y eff entré paifiblement , qu’on rflFECHd 5.
Namur , & qu’il va fe joindred Dumoumr. Les
habitans nommenc Ieur magiflmrs 6c établiflenr
un club ,' don: 1e général feta L'ouvcrturc.

Pnocfis DE LOUIS XVI.

Avant d’ouvrir la difcuflion , un membre de-
mande 1e rapport du décrcr :endu fur la motion
de Pétion , qui avoit fait ordonner que les orateurs
ne sbccuperoient que de cette quefhon : LouixXVI
pear—i1 Eurcjuge’? On demands que la difcuifion
fol: illimitée', & qu’il foit permis aux orateurs die
donner routes fortes d’érendues 5. leurs opinions.
On rapporcc 1e décret.

Roufet , de Touloufc , a divifé 'fon difumrs cl
«ieux parties : Efldl de l’intétét dc: la nation de ju—
ger Louis XVI ? efl—il dc {a jut‘cicc de le fairc P 8:
n a répondu négativement 5 cos deux‘ quefiions i
1'. n’a Pas héfité de faire l’élog‘e des qualttés per/bu—
ndles du rrvz" ,- il l’a montré cherchant dans cous les
temps 2: (nine le' bonheur du peuple, n’héfir‘ant pas
de faire des facrificcs perfonnels routes lesfois qu'fl
a cru‘ pouvoir condourir 2‘1 améliorer 16 for: des
Frangals ; i1 pretend que'Louis a été jugé , que la
déchéance eff une peine plus terrible pour lui quc
[OHS {up’pliccs que pourroit lui infliger le bour'reau.
Ce n’cit pas lui qu'il faut ptmir ,v mais les auteurs
qui l’ont fair regner cu vertu d’une confiirution;
i1 Concluoiti ce qu’applaudifl‘ant au zéle del'afl'ezm
blée légiflative‘qui l'a {ufpendm i1 feta pr'opofé‘au
peuple frangais , de régler 1e for: de‘ Louis XVI ,
de fa femme , de [en fils , de {:1 Elle , de fa {daur
& de tous ceux de fa famille qui {our en France.

Grégoirea fuccédé , i] a établi que Louis n’éioi:
Pas conflicutionnellement roi , que certe confiiruv
tion , ouvrag’e de l’intriguc, n'avoit pas memerété
véritablemenr acceptée par le roi,' qu’il avoit tou-
jou'rs trnhi In nation , qu’il éroit un pelfide qu’il
falloit Punir , comm: ayant abdiqué la couronnc
depuis long-temps , par {es tmhifons. Il ctoiz ce-

- pendant qu’ilcft innrile de lui fire: la vie , 86 (11111

van: mxeux le'condamner a l’exiflcnce.

r _Y_ .—

On fonfcrix {Pans au outcau de I: V edetze‘, Boulenrd dc 11 porte Saint—Martin ; i, celle SaintvDenis, unmér .‘
Le pnx ae labonn'ement ell de 2.7 hvres pourl'anné'e, 1'; [iv pour'fix modsJ 711v l‘o’f“. pout‘c‘t’o'tt male. .I

pen: s‘gbome; pom Mama's e9 envoy“: W.”F§1At;,d¢ cent fols.

 

    

 

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