xt7mkk94bs3s https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7mkk94bs3s/data/mets.xml La Harpe, Jean François de 1739-1803 Bourlet de Vauxcelles, Simon-Jérôme 1733-1802 Fontanes, Louis de 1759-1821 France La Harpe, Jean François de 1739-1803 Bourlet de Vauxcelles, Simon-Jérôme 1733-1802 Fontanes, Louis de 1759-1821 1797-07-24 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie de Crapart  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Mémorial, ou Recueil Historique, Politique et Littéraire, (No. 66) 24 July, 1797 text Le Mémorial, ou Recueil Historique, Politique et Littéraire, (No. 66) 24 July, 1797 1797 1797-07-24 2023 true xt7mkk94bs3s section xt7mkk94bs3s lvmm
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C()£l$l,‘ii

1/1170.

 

LE MEMOREAL,

O

U

RECUEIL HISTORIQUE , POLITIQUE ET LITTL;
( Feniile do ions 163 jonrs. )

PAR MM. DE LA HARPE, DE VAUXCELLES ET FONTANES.

 

Sewn/1'6 Zl'lzerllzz'dor , an V6.
Lnndi , 24 jniliet , 1797.

 

ESPAGNE.

Iliad/id, [1' 10 fix/[Int ( '22 1111:5517/0r ). Depuis qnelqne
tvms nolre gonun'nwinmn éiuit infornn} (llle les Anginis ln'é-
13:11'._)i(*ntsuim bmnhzn'dcs £1 Ciinnihn'; nmis i1 ne (:myoit pas
(lnl’Piik‘s {nssunt (ivslinécs contrv Ciniix. La 3, 18. [our dos
signnnx annunfxxi (Inc lrois de (,(33 bxnnbnrdcs éLOiL‘IlL‘ réunics
9. l’escadrc nnglnisc : anssitél' lo généml Bimsarézio, coni—
mmninnt dc xmtre escuim , fit snrlir dc Cadix hnit Cha—
Ionpes canonniéres, qui, e'Lant 11111395 51 111 découvcrle 1‘1 dix
henrns dn soir, engagérc—nt ie combat nvec Vingt -cinq Cha-
lonpes dc l’cscmire unglaise , lcsqnuilngs escortoicnt les tmis
bnmbm'dcs. Aprés nn combat opininlre, nos Chalonpcs se
rt‘pliérent aprés avoir Inissé denx (ins lenrs, an ponvoir de
l‘unnenii : alm's lcs boniiiurdes nnghises s’éxant approchées,
OIlL hombnrdé la ville, depnis dix hem-es et dcmi (in soir
jnsqn’é nne lienre (rt dcmie (in matin. Pinsieurs quarticrs Ont
été vndonnneigés. Tonic la ville est dams la. consternation ;
on on a Iilit sortir 11's I'emmes et les cnfnns. On Craint qne
notre flotto , cmnposéc de Vingt-cinq vuisseanx Ct seize Ii'é-
gates, ne snit incendiéc.

On nous annonce vncore que les Angluis se sont avancés
vcrs la Corogne, Ct Ont somxné 11‘ [wt Vigo de se rcndre.
Le conmmndnnt nynnt fnit sonner l’uidrzne (13.113 [(35 Czim~
ngnes, six miiie paysnns so sont ru'xnés, et les voyant
disposés 1‘1 défcndrc Li 0616, se sont rctirés.

1’. S. D.1ns In nnil 11115 an 6, 105 Angiais ont recom—
mmicé lcnr bmnbnrdom’ant centre la ville de Cadix; l’nnlimi
Nussaredo a iilil‘ sortir lcs chalonpes cnnnnnifi-i‘es (Jni Ont été
proussées. A (inane Insures du matin , 1e fen a cessé. Lcs
{Plumes et enfiins continucnt dc sm'lir dc Cadix: icsbnteaux
CL 165 voiturcs y sont A (105 prix excessifs.

FRANCE.

Paris , 16 5 .tfiemzz'dor.
Bonapartc,g(f/zc’ral en 0711f d1: [’ar/Izc'e. d’Itzzlz'C.

Snldats : fest anjmn‘d’hni i’unnivcrsaire dn 1.1 juiliet.
Vans voyez (invzlnl vans lesnoms de nos cmnpagnons d’zn'mes
nmrts an champ d’lnmncur ponr 1:1 liinn‘lé de‘ la phtrie. Ils
Y ms ont (ismné l’vxmnplc ; vons V0115 devcz tont cnticrs all
imnimnr dc Lmnle miliionsde me‘mis; vons vons devcz lnnt
(Inim‘s 11 Li glnirc de ce nom qni a x‘cgu nu noun-l éclat
:Ml' vns Violoin-s.

buiduxs : J0 suis que vous étes profondémcnt affectés

(N0. 66.)

 

 

 

Vis Cnnsili txpcrs mnhe i'nif sun;
7 ' ‘ , ,
\ nn tcxnpcraiam d1 qnoqnc piovehunt

In mains:

fies mniln-nrs qni menacent 1a patrie. liais 1:1 paQ-rieiue pri!
(tmn‘ir de dangers récls. Les 1111:1119?) homines qnl i‘ont {nit
triumpher (ie I’Europe (:imiisée , sum-1:31. Des nionlignes 1
.‘f uni-11L do in France ; \‘OHS lus i'mnchinez avec. 111. mp1
dc l’niglc , s’ii {alloit , pom" nmintenir 1:1 COHSUUIUOII,’(
fendre in liberté, Protégcr 1c gonverncnient St 165 rc‘riu—
blimins.

Soldzns ‘ 1e gonvernoment veilie snr 10. Jépbt des inis

1
x

qni lui est confié. Les myniistcs, ties. l’in‘cllznit q11’ils‘so
momreront, anrnnt \x'rc‘n. Soycz sans mqnietnde‘, (it [/71—
r0113 par [(35 711:1;ch ({cs I’LJros (111i son: I/zor/fs a con- (/1:
71(II/.\'17)()III'ZJL [ii/Icru‘d;j!1rwzs stzr 7105 nou'L-‘cjallfc fir/110012711},
gap/71' 1'111/2.1zCa///c (171$ cmzemio‘ dc [a mpuululuc Ct ac

. . .,
[a coast/[lino]; a’c I’d/z J.
Sigma", BONAPARTE.

Le devnir d’nn jonrnnliste esl' i’nbservatinn 3. ct I’obsc‘rvm
lion est Liifficiie dans le tumnlte. Sn {bnction est la censure;
i1 driil distribuer l‘éioge et 16 Ma‘une: et soil: (ln’iidishliiilne
Fun on l’anlre , ii svm lui-méme censnrél. —.i\Ials.j’:,n elé
éqnimble, dit—il. — Vous avez été trop reserve, ill‘lrffj)0!1(l
l"nn ; vons perdez tout par v05 menagmnens} ions etes trap
ingénn , Lrop piquant , imp acciiijlnnt , (in; lantrc; vans
irritez 11‘s mécimns, at 105 rcmiey. inlplzlcnbles; vans lvs
ponssez jnsqn’an bout de lenr scélémtesso 0!. (le lenrfleshrnh
nenr got qnnnd iis sent 131 , ils se retonrncnt, at 119m pins
qn’un parti 1‘1 prendre: c’cst de vans tuer 3 car certamenwnt
ils no so tneront 1an mix-memes. .

JG suns tons ces inconvéniens : nmis qu’y faire. J‘zu pris
i’engag’emont (Pabscrver , d’écrire. J’obscrYCmi , jiéc'rimi. 1.}
vérité; 'je me la tuirai point 51 0110 est nécessan'e : nuns le Lun‘ru
celle qui est inutiie et nnisibie.

Un hommv ti’ilonm‘nr ne laisse pas long—terns le sonpgon

I planer snr Jni. 0n avoit atlribné 5L Hociic l’m‘tirc dnnné £111):

troupes Lie francliir ie mynn constitutionnel. Ce générnl nn—
. ’ . 1
nonce ii in France, (‘t (ht Innnmnent, 1‘1 ({lll vent I’enlennrn,
. . . . . ,
que cet ordre n’est pom: dc lni, 1111115 bien du dirCCLCnr d‘uu
certain em-ba/‘ras , en Yendmnnure, an 4.

Le ministre de in police n’airne pas les quolibcrs. Dcnx;
jenncg gens ont été an'étés avant-hier pour nnc plaiszmzcriu
innovonlo snr sa nmnmination (ft 809 placzuirs. Sans dome
qne 1c ministre se proud pour in constitution Vloiée. JCnnes
guns” cz'oycz-moi , gardez votre gaieté pour Tn'oh; lei , soyc:

 

 (2)

{mam lanl (pie mus voudrez : inais, liors de—lz‘t, prudence
avrc ill. Lenoir (pal veil [out on noir. *

___——

{In iournal , fort estimable d’ailleurs, nous reproclie d’avoir
lone [a lmm'rcau ({e [a rulthoi/‘z.

Quui l vous inuez zIRnius 61(17erst 1 il a profane les
mysix‘nU-s. . . . ——.le ne rlis pas (p1’il suit religieux—l’as
pnsuivemrnt. Nais vozzs (lites (pi’il a do l’esp'rit et des graces;
volts aintzl z (pi’il a peril—dire du talent pour les alluires.
—.ll {an it: (ii! e, si cela est. Quand on parle de Julien cmmne

‘ " n, on «if: (pie 5: 5 Omar sont un ouvrage plein de nui—
,:L"‘.e llill'SJi}: (prinl on on parle‘ comme soldat, on (“L
(pijii eioit brave 5 ronune prince, qu’il étoit maguanimc,
lilJLlS un pm: inrigfnair': ; cumine pliilosoplie, (pi’il él'oit 1m
pm i‘g'sdnu‘, eL mp lier de sa liarlie; counne perséculeur
dis clireiiens, (1 i’il (E‘ioit fol ct apostat.

W

I

(7/! met .mr In, nror/ firm (/1: gem/Inf Bonaparte, inse'rcc
(ii/7.x- [u d/i I’ll-,I/t‘ 45y deg/[.3 (Mire le ilédacleur) dll 4’ Mar—
miller. ( Voyez page premiere de noire numéro ).

..

Ce n’rst pas la premiere leis qu’on s’est permis de faire
pnrler les genéruux et les arniées , ct (l9. nienacer, en 'Jeur
um, les ciaoymis (rénéreux dent on craint la prévoyance
et l’iluergic. Le xii) hurt Dupont, de Nemouz‘s, aujourd’liui
president du conseil ties aneiens, (iéuonga plusieurs ibis
(Luis l’IIi.';m/'[u/z , avec l'accent (le l’indigniilion at (in con-
rage, ce genre d’altenut 2t L1 lilierlé republicaine. L’au'reur
(lu Jar/171111 ’(fm/Lollzic pub/111110 s’est élevé aussi coutrc
crtle laclie manoeuvre; et il iaut avoucr (pie cet écrivain a
souvent exercé, depuis le 9 thermidor , une surveillance
utilc et courageuse (lans les jours du danger. Le moment
est venu pour lui d'oublier toutes les qucrelles, et de voler
a la (lel'euse de la liberlé.

Elle est menacée par—tout of: le gouvernement appelle 3a
mu seeours les armes et non les loix; elle est menacée,
(pmml on ose mettre une distinction perfide entre les citoyens
0t les soldats; elle n’est plus, enfin, quand le régime mi-
litaire commence £1 s’établir, au mépris de toutes les formes
constitutionuelles. ,

Je suis trés-loin d’altribuer a Buonaparte cette proclama-
tion , (pii, envoyée le 15 juillet du {0nd de la Lonlbardie, se
truuve imprimée le 21 dans le Rddactcur an milieu de cir-‘
constances si bien clioisiesl Les intentions de ceux (pii l’im-
priment sont évidentes , et tout i'ait croire qu’clle a été fabri—
iplée an Ccrclc constitution/tel. Les membres de ce flOItV'JIZII
club, (Pail sont sorlis taut (le maux depuis (leux décades,
croient douc (pie Buonaparte est leur complice! Nan, le
winqur-ur de l’ltalie occupe une place trop élcvée dans
l‘iiistuire pour \‘ouluir on descendre. Tout/es ses paroles ,
mules ses [milsées (l‘fivCIll? étre grandes Comine ses destinécs
el sc-s h'iouinlieS. linonaparle , (111i n’est pas moins politique
(1W3 capilaine, connnil trop la foiblesse du parri des royalisles
on France , si toutvl'ois il existe , pour mmiacer (les ennemis
Suns ressourccs, sans union, ct (llll a scs ycux, ne sont point
dignes «le calerc. ll verra,t_hns le discours vraimenl patriotirple
mi}: lt' ({z'rr'ctem' Carnot a prononcé :1 la meme époque du 14
juillel , quels sour. lrs ennemis reels de la palrie. Ce sonl,
ditv elmpiemment le riirecteur, [cs restcs [IIIpI/rs dc cettc scale

(75/10/77? , dc H's (/isrip/ws .m/zgui/mil'us dc Babcufel' a’e

{obey/6171)...Sm/rme:war/s, rtjnzt/I/icains, (Inc/curs seals
"new IUUIIW’IZL‘ dmmrr (Inc/1111c (air/sn/u'c an [HI/Ti 711i ’UOIIS
semi/[u all/0111717111!s’zzprc'hr a‘ re’tabil'l' z'c trdlzc.

 

Voila comme parle un magislrat (pii gouverne un grand
peuple. Ces paroles sont sages et palernelles. Il est tres-
vrai (pie les seuls excés (les laclieux peuvent laisser (pielrpie
espérance aux partisans , peu nomln'eux et peu redou—
tables , ,de la. monarchie. L’insolente bassesse dos Nlarcels ,
les attentats des seize et des chefs des ligueurs, iirent
regretter , jadis , a nos aye-11x , la politesse et le noble or—
gueil des cours, qui jetoient au Iuoins quelipie éclat ct
quelrpie dignité sur les nioeurs. 11 me luudroit pas s’étonner
(pie dams cette nuic Vde barbaric , dent Rolwspierre et ses
ageus avoient couvcrt la France , (les lionnnes sensililes
cussent de’tourné les yeux vers les anciennes splendcurs
do trene. lViais aujourd’liui (pie les soldats li'ailgiis out en-
touré nos frontieres de tropliées, toules les iinaginalions
fortes er vives (leviendront facileinent républicainrs , graces
£1 Buonapartc , a Picliegru , it Jourdan , 2‘1 Hoclie, a Mnreau ,
or it taut d’aulres. ()u n’a plus besuin que de complérir
les coeurs par la sagesse et par les liienllii‘rs. C’est la la
(levoir , et ce doit étre le seul but du directoire. ll vu sans
«loute iuettrc sa gloire a calmer les liaines et non :1 les
exciter. ll ne portera que des paroles (le paix , et i'era
taire les écrivains coupables qui lui prélent si iudécemment
les expressions de la révolte et les projets de la l'yrannie.
Ces écrivains out la maladresse (le coniparer les direclcurs
:1 Tibere. Ils rappcllent un mot de ce tyrau sur l’abje(1ti011
(les séuateurs remains, ils (lcvroient an mains se souvenir ,
puisqu’ils lisent Tacite, que Tibere alleetoit do prudiguer
les ténmignages du plus profond respect a la majeslé du
sénat en l’opprimant. Le despoLisnie ne peut-il plus avoir
au moins la niéme décence 2
Test} dire plus : si on pouvoit égarer les soldats par des
suggestions Criminelles , ils seroient bientOt détrompés; ils
refuseroient Lle tourner centre leurs concitoyens , (les armes
rpii ont terrrassé l’Europe ennemie et conjures. J’ai vu aprés
e siege de Lyon, les braves s )ldals de la garnisou dc Valen-
ciennes (pli avoient decidé la vicloire, proléger les citoyens
conire les aceusaleurs et les brigauds révolutionnaires. Cos
braves gens qui savoient YA‘lIlCl'Q et non pas assassiner , s’in-
diguerent (les glue les bourreaux parurenr. Aussi Coullion ct
Collot—d’Herbois , (pii crnignirenl la pilié qui s’élevoit (lans
le coeur (les guerriors, leur lirent bienlbl (piitter Lyon, dont
la perte étoit jurée. Les S<)l(l.1.S l'ra “1'15 out toujnurs le
méme caractere; et si les temps do Charles IX rcnaissent,
tous les generaux {ixingiis (limnt a — la - lois : JVovs n’m'o/zs
tram/0' (ZN/Ls [csal'mdes republicaines (111:: day Inf/‘05 , ct llU/L
dos assassins. F.
m

[)6 [a faction d’Orlc’ans..

Zlfal's r?.t("S—t'nzzs [lien .s‘iZ/‘s, [lien positive/111771; 3111‘s? C'cst
ce (pie repeiin‘i’ sans cesse (les lmnlmes Lpii ne peuvem cron‘e
a l’exislence (l’uue faction, jusqu’a ce (pi’on lenr en donut:
dvs preuves si indubila'olcs, (pi’il n’y ait plus ni doute, m
renlede. C’est lo moyen d’etre dupes la plupart du temps;
car toute faction doit avoir pour premier soin .(le 56 dérober
aux regards, jusqu’a ce (pl’elle soit assey. forte pour se
soutenir par ellr—nieme, et pour braver les autoriles au—
dessus *sqnelles ellc s’élévo.

Sous assembles constituante il existoit certainement 1m

parti d’Orléans : les lionuncs qui le composoi’c-nt, lo but oil
il lendoit, ses moyeus d’exécntion, tout a eLe connp..

Ce parli s’esl-l’l dissous a. la mort (lu princeupii en elmtle
chef? n’existe—l—il plus ricn de cette factioné Uest ce (pl 11
est bon d’cxainimr.

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(3)

1°. Dans toute lit république, é. nn signal convenu, tous
les jucolnus so rztssemblent, sons le meme titre de cercle
constitutirmnel : ils s’unissont, ils se correspondent, ils S’tli;
filient secrétemcnt, ils adoptent une mnrclru unilorme. Cette
resurrection subile, universolle, des memes liomnies qni
scrvoient lat litctiou d’Oilénns, sous le nom dc jncobins, est
nn dos grands coups de politiquc qui sont familiers 21 cette
faction.

20. lille a pour directeurs secrets les mémes liommes. Le
{tuneux Syeyes, qui tonjonrs conspire dans l’ombre , est
l’urne do cefie nouvelle association, qui cependant n’a de
nouvcau que son titre.

3°. Pres de lui lo célébre Laclos, qui justlu’b. ce jour
s’étoit tenu caclré duns les bureziux (lu conservateur general
Jolivet, on it trrwatillo comme secrétaire de la conservation
dos liyp()tlu‘:rpics; oublié do tout le monde depuis la cloturc
dn club des jacoliins, et méditant en silence do grands des-
seins, en attendant (lu’il put les faire éclore', anlos reparoit
an cercle constitutionnel, et son aspect seul présage de
sinistres événemens.

4". Lo directoiro a lui-ms‘ime nn directeur dont il ne
peut so passer. Un liomme inlittigable an travail , un homrne
qni fitit tout, et qui semble n’embrasser jamais assez; le
funeux lVlerlin, ministre (soi disnnt) de L1 justice; le
réducteur (16 tons lcs arretés, dc toutes les deliberations
du directoirw. 0r, cet liomme étoit le conseil principal or
l’agenr (in due (l’Orlénns.

5". Le minislére so compose exclusivement d’orléanistes
oonnus (le tout le monde. L’intrignnt évéflue d’Autun ,
Taleymntl-l’érigord, obtient le Ininislére des relations exté—
rivures, Francois de Neulbln‘iteau (levient ministre de l’in—
térieur , et sa. fortune a commencé par lire 1)LZI/LI."[(1, cliez
Bide do Genlis. On ajoutc (rue Montesquiou \‘ll devenir
ministre des finances (C’est it Biontesquiou que d’OrléJns
demanda , en 1789 , d’étre njoiut A la. minorité de in no—
lchsse) ; et pour couronncr l‘oeuvre, le Cliztncclier (in due
d’Orléans, Lntouclie, vii, (lit—on, devenir ministre de L1
gnerre. (1)

Ellis dir—on, Lenoir—Lynnette (itoit—il orléaniste dans
ce toms lit 7.! . . J’uvouc (lu’il étoit (le la faction (lcs
imp('I‘cqirz'I/[cs ( il étoit si petit); ct cotte fuction s’est 0r-
[Jo/11's”;

(>0. Bi‘njunin Constant, co Kivori d’une femme célébre
pnr son intrigues, vn, (lit-on , étre nominé secrétuire généml
it in place de La:

70. Mail. (lr Slat-l, étre singulier qno l’on ne pent définir,
q'li n’est ni liosnme ni fortune , production monstrnense dc
" . Net ker; compose bizarre (l‘unzlntion , de \‘zuiité, de foi—

tl’tsprit‘; remplie (le pretentious, environuee d’une
(our nomlycuse (pti l’dtlutirt'; pttrlet, écrivunt, intriguunt
suns c: 551‘; zilliutt a‘t-lzt—i'ois ltl Volupte, lo travttil (in cabinet,
it s m xnontvrvs; litl51111i.(lt‘S livres Inéhtpliysiques sur les pus—
sions; uttirzznt it (““0 les Inimeth et nutres grands honimes
du jour, I‘cstes éimrs du Dnrti d’Orlogtus‘. Cette famine im-
pétueuse, '(lue lugs denx sexes regurdent comme une me'prise
(le [.1 nature , fiiite pour les revolutions; cnirassée do politirlne
et de philosophie, (pt’Clle n’entend pas plus (Inc 565 secta—
tvnrs, murclie uvec son bittnillon tltUlS le sens do it]. faction
orléanixte. :5

80. Line rocrue nombreuse d’orléui-iistes restés Ct rentrés se
russemlilo (lo toutes parts : on y voit ligurer tles constituans,

n (.le Convt‘ntionnels, dos liommes de la premiere legislature,

 

(1) Le Uépttlt') so trompe : c’est Schercr.

 

(les éCrivzlins, dos journalistes, cl uette tonrbe flittguetttsn (lui
marche on il y a (in bruit, pour qui les révolutions sont un
patrimoine, et le desordre un element.

Avec Lle tels liommes, et d’aussi belles dispositions, la ré-
publiqne doit s’utteudre 2‘: de grandes clioses; aussi regarde—
t-on généralemcut l’époqne it luquelle nous sommes parvenus,
comine le commencement d’une revolution nouvellt‘, (121i
doit opérer des clmngemcns extraordinaires, et qui doit elon—
ner une SCCOnde this l’univers.

Parmi les projets qu’on nnnonce, on qu’on soupgonne, on
remarque celui d’ztppcllcr lc jeune d’Orlénns an tréne. . .. ..
Quel tronel quels fmdatenrs d’une nouvelle monarcliie .
Quelle honorable dynastic (1110 lo. race (is Philippe Egaliie 1

Par ulz depute'.

w

CONSEIL DES CINQ CENTS.

Pnfisrnnxcn DE DUMOLARD.

1'

56127100 dz: J t/zermidor.

Le citoyen Bét‘ét‘llttud accuse le ministre lVIerlin de s’étre
rendu coupable , it son e'gard , d’un flux materiel. Sur l’ru'is
de Broon, cette (lénoncitttion est rem'oyée 51 la commis—
sion chargée de presenter un projet sur la responsabilité
tie?) ininistres, et snr la maniere de procédcr contre eux
devnnt les tribunaux.

\Villot, par nne motion (l’orrlre, rappelle 105 articles de
la constitution portant que nul citoyen frttiigais ne peut
exercer les fonctions dc minisrre, s’il n’n trcnte ans ré—
volus , ni celles de directenr, s’il n'a atteint qnm‘ante ans.
Cependant , lit. Yoix publiqne accuse Hotlie ct Barms d’étre
en contravention , sur ce point , :tvec la constitution. J’aime
31 croire , (lit l‘opinant, que les journanx, que le public
meme se trompent, nizis lit France et l’Europe out retenti
(le cette imputation, il est de votre (levoir, législdtenrs ,
de fixer tonte incertitnde 51 cc sujet; je tlennmde qu’il soit
f'tit un message nu directoire pour qn’il e’claircissc le corps
le’gislutif sur ce double objet.

Tallien : La nomination dn general Hoche an ministers
ne nous a point été <)fli<'it-lleiiieiit zinnonfée, elle n’Existe
donc pas £1 nos yeux. Quoi (lti’il en soit , lloclie a trop
bien scrx'i la constitution en la iitlSitlt triomplier Ct (les
ennemis du deliors, et des ennemis (l8 l’inte’rieur, pour
(pie nous puissions clouter qu'il veuillo l’enireindre dans
un de sts points {ondttmentuum

Quant it ce qui concernc Barms ., j’ol)serx‘r‘rai d’abord qu’on
attend l)it‘n turd pour reclznuer it son {gird l’exticntion tle la,
constitution. Loin (le moi l’idée (le roulqir justificr l’nu (lz-s
mngistrahC suprémes (le la repulilique, s’il est coupublo. Ifu-
mi-tié ire LlOlt pus plus one 11!. liziim-, dicter it la tribune, li‘s
opinions dos roprésentdns dn petlple.J"a1i comlmttu l.t tvmunie
nvec Burrns; et le 9 tlierniidor, nous nous rlisputz‘uueq- l’lion-
neur do l’initiutix'e, quanrl il l'allnt zxttzupier Robespivrre.
Blais, sans prétendre sonstrnire It la surveillance (in corps 1&—
gislntif un homme (lne j'eslime et que j’aime, je dirni (pie
ceux qui l’accusent d’npres dos journnux , devroient nppoi'tcr
ici leurs pieces de conviction.

Je ne femi plus qn’tme observation : la constitution n’a
point déterminé comment seroit C-mstuté llz‘tge ties function—
naires publics. ll lunt (lone gonémliser la question.

Jo (leniantle, 1°. l‘ordre (In jour sur le message proposé;
2°. le rem'oi It une commission pour presenter is made (l‘oer
culinndes articles do in constitution, relatils t‘i l’a‘ige exigt2 tlei
fonctionnnircs publics. '

 

 (4)

.loly—Avmé : J’nppuie 103 observations de Tallien concer-
nnut. l0 ginnirnl llmflte, rzir il est encore douteux pour nous
s’il est ruinistru (la la guerre. NLtis il n’en est pas de 111831116
31 l’égttrd do Barras. Dans lit procéduru instruite au clu‘ttelct,
rrlutireuwnt aux journécs des 5 ct 6 octobre 1789 , .b‘zu‘ms ,.
alors mpitaine de cavalerie, déclzun sous sentient ses qua-
lirés ct son Age. Les calculs fails depuis so declaration,
prouu-nt qu’il ne dcvoit avoir (pie trcnte—neul'ans lorstpt’il
Clltt'zl an t'lirectoire. J’appuie lit. proposition d’un messa
pour witstater l’z‘tge dc b'm‘rtts. '

Cette p1‘0position est adoptée. Lc conseil arréte en outre
le. rem'oi sollit:ité par Tnllieu.

L’ordrc dn jour appeloit la discussion sur les sociétés oc—
cupéusdc questions politiqucs; nntis Boulay (do 121 l\Ieurtlle)
auijoint liier it in commission, unnonce qu’elleni’u pu encore
arréter (pic 125 bases du nouveau projet. Volci la prmcrpale
do (:vs bases : (< Les administrations nu.1nicipales et centrztles
smut clizu'gées de dissoudrc lets associations (111i leur paroitront
Izmnucer ln tranquillité pulilique. ))

Bornes deniunde l’ajuurnenn‘nt it. demain; il s’engage £1
pmuver (pie 'l‘hibaudeau a coulondu liier les socrétés particu—
lgz‘tws awe lt's associations politiques : si lat constitution
purnu’t lvs premieres , elle (id-lend les sccondes. Le conscil

00

t1 7

ainurne ‘a denmin. . . . .

th cmnrnissiun militan'e, par l’org-lne de Jourdan, ’frut‘
adopter successiveinent deux plroj'ets , dont leiprenner sus—
I‘m“ , iusqn'fi l’orgunisation generulc de l’nrmee, toutc n0-
niinntion ttux eniplois nxilitdiies.

Le second projet porte , qu’it (later (111 premier fructidor
prm llillll , il ne pourra plus y avoir dttns les armées (Inc 80
géuémux de division , y conipris les génémux en chef; 15o
gé-u’n‘nux do brigade; 1’00 adjudn-ns generaulx ,.5o commis-
Emir-15 ordomutten rs, at 40o conmusseures ordmuires. Il n’est
pas dérogé aux articles 1 ct 3 de in “Jul du 30 germination 3 ,
sur lt‘ mode dc reniplucernent dcs lonctionnzures publics ap-
pelés an cor] s législatil'; non plus (ltt’uux lois (111.14 Yentr‘lse
an 3, sur le genie; Cl‘ du 18 lloréztl, sur l’artillerle. Nul
ol‘lieier ou commissaire des guerres ne pourra étre payé (pie
du trnitcnuvnt tillecté an grade dnns lequel il se trouvem acti-
vemcnt (.mployé , soit it l’urméc , soil: dans les divisions,
militttirt‘s , et snr le pied fixé pin" la. 101 do 21 floréul dormer.

Orgnne de la niémc comnnssmn, Picliegru soumet it la
(li‘wttllbslt‘n son Pl-ojet , portant que la garde nationale et
sédentnirnsera, :ntssitOL apreslzt publication de la. présente loi ,
organiser: duns toute l’etcnduedo ln republique , par les ad-
niinislrntions centrales ct mummpales. « Le n’est pas assez,
dil-il, d’nvoir iillt reprendre 51. la nation ses droits, il {ant
lui olliir les moyens de les conserver. Tel est lc voeu do 12!.
(:nnslit‘ution, qui consacro pour leur conservation les memes
moyt‘ns déjs‘i mnployés pour leur complete, 1e veux dn’e le
concours de la force armee. .Ll sera bcnu de von' le corps
Ligislmir manillester a‘t tous les Frangetis unc‘ confiance qui
li-‘m ll‘ (ltéswspoir des méclmns et lat consolation des gensde
bit-n. Vous n’eussicz janmis 011 do liberté sans les gardes
11:1tinnalcs,qui furrnt eu'nu'ms (1t instruites £1 la vpix de la
Putt‘it: on danger. C’cst dons luur sein (pie nos oatnillons
:Illoiljlls out puisé de nouvelles iot'ccs;'c’cst de .lmtr sein qne
s‘L-St p langé cet’ entliousinsmc et cet elnn suplnue (11” nous
out; lidt t'riomplxer do l'llumpe malts'e. Dttes .n tops les
Francois (pi’il liiut émldir une ciclumge , une répiprocxt'é de
survig‘t‘ entre la garde :éslentairc et la gnrde soldée; (lllC‘S—
leur ennui-c qu’il est necessnire (lu’ils protegent eux-mémes

 

lcur liberte’ , Ieurs proprnités et. leurs droits polititples.
050115 1:: déclarer: le Intfnze Esprit rpxi ports 10 peuple {t
revendiquer ses droits , l’anizno unvore; il‘cst prét :‘1 renou-
velcr les elforts (pti lni out V'ttiit 3:1 lilierté. VPuistlue vous
pouvez, suns danger, suns (zontmiute et suns violence ,
rnppelei‘ les Fremons nu sentiment alt; leurs forces, prolituz
de cette heureuse vim-oustance pour les inviter ‘1 in concorde
et 2‘1 in. réunion , en luur rnppelnnt les beaux jnnrs on nous
élions réellement un peuple d’tunis et de litres. ))

Lo rapporteur donut-3 ensuit'o lecture du titre premier de
son projet; il determine quelle sera. ltl composition (10 la
garde Inttionnle. . . . . '_

lulot s’opposo it sat dtvtsmn en cmnpagmes de grenadiers
et de clmssenrs. Cette distinction dcviendt'oit , selon l’opi—
ntmt, un germe inextricable do julonsies at de l1:tiries.
L’union, atjoute—t—il , est d’nutant plus néccssaire en ce
moment, que la. constitution so trouve plncéo entra deux
factions rivales , 0’07}! ["mzc mare/Le suivz’u dc [a grtz'l/ulinc,
ct" [’aizziru dc [a [)otcncc.

Le premier titre du projet ayant subi bcaucoup d’:txncndc~
mens, il en sera présenté deuniin uno nouvelle redaction. Le
conseil arréte anjourd’liui en principe (pie nul citoyon fran-
gais ne peut se soustmire aux devuirs de la gin-dc untionnle
sédvntaire : la settle exception légztle est en 1311 our dcs ntili:
taires invalides.

GONSEIL DES ANCIENS.

Pnfistnencx DE DUPONT DE NEMOURS.
Sc’ance du 5 titer-miller.

M'alleville comlmt la resolution (111 13 floréal, relative
aux coupes dc bois. Une loi préeédente nssimile 105 coupe;
de bois, pour Pan 3, aux fermages; on consequence ,
le prix des premieres doit étre cornme celu'i des scanndes ,
payable moitié en assigmts \‘nleur nominale, ct moitié en
numéraire. Or, c’est ce quc ne dit point: In resolution :
l’opinnnt en deniande le rejet.

Hermand (de la meuse ) soutient que la loi snr les l'er-
mages dont le prix doit étre payé pour You 3 , ne s’np-
plique point aux coupes de bois.

Troncliet vent (pie , dztns le doute, in resolution soit
rejettée , pour que le conseil des cinq cents enprésente une
plus précise et plus Cltlil'C.

La résolution est rejettée.

 

ANNONCE.

Cor/p d’aez'l sur ch courses dc c/tevaurc, en Angletcri'c;
sur les hams, lit valeur, le prix, la vitesse des clievdux
anglztis; sur les moyrzns d’améliorer et d’étcndre celte
brunche d’économie rumlc , en France , avcc quelqnes rap—
prochemens des courses modernes en Italie, des courses CllC‘z
les Grecs et les anciuns Romains, et l’liistorique exacte des
differentes courses frangaises: brochure in - 8°. 80 pages.
Plnssan ct les marclumds de nouveautés.

Ce titre est une véritable analyse, et nous y a'jouterOnS
seulement que l’nuteur ( 2‘1 nous inconnu , (pii purolt nous
cmmoltr beaucoup, et nous écrit (les cltoscs particuliéres
ct flutt es) est 1111 de ces lmmmes de lettres qui SELVCIHZ
nppliquer '21 toutes les niatiéres , ces ornemens d’une lieu-
muse littémturc, et qui font servir cette litlémltlre it re-
liausser le prix des connoissnnces gimp-lenient usuelles.

 

On souscrz’t pour cc journal, (2 Paris , ch42 CRAPART, me (la Thionrlil/a, N0. 44; CUCIIET , me at Halal
Sarpcn“ -, n PIL'UAHD , rue ale Thimwille , No. 40 : et pour Ioute [a Belgit/ue , 6‘]th J-Iorgm’es , (it Brumllcs.

 

L
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