xt7msb3wx821 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7msb3wx821/data/mets.xml  France  1797-05-17 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1798 Journal de Francfort, 17 May 1797 text Journal de Francfort, 17 May 1797 1797 1797-05-17 2023 true xt7msb3wx821 section xt7msb3wx821 18

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W2

'91-1

 

FRANEFORT

AVEC PRWiLF’iGE DE SA MFQFF IMP

m

DU ‘MERCI’IEDI.

De Vienna , Ie 10 Mai.

S. A. R. l’Anlziduc et les Archillucheﬂ‘es, sn-
fans Alf? nos auguﬁcs .l‘on-verains, 20m rex ﬁrms
id (1 Glen le () ue ce Innis. — L'arclddudmlle
(Llémvntlm: cnmmtnce E le rdtablir , ct l’t-n
(rm. 11113an 116 tardera pas 21 [e met‘pt en route
ppm NAM-es. '

L2 Unubeuiﬁe (ls; Vienna continue (le garder
la ville cmqoiutement avec le militaire; les v0-
lontaires arquebuﬁers feront auﬂ‘i 1e fcrvice

jusqu’i ‘l’arrivée des régimens qlu cloivent for-‘

mer notre gamifon, .au nomer de 8000 hom-
mes. 3

:La levée géne’ra’le 'fe pourl‘uig en Hongrie, at
You :conﬁruit :ici une partie de_s tentes an ar-
-mes pour ces nouvelles troupes. Cumme la
paix .avec .les 'Erangnis paroit' cert-dine , i1 eft
queftion de lai‘lTer [ubﬁfter pour l’avenir cttre
levée, et (16 la teuir préte '31 aglr , au C215 que
l'Autriche l‘oit attaquc’e par un ennemi quelcon-
que. D’aprés une lettre du conl‘eil de guerre,
les frontiéres de la Hungrie (loiveut élre occu—
pées Par 25 3a. 50 mille hommes des (lites trou-
pea.

Extruit de la Gautte ale 1;: Cour.

L’Empereur a daigné conférer, clans le mois
d’Avril dernier, é M. 16 général mmte de Belle-
garde le régiment (le chevaux-légers qui 150118
16 nom de 32: Majefté.

Suivant (les lettres de Laibach en datP (les 28
Avril et 4 Mai, l'adjudant (lll général (1e bri-
gade frangois Friant, s’eft rendu 21 Nuzlliimel,
pour s’aboucher avec le F. M. L. baron Quas-
danowich qui commande .clans cette ville, et, en
conléqnence des pxéliminaires (le paix qui on}
été conclus , fe concerter avec lui pour le re-
tablilfement (les communications. Le 27, i1 en-
m: 3 Lajbach une diviﬁon de cavalerie fran-

":m

Z‘RIALE.

I7 lvljxl
(pile 'venant de la Carinthie. Le 28, 1e géné-
ral Briunaparte y urz'iva avec [un lint-major,
et il prit um luH'z-ment h l’archevéché; le méme
jour, ii le remit en route pour Triefte. Le 50,
L1 prcmiére colunne franguile, compol‘c‘e de 7000
hammes, arriva, clans la retraite, ’4 Laibach;
une deuxiéme colonne (lair y arriver le 4, et
une imiliéme le 7. Hon" el‘pére que, (lu 10
au I5, les troupes frangoifes auront entiére-
ment évacué le territoi're autrichien— L’admi
niftration centrale établie par le général Buo‘
naparte 31 Laibach, a été conﬁrmée fous le nom
d’aclminiﬁra'tion provilnire inlpériale, jusqu'au
retour (le l'ancienne.

L’on mamle (1e Triefte, que le général Buonan
parte y ell :m‘ivé le 29; il eli‘descemluh l'hﬁtel
du cnmte llrigillu, et a été Cnmplimenté tam:
Par 16 magiﬁrat que par les conl'uls qui [e trou-
vent (lama cette ville. Sa l'anté étant un peu
alfmbéie, il prit un bain de mer. Le 99 , il
c-mtinua [a route l’ur Gilrz. ll y avoit le ler.
IVIui clans le pun (le Tlicﬁe, 5 vaiﬂ'eaux (1e
guerre efpagnuls er 9 fwugois, (la xlitfércnte
grandeur.

197,

.3119 tie 111m , .4“: 8 Ami.

On trouve parmi les articles niliciels du Ri-
daflm/ les truis palagraphea luivans, qui font
l’extrair d’une lcure- rcure an minillne de la
marine par le clmyau :‘v’l -z.nu', omnlnl (le la He’-
Publixiue frangnll‘t“ :1 ll-Il‘tdn- Ce-Ite lCLLA‘C Cﬁ:
(law's: (in ill \en'OK

“Ur: n »: m v; dc (layunne ici, en vingzcinq jourx.
npgvnc que cezte c.,lonie juuiﬂUiz d: la tranquillilé & de
l‘abandance; qua nm crolr-ur- v am norm: [cu-run! des pri<
{as Portugaxll‘s 8c angled} ; qu-: l’agum du Diwaluire étoit
Pawezu a cuncilivr la lxbuu 5: 1e travail Emmi les agri~
cumm‘s nmrs.

,‘,Dcs biziunm arrivés dzlniérement de l'isle de France.
Efﬂuent qua Tiypo Sa'ib a rcpns les armes contra les An~
glois. ‘a la 1503 de 200.000 hommes; que le gouvemcur d:

 

 

 

  

 

 

€29 de Bonne-Et'pérance. cn apprenant ce: nouvellcs, a fair,

ﬁmle champ, paﬂ‘am clans “Me 3,000 homes des‘ 4000

qui compolbient fa garnifon.

”Le nmnbre des corfaires frangois qui font aux Isles-du-
Vent, meme 5 plus de 80- En qo'ou so jours, ils on:
fair Pour 3,6co,coo liv. mumois des prifes fur les Anglois. n

C’eft, E1. 66 qu’on pre’tencl, Ban-as qui a fait
la demande au Directoire que Buona arte fﬁt
ghargé de cléfendre les intéréts de la Repubtique
(lane; le congrés qui doit avoir lieu. On ne
dome presque plus (dit un journalifte) que
l’Alzéletcrre n’intervienne er; ne {oit appellée It ce
congrés.. La pair; [emit incomplette Ii elle n’y
étoit pas cnntpril‘e , et elle a dans ce moment
trop d‘intérét 31 la déﬂrer pour n’y pas apyor-
ter touted. les facilités qu’exigeront les intéréts
combinés (le mute l’Eumpe.

On écrit (le Breft qu’une escadre anglolfe a
paru devant ce port , et le tient bloqué; sette
escadre ne peut guére étre que celle de l’amiral
Britlport.

Les jlournaux jacobins continuent d’annoncer
u-ne prr-chaine contre-révotution; felon eux, les
royuliftus out ubmnu infenﬁblement la. prépon-
tlérance (1:,wa ln plﬁpnrt des clépartemens, et c’eft
fur-tout It l’épnque tles élections que leur in-
ﬂuence S’t’fﬁf munifcfte'e. ”Les pre‘treu [out tout
depujs Germiml (dip 1a Se.»zziurlle). Pas un aller-
menté ’ne pent cxercer fes fonctions. Les ({6-
Portés, ceux en (létention 2 exercem publique-
ment dans les mail'ons oil il-s font tlétcmls.
Your [‘6 conFcETcr, i1 but avoir 1m certiﬁed:
(le q-uatre ptrfonnes du part‘i, bien fares , bien
connues Llu prni’clfsur. Admis’a caulk: du cer-
tiﬁcat, vous é-tes interrogé non fur les péchés,
mais fur votre conduite politique. Amway:
rcmpt'i der ﬁnﬁiom pub/59149:? flu-z-vozu‘ m‘luzé do:
hem 7142297152: ’? Auez-uom comiz’mé é I’m/mt de
I’m-Aw de Ial‘.[19m’?

Le Journal ales Hammer fibre: allure 21 .[on tour
que L1 Chnuannerie repreml dams la Ci-devant
Emmi-gnu. ”Le fanuilsme eﬁ ‘a [on cornble (tlit
ceth- Seuiile) les pré‘zres inf'oumis préchcnt p11.
~litiry;unmt contre la répnblique; le bled s’acca-
pare et remhérit; les armes et. les munitions
entrmt Pdr les cétes; plnﬁeurs (116% de chouans
font rennus (1e Guerrnﬁ-ity; et, rim-1r m mama/t
meme, (iaux commlll'aires dc Louis XVIII. font
arrivés 9. 1h:- .:;‘;;,; .. Les acquéreurs de-rbiens
naxiemnm; font (iélignés aux poignards; la trou-
p9 pl? lmnlblemen: travaillée en tout lens; 165
nxs’prie‘ , l’es injures, une iﬁzt’fcz‘ ﬁcrezae et aﬂkz
puiillsme yam la faire tenir'dans 1m état de
*mal-ail‘e quiJa I! bnte , voilh le fort des répu‘bli-
mm; has Faveurs tie mute efpéce attendent
ceux qti ont la t‘oiblcﬂe de délérter. Les ré—
fractaircs Ont pouf’fé l’impudence jusqu’h refufer,
31 Dinar: , une églife qu’un leuz oﬂroit, difant;

 

que puisqu’ils avoient Bim attendu , iIs attenu-
droient bien encore , et qu’ils n’en avoient pas
Paid" long mm; ils annongoient que dés que les
6m: députés feroient an‘ivés , il l‘eroi; ail‘é d'en
ﬁnir..... L’amniftie des chouans a, d’un autre
cété, r’ouvert la porte Ft une foule cl’émigre’s;
ils font rentrés avec de fanx certiﬁcats ; plu-
ﬁeurs jouillent paiﬁblement tle leurs biens.....
D'une autre part, les enrélemens continuent
avec beaucoup de publicité, et (les bandes affez
nombreufes de 20, 50, 50, et jusqu‘h 100, s’or»
ganit‘ent et parcourent les campagnes. Un ré~
fugié a été allalliné la 17 Germinal , prés Di-
nan, par une de ces bandes, compol‘ée de l'eize
chouans. Sur la ﬁn (In méme mois, i1 y a;
encore eu deux allalﬁnats et pluﬁeurs vols com-

mis fur des };atriotes......... On prétencl que .

Bouillé eft A la téte (la la direction; on To dis
méme arrété’é Vitré. On a v11 quelques Mel}
ﬁeurs en uniforme , venant de Paris , la (:6 (111713
(i’il‘ent, enrOler méme des militaires pour la:
gnrde tlu corps légi'alutif, 2t ce qu’ils leur di-o
l'oient encore....... Le nouvel uniforme chouanv
commence E1 Paroitre,’ et cela prouve que leurs
'dil'pol‘nions ’a-vancent. Cet uniforme eft, veﬁe.
bleu de Ciel, retrouﬂ'is, parement et collet noirsb.
boutons. etc ponlpona blancs.. Comrne les can-
tonnemens font levés, its vnnt Vite en bel'ogne,
(at ils pmmettent tons pen. 1e col/p walnut"... Om
Jfait tléfd que les électiuns Ont merveilleufernent
[‘econdé ces projets.” (3‘2; 2;. zinc HammerLiirey)- t

La 1.“ "plus a joué un [3 grand role dans la;
révolutinn, Pen 21 tam de fois employé ce moti
comme une efpéce de phol‘plmre, que bien deer:
perfonnes 1‘6 but [om/Lent demundées :, qn’ﬂ- cc
(1:1’u71pbii'qﬁtplﬂ, Cette qu€ﬁi0n le trouve rél’nlue:
jusqu’k un certain point clans l’aaticle luivant‘
qu’un de nos meilleurs jvournaliﬁes vient dc:
Publitr. .

”La philofophie 6ft, (lit-yon, l’étude de la' ra-
geﬂb; 1e vols plus de gens qui veulent l’en-
l‘eigner, que (le gens qui l’étu'dient et la lrz‘ati-n
quent; cela tienr A (165 caul‘es li éloignées de
nous qu’il .eft (liﬂ'icile d’y relnunn r..

”Les Plziluiophts (16 kt Grew) ﬁrent du

bruit fan. jar hmtvcaulé (le lurs m‘incires
9 j P r.

foit Par la 'beamé, Ia {nn'cté de leur morale;

mais nne chnfe relnaxqtmble, deft tine toutes»
Ies actions tle hm Vie privée étuient dans un~
accord parfait avec les principes ‘moraux qu’ils
adOptoier.t. ll étoit méme impollible que cela5
fﬁt nutrement; car dams [es Villes de la Gréce,‘
on cnnnoiﬂnit a'utant le philofophe que [es
maximes; on me connoif‘foit nrétlre Ibuvent fes'
maximes qu’en connOiITant le philofophe. If
n’y avoit pus alnrs cl’imprime‘rie; l‘és philofos
Phea- mettoient ft Peu d’amour-Progre 31 fter 16’

  

reams: V we; i-J

LN

 

1%

fer: de Ieurs p‘enfe'es, que Socrate, Ie premier
pal-mi les philol‘ophes, n’a rien laiIIé écrit; on
me eummit fa philofophie que par l'es difciples.

,,Je remarque de nouveau que les philolophes
vivoient conformément aux principes qu’ils dé—
bitoient , foit parcequ’ils avoient la conviction
de leur bonté; ce qui prouve que les pllilofo-
plies anciens étnient ale banne‘fui; [cit parce-
que clans la Gréce on fe fﬁt moqué (l’un hom-
me qui eﬁt préché la [agelle et n’eﬁt fait que
des folies; ce qui prouve que les Grecs pla-
eoient la philufoiihie clans les actions , et non
dans les clisuours. Cette remarque 43ft eITen-
tielle, et je la crois (l’autant plus jufte, que les
hommes l‘avam, élnquens, tels qu’Il‘ocrate et
plulieurs autres, regurent le nom de L'lrézem‘x, me
[e (lonuérem jamaia Celui (l8 phi/ﬂaw”, quni-
que leurs discours fulleni' remplis (le maximes
philofophiques. Mai; ils ne viv‘niem, pas en
philolbphes, eL les Grecs furent alfez {ages eux-
memes pour ne pas :w‘ '4' un titre qui leur rap-
peloit le (lem‘ier terme de la perfection hnm::ine.

”C’étoil encore une maxime reeue en Gréce
que la politique étoit incompatible givec la phi.-
lol0phie. Plamn l'e ﬁt Viulence pour aller a la
cour de Denis, et ce ne fut qu‘au moment all
Dion en fut chalfé, qu’il regut le titre cle phi-
lolophe. « .

,,ll eft méme vrai (le dire que l’arrivée cle Pla-
tOn Er la cour «le Denis, et l’amumuprqme que les
philofophes mnmréyent pourfle clécider 21 ce
voyage, eft’ le premier ﬁgne deﬂa decadence cle
la' philolbphie. On (:hercha I‘llOinSjilOl‘S 31 étre
[age pour étre henreux, gu’h acquerir un titre
pour parvenir 21 la COIJﬁl’lSl’LﬁiUn.‘ Depuis celte
époque, on comple peu cle philulnphes par leurs
actions; mais beuucoup (l’lmmmes qui .s’appe-
lérent pllilnlkmhes , qui s’occuperent mains (le
13 fageffe que (le leurs l‘yﬁe‘mes , et qui cher-
chercnt plus le n-umbre des dil‘ciples, que la
gloire (le lea remlre pa’rl’hits. En 1m mot, les
r/Jdtvr/r: prirem le titre (le In-Di/aiop/x‘x, comme (le
nos jours les ameurs prennent le titre (l’aniﬁe;
et la philofophle, en pullzmt tome emiére (lans
les paroles, Fur inclépemlante de la conduite Lles
hommes qui la cullivoient.

”(fell (lens (:et eta: que les Remains la regu-
rent (lee Grecs; er. l’on vit St’néqne range parr-
mi les phile‘al‘uphes, punt avoir érrit fur dos ,ta-r
ble's (le pnrphyre et avec une plume (l’or , lnn
livre (lu nﬁpris (les richelfes. , ’ r

”Du tems cle Sucrate, Sénéqixe eﬁt ole compte
panni les rhéteurs; mais ﬂ, ﬁdele aux yim‘i-
pes (Tc fon ouvrage , il eﬁr. quim? ['u’n yal‘dis,
donné on affranchi let: el‘ulaves, jcm: inn «tr,
fe’nencé 5 tom: luxe pour Vivre (lane la reunite.
et la médiocrité, Sénétiue ecu; été proclame rhi-

, 9':

lofophe par la Gréce' 'entiére. Dans les bea'ux
jours ele la philolophi-e, un homme ne [6 difoit
pas‘philol‘ophe; fes concitoyens 1e proclamoient
tel; ce qui efttbien different.

,,Quand les belles-lattes reﬂeurirent en Euo
rope, on penla 31 étre favant, et nullem-ent ‘22
rétre philoloyhe. La remaiﬂ‘ance de la philofo-
phie, dent l’origine eft entierement grecque,
appartient au ﬁécle de Louis XIV. Dans les
commencement}, on n’étoit philof‘ophe que dans
les petites l'ociétés; Voltaire proclama la philo-
fophie; il en ﬁt une fecte d’autant plus lédui-
fume, qu’elle l'e compnloit (l‘hnmmes (le mé‘
rite. 115 [e clirent humement philofophes, 0f-
frirent ce titre avec facilité pour [e faire des
pz'ol‘élytes, et ﬁreut C4)1:ll[l€r l’ém'de cle la [a-
gell‘e (lens 16 mépris cles ile'timtions fnciales.

”Déclarez les hammes [ages en leur permet‘
tant de l'e_ livrer it toutes les folies, e: tous les
hommes [e croimnt {ages fans elfous. Nuns
nous ﬁnnrnes tous} crus philofophes, parceque
nous nlalliens pas 3 la melle, et que nous mé—
priﬁons la l‘ugell‘e (le nos pews. Le prince (lu
lung fut philolbphe comma Séz’1eque. or. le per-
ruquier coxnme lempl‘ince (lu fang ; Inerﬁmne me
réprima l‘es pulllons; au C(mtraire, an en ﬁt
gloire au 110m Lle Ia philnfupliie. Si Carlouche
eﬁt voulu l'e (lunuul’ 1a yeiue de meme [3 mo-
rale fuus prelle , il cm pa I'e l'aire pallet pour
philolhplie, yet prélenter [es complices comme‘
l'es (lilciples. Nous avons vu pile que cela,
Atoujonrs 'au nom de la philolophie. Eft~ce fa’
fame? Non. Un philoiofhe a (mi: La religion
eft belle; mais q11’el‘levienne [ans prélres. Di:
[0135: La pliilnl‘ophie (l'érude (le Iii lageﬂ‘e) CR;
belle; men's qu’elle ,VlChl’lE lam; })llil4;lk)ylles.
Nuns aurons i‘ailkm , et il avoit tort.

”U116 ('hnle alley. bizarre, deft que la pliiloJ
l‘oyh'e n'exilhmt plus que clams lee Lites, er nnnr
dans les animus; la philvel‘uirhie n’elant plus
qu’une all'uire (l’el‘prit, et nan ale muniuite, un-
homme qui n’alemit dam une lnciéle’ (lire; I’ai
(le llrl‘prit, dit hm'xtemenl er imprime (”'51 aft.
pliilul'.)phe. Lela prmn‘nmoit lcul cumbirn la
philolephie eft dégraclée, puisque les fuus [e
pmelament [ages laws (Iv-1’01) leur lie an nez,
tanzlis qn’un hrimme tel (1’19 Voltaire n’etlt ol‘é
parler (le ion eleit, lane que mm le momle
le truuvzil. mauvuls. - l! mini]: (18 l’elpri" (:eFenc
dam, er. il n’étnit pas philzlnphe.

”All! ah! wmt (lire tmm les apprenliﬁ, 10-
lre mailze n’étoit pas Pliil.u3:3’qxl1el Nam, [‘wlel‘o
Bears; et c'eﬂ cc [1116 nous éclaircirmxs une au-
tre fois.

Extrlziz o’er Nave/3e: de ("aw , 51.: 1") ﬂhi
Le Directoixe exécutif recevru 'rlUjOlll‘d’llLli ,

_.‘_._____—————--——" ‘ 7 '

 

 

 

  

 

ﬁans fa féance publique, 1e général Maffena qui
a apporté, non le traité .de yaix déﬁnitiF, com-
me quelques journaux l’ont .avancé, mais la ra-
tiﬁcation par l'Empereur, .dee articles yrélimi-
naires. (70.2:erer qgﬁ'czsl).

Les deux conl‘eils Ye font formég,avant-h§er,
en comité général. Les uns difent qu'il y a été
queftion du traité de paix, d’antres c111 mode
du tirage au fort entre les Directew‘s. Suivant
Lani dc: Loix, il a été queﬂion tout ﬁmplemeaxt
(111 coftume que parendront les repre'fentans du
peuple all ler. Prairial. On a arrété en prin-
cipe qu'il y auroit une robe ‘longue.

Le Lcitoyen Séguin, évéque conﬁitutionnel de
Belangon, vient ,de ren-oncer a la place. On
omit qu’il aura plus d'un imitatenr; car lea
évéques conftitutionnels, ciepuis qu‘ils no font
pas payee, commeneent a xeconnoitre qu’ils me
[out que (les imrus fans mill-ion. ‘

‘L'on a exécuté bier, .en place (le :Gréve, un
allallin. L’on dil‘oit que ciétoit celui de Siey-ésv;
mais ce dernier n'eft pas enaure .jngé, quoique
pluﬁeurs journaux l’aient annoncé.

De Bruxellzrr, le 10 114%.

Le gouvernement, par l’organe du miniilre -des rélations
extéxieures-, vien-t de charger routes‘les adminiﬂraiions dé-
partememales des pays réunix, .defaire .chacune dans (on
argondiffement refpeﬁif , le rulevé .dos denes comraélées
fur la maifon d'Autriche envers la 'Belgique. de drefftr mé~
moire mm dc ll qualité que dc Sl‘rchéance des obligations;
d'en fpéciﬁer l'intérc‘: 8c l'hiporlxéque; anﬁn, dc faire con—
noitre le mode de liquidation de toutes les .dctres ,de l-an-
cien fouverain, affeé’tées fur les éqats, les corgoraxions ou
le tetritoire des ci-devant Pays-Has. 0n augure de cette
difpoﬁtion, que le gouverncmem ‘fra-ngois a touzx'aﬂé l'cn-
gagement de payer ales denes ‘de l'Eanereur en confer‘vant

fcs provinces, .
D‘HilderL-im, [e 3 Mai.

Le gouvernement-franqois ayant porté do for-
tes plaintes de ce que pluﬁeurs étars compris
dans la ligne cle neutralité favoriloient 011 tolé—
roient du 11mins .les enrélemens Pourles‘corps
.anglois, S. Exc. Mr. de Dohm, miniftre direc-
torial (16 S. M. promenne, en .conféqnence des
ordres qu'il .en avoit requs .du Roi [on maitre,
vient de faire cles repréfentat-ions trés energi-
quee fur ce I'ujet au .congrés affemb‘lé dans cette
ville, .en demamlant que la ,neutralité [oit reli-
gieul‘ement oBfervée 51 tons égards par les états
qui l'vont acloptée et qui jouiﬂent de {es bien-
faits; Le minillrexpruﬂien a principalement in-
ﬁfté pour qu'on aboliﬂe immédiatement .ces en-
rélemens ,dans tous les pays .enclavés dans la
ligne de ,démarcation, (l'autant plus qu’ils font

 

\

 

.contraires a la conﬂitution de l’Empire et qu’ila
ne fervent qu’a en climinuer la population.
1e 15 (Mai.

Nos tro‘is nouveaux députés au corps Ie’gis—
latif font partis .d’ici le 11 your Paris. l’luﬁeurs
habitans (les Lliﬁ'ea'ens cantons par oil ils [out
pallés2 let; out velfcortés jusques fur la frontiéfe
,du departement.

L'admlnil’tralion centrale du département du,
Bas—llliinr vient ,(le fupprimer le parc de requi-
ﬁtioxr pour les transports 1‘1 l’ulhge de l‘armée.

De Szztztgard, .le 14 Mai.

La marrihe des troupes impériales dans les
environs du Necker9 continue toujours. Les
gzmeraux Prince d'Auhalt-(Lotlien , prince dc
Soliwnrzenberg et Baron Spiegelberg, qui é-
. ici delmis quelques jours, font repaiiis.
{‘J't‘Ylt'13llX Ba'on (le bimblLlwn, .L‘e Schel-
5 et. .de Kosputh lont maintenant dan!
cene willie.

S. A. ll. 1&3 duc de Berri, eft‘paffé ici ‘11 y
a (lean jUIU'S; .il vient (l'AugIeterre at [e rend
au corps de Uondé.

Du T1141 d‘iln'mlweitﬂem, .71: 14. [Mai

L’artillerie Volante de l‘ar-mée frangoife va
repairer le ﬁlm. L‘on avoit annoncéque cette
armée commenceroit 1e 15 ’a évaouer la rive
droite; .mais il paroit que l’époque de .cette re-
traite el't encore-intermine. '

Malgré les allurances donne’es que les con.
tributions impol‘ées cellero-i-ent, l’on vient en-
core de premlre Lrois otag-es a Momebauer pour
les 60 mille liv-res auxquelles cette ville let [on
'baillage ont .été taxes. L'on ,a conduit cesv
votages hHac’henbouxfg. Sur la rive gauche, les
frangois Viennent encore d'affermer les péages
.,(lu Elli-n; les entrepreneurs doivent payer d’a—
Vance (1e {ems a autre.

.Il reﬁ; arrive, Ia [emaine demiére, 4 bateaux
dye Mayence_, charges cle Econ-ages et de vivres
.deftinés a l’approviﬁonnement de la forterelfe
rd’EhrenbreitIte-in.

De {Wm/Jain: 7 is 15 Mai

Le quartier-généra‘l de .8. A. Pu l‘Archiduc
Charles eff arrivé aujourd'hui ‘a Scllwé‘zjngen.
Les autres branches militaires ont été transfe-
re'es a Heidelberg. ‘

Le congrés militaire affemblé a Heidelberg,
s’eft féparé le 12. L'on no [air jusqu'a ce mo-
ment rien de certain l'ur le réfultat. '

De o‘u‘arlvourg ,

 

  

 

*2“; M. Boullay , lcuré de yaudrais, diocéfe do Clmrzrcu'. demeuranz (bez 1e: R. R. P. P. Minorize: a
Mun/[er en l’Veﬂp/mlze, prie M. ."e marquis de Brazair, capimz‘ne an Régimem Daugbin. cavalerz'e. de 1141' doumr‘
[m adrejﬁg il a dc: cboﬁ: imérqﬂknm é lui communiquen