xt7n028pgk68 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7n028pgk68/data/mets.xml  France  1793-04-05 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 5 April 1793 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 5 April 1793 1793 1793-04-05 2023 true xt7n028pgk68 section xt7n028pgk68 S—
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FnAnems, de grands évenemcm {e preparent . )8 “5.9;; :34“; qua mu.
no je vols, (our ce que j’enrends, fur 1e champ a )6 V?“ F“! mlurl‘me’fur l'beure.

gécouvrirez 1 cc que vous apprendrez , faires—le moi favor! , 1° C P ,

 

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Du Vcnclrecli pm 1793.
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an premier jour pour les Pays-has; le but do
cc voyage est de rcmplrr‘é l’égard fies Braban—
cons les promesses qu’rlleur a donnees pour leur
constitution.

Nouvvrs‘rrrs firnANeinrs.

De Vim/1e , 1: i6 mars. Un centric: dépéché
5. S. M. 1. par leur hautcs-puissanccs aapponé
les remerciemens er les expressions de la recon-
noissance de la cour de la.Haye , pour les prompts
secours que la Hollande a regus dcs troupes

“fie ._._ .~..r~_._ ._,_._

jours , comma nous l’avons déji di: , que 5,15:

aurrichiennes : le meme courrrer a apporré 5 pmssxenne .3 13?“.‘3 flleRhmI 3:165:32 if; 1-4

l'em ereur une oflre de *0 millions de florins 1 passage qur don: 1,” ulcr sur 6 5 V , h i “ 'P
P a ' ! gne, sesr effecrue pres cle Baumrac .

Norre cour vientde dormer ordre de {rapper i

encore quelques milliers dc médarlles , en or er Le neuf de ce meis > le $0173” diAHO‘S 3 ”ij
en urgent, lesqnelles seronr cnvoyées , au pre- compngné drrduc d. la Meilleraye, est nrrrvela
mier jour, aux ge‘ne’raux prince dc Cobourg, Koemgsberg; 11 a. pm, 1e x1 , la route de PC?
Clerfayr er W'urmscr: elles seronr disrribuées rersbourg. , .

Dans ce moment , nous apprenons qne les
Frangais on: éré defairs parlesrroupes prussiennes

res de Kreuznach er dams lcs envrrons', llS ont
été repoussés jusqu’d Alzey.

:1 nos guerriers qui se sont le lus disringués.

Nous recevons chaque jour 563 nouvelles saris— .
faisames de nos armées; dans routes ses dépéches ,
1e prince de Cobourg donne de grands éloges
:1 la bEJVO ire dc l'archiduc Charles , er du baron
Malk. L’arclriduc Charles 3 regu,le z; , la grand:
croix miliraire de Marie—Thérése. Le general
Mal: est le méme clue celui donr le géuéral
Landon avoir fair l’éloge en disanr :i ses oili-
ciers: Von: verrez‘r un jour cu [ui un grand
ge’ne’ral. '

FRANCE.

Paris. La conv‘emion a ordonné l’impression
d‘e tomes les pieces relatives & Dumourier-7
mais nos lecreu‘rs ne pourronr pent-erre pas sc
‘ - - ‘ ‘ P88 procurc‘r. Nous allons clonner l’exrrart des
0“ dmm-généralemmc quel’empereu: vapartir ‘ Principales.

 

 

 

De Francfort , I: 2.7 man. 11 y a quelqne-

   
 
   
   
  
   
 
   
   
   
    
 
   
   
    
  
   
  
  
  
   
    

     

les commissaires d'u department du Nord au gé-
neral Dumouricr.

Lille, le 2.9 mars.

Les commissaites de la convention prévien—
nent le géne’tal Dumourier de se relldre 2i
Lille pour des explications graves qui 16 con-
cetnent : il donneta le commandement cle l’ar-
mée an général qu’il croira le plus digne.

Si ne's _, Gossum MERLIN TREILHARD.
) ,
Dumourier aux commissaires.
Tournai , 1e 30 mars.

Tl m’est impossible de laisser l'armée un seul
instant , Clairfait me menace; si je quitrois
l’atmée , elle courroit des dangers ; je me ren-
dtai a‘t Lille , mais pour en expulser les liches
déserteuts qui y sont; je ne peux plaider et
commander i la fois. '

Signe', Donovmm.
Lcltre dc Dumourier & Beumouvi/Ie.

‘ Sainr-Amand , le 51- matsn ;

J’ai'fait, sans inquiétude de la part del’en-
hem}; ma. retraite dans le camp de Maulde;
j’atttibue cette mollesse a‘t nous poursuivre :au
défaur de footage, l’ennemi ayant zo mille honi-
mes dc cavalene; j’ai en une entrevue avec un
cnvoyé du prince de Cobourg : nous sot-nines
convenus de la r‘eddition de Bred: et Getttuyden~
berg , qui our obtenu une capitulation honora-
ble; je m’attends bicn que ccrte mesure s'era
CHCUIC blamée. .

La convention vicnt de faire atréter le gé—
néral d’Harville au moment on ilétoit le plus
nécessaire; depuis un mois en voilfi quatre qui
out subi le meme sort. Que signifie cetre con—
(luue? L’asscmblée veur-elle donc' rout désor-
mniser P J’npprends que nos prisonniers et nos
désctreurs publient cliez l’ennemi que nous som-
mes, lns de la guetre‘, et que le soldat n’és-
pire qu’fi retourner dans ses lovers , que notre
armée est désorganiséc.
33C: rapport n’est que trop vrai;'nos vieux
solidats sont morts , er templates par des res
crues‘ sans armes et sans volonté ',,les departe-
I'manstsont fatignés del’anarchie , ils-se plaignenr
desj i co mni'issaite 5.

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Les commi’ssaites accusent: inertcnt en at:
restation ; tous les pouvoirs sont confondus , les
principes renversés , les désordres :l. leur comble;
je.vous répéte que (1 nous ne travaillons :‘L la
pant, nous sommes perdus sans ressource.

Leztre sans date , c’crirc par Dumourier aux ad-
,7

ministrarcurs' d1; departemcnz du Aord.

Citoyens administrateurs,‘ la tyrannie , les
assassinats , les crimes de tour genre sont ileurs
comble :91 Paris. L’anarchie nousdévore sous lo
masque dela sainte liberté. Plus les dangers son:
grands , plus 13. convention devient tyrannique,
cruelle.

J'ai osé lui dire la vérité dans'ma lettre du
12. de ce mois;aussit6r les Marat, les Robes-
pietre , out dévoué ma téte :‘1 leur vengeance.
Quatte commissaires an: éré envoyés pout tn’ar—
réter, ou plutot pour sc de’faite de moi. L:
minisrre de la' guerre s'est joint 2‘1 eux. Beur-
nonville, dont j’ai fair la fortune militaite,veur
m’assassiner. Mes soldats sont en fureur, er si
je n'avois retenu leuts mouvemens impétucux,
mes ennemis n’exisreroient plus.

le les ai fait -artéter, et~ je les ai envoyés
en lieu sur, pour me‘setvir d’étages contre les
entreprises qu’on te'nteroit sur moi. le ne tut-
derai pas 2i marchcr sur Paris, pour faire cesser
la sanglanre anarchic qui y rogue. En x789 nous
avions juré un'e constitution stable ;_ deputs ce
tems nos mallieurs ont puni la violation de nos
sermens. En faisant reprendre cette constitution ,
je suis sfir .de faire cesser la guerre étrangére
et la guerre civile.

Je serai le liberateur de la France entiére;
et je jure que je suis bien loin d’aspirer 5.1:;
CliCVEthUl'e. Ie m’engage d quirter route foncrion
publique aussi-tot que j’aurai sauvé ma pattie.

Le ge’néral en chefJ DUMOURIER.

' § Motion dela citoyenne Laconibe aux Jacobins.

C’est dir-elle , lorsque la patrie est en danger ,
qu’il faut adopter les mesures _les plus- Fer-mes
er les plus vigoureuses. Je vars vous indiquer
celles qui doivent sauver Paris. Je déclare qu’elles
ne peuvent effiaycr les amis de la liberté. Je
réclamele plus grand calme , e: regarderaicomtne
‘ennemis de la chose publique ceux qui m’m-
terrompront. Il n'est plus question dialler aux
fronriétes; il faut défendre Paris.'Je‘ wens vous

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et de les contraiudre a matchet au-devant dts

ennemis que Dumourier amene sur Pans. Nous l

leut signifierous que s'ils nous traltissent , lettrs
femmes e: leuts enfans setont egotges , et leuts

propriétés setont incendiées; que nous [ivrerons }
Paris aux ermcmis , mats en cendrc’s, mats en .

feu, ct non autrement. .Nous ne voulons pas
patlet , nous voulonsque les aristocyates setvent,
malgré eux, la. cause de la li “w 4Je ne veux
pas que les patriotes sortcnt ; i 5 Owen: gatdcr
Paris , et s’ils sont vaincus , qui lzésitera & meme

12 fat sera poig/zardc’ d l’t’nstant. Je vcux que les H

égoi'sres propriétanes dont les accnpatemens ont
faitles malheurs du peuple , combattent les tyrans
qui nous menacent , on qu’ils mentent. Si vous
n’adoYtez pus cette mesute, Paris esr perdu , et

uila liberté pétira. (A091. )

§ On redoute que Dumoutier ne veuille efv
feCtivement marclter sur Paris. Déjti l’on ptend
des mcsures; tous les célibataires devront mat—
cher. L’embarms est de savoit comment on
fournira des subsismnccs :‘1 toute cette multitude

in-expétimentée et in—zttmée.

.. § Marat a inculpé hier , aux jacobin‘s , tout
le cote gauche de la convention d’ette compltce

de Dnmourier. Je flaire cela dc loin, din—i1, l'

moi vieux renard de la revolution. Si Dumou—
net le tenott , ll pourton peut-étre bten le flaiter
(le haut. ’

, §. Apres la Fermentation considerable qu’il y 1
a efi hierzi Paris sur la nouvelle de la ttaltis’on
(le Dumourier, on :turoit cru que la capitale
setoit encore ttes agitée nujoutd’hui. Cepcntln‘nt
rout y est assez tranquille, et quoiqn’on public
que Dumourier avance sur Paris , qu’il n’en
est qu’:l 43 licucs on se rassure sut ce que
Dumourier ayant envoyé des ptoclzimations :i
Lille et 5 Valenciennes, pour les engager :l se
rendre a Iui; cette proclamation a été déc'nitee
Ct foulée aux pieds par les gatnisons.

L’atgcnt vaut 94 liv. et les louis d’or se
ventlent 54 11v.

§Deux nouvelles contradicroitcs sur Du—
moutier se sont répandues, l’une qu’il est passe
cltcz l’ennemt avec. son émt-maior , l’autte qu’il '

proposer de vous aSSutet de tous les aristocrates , l N

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§ VE'DEIIE. Nous devons; 21 la. mémOire
d’uu l‘lérOS la publtcité du trait (lui suit:

Les révoltés, au nombte de plus de dix
mille clans le dépnrtement du Morbilmn, don:
plust'eurs emigre) ct soixvnw-qmzzorge lt‘rézres, 5::
son: cmpatcs de la Ville de la Roche Bernard,
chef—lien de disrtit‘t: nprés avoir pille toutes les
caisses publiques ct incendié les registres et
papiers oes dit’rereits buteaux, se sont sais-is du
Licoyen Sauvezxr, recevetzt de l’enregistrement et‘
:19; Men: dc: c'migre’s; ils lui proposetent, le
sabre leve", de prentlte 1:1 cocatde blanclte , il
tefitsa; il futfrflppé‘dé plusieurs coups , il insista',
llS voulurcnt llll latte crier viva [e mi .’ vive [t2
fami/[e raj/ale! il ptononga , couvett de sang ,
vivc {t1 nation .’ viva la rt’pub/ique I On substit-ua
[1 son cltapeau la cocarde blanclten‘ celle tticolore;
on lui lit ainsi finite le tour de la ville é coups
cle Flat sabre, et Cllstllte enttet clans l'eglise tie
la paroisse , cu on lui mit une torclte ll. la main ,
Bout .aite amcntle lionorabled la divinite , pio-
lnnee, disent-ils, par la cltimétique constitution
francoise: sorti de l’e’glise, ils le mutiletent
Pout lui faire de nouveau criet vive la rat .’ rive [.2
religion I sous peine d’etre :il’instant fusillé, le
patient fit encore entendre. ces mots: viva [a
nation! viva la fC’Pllé/29u6! Aussi~t6t on .l’attaclte
31 um arbre , et quatre balles clans la téte Futet ‘2:
le prix de son patriotism-e ine’btanlnble I

o

Quelle fermeté , quel contage ~clans 1m jeune
homme cleijvingt-lnt ans! son norn doit Etre
grave sut lalmm , 11 est nnmotrel. Veuillez bien ,.
Cttoyen msetet ce trait heroi'que clans vcnre
femlle. '

CONVENTION NATIONALE,
Suite de [a sea/Ice du mercredi 3 mtiZ.

Les commissaites envorés clans le depanemen:
d3 la l‘rIELlelEB , écrivent de Sétlttn que lea recrues
attlttettt de routes parts, mats que n’y aynnc
potnt cle commissaites des guertes your l'es re-
union-ales volonmires se sont disperses. Renvoyé
:m nnmsrte pour que l’ndjt int charge de catte-
partte, tende-compte des cadres clue l‘es tecrues.
ulevoxent templir.

Une l’ettre tie Saint—Martin, clu
annonce que les rebelles
membre de 6000, sur la v

30 mars ,
59 sent ‘avancés cu
‘ ?

tlle ees Sabless que la.

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canonade, commeueée a la pointe du jour, a
éuré cmq lieures. '

Tout oflicict ou soldat artivant des atmées ,
muui on non cle certificate, sera atrété aux
barrieres , e: mis en lieu dc sureté jusqu’a nou-
vel orclre. . . . toures petsonnes qui ne porte-
cont pas la cocatde, scront artét-ées.

Les commissaires de la convention , 31 Va-
lonciennes , euvoient unc proclamation de Du-
mourier a la garnison de cette ville; ils an».
uoncent qu’il a fait artetet les quatte commissai-
res, qu'il est tems que l’armée émette son
vmu o’c tende i la France le repos qu’elle a
pertlu par le crime de ses regrésentans , c: qu'il
cs: reins de reprentlre la constitution ; mats
Lotte proclamation a été foulée aux Pieds , e:
l'on croit ponvoir compter sur Valenmennes...

:ux dépurés cle Lille annoncent l’atrcsraticn
(le Mazimki agent de Dumouriet, don: on
ntclonne la translation St Paris, pour étte jugé
par le tribunal régolutionnaite. Lille pétim
Iglurot, qae cle capituler avec les' tyrans. La
section de Marseille est prétea partit. Décret
qui déclat-e la painegde mort encoutue pot ceux

qui partageront les ptincipes de Dumounet, ou-

qm partageront la rebellion de ce traitre.

On propose differentes mesurcs de sfiteté'qui

sont ajournees.
Se’ance du Jeudi .1, avril.

La colonic de Cayenne s’est organisée con.-
formément :‘i la .101, en admettant les gens dc
couleurs.

Le tlépartemc-nt de la Dordogne a mis en
émt d'artestation toutes les personnes sus—
peCtes. Hume-Loire et Cantal, out compléré
ltlll‘ rectuzement.

Décrct qui met en liberté rous les soltlnts
détenus aux galetes avant. la declamtion dc
SLIGHT}. . -.

Un oHicier de l’érar-major dc l'armée (le
Dmioutiet a tout btavé pour écliapper él. l’ar-

 

 

 

 

  

mée, er rendre conipte d'e l’arrestation dcs
commissaites 3‘. Toutnai. .

,Camus potta la parole au génétal. Ie vous
Somme an nom de la loi de nous suivte, er
the venir— a la barre de la Convention tendre
compte de vorte conduite. Le general a voultt
éludet, téitetative sommation plus ferme. sui»
vie de tepsésentations. Le génétal les quitra,
et tous ceug; ~ ui» l’entouroient dircnt 2i haute
voix, ce' ‘ £~~gueux 2] fear. [cs (yer. Lots-
qu’ils tritent="3eliors, on les for-ca cle montet
dans une voiture , Beurnonville voulut les
suivre, un coup de sabre le fit tomber , baigné
dans son sanU. Les commissaires ffirent con-
duits a l’enn‘emi comme otages. Soyez tran-
quilles; vos ftontiéres du nord sont clans un
état tespeaable, Dumouriet est abandonné :2
lui—méme, ses complices sont attétés a Valen-
ciennes, route communication esr rompue avcc lui.

On décrete que les ci'oyennes Montesson er
Egalité seront mises en attestation , et les scellés
opposes sur leurs papiets; les citoyens Egalité
et Sillety setont gardés 2i vue. Si nos enfans.
ont ils dir, sont coupables, nous serons des
Brutus, Décret qui en oint au conseil exe’curif
de faire paroitre a la barre Egalité fils , Valence ,
et l’état major de Dumourier , et s’ils n’ubéissent
pas sous huitaine , ils setont des cet instant hors
de la loi.

Une deputation. ,de Lille, vient demander
des scgours et tenouvellet le serment de vivxe
libres ou mourit.

Fabte, annonce que le comité a pris routes
les mesutes nécessaites pout défendte nos Places
fortes; et d’excelens citcyens se sont charges
d'une entreprise hardie, mais sure pour arrétet
Dumoutier.

On décréte qu‘il sera procédé pat appel nominal,
cl la nomination du ministre de la guerre , qu’il
seta .envoyé six commissaites de la convention
pres des armées du Nord .et des Ardeimes- La
nomination du génétal Dampietre commandant
en chef de cesdeux atme'es est apptouvée. Il sem
formé un camp dc ~40 mille hommes Pour
ptotéget Paris. ' ‘ "

 

0n fuufcflt a Paris on bureau do in Vederie, boulevard de 1: porte Sa'ntrl‘s‘artin, ii ce‘lle‘ Saint—Denis,
lento: «lel abonnementellee 2-» l‘.\/1‘CS pour ‘z’année, l§‘_ liv. pour fix mois, 7 liv. to {015 pour ttois mots; 0‘3
,pim \. we: 9.31” pout deux mols en euwyant un allxgnat decent (ole.