xt7nzs2k9r51 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7nzs2k9r51/data/mets.xml  France  1793-04-01 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 1 April 1793 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 1 April 1793 1793 1793-04-01 2023 true xt7nzs2k9r51 section xt7nzs2k9r51  
  
  
 
 
 
 
        
  
 
    
 

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GAZETTE DU JOUR.

   

FnAueoxs, ae gmds

211:, ie vois, tour ce on; j’entends ,
écouvrirez , cc qua vous apprendrez ,

    

 

événemens fe préparent; is Ms

  

en ’Védégrz, gout r;
f le charm , je vgus-on infimrs; co .uo voao
whites-1c ugoi {avqxr , 1: le pubhe fur lelaaue.

Du Lundi premier Avril .1795.

W

NOUVELLES ETRANGERES.

COLOGNE , 20 mars. —— Nous apprenons dans
ce moment qne lcs Prussiens', aprés avoir passé
le Rhm, on: chassé les Frangais qul se tron,—
voienr en (leg). de ce Heuve du coré dc Ma-
yence, e: qu’lls son: parvenus é s’érablir enrrc
cerce place or Landau. Les troupes aurrlchienncs
qui se trouvenr clans les environs do Manheim
om: fair en meme toms nn mouvement poor
so rapprocher do Mayence, enso‘tre que cerro
ville sera bicntor investie er .bloquée. L'armée
du duc de Bourbon se rassemble de nouveau
au nombre d’cnviron 6,000 hommcs, er elle
aglra comme partie incégranre cles armées con—
fédérées. Tous les émigrés qui étoient ici son:
paws pour s’y incorporer. L’on attend encore
1m grand nombre de troupes nutrlclncnncsJ qui
passeronr suocessivcmenr Par Cologne, dans
l'espace de 51x semainns.

Landau, .».6 mars x795.

Rapport du citoyen Hausman, sur l'état dc l’nrmée
dos Vosges.

9 ' .
Larmee des Volges csr dans la mellleurc

«posmon; Cusrine a éré m1 deli de Keutznacll

avec deux mille hornmcs, il a repoussé 'l’ennemi,

 

 

 

___xr_.

 

 

 

 

l

lui a pris 1e chfirean de Soromberg, you l'enner u
a perdu beauconP domondeae: ou nous leur
avons'fait 57 prlsonnrers, qur on: ére sur—le-
qhamp condqir‘s i Landau. - _

«.c L'arméc occupo des dérllés prcsque mac»

‘ cesslbles , qui conduisenr 5Kremmi1ch, masseld

er Coblcrlrz. Cent; akifiée es: presqu’au complet 5
ll n’y a point on dc; @lésurj’oo, Pas mém'e .de
congé; nous montrlons l'ennemr aux volontalros
qui veno‘ienr _en demandor, er nous leur d1—
sron; : qucls regrets n'aurrez-vous: Pas , sx pen-
dant votr‘c absenceily avoit une alfrnr'e d’honneur:
ils sour rosrés, ec nouns avons écrir é leur mu-
nicipalirés ec & leurs déPartemens pour leurs
al’faires parrioulléres.

:2 Nos troupes son: bilen yfirues, bien Flmussées,’
b.1311 arroées. Le long du Klnn, depurs Landau
jusqu’i Krenszmch, ,ll .y g des redoures par-too;
on ll y a quelquc dangcrj crainfidre. L’mnllcue
et les munitions y son: en abondgnce; 'Ma-
yence or Cassel son: dos en’droirs irgagcessrltlcs.
Au diro dss gens dcl'urt, uno arnrée cle ,roopco
hommos He ‘parviendroir qu’gyof beaucouP dc
PC1133: aprés gun siége cle six moxs a or olmsso’r
nos troupes, er ellcs ,onr' pour s’y mmntemr
toures lcs ~provisions nécessnires. Ellcs lcs our
cirécs en pays enncml e: de cclui on cllus son: ,

    
       
 
 

     
  
  
 
 
 
  
 
  
 
  
  
  
 
 
 
 
  
 
 
  
  
 
 
  
 
 
 
 
  
 
  
  
 
 
 
 
 
  
 
  
 
  
   
 
  
   

   

r1: c‘lcs en ont mfimss versé dans les déPam‘
men; le l’uzterieur.

film'sficim , £1 4 licuc: de Strasbourg. Je vais
vous dcnngr un détail exacr (les troubles qui
viennenc d’avcir lieu ici. Vous y reconnoitrez
aisément le fil de la conjuration , qui s’ércnd
«lcpuis le Illiin jusqu’aux Pyrenees , depuis les
:Upcs jusqu’a Bteda.
‘ Depuis quelques jours , les aristocrates et les
finauques levoxenr la tete dans notre Petite
ville. En vain le maire , la loi a la main , re-
qneroit les citoyens de procérler an recrutement
cle’crété; on 5")! refusoit sous diHérens Prérextes,
er souvent l’on ne‘ répondoit que par des mur-
mures; enfin on déclara que' i'on attendroiz ce
qui Je passeroit , d cez égard , & Suns/20mg ,
cc qu'orz s’y conformeroir. Vous savez que , clans
ce moment meme, on avoit excité des trou-

bles a Strasbourg, :‘t l'occasiOn du recrutemenp

er le bruit contort lLl , qu'on alloit y battre la

génémle , et que bientor tous les patriotes .se- i

[0161]! egorges.

' Le mairc , lassé' de CCS'IalSOI‘lS- et delces dé-.

lais , fit appeler tous les jeunes gens sur 12. place
publique ; ils refusérent de s’y rendre, et l’on
apprir qu’ils avoient fait le projet de sortirtous
de la ville , ce qui engagea , le maite 2‘1 en faire
farmer les portes.. Mais , soit qu’il fut trop rard ,
soir que les jeunes gens trouvassent moyen de
s’évadet pat—dessus les murs,ou parquelqu’issue,
il ne s’en trouva plus dans la ville qu’un tres-
petit ncmbre. Ceux qui étoient sortis , se répan—
dirent aussirot dans les villages voisins , et en-
gagérent on forcérent les jeunes gens :‘1 se joindre
:i eux , pour égorger , disoient-ils , tous les pa-
rriores , meme 1e Fen a leuts maisons, etre—
mettre lc roi sur le trone.En eff-er, il 56 forum
bienror une rronpe de six 31 sept cens hommes
armés de fusils', fourches , faulx, poignards et
massues 5 quelques-uns portérent des torches. On
a remarqné que les massues étoient en grand
nom'nre et fort artisrcment travaillées, ce qui
prouve que le complot étoit formé depuis long—
tems , ct qu’on avoit fair les prépatatifs dc l’exé-
cntion. Cctte troupe, Clont plusieurs membrcs
avoient des couples blanclies , se rendit aux
portes dc Molslieim , en criant: Viva [e mi ! d
[m {a nation ,’ mnrz aux patriotc; , ctr. Le maire
nvoit fair fetmet les portesgils frappent,crient
rzr «lg-mandcnt qu‘on les leur ouvrc. On refuse,

 

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ils insistent. On les fair sommer de se retitet;
en leur teprésentant lei danger auquel ils s’cxpo—
sent. Qnelques—uns semblent‘y conscntit , et
feignent de se rcrircr, mais dans le dcssein
d’allcr cliercher du renfort. Le plus grand nom-
brc reste. Enfin le maire prend un parti décisifi;
il fair ranger en cercle , au tout do In pcrte,
1e pen de volontaires qui éroient dans la ville,
et fair ouvrit la porte; mais dans ce moment
un événcment dissipa tout ce rasscmblcmenr.
Pres de la ville esr un liopital. Quatre-vingt vo-
lonraires malades n’eurent pas plutot appris que
la ville étoit en danger, qu’ils se levent malgré
les chiturgiens et les infirmiers, prennent les
armes qu’rls pcuvcnt trouver , partent er tom—
bent, comme la fouclre. sur cer amas de scéo
lérats, précisément au moment on 16 mairc
faisoir ouvrir les portes dc la ville. Alors lc-s
volontaires de la ville se joignent a eux; trois
dc ces coquins sont- tués, un grand nombre
blesses, et le reste prendla fiiite , va se cachet
dans les Caveset les cheminées ,\ et les braves
volontaires vont se remettre an lit. Tout étoit
fiini lorque les commissaires du, départemeut
arrivérent avec'750 hornmes. Ils envoyérent (les
dérachemens dans les villages on sétoit mani«
festée la revolution , pour faire arrétct les plus
coupables- Les détachemens partent, et an bout
de trois ou quatre heures, aménent quinze de
ces malheuteux qu’ils avoient arrétés, parnzi
[exquels .rc tronve 1m ci—devant garde—du-roi. Vingt‘
cinq jeunes gens de Molsheim, premiers insti‘,
gateurs de la révolre, doivent étre arrétés,
mars on n’a pu en trouver que trois, de sorte
que dix—huit de ces coquins doivent étre main—
tenant clans les prisons de Strasbourg. Observez
bien que cela s’esr Passé luncli matin , et l’on
comptoit que , dans la nuit du climanchc, les
patriotes seroient égorge’s a Strasbourg, et dcs
hommes crioient dans cette ville: Vive [e roi.’
et ils vendoient des bagnes on on lisoit: Vim:
{e ro' .’ et comme nous l’avons appris, le matin
de ce dimanche, le brave général Coustard,
qui nous avoit sauvé le dimanche précédent,
avoit ordre‘de partir, our aller reptendte je
ne sais quelle isle du 'hin,.dont les Autri-
chiens devoient s’étre emparés; copime s’il n'y
avoit en que le commandant de la place de
Strasbourg, qui put aller, cc jour~ld, 5. CW3
exPédirion.

   

  
   
  
 
 
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  

 

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T R‘Aucs?

Dc Roda/2 , 1e 26 mars. Vedette , je t’annonce
quc le peuplc est debeur, er rebelle £1.11 lox.
ll pretend que ce n’est ni pour bruler ’. piller er
massacre-r, commc on lolui a Suggerc r Hi (18
fois; mais pour rentrer clans sesdroits.‘ Lnssé
d’étre persecute cle routes les mnméres, ll sesr
armé de barons, de fourclics, er s’esr rendu
clans les (lifltSrcns districrs (lc plusieurs dépar»
temens qui nous avoisinenr, :1 brule tous les
papiers constitutionnels, mis aux {crs les admi-
nistrateurs, er rue ceux qui on: fair resistance.
l'alarme est générale, er le tocsin nc cessc dc
sonnet depuis dix j’ours. Les furieux demandent
un roi, l’exercice d-‘e leurrcligion, er le maintien
de leurs propriétés. La force armée s’agite en
tous sens pour les faire rentrer clans le uevozr;
mais mallieureusemenr, le petit nombre de sol—
dats de ligne qui rGSteut dams ccs parages,.ne
vcut pas tirer sur ,le peuple , es lcs volontaires
nationaux ne sent pas 1‘s plus forts. Cependnnr
il en est unit cinqcents Mic-don , qui our du
(anon et cle 1:: cavnlcrie , avec un depute de
la co‘nvention, et qui menacent de faire un
exemple terrible, on pass-ant an El de l’épée
tous ces laboureurs tévoltés; ceux-ci {orts de
leurs conscience , disenr qu’ils n’ont pas
peur, er qu’ils mourront pour la religion. Nous
voilzi donc plongés dans les horretirs d'une guerre
civile. Pour surcroit cle nnllieur, on mtass‘ure
que des troupes anglaises font 'une descente sur
nos cores, et qu’elles viennent appuyer la re-
volte des paysansqui, ont (léjcl détruitdix~l1uit dis-
tricts. Le département du Morbilmn est gran—
dement menace; mais, je le crois en surete par
la garde des soldats des colonies, connus par
l’assassinat du sieur Duplessis—Mnuduit, qui étoit
un aristocrate décidé. Que fairs? que deveuir?
ceci es: un combat it mort.

Signe’ RIVIERE.

Paris. On ne voir plus rouler de voitures
bourgeoises :l Paris , depuis qu’on a décrété que
les clievaux de luxe étoient :l la disposition (lu
ministre de la guerre. 011 no se soucie pas de
les nourrir pour les envoyer Faire des Charrois

-‘,,~- .21 :-. '2’.*r.?- * ’

~' -A ‘ . v mm‘
. 1..., m4 — N.~Ww~,=<.m - ”mm

(3)

I Royal. Er quel est ce prix? ce qu’ils veulwt.
' On vient cepcudant de les augments: dc t‘inq
sols par heure er par course ; mais comment
l ralsonner avec un liomme qni vous dir
voiture est: ma propriété , jc suis libre ct'e roulcr
ou de ne pas roulcr. Il pleuriverse , Lles tor—
rens d’eau tombent; vous voulez vous rerirtr
avec vorre femme er vos enfans : moi je veu
un billet de cent sols pour vous
ruissenu , sans quoi , restez clans les
suis libre.

2 CLUE:

x
passer le
bones , je

§ Cn (lit que 1:1 Belgique n’esr pas tout-zl—
fait evacue'e , et que Dumouriar conserve encore
Breda , 0C1 il :1 Iz,coo l1ommes, Anvers , Mons,
et Namur , tour lc resze es: libre.

§ Les plus grandes precautions avoient été
prises pour empecher Louis de communique:
avec qui que ce'fut , lorsqu’il érorr nu temple;
apparemment que le temps a prouvé qu’elles
ii'etomiit pas encore suHIsnnres pour lcs prison-
ni:rs : on vient d’ordonner l’e'lévatiou d'ui; nou-
veazi mur.

Nous devons redoubler plus que jamais cl’ac—

particuliers roder autour clu templc', ce n’es:
suremeut pas sans dessein: souveuez-vous tie
l’ancien dimm .' [e roi ne mew: jar/72am , je n'ai
1 pas besoin de vous en dire clavantage.

On demande si 155 prisonniers du temple con»
tinueront de jouir de la promenade du jardin;
il n’est pas narurel cle les empéclier de prcnclre
. l’air. Clmumet trouve qu’il seroit dangereux de

le souffir; il expose les inconvéniens qui pour-
roient en résulrer. Burleau demande que l‘on
atlapte des jalousies aux créneaux qui régneizt
autour de la plate-forum , er eufizz le coziseil
arrete 2 ,

i". Qu’il sera procédé incessamment al I:
cloture immediate ct an déblniemenr du pour-
tour de la tour du temple.

2°. Que l’atlminisrration des
esr char-gee d’exécurer le tout da
delai.

3°. Que la promenade
interdite nuxrruorwnicrs; nmis qu’ils pourron:

r. tivité, dit Hébert; on vorr clmque jour des

 

travaux publics
ns le plus court;

dans le jardin sera

 

militaires ; on s’en passe. Les cocliers de place ,
dits fiacres, en sont clevenus plus arronans;

5e promener surla plate-forum,“ quec'es jnlou_
. \ q . . ,

Sies a Unite—vole seronr npposees aux créneauxs
quun Clremin plat sem émbli autour du mm 3

 

 

 

 

 

 

 

 

. , ‘ b
llS demandent hardimeur 10 pm: du Palm's-

 

pour que les patrouilles puissenr aisément {aim
e tour.

  
 
  
   
  
  
 
  
    
  
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
  
  
   
  
 
 
 
 
 
   
 
  
   
 
 
    
 
  
  
 
   
  
   
  
 
 
   
  
  
 
 
  
 
 
    
   
   
  
 

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5‘ Section da Fminére. Une deputation de la
s’ocrété républicaine des Gobelins est admise:
l’orateur annonce qn'il vient d’apprendre qu’on a.
découvert :‘1 Chantilly, dans le ci—devanr palais
du trai‘tre Condé 2,200 marcs d'or , et quelque
chose encore de plus précieux encore ;la corres-

ondance de ce scélétaz avec [’impudique Marie-
intoine’tte , et l’infc’z‘me Elisabeth , que le défaut
de preuves avoit empéché jusqti’alors la conven-
tion narionale de statuer sut le sort de ces deux
furics; mais que maintenant 31 y en a d’existantes ,
la tranquillite publique , le bien général vouloienc
qu’on s’occupfir tres-incessammentdu procés de
ces deux femmes auxquelles la convention n’au—
roir jamais clfi abandonner un senlinscant le fils
(le (Super , qu’elles nourrissenr- clu fol espoir cle
régner un jour er de venger lamortdu dernier
cles tyrans , on exéCUtant auprés de lui l’ancren
ceremonial des despotes. L’orateur concludfi ce
que les sections de Paris et les autorités consci-
tuees se réunissent 5 l’elfer de rédiger une adresse
in la convention , tendant :1 ordonner l’instruction
(lu proces de ces trop célébres criminelles , er
sur les mesures :3 prendre pour qn’i l’avenirle
fils Caper ne succeie point ti son pére en par-
tavgeant ses crimes, er pour lui oterrommoyen
de wire '31 la république.

L’assemblée applaudissnnt :l ces sages PrOPOd
onions, et considérant combien il est important;
pour l‘e salur de la république d’adlie’rer :i la
demande de la société re’pnblicaine des Gobelins ,
arréte que des commissaires nommés dans son
sein seront charges de la communiqner au corps
Electoral , avec invitation aux électeurs d'cn pren-
dre copie , er d’en Elite part dnns leurs secriOns
'respecrives , en les invitant ;i faire passer kl la
szcrion .clu Finisrére lcnrs decisions, er. nrréte
clue les memes commissaires se rentlront i la
commune pout donner la méme communication.

CONVENTION NATIONA'LE.

Séaiice a'u (ii/72.111611: 31 mars.

Un'e lettre de'Nantes , datée ~du 2.3 , annonce
que les. brigands occupent un cles cams dela

 

 

l4)

Loire , ce qui les rend mai-tres du coursde cette
riviére.

Favereau, directeur de la fonderie d’Indrer,
a fair routes les dispositions nécessaites pour dé-
fendre cer étab’lissement sur leqnel les révoltés
v-ouloient se porter pour avoir de la poudre er
du canon. II a meme 5 l'aide de ses ouvtiers,

chassé 60 (les brigands qui alloient piller une

ferme. Les habitans de Painbmuf se sonr portés
2i l’envi pour repousser les brigands, er y om:
réussi.

Les épiciets de Paris, pillés le 2.; fe’vriet der-
nier, viemient demander une indemnité. D'ac—
cord , dit Benraboles, mais quand ils auronc
restitué ce qu’ils ont gagné sur la vente ; on im-
ptouve Bentabole er on renvoie la pétition aux
comires.

On réclame un secours pour Sédan , prét Q
A I 3 - .
erre attaque par larmée de Beaulieu. On lui ac~
corde cent mille livres.

La municipalité de Marseille veut désorganisec
le bureau de sanré et le bureau ptovisoire du
commerce. Un décret les conserve provisoiremenr
juSqu’au rapport qui sera fair de l'adresse de
Marseille.

La tragedie dc Merope qu'on se propose de
représenter sur plusieurs theatres, fournit aux
aristocrates l’occasion d’insulter 2‘1 la liberté, on
décrete qu’il sern fair incessamment un rapport
sur la surveillance 2‘1 exercer sur les theatres. La
municipalité est clmrgée d’empécher la represen-
ration de Merope.

"Des nouvelles qui arrivenr du ’Poiton er ’de'la
Bretngne, font rendre le dc’cret pat lequel Ie
.ministre de la marine esr chargé de prendte les
mesures nécessaires pourpreservet les Cotes de la.
Bretagne et du Poiton dc route invasion :des

‘On (gum-3t .i Paris nu bureau ale la Vederte , boulevard de la porre Saint-Martin , A celle Saint-Denis ,‘N'. 5,
Le nrrix de l abo’rn:m€n:efl_de 27l1VI‘CS pour i’anne’e, i; liv. pour fix mois , 7 livuiofols gout trois mois. 0n
pen; a .raonuer p03,: dcrrx men en enroyanr Lin afirgna: de cent (03$.

 

 

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