xt7rr49g7w8j https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7rr49g7w8j/data/mets.xml Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré France Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré 1797-08-16 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie de LE NORMONT, rue Des Prêtres S. Germain- l'Auxerrois  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Véridique ou Courrier Universel, 16 August 1797 text Le Véridique ou Courrier Universel, 16 August 1797 1797 1797-08-16 2023 true xt7rr49g7w8j section xt7rr49g7w8j “v.—

 

LE 17111111112113
'OUCOUREER UNEVERSEE

Du 29 THERMIDOR an V 1113 la République frangaise.

( Mercredi 16 Aour Vieux style.)

 

(DICERE VERUM QUIJ) VL‘TAT?

 

 

 

Reh'ait'e des anglais gui- auoie/Lf par/L sur les 0656.9 ([6 la Brcmgne. —- Décozwerte d2 dilapidations commises dam?
[8 77111113511)? (la [a marme. ——- Bruitpu/Jlacsm‘ Ze proc/Lain rmwoi (la mini/3.91M d1? 06 (léparlement. — Conservation
d8 botm, pour (juelquejems encore, (k [a police.— flinc/mzalions (5'33 jam-0721123 Hour tl'ozcblcr [a lraizrjuio’li/é
publzque. —J)iscus-sion szu' [es finances. ——])éuonciatiun all, cons-ail des 500, ld’uu projet d’égozgauwlzt ale

208 députés. ~— Comité secret.

 

¥

Cours ([93 changes (In 28 t/zermidor.
Amst. Bco. 57 5 58 , 130115 .52113‘
Idem com. 55 £55 3 01‘ 1111, l’once, 1051.
Hambourg 195 191 191;— Arg.z‘1 11 d. 10g.lem. 50 10
Madrid 131. 2 6 Piastrcs 51. 6 s.
Idemefl'ectif 15 1. 2 6 ’Quadrupha 7g 1. 12 s. G
Cadix 151. 2 5 , Duoat 11 1. 7 s. 6
Idem effect. 151. Guinée 251. 2 s.
Génes 91'11. :- 921. } Souverain 531.17 5. 6
Livourne 105 1. f; 101 g Cal'é Martinique 1'12 5.121 11V.
Lausanne } E 1 g Iclem.S.Dominguc 38511105.
Bash: 5 1 2 1511ch d’Orléans 1’10 4'). s.
Londres 26 1. 251. 2 s. 6 [dam d’l’lambourg 112111155.
Lyon au pair. 21 15 j. 51111011 de 11'Izirsci11c 1515. 6
111111361116 111.51 151'. 1111116 d’o1ivc 21 22 s.
Bordeaux ¥ p. '21 15 j. Coton (111 Levant 3/1 1. 481.
1\Iontpe11‘ier p. 1‘1 15 j. Esprit 5001. 505 1.
Inscriptions 1.) l. Eau—dc—Vic 22 (1. 5901. 420
Bons «, 111.11 101153 111.,50151. 10 s.
REPUBLIQUE FBANCAISE.
/" A 11‘. IS , 28 tili‘l‘llbtflé)‘.

Les 10Hres d’Audierne nous annoncent (1111:1115 anghis
n’ont pas repnru dans ces paragcs; on {111115 (outes ccs
Cotes en un état (1c dél‘ensc respectable. L03 iroupcs ont
été distribuées, jnsilues 1111115 11:11 plus petites (10111111111195 ;
etsi les anglais tentoicnt 1111c desccntc , 1cs habitans (les
cétcs sont rléterminés £1 se présenter cox—1116111135 pour les‘
l‘epousser.

 

W

011 parlc (111 changcnient 1111 ministre 116 1a
marine. Cependunt rien n‘en cst encore transpiré (111115
8135 bureaux. On prétcnd motivor son renvoi 5111‘ son
Age , (W011 1191111 croit plus 105 moycns d’z1ctivito 1161:15-
sz1i1'cs £1 cctte place. 1111111115 reprochc 110 1111 11mins 1011111}.
l’léville —1’1ay cst lcvé dos (1111111113 heures 1111 matin .,
et1e 5011‘ 11 no va point 11 110111-111. Son 26113 no 111111111
met en défaut 'tous scsrug‘ens; 0111111 11 a désnouvc1‘t1‘t
découvrc tous lcs jonrs 11119111111111.1‘ (Tubus, suites inevi—
tables the 1‘ad111iilisti'ation commode ct facile 110. son pro—
décesseur.

Un notaire, ell'rayi': sans doutc (1e 5a vigiinncc. cst
Vcnu avant—hicr 111i dé:c1;1rcr qu’il u dopuis 51111111115 éleux
11111110115 d7111scriptions on 11111131110111 1.? comptc de 1a 1111

ring , lcsqucls 1u1 ont (:16 121155155 pour garantic dc l’exé-
cutmn 11’1111 marché passé avec 1111 fournisseur.

. Il cxiste une 11111111113 de (lépots (1c ceite nature sur 1:;
sunphz imiication (111 nom de l’oificicr public dépositairc ,
sans 10115013110111an 111131116 (16 domicile , _ct\sans aucune
5111616 (19 ccttcopémtion. A qui pcrsundera—t—m1 qun ce
soit 121 a11ministrer, et qu’uvec si 1113.11 (11: précaulious
contrc 1’111111101‘211111’3 , lcs (-11‘0'15 déposés 11’011t pas €011-
couru comme les autres , £1111 baisse (10.; inscriptions st
11 11111111111161 les chances dc l’agiotage ?

13111111, 1111 tort grave do Pléville—Play, c’cst (1111 a
fait clorre tons 1es registrcs dc comptahilité (11: 111 111:1«
rim , ct qu’i1 lcs :1 fuit rouvrir 1111 1111111 (1e son admi‘
nistrz1tion. Cette sage précmuion 51111111111 pour 1211110 ap’
précicr 5125 1110316115 cn administration, et ses intentions-
en se chargcant 11c cet cmpioi.

On 11t (111n51ag11zotle 113 fialisbonnc 111:3 lettres adresc
séz:s 11.11113 16 mois dc 1'é'11‘1‘ic1‘ deruicr, pill‘ 11: 1'01 (YArim
glcterrc £1 l’empcreur ct an roi 111': Prusse , sur l’oc—
cupution (1n territoirc de 11nrc111bcrg, etc. par lee
troupesprussicnncs. 011 y voit quc 11611111610111 uvoit rév
chime 1’111101'1'ention 01 165 bons oilices do S. 111. bi‘itan—
nique , én (1112111115 d’éhmteur 11311211101111 , 1‘1 lioccasion
119 l’invasion 116 cctlc 111110 ixnpériale. LeroiGcorgcs
(10111113 1111 roi (11: Prusse une 1091111 do jus—
tice side 111011611111011. Il ne 11011111 pas que sa majesté
prussicnne ne soit dansi’intcntion d9 sontcniruniqucment
par 11:5 voies constitutionncfles ,scs pretentious 5111* sea
Voisins en Franconie, ct qu’en conséqucuce , (3111: 1115
1111556 ses co—états 11101115 puissans ct autros propriétaires
dc 1’11111pire , dzms 1:1 jouissanco do cc quc Ies loix 12111"
assurent, et110 co qu’cllc accordc 11 ses propres sujcts
contrc cllc— 111131110 , savoir : 11-, 1111111111011 e1 10 réta’
1311:.smncnt dans une possession légitime at 1ncontes~«
table.

W—-

Le 1151111010111 1131110111. aujour‘tl‘lnii 11111011176111: dc 13;
1113311531011 do Sotin. Muis gunnrl on so rappc'iic quc
111154111? toutcs lcs notwciles 11111110111105 non omoic‘llc«
mant par 10 111-1211310111 _. so lrouvcnt (11111x0ut1‘oisj0urs
nprbs, confirmécs par 1’1’21’C1112111cnt , on 110 pent tires
C16. 3011 2155011101}. 1111011110 conjecture 111110233113 0111:9127:

 

  

 

(semi-macs: fabritlues nationalcs , pour la manipulation
ct la ven‘te (lu tabac. '

Li- must-it ordonnc I’impression du compte renclu par
Git-0N.

liérenger: Je vois th‘c plaisir que la commission (lCS
finances vous présentc ,dans ses rapports , des appercus
satisiaisans ; mais je ne vois pus sans peine que lo
trésor public est toujours vide. Il taut enlin savoir Si
nous pouvons rcstaurer nos finances; s’il nous rcst'e (les
nioycns, nous les 'emploierons; 's’il nous est impos—
sible tl’ainéliorer notre situation, it faut que nous le

‘Sucliions.

Tarbé réponrl qu’on no peutplus, en ce moment, s’oc—
ruper (lCS (lcpenses (le l’an 5 ; mais de cellcs dekl’an 6, ct
que pour aviser aux moyens d’y faire taco, 'il faut at—
tendre les étuts qui doivent étre adresscs an commence—
ment (to mois procliain , par le directoire. Quam'l'nous
connoitrons Ccs étals , (lit-ll , alors nous nous occuperous
cle satisfaire aux besoins publics , etj’ose assurerqu’au—
sun état ne trouveru (les rcssources plus aliontlantes.

Carnier ( do Saintes) deinamle qu’on s’occupe d’un
systénie régénérateur des finances, qui rétublisse l’équi—
iibre enlre lesrecettcs ct les depenses.

Crassous observe qu’il est bean (le voulo-ir régéné—
rer entiérement les finances ; niais il craint que la.
discussion produise un autre efl‘et que celui qu’on (loit
attendre , puree que des mois entiers so passeront en

‘ discussion, et que les besoins du moment se fcront
chaque jour sentir avec plus de force. It faut (lone ,
Jil—il , (le, promptes mesures ; car c’est en Vain qu’on
clierclieroit a se le dissimuler , i1 existc un (lélicitqu’il
{ant couvrir. - i ,

Qucls moycns vous sont oil'erts £1 cet e'l’r‘et ? Comple—
fex—vous‘sur lcs prodnits cle la contribution foncicre '?

mais cite a été portéea un tel point (l’exagiiration qulelle

a bcaucoup nioins tourni qu’on n'enauroitobtenu, si elle
:xvoit «Etc inorléréc. Vos rcssources sont (lonc‘ (lens 105
impéts indirects: Votre commission des dépenses , cello

‘tles' finances , ont déja' reconnu la nécessité (l’y rcvenir ,

Pi vous ne pouvez ajourner, it cct égard, Votre (lé— ‘

ties (.lu service public , ct grossir ledélicit. Jc demanclo
(lone quc la discussion sur l7étal>lissement des contri—
butions indirecte’s et le mode de leur perception , s’ou—
vre tridi proclmin. Adopté.

Sur'le rapport de Normand , an nom de la commission
militaire , le conseil preml une resolution qui the pro—
visoirement la solde des otficiers réformés pour les mois
rle l"ru«:tidor et vendémiaire; la solde sera la meme que
cello qui a été (léterminée par la loi rlu 3 prairial.

' Normand , dans le consiilérant qui precede Matte réso—
Iution , avoit énoncé qu’elle n’étoit provisoire qn’a
cause (lu retard apporté par le (lirectoire , a transmettre
an conseil les états proprcs a fixer (lélinitivcment la
snide (lcs ofliciers rclin'incs. '

-Quirot Tt‘Clill'IlC lu suppression (lo cc considérant ,
comma injuricux‘ an (lirm-toire. ,

Normand dcclarc (pie la commissio’n s‘est détermi-
Inf-e 21 l7ailopter , aliu th prouvcr aux déteiiscurs (10 la.

termination , suns laisser en soulfrancc les tltVCI'SCS par—

putrie, quc cc n est point an corps legislatit, amsx qu‘on

lc lcur insinu". , mais au Llircctoire, qu’ils doivent at—
tribuer Ins retards. - '

r!

QUit'Ol ct Savary insistent pour la suppression iiu
considérant. ‘

Pison (lu Galland (lcmande qu’au lieu de le suppri_
nier , lo conseil 5e borne a le modifier cn (lisant ;

Considérant qnc rien n’est plus urgent que de pour—
r-voir Si la solde (lcs (lefen eurs de la patrie.
, Cette proposition estuappuycc , Ct lc considérant,

ainsi rédigé , est mis aux voix ct adopté.

Le président annonec que Farguel (lemanrle la pa— it

role pour une motion Cl’ordre sur la situation ole Paris;
mais qu’une commission que lc (,onscil aprééc , et qui
ne peut faire son rapport qu’cn comité secret , aux
termes de la constitution , demande a étre cntendue.

Plusieurs ineniln‘es réclamcnt pour quc cle suite le
conseil se forme en comité. \

Fargues de son coté insiste pour avoir la parole , et
e'llc lni est accordcc: Vous ne pouvezl’ignorcr , dit—il ,
depuis 'cleux mois Paris est le receptacle de ce que nos
(lépartemens avoicnt (le plus impur. Vons n’ignorez pas
non plus qne cenx qui y sont rcstés ontacquis depuis plus
cl’uudace‘, et ne cachent plus leurs all'rcux projets ,mais
vous ne savez pas que si vous existcz encore , cen’estque
par l’einbarras que vos ennemis éprouvent clans le clioix
dc leurs Inoyens. Serez—vous investis (lans le lien Ilc vos
séanc'es , ou serez— vous égorges dans vos domiciles ?
Ai'mes , argcnt , tout est prét; il n’ya plus ricn qui ar—
réte , 5i ce n’est l’embarrls du clloix ontre ces deux
moyens. Ccpendantje vous invite a ne pas vous exagé.
rer to danger; Vous Il’étes pas tons destinés it périr; 208

' membres cles deux conseils sulliront , (lu moins quant (‘1

present, a l’expiation (les crimes qui ont été commispen-
dunt la session actuelle.

Il ' est vrai‘ que si vous étes tons décidés b.
porir plutot que e laisser Violcr la constitution , et at—
tcnter 21 la souverainete’ (1U pcuple, il arrivera que toute
1a representation nationate sort: égorgée; la soif (lu/
pouvoir et (lu pillage, voila ce qui aniine , ce qui attire
ici les machinateurs (les troubles, et il est facile de
les reconnoitre; aussi en demandant lu parole, j’ai cu
principaleinent pour objet de fixer l’attention du gOU.‘
vernement sur les complots qui se trament, d’éveiller
le zcle et snr-tout l’énergie des autorités constituées et
des citoyens; mais si la representation nationale étoit
mutilée on, attaquée , si. lc gouverncment ne parvenoit
pas £1 déjouer toutes les tramcs qui s’ourdissent , it an
roit a se rcprocher le silence qu’il garde ' -

Je vote l’envoi d’un message an directoire , pour lui
demander compte de la situation de Paris. «

On dema’nde I’impression de ce clisrours. Bérenger
s’y oppose: Je ne doute pas , dit-‘il, que nos ennemis
n’aient des projets hostiles; c’est la suite nécessaire ,
(Tune revolution. Au commencement (l’une‘ revolution ‘
en ell’et, le vice et la vertu n1mchent ensemble; les 1

méchans et les hommes cle bicn se réunissent sous la

méme banniere , pour renvcrser le gouvernement exis- _.
tant; mais lorsqu’nn antrc gouvcrncment a remplacé ‘
l’ancien , lorsquc la revolution est tcrminée , les acteurs
so séparent alors; les l‘iommes (lo liien , (lont le voeu
estrcmpli par l’établissementdu nouvcl ordre do choscs,
veulent 57y reposcr , et se séparcnt (les méchans; ecu}:—
ci, an controire , qui ne tronvent (lo jouissa‘nce qne (tans 1
le trouble et la destruction , s’agiient encore long—toms i3
pres , et la soif dc revolutions toujours no uvelles , leaf

trait
bon

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(lan:
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traire an renvoi do Sotin. Tout co. que nous savons dc
bon lieu, c’estque Sotin et ses entours no se croient pas

  
 
   
 
 
 
  
  
  
  
 
  
 

'I‘l_ (lu tout bien uth'nlis sur le trOnc nlinistériel. llier ,
: so lemme jeune et, jolic eL encore toute liere (1e l’llabit
ur- chmnnrré Llc son opoux , promonoit line de ses umies
(tans lea vastes sullons qui composent son nonvel ap—
ut , par emerit: c’est ici , lui disoit—elle , que je ferui ma
settle £1 manger , ici mu sallc it reeevoir; c‘estici que
)a— j’ucnoutherai , et que jc donnerai £1 l’Europe un petit
'is; Sotin; 3i chuque piece qu’elle montroit z‘i son amie,
qui clle :ivoit soin d’ujouter: Si mon mari reste minish'e.
tux Voila un si qui annonee dos doutes.
e_ -mmW—
lc On a mis en usage tous les pctits moyens cle trouble:

  

la trunquillité publique : on chcrche z‘i exciter des rixes;
quelques jcunes gens ont eté insultes, maltraités par
des sotilats , parce qu’ils portoient (les collets noiss 5 an
coin (les rues , des chantcurs insultent publiquement le
corps legislatil‘; le dernier message ‘ilu directoire a été
atfiché avec profusion sur tous les murs : un jour on crie
1.2.5- crimas dc Barras , 1e lendemuin , 5a justification,
et sa justification et‘ 165 crimes sont un grossier éloge
de ce directeur. On veml un pamphlet intitulé ; Lisle
do eeux (/Lul uewlent [a guerre, at de ceux qui uculant [a
pair ; ecux qui veulent la guerre , sont Boissy—d’An—
gins, Caiinille Jordan , Henri Lariviere, Simeon , Thi—
lmudeuu , Gibert—Desmolill-res, Le ll‘Iarchund dc Gomi—
oourt, Dumolurd, \Vitlot, Picllegru, Emery , Vau—
blunc , Vuuvilliers , Fressenel. Lesjucobins paroissent
en Vouloir sur-tout £1 Boissy—d’z’tnglas; to journal] des
fIO/lzmes‘ fibres l’appelle aujourd’hui l’épouvantable
Boissy. >

Les affiches continuent toujours '21 se succédcr; on
en rcmurque uue contra l’institution dos grenztdiers ct

  
  
  
  
  
 
  
  
  
  
  
 
    
    
   
  
  

jute cliusseurs dans la garde nutionale; an reste nous
E (ln, ‘ sonnnes retoinbes clans le calme ; je dis retombés , parce
tire que ce calme a quelque chose (lo lourd et dc fatigont ,
5 de comme les momens de sonlmeil tl‘un malade agité par
ieu la tievre, ou coznme oes intervalles do silence at de
{011‘ tranquillité dams un orage. Une inquietuile sourtle rem—
Her place l’agitution, et la treve estpire que la guerre_
5 et ‘ ‘

noit
au—

CONSEIL DES CINQ-CENTS.

Séance du 28 t/mrmz'dor.

r lui : Les habitans d’une commune de la Vendéu , (lénon—
cent les ordres donnés par lo commissaire du pouvoir
Igor executifdu canton , pour faire (les Visiles domiciliuires.
mis On demande le renvoiii la commission cllurgee do
aire > fixer les limites dcs attributions donnees aux commis-
.tion suires tlu directoire.
les ; J’observe , (lit nn membre , que le rcn-voi est. bon sans
tS la E35: (loute enlui-meme1 mais qn’il (leviendrott illuson‘e, 51 la
sxis— commission in: l‘aisoit pus ziu pluiotson rapport : (lopuis
ila'cé ; long—toms it est attendu ; je demamde qu’onfin 1l soit iait
enrs (lans 1’} jours. .—A(lopte. _ . '
vocu R obert , par motion d’ordre, expose que (les incllr'idus
1505, K. et (les étrangers que la constitution prive (ludroit ile
oux— ‘ voter , s’introduiscnteepemlzmt (lans les assemblces prl—
(tans ‘V maires on communules; que lit, souvent rénms auxtac-
tems v tieux qui s’en servent commo (l’instrumens utiles £1 leur

   

, lcs ‘ parti , its parvicnncnt :1 hide d’une majorité fauctlee, a

 

 

t'airefpréilominer leurs voeusurcelui do peiiplel’lldemamfc
pour prévcnirdI-sormais dos inconvéniens aussi graves ,
et fuire respectcr la souverainelé do penple, qu’il soit
prononeé tlos peines contre ceux qui voteroicnt dans les
assemblées priinuires ou communules , sans en avoir lc
(lroit

Reuvoyé it la commission cllargée de reviser la loi
(lu 5 ventose, portant instruction sur la tcnue des 6.5—-
semblees priinuires , comrnunales et electorates.

Fresscnel, dans une motion d’ordre,appellc l.’attention
du conseil sur les finances

L’inquiétude qui , dit—il , s’est emparée do presque
tous les esprits , l’opposition qui s’est élevée entre les
diverses nutorités , les soupeons qui se sont répundus
(10 part et (l’autrc , Vous devez les attribuer au défaut
d’ordre qui regne dans nos finances; o’est ce défaut
d’ordre qui neutralise les moyens immenses qui vous
restent , et qui vous font mourir en quclque sorte au mi—
lieu des ungoisscs (111 besoin , lorsque d’immenses res-
sources demeurent encore dans vos mains.

ll taut donc s‘occuper dc régénérer l’administratiom
du tre'sor public , (1e mettre un l'rein aux dilapidutions ,

'd’établir un juste e'quilibre entre les reeettes et les (1?:—

penses , et pour y parvenir , je crois que vous devez.
recourir aux impéts imlirects ; je sais que ces impots,
par la fouls (le préposés qu’exigent leurperception , en—
trainmt degrandsinconvéniens; mats je sais qu’ils sent:
pour le people , les moins sensiblcs.

On pourrpit done établir un impot sur le sel 35ml
extraction; on pourroit aussi trouver (luns la loterie
des ressourecs avuntageuses. Il seroit tems aussi pout—
étre dc s’occuper de l’aliénation des foréts; car on a
toujours remarqué que les bois prospéroient plus entre
les mains des purtiouliers, que dans celles de l’état.
I’o‘urquoi n’établiroit~on pas aussi un impot sur les sue—
cessions collatérales ? Pourquoi , 21 l’cxemplc de non
voisins , nc feroit—on pas un impot a dcs conditions
modérées ? ‘

.Te crois en méme tcms qu’il convient (lo vous pro~
noncer fortement sur la validité (les biens nationaux;
c'est un moyen bien sur (le repousser les calomnies qu'on
ne cessc do diriger contre Vous. C’est en vous occupant
ainsi de l’amélioration des finances , que vous manifes—
tcrez Votre voeu pour la prompte conclusion (lo la paix.

Le conseil ordonne l’impression dc cc discours , ct
renvoie les observations 51 la commission dos finances.

Orgnne de cette commission , Gibcrt—Dcsmolierel
présentc le résumé des travaux , dontellc s’occnpc pour
assurer toutes les parties du service public. Fixer 106
droits do grotto , dc timbre ct (l’enrcgistrcment, de ma—
niere £1 en renure la perception plus facile , et 11 pré—
Venir la fraude ; rétablir l’usagc (lu parcllcmin pour lcl
actes publics; continucrpour Yam 6 le (lroit dc patentes .
mais en ordonnant sa repartition (l’nne manierc plus
juste ; tels sont les objets principaux que Gibert annonco
avoir été prépurés dans le silence de la commission, ct
qui (loivent procurer de grandcs ressources.

Quant £1 l’étabtissemcnt d’un impot sur lc sel , lc rap-
porteur declare quc to commission a unanimement re-
pousse le systémc présenté 21 cal égard par le ministre
(les finances , parce qu’ellc no le eroit proprc qu’a rap-
peller la gabelle si justemcnt proscritc. Elle a cru qu’on
pourroit trouver [10 plus sfu‘s uvantages (19.115 10 rétablis:

I
r
y
t
l
,

   
   
    
 

  

  

  
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
  
 
 
 
  
   
  
  
     

 

 
   
   
   
    
      

‘gousse a des mounmens qui se font plus an moins sen-
tir a diverses épcques.

Nous n’avons (lone pas lieu de nous étonner (les ten—
.tatives qu’on pent preparer ; mais lorsqu’on ne cite
'pas dos fails positifs , lorsque nous n’avons que des

suppositions que je crois fonrle’es, mais qui devroient
vétre appuyées dc preuves,pour justifierl’envoi (l’un mes—
sage, que devons—nous faire '3 nous occuper de bonnes
,Ioix qni nous attirent la confiance du peuple; et si ,
ce que je ne puis croire , ses representans étoient attu—
qués, alors nous invoquerions sa garantie , nous invo—
querions eelle (les défenseurs de la patrie. Je demande
l’ordre du jour , etsur I’envoidu message , et sur l’im—

, pression du diseours.

L’ordre du jour, mis aux voix , est adopté, et le
:onseil se forme en comité general , pour delibérer sur
Xe traité dc paix avec le Portugal. ’

W

- Suite ([14 texle de la loi sur la réorganisation de la garde

nationule. 7
V. Ne seront compris dans l’organisation , ni comman-

dés pour aucun service , tant qu’ils seront en fonetions :

'Les membres (lu corps législatif;
Ce X du direetmrc exécutif;
Les fonctionnaires publics , dont l’éleetion est reservée

‘ par la constitution aux assemblées primaires, eoxnn1u~

‘nales'et élcctorales;
_ Les ministres ;
I Les commissaires de la trésorerie nationale ;
Les commissaires de la comptabilité ; _
Les liquidateurs généraux de la dette publiqne ;
Les arehivistes , secrétaires — rédaeteurs , messagers
fl’état et huissiers du corps legisla‘tif. '
Le secrétaire-genéral , les messagers d’état et huissiers

I 811' directoire executif;

Les eommissaires du directoire exécutif, presles admi-

' ‘histrations et les tribunaux ;

”Les offieiers , soldats, commissaircs.des guerres et de

'_ In marine , faisant partie des armés de terre ct do mer,

et les gardes—cotes;

La gentiarmerie nationale.

VI. Seront dispenses (1e tout service personnel, et
meme du rcmplaeement, les citoyens ages de plus de
60 ans, ainsi que les militaircs invalidcs retires dans
'leurs foyers , et hors ( ’état par leurs blessures on leurs
'infirinités , de faire le service.

VII. Seront, quoique portés sur les controles des com-
pagnies, dispenses de tout service personnel, mais tenus
an ,rcmplacemcnt', les administrateurs—généraux (les dif—
fér'ens services , tant civils que militaires, les receveurs
et payeurs des \lépartemens , les chef's dc bureaux du mi—
nis'tere _. de la trésorerie et de la comptabilité , les gardes
(les' magasins publics , les grefliers dcs tribunaux, les

~. concierges (les maisons d’arrét, les couriers de la malle
ct postillons de la poste aux chevaux.

‘ VIII. En ens dc changenlent de domicile ou de rési-
denec liabituelle , le citoyen inserit fern anssi—tot raycr
son nom sur le registre du canton on il étoit établi ,
s’inscrira de suite sur celui Lle son nouveau domicile, ct

scra place dans une compagnie, faute dc quoi il demen—

—_i

(4)

m l’imprimerie dc LE NORMANT , rue des l’rétres-Saint -Gcrn1ain—I"Auxerr015,n". (i2.

 
 

rera 511th on service , on an rcmplncement dune l’une et
l’autre municipalité.
' De Z’m'ganis‘ation.

IX. La garde nationale sera organisée par canton,
et se formera en bataillon de 800 homxnes au plus , et 2‘).
raison d’un balaillon au moins par canton. ,

X. Chaque bzitaillon sera formé de 10 compagnies,
dent une do grenadiers , une (1e chasseurs et huit de tu—
siliers , et d’un état—major, compose d’un chefde butail—
lon , d’un adjudant—major', d’un adjudant—sous—ollicier ,
et d’un tambour—major. '

XI. Cheque eompagnie sera divisée en deux pelotons ;
1e peloton en deux sections , et In section en 2 escouades.

XII. 11 y aura par compugnie un eapitaine , un ser—
gent—major, 4 sergens , huit caporaux et un tambour.

Chaque peloton seru commandé par un lieutenant ou
sous—lieutenant; chaque section par un sergent, ct cha-
que escouade par un caporul.

XIII. Les compagnies de grenadiers et elmsseurs se-
ront de 60 honnnes an plus, non compris les oflieiers.
Les autres compagnies seront composées d’un nomlne
indéterminé d‘c gardes nationales , en raison du plus ou
moins do population, mais elles seront toujours a—peu—
pres d’égale force. _ —

XIV. Dans les cantons qui fourniront plusieurs ba—
taillons, la reunion (les bataillons du canton formera
une legion. ,_

Sont exceptes de cette disposition les cantons de Paris,
Lyon, Bordeaux et Marseille, dont lcs bataillons seront
réunis par municipalité, pour former une legion. '

XV. Chaque legion sera sous les ordres d’un chef de
legion et d’un adj udant—géne’rul.

Dans les quatre grandes communes, i1 y aura de plus
quatre adjudans (le division par legion. ,
XVI. On tirera chaque année au sort le rang des ba—
taillons, conipagnies , pelotons , sections et escouades.

De la formation (16:; compagnies. . d'

XVII. Pour former dans les cantons 1a premiere com— °_n H
position'des compagnies (1e fusiliers, les membres de El, 15/011:
I’administrution municipale se réuniront an chef—lieu (le gt" (11°C!
canton , at y apporteront la liste des citoyens et fils de {1
citoyens inserits sur le role de la garde nationalc. L

115 régleront, on raison de la population , lc nomln‘e '7'
de 'bataillons it fournir', e't les arrondissemens qui de-
vrontfournir chacune des huit compagnies de fusilicrs
(1n bataillon, calculée sur Je pied de cent hommes an . _.
plus; en observant (1e composer (lans les villes les com-
pagnies (les citoyens du meme quartier, autant qu’il sera
possible, et dans les campagnes , dc ceux (les communes ,
les plus voisines.

Les arrondissemens-ainsi déterminés, l’administration
municipale en fera publier et aflieli‘er l’état, ct indiquera ‘
1e jour et le lieu du rasscmblement des eitoyens de elm-

que‘arrondissement. i

XVIII. Les dispositions (lo l’articlc precedent s’ap—
pliqueront egulement aux quatre grandes communes,
mais les operations prescrites se {'eront par la munici—
palité.

   

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(La suite 2‘1 domain.
.I. H. A. l’OUIALDE-L.