xt7sn00zss7v https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7sn00zss7v/data/mets.xml  France  1793-04-16 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 16 April 1793 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 16 April 1793 1793 1793-04-16 2023 true xt7sn00zss7v section xt7sn00zss7v   
 
 
 
 
 
 
 
 
   
      

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Du Mardi

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u: in veis. tout ce que j’entend‘s, fur le clump , Je vous
gécouvrirez , ce que mus apprend‘tez , fates-l

     

   
 

  

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i i ' ' i ' tout a:
l' arent- 1e fins en [’"zdatz .

nemem ("e p e? ' en infirms; cc uc vouo
e mei favoit ,- ie la pubhe fut l cure.

16 Avril 1793.

NOUVELLES firnAxcfinns.

De Madrid, [a 26 mars. Le duc de Ftias
et Unda, :31 l’effct d'engaget les jeunes gens
de ses domaines i vole: i la défense de la.
pattie, a libéré de toute tedevance féodale en-
vers lui, pendant cinq années conse’cutives,
les parens de ses jeunes vassaux ptoptes et
disposes i setvir comme volontaites. Les
parens do can: que la guerte feta pétir,
jouitont de cette franchise pendant dix années.
Il n'est pas besoin de dite que cette détermi-;
nation du due a. fait grand plaisit au roi, qui
lui en a témoigné sa satisfaCtion dan‘s les termes.
les plus Hatteurs.

On dit que la cont de Portugal , de' laquelle
on attend des munitions et de l'atgent, doit'
nous envoyer aussi lO mille hommes de ses
troupes pout renforcet nos atméeS. Les dons
pamotiques se multiplient et font un objct d'im—

portance. L'atchevéque de Tolede :1 offer: an .

million; l'archevéquc et l'église de Seville, un
autte million; 1e commerce de Cadix autant.
Une société s'esr engagée :i enttetenit, :‘1 ses
feats, pendant route In guerre, lcs diffétcns té-
gunens dcs gardes du (oi. La Biscaie léve une
armée de 57 mille volonmires, tous gens d’e'lite,
er. 60mm? on sait, d’un courage a't l’épteuve.

ll

 

 

 

 

 

 

. , ,
Cette atmée se propose spécxalement la defense
du toi et de ses damalnes.

De la Hay: C: 19 Mars.

Mémoite de Milord Aukland, Ambassad'eut brim—j
nique, et du Comte jde Sthrhetnberg, Envoy:
extraordinaire de_l’Em‘petetx_-, ptesente htet aux
Etats —Généraux, dont vorc1 la teneut';

HAUTS £1- PUISSANs SEIGNEURS. _
Il est connu que, Vets la hn du mas de

' septembte de l‘année detniéte, sa Majeste Bri-

tannique et vos Hautes Puissnnces ont donné
de concert l’assumnce solemnelle que dens lc
cas 0t‘1 1e danger imminent, qui menacoit des-
lors les jouts de Leurs MajeStés ttés—chtetiennes,
et de lent famille, se téalisat, Sa MnjCSté et
Lent Hnutes Puissances ne manquetoxent pas
de ptendtc les mesures les plus efhcaces pour
empéchet que les personnes qm se setoxent ten-
dues coupables d’un crime anssx attoce, ne
trouvassent aucun azyle dans leuts Emts IEGSPCC-
tifs. Cet évévnement, qu’on ptessentoit nvefic
horteut , a eu lieu , et la vengeance divtne Enrol:
ne s’étre pas long-terns fair attendre. Queiques
uns de ces détesrables tégicides sont dqa clans
le cas de pouvoit étte soumis nu glawe de 1:1 101;
les autres sont encore au milieu du pcuple,
qu’ils ont plongé dans un-abyme de nmux.,et
auquel la famine! l’angtclne et la gucrre cmlg

  

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 (

prép arenr de nouvelles calamirés. Enfin tour ce
que nous voyons arrive: concourr zi nous faire
regarder comme prochaine la. fin de ces
malheureux, donr la démence er les arrocirés
our pénérré d’épouvanre er d'indignarion rous
ceux gui riennenr aux principes de Religion,
de Morale er d'Humamré.

En consequence les soussignés soumerrenr au
jugemenr éclairé er :i la sagesse de vos Haures
Puissnnces, si clles ne rrouvc—roienr pas convena~
ble cl'employer tous les moyens qui sonr en leur
pouvoir pour défendte l’enrrée dc leurs Etats en
Euro e ou de leurs colonies, 2‘1 tous ceux des
mem res de la soi—disanr convention narionale,
ou du prérendu conseil exécurif, qui onr pris
part direcremenr ou indirecremenr audit crime,
er, s’ils éroienr décou-verrs er arrérés, de les
faire livrer entre les mains de la justice, pour
servir de lcgon er d’excmple an Genre Humain.

Berlin, is 26 mars. Norre cour se dispose
:‘1 exposer dans un manifeste scs droirs sur la
parrie ‘de‘ la Pologne qu’elle fair maintenanr
o’ccupcr par ses troupes; droirs qu’o‘n ne peur
emresrer, car il esr convenu que‘ la raison du
has fort esr roujours la meilleure. La Prusse
v.1 donc déclarer :1 l’univers cnrier , que le pays
don: elle a pris possession est un disrricr de
la Prusse, er qu’il sera incorporé comme rel i
la monarchie.

Ostcnde, cc 2. avril. L'Amiral Macbride
s’esr présenté le 31 du mois demier avec huir
vaisscaux briranniques pOur' fesmer 1e port. Les
Frangais, apres avoir encloué leurs canons er
les avoir jetrésd bas des remparrs dans les tosses ,
se sour retirés en grande confusion, er les An—
glais onr éré recus par les lmbirans comme des
libérnreurs er onr fair pavoiser le pavillon
brirannique. On a rrouvé dans ce port neuf b31-
limens charges de grains , farines er fusils pour
la Francegoutre deux navires anglais, qni avoienr
été pris par les Frnngais ; ceux—ci avoienr le
projer de faire de ce port un entrepor; ils y
cnrretenoienr une garnison de deux mille hommes
qui se son: enfui £1 l’approclie de l’escadre bri—
wumque.

Vorms, 1e 4 nvril. Le roi dc Prusse vienr
'de courir le plus grand danger; pen s’en est
fallu qu’il ne soir rombé dans les mains des
Frangais avec la majeure panic de ses équi—

  

 

 

 

 

.

pages : sans ses hussards, il éroir pris. On a
fair _pendre sur-le-clmmp un paysan qui avoir
servr d’espion aux ennemis. S. M. esr journel-
lenient arrendu dans cerre ville; on lui pré—
pare une enrié: des plus brillanres. Hier, lc
troxsieme bamillon dc Rhone er Loire er une
compagnie du 21“. regiment , cantonnés i Hers ,
furenr assaillis pin: smille Aurrichiens; les Fran-
gais, beaucoup plus foibles , se replierenr pour rc-
joindre lenr érar-major cl Leimersheim‘, mais
ils furenr coupes, réduirs :l l’impossibiliré de

V se défendre, er forcés :‘1 baisser les armes. Leur

chef ny'anr été frnppé d’un coup dé sabre apres
av01r remishsoni'épée , certe inlfime arrociré ins-
pira aux Francais 1e désrr de le venger: ils

I reprirenr les armes‘, nmis accablés par le nombre ,

ils furenr ro'us hachés, hors une vingraine
d’hommes quise son: s'auve'sai Leimershenn.

Dc Francforr , Jr: 7 diff]. Mayence est in-
vcsrie; la garnison n’esr composée que lo 12.
mille hommesp beaucoup de méconrens sonr

rérs :l .56 xéunir aux Prussiens nu premier
signal; 13., place. es: isole’e er sépqrée du corps
d’qrmee'quifiiisoir so. principale force; rour ces
inconvéniens font croire que les Frangais ne
peuvenr pas renir long-temps. On assure meme
que la garnison a fair proposer une capirularion ;
elle demande :‘i sortir avec les honneurs de la
guerre; elle demande aussi la libre sortie des
clubisres er des membres de la convention
Rlieno-germanique.-Cerre derniére clause n’a
pas éré acceprée par le général qui commande
les assiégeans. On attend de jour en jour des
nouvelles décisives.

Bruxélles, 1e 7 aer. Les prisonniers quc
Dumourier a livrés :‘1 l’armée impérialle, arri-
verenr 1e 5 avril, :1 5 Vlieures du soir sous une
forre escorre. On les conduisir :l l’ancien horel
du conseil des finances, d’ou ils parrirent le 6 an
marin pour Maesrrichr; ils paroissenr Crre trairés
avec beaucoup d’égards.

L’armée aurrichienne se renforce chaque joar
dans les Pays-Ens; Goo hussards prussiens,
er :0 mille hommes d’infanrerie , onr passe
le 4 3‘1 Bruxelles; ils onr pris la roure de Ter-
monde, er deli, ils s’avancenr vers Mons.

FRANCE.

De la Valléc d’Arau, [e Icr Avril. Nous

 

   
 

 
  
     
     
 
 
  
  
 
 
  
   
 
 
  
 
 
  
 
 
 
 
  
 
  
  
 
  
   
  
   
 
 
 
 

 

   

     

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siens ,
passé
Ter-
:5.

Nous

 

sommes maittes de la villecle Vielle. On a
manque le ‘go‘uverneur ‘d’une clemi-heurc. Deux
canons, cles bombes , 600 grenades ,/ go 01160
prisonniers, tel est le debut de notre petite ar-_
mée. Nos solders n’ont pas été eflrayés des obs—
tacles ; 2.2 pieds cle neige , des rocs escarpés,
des précipices, ils ont tout franchi. .lamals on
n’a vu rant d’ardeur et de gairé. Notre jeune
général paroit avon de grands talens. Je me {6—
licite de servir sous lui: il esr enjoué, bouillant,
plein de courage.

Tau/on, [e 3 avn'l. Hier, 4 individus , ivres,
fous , ou étrangement trompés sur les disposi—
tions de leurs concitoyens, s’avisétent de par—
courir les rues de Toulon en criant : Les fleurs
tie-[yr Jonr graves dam 1205 cams; nous jam/2;
d8 pe’rir pour [eur defense. lls finirent leur pro—
menade par entrer dans un club-3 er l’un d’eux
étanr monté :‘1 la tribune, y parla d’une maniére
analogue au refrein qu’ils :ivoient répété dans
les rues; on no le la'issa pas ncliever, et on
l’arréta ainsi que ses complices; on 165 mi: en
prisOn, er on s’attend :l voir l’orateur guillo-
tine an premier moment. On prend toutes les
mesures nécessaires pour découvrir les insu-
gateurs.

Valencia/mes, [e 13 avril. Deux trompettes
arrivérent hier ici pour sommer la ville de se
rendre. Le commandant a répondu qu’il la dé-
fendroit. Les mémes trompettes son: venus ici,
ainsi que le general Dampierre; on ignore le
sujet de cette derniére dénmrche.

La cavalerie est cantonnée dans 165 villages
circonvoisins, et comme on est totalement de—
pourvu de {outrages et d’avoines, on force les pay-
sans 5 nourrir les chevaux sur des bons qu’on
donne.

On public dans le moment que Conde s’est
rendu; mais je n’en crois rien, Patce que ce
bruit n’esr fondé que sur ce que nous n’en~
tendons plus le bruit du canon.

Paris. On se pone en foule chez les bou-
langers , er cependant le pain ne manque pas.
Garin, l’un des administrateurs des snbsistances,
a assuré ces jours-ci que la capitale éroir bien
approvisionnée; on a proposé d’e’rablir desfimrs
communs. Les sections sont invitees :l envoyzr
leurs observations sur ces établissemens. On as-

sure qu‘l y a un grand :plan d’afihmer Paris; 9

 

 

 

 

 

 

 

 

et que depuis quelque temps, on en retire in-
sensiblement toutes les latines. L’avis en 3 etc
donné por la sociéré populnire dc Dijon.

I

§ Le décret contre Marat n'a point cause
et ne causera vraisemblnblemeut aucune émeute.
Ses numeros pdroisscnt t;u}ours; mais Marat,
n'eut—il contre lui que Li‘avoir rrcrzblé les ope-
rations de la convention, pour l’occuper ce
lui et de ses dénonciarions, est un homme
qu’il falloit écartcr, pour qu'on Put auimoins
s’occuper cle 1.1 chose publique. Roberspierre :2
fair aux Jacobins une vive déclamauon contre
ce décrer. 11 a demandé que tous les membres
se repandissent dans les seetions pour réaliger
et dévoiler la sceleratesse de ses ennemis.

§ Anecdote IzismriqueJ tire'e du discoms 6/8
Guada , m re'por'zse' Li [’incni’falion dc Robers-
yicrre.

Je fis une motion contre les liomme qni
pouvoieut nspirer :i la royauté. Le lendemnin ,
:1 sept heures du marin, je vis entrer cliez moi
M. d’Orléans; il me deuaanda si j’avois en-

'tendu le designer; si j'avois des CLUHIZES sur

lui. 3e connors [0.ch vozrc rzu/[z‘te'J lui dis—fie ,
Ct s’il n’y ovoit que vous, je ne vous tc—(lou-
terois p.133 mais je vois derriére vous ides
liommes qui ont besoin de dominer sous votre
nom. Vous n’avez qu’un moyen de faire
ccsser rout soupgon; c’esr d’étre le premier

t :l demander le decret qui vons bannisse de

la république, ainsi que votte funille; vons
sorrirez an moins du territoire frangais d’une
maniére honorable. D’Orléans me répondit que
deji Rabaur lui avoit clonné ce conseil , et qu’il
alloit encore consulter un hommc dont je no
me rappelle pas le nom. Le surlendcmain,
Sillery me vi: '5. l’assemblée , er me par-lam o'e
l’avis que j’avois donné :i d’Orlenns, il ajoura :
Out") 1'! n’a que ce ram 1) pr‘cna’re, je [c 5m:
55571. Is vais lui faire 1m 6012: dc a’ikrmrs & la-
fm duqzzel i/ damn/Idem cc de’crer _, car ('1 me wit
rim faire pnr lui—méme.

§ Le corps municipal arréte que les mcm~
bres des comités de surveillance des :ccrions net
pourront exercer leurs foncrions sans avoir jus-
tifié du payeme’nt cle lCUIS impositions cle 179.1,
et qu’ils ne délivreront de certificats de civisme'
qu’ir ceux qui produiront les métnes titres-

  
  
 
 
  
  
  
 
  
  
 
 
  
 
  
 
 
 
 
 
 
 
  
  
  
 
 
 
  
  
  
 
 
 
 
 
 
   
  
  
 
 
 
  
 
 
  
 
 
 
 
  
 
 
  
 
  
 
 
 
 
  
  
   
 
   
 
 
  
 
 
   
   
 
  
   

  
  
  
 
 
   
  
  
 
   
 
  
   
   
   
  
  
  
  
  
   
  
  
 
 
 
  
   
  
  
 

   

§ Pierre Jaquelin er Courvoisier, tous Heux
'valets de chambre du citoyen Conty , deman-
dent cbacu'n un passe- port pour aller servir leur
maitre 2i Marseille. Le couseil motive son re-
fus sur ce qu'il est de la competence de la.
convention de prouoncer 5 cer égatd.

§ Un membre dénonce que la fille de Tison
a demandé :3. entrer dans la tour du Temple.
Stir le refus des commissaires, elle a déposé
un pique: contenant une piéce de bazin, sur
laquelle on a remarqué dcs lertres qui ont paru
suspecrcs. Le paquet a. été renvoye' 2‘1 la police,
3.ch le procés-verbal dressé nu Temple.

§ Le conseil exécurif écric que l’on and la
poursuito des conrre-révolurionnires retrancbés
dans Noirmoutiers, qu’ou expere les évmcer
bientor.

§ Blanchelande, ci-devant gouverneur de
5. Domingue , a eré condamné bierlundi 15 , 2i 7
heures du matin, par le tribunal révolution~
Imire, 3 Que guillotine dans les vingt - quatre
heures. II a été exécuté 31 4 beures.

CONVENTION NATIONALE.
Sc’ance du lundi 15 avril.

\ Une letrro des Sables d'Olonne annonc: que
les brigands qui se sour présentés ’deux fois
devanr cette villej, pour en fairc le siege, on:
été repoussés avec perre de plus de quarre
cents hommes, deux cents blesses. or de leur
artillcrie. Les lmbirans de Noi'-Moutiers se son:
livrés eux-mémes aux rebelles , e: Chalans n'a
£tic nucune resistance. '

Les représentus du peuple envoye’s dans la
Loire inrérieure, écrivenr que ceux qui disenr
que tous les attroupemens de ce départemenr
sont dissipe’s, trompent. La rive droite de la
Tnirc est purgée? mais la rive gauche est en
lo. possession des révoltés. Quimper est dans an
em de defense respectabfe

Une lettre de Coron Indre er Loire annonce
cnccrc des succés qm onr pensé devenir nuls

i4)

 

 

 

 

  

par rrois coquins qui , nu milieu de l'acrion;
oni crié :muve qui peat. Ils sOnt arrétés et la
commission militaire va en faire uu exemple.
A Cbemillié on a aussi cbrenu 'des succés. Les
commandans des insurgésv son: trois nobles ct
un ex-vicaire.

Décret qui ordonne que les géne’mux d'Har-
ville er Boucber , et le commissaire d’Harvil'le
seronr amene’s 2‘1 Paris, our étre jugés par le
tribunal re’volurionnaire. lseux autres généraux ,
.Moissard Brachoise er Osselingueri, commis~
saires des guerres seront aussi amenés ai Paris ,
er mis en e’tar d’zrresration.

Lecoinrre demande que pour faire cesser
les troubles qui divisenc continuellement la con-
vention , il soir fair un scrurin épuratoire de tous
les membres. Cette proposition est tejettée, mais
sur la morion de la Source , la convention dé-
crete, qu’i‘comprer de ce jour, les questions
constitutionnellcs seronr au grand ordre dujour
les lundi, mercredi et vendredi de cbnque se-
maine, ec qu’il s’oavrira d’abord une discussion
générale sur les droirs de l’bomme er du ci-
toyen. Que les aurres jours de la semaine seron:
consacrés 31 la suite des lois sur le parrage dcs
biens communaux. L21 prohibition du commerce
de l'argenr , sur le LOClC militaire et des armées
déclaranr qu’elle n’enrendra'aucune dénonciation
canre aucun de ses membres :1 la tribune , ec
que ceux qui en auront i Faire, seronr tenus
de les déposer signées d’eux au comité du salur
public, qui en rendra comptc dans les délais
fixés.

On rappellcra tous les membres envoyés dans
les départemens , dour le rappel ne sera pas nui—
Sible :5. la république.

La discussion s’ouvre; commencera- :- on :i
discuter les droi'ts de l’bomme, ou poserg-t-on
les bases constitutionnelles P pendant que ce3
aeinr questionsls agirenr, une dépumtion dcs
sections de Paris se présente; l’ndmettra-r-on?
la renverra-r-on? au soir? sur l’observation de
l'inur'ilité des' sénnces du soir , on les supprime.
On de’crére quc route petition sera signe'e in-
diViduellement par les ciroyens qui la presen—
teronr. ‘

 

0n four’crir :1 Paris au bureau de la Vedette , boulevard de la port-e same}
Le prix de l'abonnemenrefl _de 27 livres pour i’nnnée, r; If“ our 9X [Ibis
pant s'a‘ngrmes pour dew; mm.» in envo'jlanr s13: afiignat de cent 015.

    

{artin , i celle Saint-Denis , N‘. 3.
, 7 11v. totals pour wois mots. On