xt7tht2gbr34 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7tht2gbr34/data/mets.xml  France  1793-01-15 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 15 January 1793 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 15 January 1793 1793 1793-01-15 2023 true xt7tht2gbr34 section xt7tht2gbr34 J
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FnAncOIs, de grands événemens I'e préparent; je fins .en If’cdezze : tout ce
tie je vols, tout cc: que j’entends , fur le champ ,_ Je vous pen infirtns ; ce one vons
écouvrirez , ce que vous apprencltez ) faites-le mm favorr , ;e le puolie fur lhetne.

 

Du mardi 15 janvier 1793.

FRANCE.

Paris. H eff ttés-important de connoltre les
Eifpofitions de l’Angleterre ti norre égard; elles
font confignées dans la réponfe du lord Grenville
£19. note 6111 citoyen Chauvelin. Nous y joignons la
téponfe du confeil exécutif; nous avons abrégé ces
deux pieces un peu longues.

Vous n’ignorez pas, dit le lord Grenville, 2‘1
l’occalion de la qualité de miniftre plénipotentiaire
de la République francaife , ptife pat Chauvelin ,
qne depuis les mnlheureux événemens du 10 aofit,
£1 majeflé britannique a jugét‘i propos de fnfpendre
toute communication oflicielle avec la France;
que vous ii’étes vous-méme accrédité auprés clu roi
que de la part de fa. majel’ce' trés—chrétienne. La
propofition de recevoir un minifire accrédité de la
part de quelqne autte aurorité on ponvoir en

France , feroir une queltion nonvelle , laqnclle , an
moment on elle fe ptéfentetoit , fa majcllé autoit
le droit de decider d’nptés les intéréts de [es ftljets,
fa propre dignité , 8c les égards qu’elle doit :‘1 [es
alllés , ainfi qu’au fyfiéme general de l’Europe.

 

 

 

 

Il répond enfuite aux trois points des explica-
tions données par le citoyen Chanvelin.

Le premier, dit-il, ell celui du décrer de la con-
vention nationale , du I 9 novembre , dans les ex-
prellions duquel toute l’Angleterre a vn la déclara~
tion formelle d’un dellein de propager par-toutles
nouveanx principes de gonvernemenr adoptés en
France , & d’encourager le trouble & la révolte
dans tous les pays mémenentres. Si cette interpre-
tation , que vous repréfenrez comme injurieufe :2
la. convention , pouvoit paroitre douteufe , la con—
duite de la convention elle-niéme ne 1’9. que trop
jul‘tifie’e; 8c l’application de ces principes aux états
du roi :1 eté démontrée d’une maniére non équivo—
qnepat la reception publique accordée aux fédirieux
de ce pays, nulli bien quepar les difcoursqu’on leut

a. tenus pre’cife’menr clans le temps de ce éécret,'8§
depuis , ti plulienrs reprifes.

On :1 encore ajoutéfi cesplaintes, que l’Angleterre
ell en tlroit de faire , par une explication qui an—
nonce encore aux fetlitietix de toutes les nations
quels font les ens dans lefqnels ils peuvent compte:
d’avance fur l’appui 8; le fecours de la France , 6:;

 

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(2.5

qui rélctvea la France 1e dtcit de s’ingéret dans
nos afi‘aires intérieures au moment on elle jugera a
propos , & d’nptés des ptincipes incompatibles avec
les llllllttltlons politiqucs de tous les pays de l’Eu—
rope. Petfonne n’ignore combien une pareille
declaration ell propte aencourager les délbrdtes
8: la revolte -, combien elle répugne aux ptincipes
que le roi :1 fuivis de {on care , en s’abl’tenant tou-
jours de fe méler de l’intérieur de la France.

ll palTe aux cleux autres points. Depuis la décla-
ration que vous lites nu mois de juin oerniet, clit-
il , au nom de 5. M. T. C. , que la France n’atta-
queroit pas la Hollantle, un oflicier, {e dilant
cmployé au fervice tle France , a violé ouvertement
1e territoire & la neutralite’ de la République , en
remontant l’Elcaut pour allet attaqucr la citadclle
d’Anvers , malgré l’oppolitiondu gouvernement a
accordet ce pallage.

La France ne peut avoir aucun droit cl’annullet
les ltipulations telativement :‘1 l’Elcaut, :‘1 moins
que d’avoir aulli le droit de mettre pareillement
de cote tous les autresttaités cntre Iees aurres pull-
fance de l’Europe. Le gouvernement , fitlele aux
maximes qu’il a fuivies pendant plus d’un liecle i-
ne vcrra jamais non plus d’un cell indiflérent la
France s’eriger direé‘tement ou indireétcment en
fouverain des Pays-Bus , ou en atbitre general des
droits & des liberte’s de l’Europe.

Je n’ai, dit—il , en termiuant , aucune téponle a
vous donner au lujet de l’appel que vous vous pro—

olez de fair: :1 la nation anglail‘c. Cette nation ,
d’apres la Conllitution , qui lui allure {a libetté Sc
fa propriété, & qu’ellc lauta maintenir contre route
attaquc tlireéle ou iriditeéte , n’aura jainais , avec
les puillances étrangeres, ni relation , ni cortel‘pon-
dance , que par l’organe de fon roi , qu’elle cli3rit
6c: qu’elle relpeflte , & qui n’a jamais lepaté un inl-
tant les droits, les intérets 86 {on bonheur, des ‘
droits, des intéréts 8: du bonheur du peuple.

Report/E du canfiz’l axe/curl]:

‘Aprés avoir rcnouvellé les alliirances les plus
exprefles du défir tintere d’entretenir la paix &
l’harmonie entrc l’Angleterre & la France 3 apres
avoir cité , pour s’en autorilet , l’exemple du mi-
nil’téte Elpagnol , qui n’a pas craint cle donner a
Boutgoing , qui le trouve clans la mane pofition

ue Chauvelin ,le titre de Inillllh'e plénipotentiaire'
36: la République frangaile , le confeil exe’cutif *

 

 

 

teconnoit que cette ingtclle de négociation n’a pas [A

 

 

 

 

route In rigueur diplomatique , 85 annonce qu’il a
envoyé :‘t (jhauvelin des lettres de créance.

Il répond enluite aux trois points de la note du
lord Grenville. Nous ne penlons pas, dit le confeih
qu’il fut pollible de nous imputcr le dellein ouvcrt:
de firvoriler les fetlitieux, au moment meme on
nous déclarons qu’on feroit injure a la convention
nationale , G on lui ptétoit le projct de protege:
les emeutes , les mouvemens {editicux qui peuvent
s’élevcr clans quelque coin d’un état , de s’allocier
2‘1 leurs auteurs , 8c de faire ainli , de la caule de
quelques particulicts , celle de route la nation
frangaile.

Nous avons dit , 8: nous aimons a le répéter ,
que le décret du 19 novcmbre ne pouvoit avoir {on
application que dans le leul cas ou la volonté géné«
tale d’une nation, exprimée clairement & fans
équivoque, appelleroit l’allil‘tance 6: la liarcrnité
de la nation lraugaile. Certes, la {edition ne peut
jamais emu on 1; trouvc l‘expteflion de la volonté
générale 5 ces deux idées s’exceluent mutucllc-
ment.

Aiuli , lotl‘que par cette interpretation naturelle
le décret du 19 novembre ell réduitt‘t ce qu’il lignifie
ve’titablement , il fe trouve qu’il n’enonce plus
qu’un aéte de la volonté gene-tale , au-dellus de
toute conteltation.

Il parolt que le minillre Britannique n’a rien :3;
oleec‘fitet fut la declaration relative 2‘1 la Hollamle ,
puifqtie la feule oblervation qu’il a {ante '31 cc lujet.
appattient :1 la dilcullion lur lililcaut.

Cette quellion ell ablolument incliflérente pour
l’Angleterre ', cela n’a pas befoin dc preuves ', elle
ell: cl)un interet fort médiocre pour la Hollande,
puilque les produélicns des Belges s’écoulent éga~
lcment par les canaux qui aboritilleiir :1 Ollencle -,
elle CFC d’une grande importance pour les Belges,
par les noznbteux avantages que leur préleutcroit le
port d’Anvers.

Mais la France ell—elle autoriler a rompre les
llipularions qui s’oppofent a la libetté? Si on con-
{ulie le droit de la nature 85 ctlui (les ge 15, non-
fculement la France , mais toutes les nations de
font autorilées.

Si l’on conlulte le droit public , nous ditons qu’il
ne doit jamais étre que l’application des principes
du droit général des nations aux circonltances par-
ticuliéres clans lefquelles fe trouvent les nations ,
les unes par rapport aux autres 3 en forte que tout.
traité patticulier qui Elellfloit ces principesne pout:

 

 [u’il 2

re du
infeil,
.uvett
1e ou
:nnon
néget
uvcnt
locier
[e de
lathIl

)éter ,
air {on
gene-

fans
:crnité
e eut

p /
alonte
uellc-

turelle
ignifie
3 plus
Tus de

rien 3;
116.8 ,
:e fujet,

e pour
s ', elle
lande ,
it égn-—
ende ',
Sclges,
crort 1e

pre les
11 con-
, non-
)115 de

us qu’il
meipes
as par—
mons ,
ue tout
e Four»

.4

 

(33

roit jamriisétte regardé que comme l’ouvrage de la
violence.

Nous ajouterons enfuite que par rapportz‘r l’Ef—
caur , ce traité fut conclu {ans la parricrpatron ales
Belges. Leuts Pets font rompus , ils rcmrent dans
leuts droits; comment celui qu’ils avoientfut l’Ef—
crut feroir-il excepré , fur-tout lorfque ce droit n’cl‘t
vétitablement important que pour celui qui en ell

me?

Le confeil exécutif declare donc , non pas pout
paroltre céder 5. quelques exprellions d’un langagc
menagant , mais feulement pour tendte homnmge
51 la vérité , que la République frangaife n’entend
{ms s’ériger en arbitte univerliel des rtairés qui lient

es nations entr’elles 5 elle ne vent liaire la loi i
perfonne , comme elle ne fouffiira pas que pet-
fonne la lui fall‘s. Elle a reuonce 8c rcnonce encore

mi toure conquete; & l’occupation des Pays«Bas

n’aura dutée que cell-e de la guetre, 8: le temps de
qui feta nécellhire auxBelges pour allure: 8c confo-
lidet leur libetté.

Si ces explications paroil’lent infuflifantes au
minillére Britannique ', fl nous {ommesancore obli-
ges d’enrendre le Ian-gage de la lmuteur -, li les‘pré—
Pursuits liolliles fe conriuuenr clans les ports o’A'n—
gletctre, antes avoir tout epuife pour le maintien
de la paix , nous nous difpolwctons 51 la guerre avec
le fentiment du moins de la jullice de norte mule
8c des eflotts que nous auronsfaits pour éviret cette
extrémité, & nous combattrons 21 regret les Anglais
que nous cllim'ous, mais nous les combatttons fans
crainte.

§. Le confeil-génétal de la commune qui nvoit
’défenclu 1:.1 reprelentarion de l’Ami 465 Lofx, ell
fort choqué clue cecze repréfentution art eu lieu. Le
confoil étoit allemblé lorfqu’on ell venu annoucu‘
que l.r piece [e jouoit : l’indignarion :1 foulevé. les
membrcs; on parloit d’onvoycr clietcller le nmu'e ,
de lui arracher l’éclmrpe Sc dc l’interdu‘e 5 on s’el’c
borné .l lui écrire : cc Ivluire de Paris ‘ on rupporte
» an confeil qua la piéce fejoue en ta préll—nce,
n inllr ns 1: confeil :lcs raifons qui ont rléterminé
» la reprél‘entzrion, 53¢ qui re détetminent Ll teller. >3
Le unite a repomltr qu’il s’étoit ttanfporté, fut 1:1
place duThéflrrc Fr; tgais , pour empécher larepre—
fentation,qu’ilnvoittirppcliéaupcuple qu’lln’ynvort
qu’une aurrxrité luoérieure £1 cello de la commune
qui pa: laillbr jouu‘ la piece , qu’alors deux depu-
tations du pcunle s’éroient trnnfpor‘téeszil’alfem-
blée , (X en avoicnt rapporré la décrfiou, que la

 

 

 

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commune n'avoit pas le droit de cenfurer les piéces
de théfitte , 8: qu’alors on avoit joue la piece , que
le pauple s’etou tris-bien comporte Ll’ailleurs ;
qu’il avoit éré foul: dc teller nu lpeélacle , ck clue
fa préfeuce avoit maintenu l’orrlte , ran: an clehors
qu’au dedans. Cerre ltrtre 11‘; point calmé 1e
conlbil , il s’c’lt foulcvé d’indignation; on l’a [mite
de pol’tron ) d’x’zommeJ/st caraflére. Que voulicz-
vous qu’il fit , qu’il petit, s’écria uu Romain de
Paris ? La commune vouloit le juger 5 mais Chart
met obferva qu’on ne Pouvoit le juget fans l’en—
tendte. Le maitc arrive , i1 vent s’zllleoir fut fon
fauteuil; il ell indigne (le l’occuper , on 1:: force
de teller dcbout. Le maitc fe iul‘tifie fur l‘impollL-
bilité ou il s’cll trouvé , quoiqu’arde de 13 force
armee de dillipcr le ralRm‘olemcnt , 8: il y eur en
du danger i le tenter; j’ai penfe pent plus de cinq
Cents fois. Il {alloit arl'mnter plutor miller morts
que de lailllr riaite un pureil affront :i l’autorité
municipzile 5 & l’on arréta que le unite ,pour mroir
promque’ an de’crcz de la convention , contraire :‘1
l’arrété de la commune, qui fulpendoit la repre—
fentation de l’Ami dc: loix J feroit ccnfure' au
procés—verbal , qui {croit imprimé & envoyé aux
48 feélions.—Santerre parut cnfnite ; on l’avoit
fifllé , on lui avoit (lit qu’on ne vouloit pas enten—
dre patler un homme du 7. feptembte.11dit, que
tous les marquis , les nobles 8: les ferrillans
s’e’toienr donne lc not pourfc rrouvet an {peétncle ,
que cela lui avoir paru nu aurre Coblentz. Ho ,
dit-il , fi j’avois em 1: Flus fort , j’aurois emporté
les aéleurs. Ce trait rle bravoure lui a valu des
bravo: ri l’infini.

§. La commune a fair fermer aujourd’hui les
fpeélncles cmnme mel‘ure cle sfireté.

§. On (liloit devant Manuel, que la commune,
en arretant lu uptéfentation (l6 l’fi’mi dc; loix,
avoit rile du droit de polite- qu'ellc :1 1m- tous lcs
fpséhcles , 8c que lui-mcmc ave-it empéché de
jouCl‘ l’ope’ra d'xla’rien. ll ell tres-vrai que j’ai
tequis, quand j’avois l’lmnntur il’ette procureur
de la. Commune , qu’Adrien n: (in {as joué. Nlnis
ce n’éroi: qu’un opéra 5 CV cct opera propngeoir 1e
cu/[e a’es 101's qui renverloit celui tics luz'x. La mu-
nicipaliré Bailly avoit confervé comme un prévot
des marchzinds, routes lbrtcs dc droirs for 163
chants. Elle PflYOlE les lilles & les {3113.13an (3116
avoit l’entrepril‘c de ce fpeéhlcle. Il lui éroit donc
libre de changer fes allichesék fon repertoire. Ce
fut comma direéreur de troupes que le corps muniv

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 (4)

ripal terira Adrien, quoique rleux' clievaux blunts
qui arroienr coure mille ecu; par rete , rimugealleut
rlcpuis deux mois le Pill] des creauciers de la ville.
On peur faire le firetilicerle fes proprieres ', maisja—
umis on ne rouche 2‘1 Celles Lies :zurres.

§. On difcutoit d in. commune li on lailletoit
jouer l’A/ni dc: Lair, un mcmbrc fe léve CY (lit ,
de quelles loix , M. Layn, l’aureur, fe dir—il
nmi P el‘rvce rle celles hires avaut le 10 aour? elles
font abolies Ex’ abrogees , il ell incivique do s’en
dire l’nmi 3 ell-cc d5 CellCS hires rlepuis le 10 aour?
il n'y en 3. pas encore ', ergo , je m’oppofe i la
repréfenrarion. Celu rnppeil: le mot du vilu‘ fai-
fuur le liege rl’ filer-umpire , on lui annonce qu’il
y avoit un endroi: on. fe i3,’:ll‘.’()l€:n[ rmr'rErmés plus
do so millr. volume: , s’ii falloir en épargner l’edi—
lice? Si ces livres font tie l’nlcoran , repoml—t»il ,
ii 11’}! en a t’léjfi qu; :2" .p brillez-lcs; s’ilsne font pus
des alcorms , Ce font des livres iinpies , brulez—les.

§. On at attire dens la nuit clu climauehe au
lundi , deux hornmes armis de pilrolets , qui

1 ‘ ”Maxim;

a un moyen d’opérer une trés-gmnde fermentationf

Reclamations pour & centre; elle :1 bien fair,
elle :1 mal fair. On flit uue foriie contre la feelion
des Gravilliers , qui :1 fair un arreré , par lequel
elle invite clmque feeliOii :i nommer un commif-
faite , pour, ces 4.8 commilluires, former un
comite de sfireté, qui pourra lancer des mandats
d’arrérs. Aurre denonciarion par Kcrfainr, de la.
fociere (les Jacobins , dens luquclle le prefitienr a
(lit liier d’un ton energumwe : Oui, j’cnrre en
infurreétion, je declare qu le premier Rolan-
dille , Girondil‘re ou Eminent que je renconrte ,
je l’ullirlliue 5 qu’i l'imitiuion rle I‘s'lonrl‘rier , pré-
litlenr, plufieurs out fair la mtnie imptecution.
Plulieurs demandenr que Hans ce moment, la con-
vention s’empare de la police zle Paris ', mais fur
l’obfervarion que le pouvoir exicrif ell charge diY.
veillet, on palfe zl l’ordre dupur.

Le minilh‘e de la jullire vicnt fe plaindre de
l'inculparion que lui a tame Bertrand cle Molly
ville , Clans ies Input", puLlits , d’avoir foul‘traic

 

 

s’eroient glilliés dans le Temple.
CONVENTION NATIONALE.
Prelideuce du ciroyen Vtrgniaud.
Se'rmce du [midi 14janv1‘er.

Certe fénnte , dour la {olurion ell zitrendue de
toure l’Europe puifqu’on y doit juger Louis , :i ére
occupee 2‘1 des objets rtéz-peu importans jufqu’ipiés
do fepr lieures du foir. Les appels nomiunux , Ct il
doit y en avoir quarre , la prolongeronr tres-avaur
dans la nuit. Nous renverronsfi demain ceque nous
n’aurons pu apprendre aujourcl’liui.

On decrete quelques articles fut les officiers rle
marines rebellesi la loi, & an remplacemenr dc
ceux qui out deferré.

Leerrire d’un rapport des commilfaires de Saint-
Domingue, qui annonccnr uue continuation de
troubles danscerre colonie.

Autre rapport cles commillaires :1 la Belgique ,
qui tenrlent compre du rlénuemenr des troupes.

On invoque l’orclte du jour. On y p.1lfoit lorf—
que Buzot a fair une morion d’ordre , & s’elt
plainr (10 ce que la commune , clans un jour aulli

 

 

l
r
5

up

ties pieces jullilicarives en laveur cle Louis, Ev les
commilliues de u’m.=oir imprimé que celles qui
paroilfeur fairs charge 3 rl‘avoir en la perfidie d’y
ajourer alt-g notes inlidieufes. On palle 2i l’ordre
du jour.

Ln difcullion commence enfin fut la maniere dc
pofer les quellions temrives nu jugemenr dc Louis
Captr 3 quelles four elles P 8c pat on faur—il com~
meucer 9

Le premier quiparle fur cerre mariere veur qu'on
aillez‘r l’appel nominal, fur la ptopolition de fou—
nertre 2‘1 13. ratification du peuple , le decrer i inter-
venit conrre Louis Caper.

l

Un aurre propofe une férie de quarorze fiquinze
quellion, il n’ell pas cntendu avecun grand inrérér.

Louvetconlirlérantdeux perfonnes dans lalienne,
celle de juge & celle de le'gillareur, crorr qu’il
f‘

raurcommencer par l’appel, li on fuir une nutrc
marclie, il [a croit dans l’impollibilite de Voter.

 

 

 

Il veut que-l’on procérle i l'appel nominal de
cerre numere : Y aura-r-il un appel nu peuple , ou
Il’y en slum r-il pas? Aux v01x , aux VOix , crie—t-

imporrunr , a fair fermer les fpee‘tacles , ce qui ell l on de routes parrs.

 

On l'oufrrir at Paris au bureau de la Vederre , boulevard de la porre Saint—Martin, :‘i celle Saint-Denis, numérog:
Le pm: me lmomienunr ell ole 27 livres pourl’année, I; liv pour fixmois, 71ivle f. pour trors mots. 0::

e u: s’abouner

pour dew: mois en euvoyant un alligmt dev cent fols.