xt7wh708129t https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7wh708129t/data/mets.xml  France  1791-08-05 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Gazette Universelle, Ou Papier-Nouvelles de Tous les Pays et de Tous les Jours, 05 August 1791 text This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R334 Gazette Universelle, Ou Papier-Nouvelles de Tous les Pays et de Tous les Jours, 05 August 1791 1791 1791-08-05 2023 true xt7wh708129t section xt7wh708129t F)

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(365)

 

 

GAZETTE“: UNIVERSELLE;
S
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CU PAP/EEB;NOUVELLE
DE TQUE‘» LES PAYS- ET DE "sous

ES J URS.‘

Du VENDREDI 5 Aoﬁz. 1791.

P R U S S E.
Extraiz d’une lettre de Berlin, du '23 jui/lez.

paroit que 1: roi 3 renoncé au deffein d'attaquer la Ruf-
ﬁc, qui \‘a fairc la paix avec les Turc~, aux conditions allez

:modéiues qu'elle 8 properties comme fon ultimmum. Allurement

[aw les menaces de l’Angleterre 35: de la Prune , les Ottomans

n'auroient pas obtenu dL‘n conditions aufﬁ tolerables; mais,

dun aurre cote , apral‘s lea demarclies de ces deu'x‘puillances ,
ces cond rions font un au‘eu de leur impofﬁbiiite a lazre plzer
l'Autriclxe es: la Hume. SI cette dcrniere garde Oczalrow,
voicl les co::i1§que11ces qui doivent en rezh ter. .

1KL’A35'ererre 5: l3 Pruffe, perdent beaucoup de leur cre—

. dizcn devo {ant cnﬁr, le myﬁuc de leur inrpuill'anceﬁnr—tout

aprts avoir mcmcé la l’xull’i: de toutes leurs forces . ‘lorlque
cezte llulﬁe elldans un cth d e'puifement d l10mmes£$td argent.
2". Lacqui‘ition d’Oczakow CS: de l‘embouc'nure reunie'du

*Dn'eper 5‘: du Bog, donnc é la Ruflie d’imuienfes facilite's

pour rlL'rzuire l'eannire ‘i'urcé la premiere occalion , (out en
menacazir de inettrc des entraves au commerce de la l’olc-
gnu (is c:: core—151. Car enﬁ1 ce {emit L106, folio que de comp—
ter Fur fa promelle que faiz la cour cle Pctersbourg d: reduire
les environs dOeaakcw en un dil‘ert. Des COJdlthnS dc cc
genre s'éludmt aifemcnt; {5: la Rufﬂe a bien monrré combien
elle {alt {e mettr: au«dell‘us dc pareilles rel‘triﬁiom. N a-t-elle
pas fus'cmpa er de la Crimc'c déclaree isdépendznze des den);
empires, dam le traité de Cainardgi, ﬂu milieu Cle la pant?
Jugca ii on l’empécliera de refortilicnc’x dc 1:69:11,le 9c-
Zilli0W& [es environs, lorfqu‘on lcs lux aura cedes? ll n y‘a
que le decéi de la princeﬂie qui tient les renes.de Ce: formidable
empire qui pulfTe amener des événemcns qui ferment capable;s
(le delivrer (out d‘un coup l'Europc d'une explofion aum
alarmantc.

L‘armee cantonnée en PrulTe s’eft un peu repliée. Plulieurs

_ regimens, meme d: ceux dz: la Ponilérarnie, retour‘nent dans

lcurs ancicns quartiers. Les équipnges du roi 5: du prince
royal l‘CVicnnent :‘1 Kmrigslnrg pour V attcndre des ordres
ulteriears. La boulangerie va £1 Ferden , 3: troi< brigades; d’ar—

.tilltrie rentrent é Graudenz. Le corps diarnzéc rall‘emblé Fur

les~ {i‘ontiercs de la Polognc en Silelie rentre en cantonnc-
ment. Tout cela angoncc dc~ dénmrclie< paciﬁques. On pcut
at=ribuer c: cllangemcnt "~ p‘ulieurs: caul‘es. D'abord 9A. l’in-
certitudc dc recevoir des {ccours efﬁcaces de la part :1: l'An-
glc‘terre, don: Ye p:.uple abliorre la guerre contre la Rufﬂe;
cn US.” 34 nu elianhement dam les principes politiques de la
PIUHC. don: la revolution caufée dans fon miniﬁere e12 une
fulle.

All mois de mai deux rniniﬁres nouveaux entrerent clans

‘le (lipnrtement (les 2ﬁ3i1‘6~ e'trangeres : favoir, le comte de

S‘cliuleinbourg—Kenerr , ancien n.iniﬁre fous le feu roi, qui
sctoit reriré apr'e~‘ fa mart , mai qu‘cnl‘uire le roi regnant
r.appclla au miniﬁwe de la ,guerre; {Sr pui~ M.d'Alven{leben ,
c“dcvant mix-.ilire du roi 21 lo-clreu LC‘ l‘o‘rliculaires (léroués

'au comte dc Hertzberg dirant dabord que tout le change—

 

men: que cela appporteroit dans les aFfaires, c'eﬁ que lc:
dép§c11es de ce departement {eroient ligne’es dorénavant par
quatre ininillrcs au lieu de deux. ll paroit pourtant qua
C’Etoit un arrangement plus I‘e’rieux, puil‘que M. dc Heft”.-
berg a quitté le département dezz afflires errangerc's. ll relte
miniﬁre d'éta: , quant é prél’ent, k-cliargé des importantes
affaires de l’académie & dcs versé lbie. Auﬁli (lit-on qu‘il r3
vendre fa mailbn 51 Berlin, 8: {e rctirer £1 la campagne.

ALLEM‘AGNE.
Exzraiz d’u/ze Fem? dc Vic/me, du :10 jailer.

On avoit obfervé que Ml. l’ambal‘fadeur de France , apres
un entretien qu’il eut avec le premier riiinillz-c le l‘oir du 30
juin , s’eroit abllenu dc pareitre dans le nitride : le 1.; , apres
la reception dune depécllc de la part de M. (l: Montmorin , il
eut une nouvelle conference arec M. le prince (la Kaunitz,
& depuis il a paru au cercle, ai_nli qu’ii l’all’nnbfe’: de M. le
comte de Hatzielcl , minilire rles affaires interizures. On {uprof‘e
que l’arrellation du rci de France n‘aura point les fuites qu'on
craignoit , 8: l'on croit méme que fa retraite (l: Paris ne (er-
\'ira (14521 renlorcer le pouvoir exécutil qui lui appartient , 3:
fans lequel l'allénihlée nationalc [era a jamais clans l’impol‘ﬁ-
bilite (l: rétablir l'ordre. ‘

Un ltalien , nommé M. Antoine Juliani, vicnt de pu‘rller &
(le (ledier £4 l’arcliiduc Francois un livre intitule, Strggin pali—
tic‘) ﬂmnz i'e wciﬂizudini inevitaéii de/.'e facing , ou l'ﬂzi poli-
zz'que jizr {cs y'fczﬂizudes ine'vimbfex desjbcie'ze's. Dam c:t outrage
iniprime en {re-,-beaux caraélcres , & l‘ur un trembenu papier,
l‘auteur prouve que tous les gouvernemens europe'em {bront
force's dc changer leurs principes, 3: d'adoprer le Silence
d'e’g'iliré, de liberte' & de propriété étahli par la nourelle
conllitutiox] de France; Zx' il allure que la revolution francoil'e,
malgre les ohllacles qu’elle rencomrc fur Fa route, l‘era non-
feulement le tour de l'Europe, mais encore cclui du nxonde
entier.. Cet ouvrage va étre traduit en Francois.

l De Vienne, 1e 21 juilx'et.

L'empereur eﬁ arrive liicr au foir, & jouit d'une fanté
parlaite.

Des lettres particulieres arrivée; au depart du courier , ont
apporté la nouvelle que le prince Repnin a rcmporte le 8 de
ce mois, dam les cnvirom cle Mac/in en Bulgarie, une vic-
toire complette fur l'armee turque forte dc eomille liommes,
la plupart cavalerie, ($1 comxrande'e Ear 1e grand-vilir .luﬁul.
Apres que le prince eﬁt paffe' le Danube , 8: marclle en trois
colonnes , en montant le ﬂeuve, il arriva la 8 pres de Mac-
zin. of: i1 vit , en diployant {on armée , celle de\ Turcs fur
des llauteurs dans des tentes innombralwlm. Il em 2} peine rungé
{es troupes en ordre dc bataille , & (nit les dil‘politio'is dar-
taquer, qu’il re vit rntouré lui-xnéme par la caralcric enne-
mic. Les RulTe-i les recurenr par un feu continuei dzs petites
armes , (outenu par Celui dc L'artillerie , cliargée :‘1 carrouclies,
ils repoufferent deux l'ois les Tum qu" cornbattoiext en fu-
rieux. Cette fermeté en impofa aux. cunemi: , qui {'c rerirereh'

 

 ( 866‘ )

en grand defordrc vets les montagnes du'Hcemus, abandon- .

mm: 21 Fun fort Ye grand-vitir qui lie trouvoit avec tgooo ja-
nillhires dana cles brouﬂ‘aules. Ceux-Ci {c defendolcnt en dé-
fclpete's, mais lurent forces é la ﬁn do fuivrc leuts cama-
ratlcs. Au depart du courier , lcs cofaqucs étoient encore it la
pourl‘uite des Fuyards. On comptc dej‘s nombrc de pril‘onniers,
é: parmi cux p ulieurs Turcs dc qualité..Le grand-vilir lul-
llléIIXC n'a cit} lbn {alut qu’é la bonte de {on clieral. Le champ
d: barailie (toit jcnclié do 4000 Turcs tuéa L:s rainqueurs
ont pris tout le camp ensemi, la caille militaire , 4o canons;
& une iﬁrmenfe quantite dc fulllst‘x dc proviﬁons dc guerrc &
dc bouche, Etc.

C0ch d we [ellre adreﬂ'e'e par le ge’ne’ral en chef, prince dc Repnin , ,
a Z’a-nmﬂzm'eurprznce dc Gm’itzzn, date}: de Macnzn , I: 29111”: =

( 1c juz'i‘iez) 1791.

J! - ‘ l r- . l l
u m lhonneur dc vous iniormer, mon prince, quayant ;

nppri‘s qu'il l": ramaﬂ'oit nn corpx tré~-coriliderable 5a Maczin,

j'ai pallé lc Danube, l’ai attaque, & complete-mom détait le 4

27 (lt: ce mois (9 juillet). -

~> l/ennemi a un eu lus d: mille ltommes (letuec t
P P ’

landis que notre perte coulifte cm [30 ltommes ou environ d:

r,_- , IS: 300 blell‘e't. Nous avons pris tout lt: camp, 30 ca- :
mom 3: 15 drapeaux. 0:: a {nit priz'onniers Mchmet-Arnaut, :

priclza é deux queues , & quelqms autres.

» Au rapport des pril‘bnnierr. le vilir lui-méme s'eﬁ tenu
it um: diltance peu Eonﬁdérable derrlere le champ de bataille, ‘
86 a été {peéhteur de la detain: do let. troupe». L'élite des ‘
troupes aliaziques , Ex lcurs clul's Crapan-Og‘ou & Cara-Oi‘man— ’
O‘.;'ou ft: (on: trouvés 5 cc combas. lie nonibre des troupes :

turques montoit :21 plus do 70 millc lIOIllmCS.
Extrait d’une lettre dc Francﬁn't, du 23 Jail/ct.

On nc fauroit douter que lesnffaires de France n’intriguent
extrémemcnt tous les louverains dc l’Europc, t3: Ceux de
l'Allemagnc en particulier. Mais‘quelquc réfo'iuticn que
i)7(f!ll)c lempire , il ne feta ricn arant Fannée procliaine, 8:
i! C'iudroit quc les Francois lullent bien mal-adroits s‘ils ne
prenoient des me£~ures capables de rentlre inutiles les efforts
(les ariziees’combinées qu'on pourroit cnvoyercontre eux,0u
méme (l8 fairs pallet l’envie ole leg attaquer.

5
Le Landgrave de HellE—Darmliadt a donné unc garde mili- l

taire dc cinquante liommes an cardinal d: Bolton , qu'il fou—

(loie. Vous trouverez cela ambigu; mais la méme ambiguité l
fc trouve dans la lettre dpu- nous le tirons, {St 0:1 no {hit pas :
{'1 le Landgrave a vendu {'es cinquante liommes au cardinal, _
{uppofé que ce {ﬁt celui-ci qui les pale , ou s’il lui en a fair f
préfent , c'elt-z‘vdire, li le Lnndgrave continue. it lcs foutloyer. E
ll cl} cependant probable que cc prince clic'rit ali‘cz la caul'e?

de ce faint perlounage pour lui avoir lait la génﬂ‘ollté to‘Ite

entiere. C'eﬁ uue belle claol'e allureinent que (lo volt un prince '1
proteﬂant entourer dc 11's gardcs un faint éréque cntliolique ‘
(onibattaut pour fa religion , dont il a ll conﬁamnient obl'enré _

l'cs préceptes pendant toute la \‘ie.

I] vient d‘arriver en Allemagne un cvénement allez {ingu-I
lier , St tres —important par l'accroill‘emcnt dc puill‘ancc qu'il ‘
allure 31 la Prufle. Le marcbmive d'Anfpacli {St do Bareutli,l
dont les états contiennent é—peu-pré.‘ quatre cents millc ames , '
s’eﬁ dégoiité du métier dc gO‘Jl’CI'fltr des lionimes. ll 2 cin- .

quantr-cinq ans, il cf: {ans poﬁériré, & [cs ems retombe-
ront, comme on fainélamaifon dc Brandebourg. ll 3 pris la

rél‘olution daller vivre en Anglcterre. ll 3 appellé M. de‘

Ilnrdenberg, qui étoit miniﬁre d'étnt du duc de Brun‘fwick ,

dans la mémc qualité :3 Ion ferrite, & il vicn‘. Clt: lui Lranf— :

l 6 er c ?" rcrnemet! ti :in t': c: era 5'. “cl: llsirﬂgnbertt
fr loou te pl ll‘ t IV 0

5R6,” declare en meme-{ems miniﬂrc d‘etat du roi de Prull‘e. '

 

Cc feigneur l'e trouve donc ricer-oi d’un pays conﬁdérable
d'Allemagnc, a\ec des pouvoirs extrémement e'tendus. Cct
arrangement elt nouveau 5: lingulier fans doute. Mais du relic
on ne peut que lapprouver, eu égatd au choix du minilire
avec lequel il a eté-pris.
F R A N C E.
De Paris, I: 5 Haﬁz.

La rarcté du numétaire , Ea dii‘parition fur—tout de la petite
monnoie , caufent uue rive t‘crtxientation Clans Paris. Ce qui
n’a pas contribué 31in calmer, Ciel} le doublement de la and:
autout du chéteau, caut‘é , dit-on , par la crainte d‘uneutcn-
tativc nouvellc pour enlever le roi. ,

Quoique les lettrcs des Pays-Bas parlent généralementde
l'arrivée procliaine d'un renlort dc troupes autricliiennes, au-
cunc lettre d‘Alleuiagne n'en {alt mention. Nous it: croyons
pas, ainli que plulieurs journalil‘tes, qu’il convienne jnmais dc
l'c jouer de la tmtion , cn lui inf'pirant, ou des alarmes, ou
um: conﬁance faétice. Dans un tents of; tant de circonliances
confpirent pour égarer le gouvernement francois , les bruits
mal loudc's font toujours nuillbles, foit quills fervent 51 en-
dormir le peuple tlans une liaullc fécurité, on 51 l'engager dans
dos dipenl'es mutilcs. H y a, dans le mouvement aéluel dc
l‘Europe , alTez (le'vénemens propres . foit :‘1 nous laire fortir
d'une torpeur dangereuf‘e, foit :11 nous rallurer contre lescom-
plots des malveillans. ll faut donc s’en tenir :11 la vérite’ des
fairs : voile} la regle qui nous guidera conﬁninment;&quand
on nous montreta que nous l'avons pcrduc de rue , tel ell notrc
amour pour elle , que nous no rougirons jamais dc revenit fur
nos pas.

Extraz't d’une [extra (fun Alla/mad d Pay-1'3. (tux auteur: de [4
Grants univerﬁllc, du 2 (1017!.

Jo penfe veritablcment, avec vos fonncurs d'nlzumes , que les princes
grands féodaux d'Ailemagne nc voient pas avcc plaisirln r' ' lution {ran-
goife , laquellc cit d'un mauvals cxemple pour leurs vaﬂ '; mills un
précis ltil‘toriquc dc la dictc dc Rittisbonnc vous npprendm ce que rtus
devez pcnfer de ce fameux concluﬁmz qu'on regard: 51 Paris Commelc
signal de prépzu'er la méche des canons dc route la Gernmnic.

Les e'tnts dc l'Empirc all‘einblés en diete , font divifés en trois ccl-
leges, celui des életteurs , cclui dcs princes , & celui des villes. Depuis
que 1:1 aniete 13: lo Palatinat font réunis fur 1:1 mémc téte, i1 n')' a
plus qua huit élei‘lcurs , dont trois ecclesial’tiques, Mnyence, Tiéres it
Cologne; les autres font les élcﬂeui‘s de Bohéme , dc Fulatinat , Llc 511.“,
dc Brantlebourg 15:: de Hanovre.

Le {econd college ell formé dc ceux que l’on désxgne {nus lc tin:
dc princts. Duns ce college fe trouvent les comtes , divil‘és en quatr:
bancs , 5t n’ayant entr'cux qu’une voix. .

Le troisiemc college eft fox-me des villes impé.inlcs qui relevant rm-
médiatement dc l'Empre. Ce College , dit M. de la Croix (i), n'eﬂ punt
admis 2'1 la ccnférence ot‘l les e'letteurs & les princes {e communiqucm
lcurs cle'libérations : on {c content: dc lui communiquer l‘uris des dun!
colleges fupétieurs; 8: [bit que {an avis y ﬂit eon’t‘ormc ou Uppolé‘y
on n’en drcll‘e pas moins le r-ifultat de l'oplnion des dcux premier»; (X
s’il l'appruuvc, il a force de lui. _

Si l'empcreur aft d'un avis opp-ifé 'a cclui dcs colleges, 1a inf-Here
demeure indécilc , 5: 1:3 deliberations font remil'es :1 un antic trmF-

L’urmée LlC l’Empire , formée de tons {es cerclcs , n'clt pas lHe’Il 1c-
doutnble cu entrant en campngne : 1e nom‘ore dc quqrante mille liomIW-‘S
n’el’l pas d'abord complet , pm-ce que les ccrcles n'cntretiennent INF 1-‘
quantité d: lolduts dont clizlcun d'eux ell charge; ils m: font in plus
Rguerris ni mieux excrcés que nos anciennes miliccs; leurs nrnwK 115

font pas umtormcs; les bagagrs. lcs mumtmm quils trni‘ncnt d lwr

{uite , du lieu de leur dépmt 2': cclui du i‘ztlllmblemcnt, arrivent dim
la plus grand defordre. Le general qui attend ces diffe’rens corps , “F
pen: on n'ofc rien tenter avec une pare-izle armée, jufqu’e‘r ce qu ullcilll
été difciplinée dc nouvcau , bien approvisionnec 25c cxercéeﬁ amt inn-nur-
vtes. 11 ms faudroit cependant pus juger dcs forces dc‘l'hmpn'cv 191'“
simple appeigu, & fc hafnrder, dapies cet état de foiblell'e , fl hurl
1:1 guerre :‘i l‘l‘mpire. Ce {emit comme 51 You éraluoit lcs revenus d on PW
fur 1:1 Lnxe dnnt les llabitnns font individuellemcnt charges. 11 y a M pill“
d'Allemugne qui m: fournit :1 fun cercle , pour {on contingentaqllc ll“?
qucs cavalicrs 8L fantassins , qui CR 34 méme dc lever une nrmee dans t5

 

- _ _ . . . x
(i) Voyez {on excellent ouvmge fur [cs conﬂttuuons des pruzczpd“
e'mts , 25m.

fculs e'tats ,
penetrer.
Ainsi per
aupres de l
lcs tertcurs
Piys; je co
lcu gros élei
eréqucs cxe
ineureml la:
is \‘om pou
.l‘ujwuter:
penler [top
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ﬁns, ccs m
étolcnt lcsf.
lc leur rap

1’. 5‘. Un
du 20 julll:
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fcu‘ic e’tats, aide l‘oppofcr 511a puiﬁ‘ance ennemie qui ayanceroit pour y

Ainsi purincrtez-moi, a mor qui vcux contrnuer d'habitcr mon Village
aupr'Es dc Paris , ot'r jc vois 1e peuple alTez content, de ne pas partager
lcs tcrreurs des Parisicns fur une invasion procluinc des gens de mon
”Vs; jc connois la marclic de ce pays; (‘5: tant quu jc ne vcrrai pas
lcs gros életteurs fc faire une affair-c perfonnclle dc l'humeur de quelqucs
ér-équcs cxcités par celui de Rome & par ceux dc votre France , jc de—
meurcrni fans inquiétudc fur l'invasion que vous paroil’fcz tant rcdoutcr,
Ex \‘uus pouvcz fair-c comme moi fans aucun danger.

J‘ilj‘iLIECl'Ili que si de fuuffes tcrreurs vous divilmt 8t vous font dé-
pcnlcr trop d'argcut , vos enncmis qui nc font pas Allemands s‘cn ré—
jouirunt plus que nous, 8t fur—tour vous fcront plus de mnl quc nous.
Jc vuis dans tout cuci une petite cubnlc de mitrés 8t dc prEchs'. ils font
ﬁns, ccs messicurs; mais ils me paroilfcnt oublicr que le sic le or'i ils
étuicnt lcs plus forts eft pal‘fé : votre concorde &'\’U[1‘C union fufﬁfcnt pJLlX‘
lc lcur rdppcllcr , 2k je vous confeille franclrcment d'ufcr dc cettc reccttc.

(Signe') lc fcu baron dc T. . . . , du cercle dc Wcﬂplrzrlie.

P. 3. Un de mes (unis qui ne voyage pas cn c'tnurdi , m'écrit cn datc
du 20 juillct , dc Brunfwyk , qu'il ntt Congoit pus qu'on s'occupc en France
dc; armies allemnudes dclliné‘cs 2'1 :igir cuntre cettc puiffancc; il m'utfure
qu'il n'zr pas vu lc moindre intlicc rlc pl‘épai‘iltlfs 31 cc: égard. Ainzicon-
tinucz fitcnir ms compatriotcs drrns une raifonuxblc fecurité , it i'irnitcz
pls ccs rudcs clrirurgiens politiqucs, qui veulcnt fe former 2‘1 leur art
pu dc grandcs amputations faitcs 31 tort 8;: 3r travers. Le véritable pa-
triatilme , quoi qu'on en difc, consiflc £1 étrc cxaftement vmi.

Aux Auteur: de la Gazette Unirerfelle.
M E s s I E U R s ,

Jr. me fuis rendu lrier aux attcliers du pout Louis XVI , pour vériﬁer le

fait que vous rapportez concernant un pretendu dillributcur d'argcnt. 11 eft

terns qur: lcs gens raifrnnables n'uccreditcnt plus (its comes matcricllcrncnt i
imp rswiblw. Cuff czll.,>mnier un peupl: libre quc dc fuppofcr qu'on lc inenc .
Cililll‘l‘: m vil troupmu d'cf.l.«ves. J'ziurois voulu quc vous cuszicz cntcndu '

lcs répnufcs plcincs de fens & dc pattiotifiuc qur: rm: ﬁrent lcs nombrcux {it

laborieux conftruﬂcurs du pont de la revolution. Nous nous connoiifons
Loris , in: dirent~ils , nous nc refpirons qua pour lit nation , Lit nous ferions ‘

prompte juﬂice tlu premier quid.xuz Cmrfu d or qui viendroit pour nous cor-
i‘umprc. --— Art-z-vous des ctr-angers parmi vous ? --- Oui , monsicur , ZS:
ils lont aussi bons patriotes quc nous. Voilzl des Allemands , dcs Sulffes ,
dcs Savoyards , des Liégcois , d:s Br‘aibanpom qui veulrnt s'cnrOler fur la

frontier-e pour apporter notre cocard: dsns leur pays , les armes 'a 11 main : '
ils dilcnt que leurs frercs (it cousins nous attendant pour fonncr le tocsrn, :

& Pull? Crier : Vii/c [a nation .' au dilble [as dutinzxtuurs .'

l
Vollil dcs farts certains , messieurs, qu un oblcrvutcurne negllge pas .
dc rccucrllir. Allcz fur les nouvczrux quais , vous vcrrez des travaux , (it ‘

rous cntcndrcz (lcS difcours dignes dcs Romains du bon tems. Si les fots
bzrrons qui compofcnt la dietc dc Ratisbonne , pouvoient clever lcur ame
bﬂffcmtnt orgucilleufe jufqu‘e‘t lil dignite' du pcuple , ils nc fatigucroicnt
pm 103 cours dc l'Eui-op: par des concluﬁons inconcluantcs , par LlCS ré—

L'liunntions dont l'ilfu‘c lroftilc contluiroit infziilliblement 51 la dcﬂruttion ;'
total: dc l’arutocratic eurupécnnc. Ilcureufcment pour ccs brmnzcnes ,'

1" gufl'l‘: don: on nous mtn'IC‘ efl une cliimcre. La ligue dc Cambrai ,
(In: \‘cnife déjoua malgré la dcfaitc d'Agnadcl , la liguc Contrc Louis XIV ,
18 guerrc dc fcpt ans , dont Fre'déric fe tira fuin (St fauf en de'pit dc
[“l‘F ”trqucs; ccs trois ligues ont cic'goﬁté le Corps diplomatiquc dc
1“ NW?“ C dcs ligucs offensivcs. Cc feroit une plailnnt: cquipéc qu'unc
Cf‘Uiludc contre la raifm & lc' lmulreur univerfcl , :‘i 1.1 ﬁn du dix—hui-
tiemu siccle.‘ \‘uus feriJns surs (lL‘ vuincrc fans livrcr batziillc: 1:1 def-union ,
1.1 d.- crtion & l‘infurrcﬂion dnns lc camp dcs cruifés, feruit le prix dc
none Clyiﬁnc‘ .

Nous fcruns unc guerre de poRe; nos camps feront placés :‘i notre
C‘E’IVCMHCC , é:1.1meillcurezu-tillcric Ex la plus nombreufe dz: l'uuivers , en
dciﬁndl’ﬂ l'ﬂpproclic. Nous donnerons dc l'alimcnt it l'ardcur de notre
brilllllzmte jcunelTe , par des forties 3:. des efcarmouchcs fréquent'cs. Nous
nc mnnqucrons dc ricn avec nos assignzrts , nos moiffons, nos yen-huge: ,
““‘g‘iﬂg‘cm mais l'enncmi ugrelfcur s'c'puifcra en numérairc, dotrt nuus
P.” [trons tranquillcment. Ces m'muzuvres militaircs n'auront pas duré
d‘leuut mois, quc les pcuplcs environnans , 1845 de payer unc guerre
“Vt“POPulaire , nc foient £1.1ch murs pour rcccvoir 31 bras ouvctts un
(ltrrrclitiment dc cent mille dc nos combnttans , qui commcnccrcient par
brllcr les fcrs du Bra'zant, dc Liege , dc Tréves, dc lVlHych'c 25: de
C‘{1Ugn> lcs frontiures furoirnt divifcs par 3:5 COHHHlffalI‘L“ tie (fi—
» partement, en baraillons dcci::L1Ccnts 11011111:

5 clrziqu: ba-

 

 (868)

3» taillon fera divifé en neuf compagnies; chaque compagnie
v nommera fes ofﬁciers & fous-ofﬁciersé la majorite' des fuf—
» frages».

M. de Menou a repris la difcufﬁon fur la arde nationale
foldée. M. de Guftines a propofé dc donner a cl1aque foldat
1e capital dc l'excédant de paie qu’i‘i devoit recevoir jufqu’é la
ﬁn de fon engagement. M. de Mcnou craignoit avec raifon que
cet argent ne fut difﬁpé aufﬁ-tot qu'il feroit compté. Je vai»
vous donner l’exemple d un l1omme qui s'y connoifloit tout aulﬁ
bien que moi , a 1‘epliquei1iodclie111ent M. de Guflines , c'elt 1c
grand Frédéric. Se; foldats aroient fait une prife ; il leur clonna
tous les moyeus de la difﬁper , parcc qu’il penfoit que le iolclat
nc fair jamais mieux fon fervice que lorfqu'il n’a quefa paie.
M. Lat/igne a appuye fur la comparaifon de M. de Qultines ,. 3:
il a repoufle fon opinion. M. de Broglio :1 propofe larucle lur-
vant qui a c'té adopte. _ . ‘ .

« Dans les cas 01‘1 les troupes de 113m: qu1 font a Eans ,
5’ {‘c dézaclxeroient, en tout ou e11 partie, pour allcr lur lcs
” fromieres an en d’autres lieux , il leur fera iait un décompte
9’ du {upplément d1: leur pzuc tous les trOlS IUOI’S f). T . .

Pluﬁcurs aurrcs articles d: réglement ont ct; dccreres on-V
fuite fur la propofition de M. de Menou. La difculﬁon 3 etc
interrornpur: par un rapport qua tart [\I.‘chrai1d, au nom
du comitg des rapports, fur les mefures a prendre pour ar—
réter les manccuvres des prétres perturbateurs du repos pu-
blic. Plus de dgux cents reclamations font parvenue: au co-
mité; tou‘ les renfeignemens qul ont ete pins annonccnt que
la tranquillité Publique elt par—tout 111enac:e , 111 on ne prcnd
pas des mefures violcntcs'. M. Le'grand , avant de ll'fc le Proiet
dc décret, a obferve' :31 laflemblee que le counte avmt etc
forcg dc 11;urter les grands principes de moderation qui ont

toujours animé l'affcmblee nationale. On )Ugera ﬁ cette ob-

fervation preliminaire étoit juiie , lorfqu'on‘lu‘a lea principnles
difpolitions du projzt. Pes mefures partxcualeres ont d‘abord
éte propofees pour les deoartemms du Nord &.du Pas-de-Lalais.
Tous les religicux qur ont contmue la v1e commune, fe—
r06: tenus de fc rctircr dans la quinzaine dans la Ville dc
Paris, 01‘1 i1 leur fera afﬁgné des maifons de retraite. Ceux
qui ont run-once 51 la vie commune, fans preter le ferment,
feront tenus dc fc retirer au moins In. 30 lieues des frontieres
6: des dopar-Zemens du Nord ‘& du Pats-de-Cailai’s Les eccle’:
fxafrques, ci-devant fonﬁionnalres publilcs , quI n ont pa< prete
1c ferment, fe retirmont 51 um: égale diftance. Tous ceux qui
m: ft: conibrmerozit pac 31 cctte loi feront 11135 on e'tat d'arref—
ration , '1'): fcront privés (l6 lcul' traitcment. . _ H
M. Fm u;t n'a pu entendrc le proiet dc decret Jufqua la
fin. lci il :1 interromgu lc rapporteur , pour lziire, felon fa
coutunu', unc fortie contre le prefidcnt, contre le conuté,
contrc l'aflEmlxe: cutivre. ll :1 crie‘ i1 l'iiniuliice, 2‘1 liall‘af-
fmar. .l: m'ea \-'€l~ . s'cft—il eerie; Sc au 111131111: inﬁant il cf:
forti (le i'1 f'illu.’Pi11{i::11r:‘- nrcmlu‘es clu cbté droit, que cette
apoliroplu :1 tire de leur létliargie, fe font lures en‘furfsrut,
& i‘e Vent enfui, commie f1 les difpofitions de la l01 arcicnt
e com'r EUV.
net efz mmté 51 la tribune pour parlor contre le
pl‘o dc'crgg. Quclquss‘ 1121:111l‘1res (mt demande qua l'afl
femlﬁe“ :~’o:cul>:‘it fur-le-cliamp (fuse in} contre les membres
qui pundit-W11 contra i3.ni.’!j’)l‘lf1,:. M. Pregnaud, su con—
trsiire, 1. Er} n‘x'on deroit voter d: remorcimens 31 Cum: qui
vencient 1‘: e (inllVl’LI‘ in deliberation dc leurs
clamc-urs ro::tiuuclle<.
M. Ilegrziari :1 continue. fon prch do (ldcrct fur les itiefures
5‘1 prtndre pour tous let departemens : il apropofé d: décrétcr

(curler, 3:

*Bullctins...........

« que lcs évéques , les grandsvicaires , les curés . les vicaires
) déchus de leurs fonétions par le refus du ferment; touslcs
1 eccléliaftiques, féculiers ou réguliers, qui refufcroient dc
>> fe foumcttre 5 la loi, feroient tenus de fe retirer £1 dix lieucs
» du pays qu'ils habitoicnt n. [l a a propofé aufﬁ de decrétcr
« que les religieux qui voudroient conferver la vie commune ,
» 1e retireroient dans les maifons qui leur feroient indiquées
» par les departemens n. Ces mefures , comme on voit, 11:
fun: pas l-i féveres que les précédentes; ccpendant ellcs font
encore marquées au coin de l’injuftice. Il faut éter aux pré‘rcs
rél‘raﬁaires jufqu’é l'efpoir d’étre perfécutés , 5: non pas leur
rclleizibler par l’intole'rance.

Plulieurs membres pnt demandé la parole pour conibattrc
le projrt dc decret. M. Chapellier a obfervé qu’il étoit néccf-
__faire de prendre des 111efures contre les manoeuvres des pre‘tres
refraétaires; mais il penfoit aufﬁ qu'on ne devoit point porter
um: loi qui devoit envelopper l'innocent dans la condamnz‘ition
du coupable. Le corps légiﬂatif, dilbit-il , doit faire des loix;
mais ce font les tribunaux qui doire’nt lcs appliquer fuivant
les formes légales.

L'allbrnble’e nationale a applaudi 51 l'opinion de M. 16 C113-
pelier; 25c d'un accord unanime, elle a rcnroyé le projet dc
de'cret au comite’ eccléliziliique. Ainfi l: coti droit a eu tort
de protefter contre un decret que l’afiicnibl'ée national-e ri’a
jmiais eu deffein de rendru. Leurs proteftations porteut tou-
jours 2‘1 faux : ils avoient déjii protefté contre un décret qui
n'a pas été rendu clans la queftion de l'inviolabilite'.

Paiement desﬁx premierx 772025 1791. Lettre A.
Cour: dc: c/ztznges e'zmngers , [2 6o jours dc date.

Amﬁerdam..........43 é.
Hambourg........... 24o. G6ner............... 11
Londres............ 22 %. Li\'ourne.......
Madrid. . . . . . . . .. 19.3.514. l Lyon. Pay. d’aoz?t..
COURS DES EFFETS PUBLICS.
Du 4(20172 1791.

Aﬂions des lndes de 2;001iv.............. 2190. 93. 93.
Portion do 16001111 11.10;.
Emprunt d'oﬁobre dc 500111r
Empr. de de'c. 1782, quittance de ﬁn....
Emprunt de 1