xt7xgx44v86w https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7xgx44v86w/data/mets.xml  France  1793-01-03 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 3 January 1793 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 3 January 1793 1793 1793-01-03 2023 true xt7xgx44v86w section xt7xgx44v86w fer an
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GAZETTE DU JOUR.

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FxAngozs, de grands évenemens re préparem; je fuis _en Zedczte : tout ce
ue je vois, tout ce quej’entcnds, fur 1e champ { )e veus ‘en mfiruis ; ce ue Vous
' ouvrirez , ce que vous apprendrez , faires—le mm favoxr , 1e le publie fur l eure.

A

Du, jcudi 5 janvier1793.

‘. I_ I . .

Avxs‘.

Citoycns , j’ai lc foin dc vous cxpédier u): réguliézemcnt voa

‘ fcuilles chaquc jour. L'envoi cfi vérifié par l’appcl; lcs paqucrs
faint xemis daiis un .._fic clos, 8c Poité: Ila Pofle , enforce, qlllll

cft’imyoiliblc qu’aucunc cxyc’dition manque ou qu’aucunc

fcuillc tea: on s‘égaxc chcz moi. Mon intérét m: Portcrolt i-

cctte vigilance , qumd l'honnétcté n: m’cn feroi: pas un dcvoir.
Mai: lc paqdct portéi la pofle, Chique fcnille pafl'c partant

. dc mains, Qu’ilnfcfi pas étonnnnt qu'il nc s'en égare quelqucs

unc's. Anal-:6: quc la feuillc manque, on m'accablc dc ports
dc lcmcs en reclamation dc numéros, 5: You croit éue
difpenfé dc It: affranchlr. Ccs ports diminuant d’autant,
1c prix dc l'abonncmcm qui n‘efl: plus integral,- I: declare quc
jefixppléemi volomicrs 8c gratis , lcs numemS , quand i: Pourmi
lc fairc , phrcc que me tirant que pour les abomiés , i1 anive
fowent qu'il nc me tell: yoint dc fcuilles, mais jc préviezis
q'ucfi l’on m'e’crit fans, al’fmnchir la lettrc. mé‘mc en recla—
mation de nume’ros, i‘en rcticndmi 1c prix fur cclui dc
X'abommcu't.
Naevxntns krnstnasnns._

’Dc Londrcs , cc 2.8 de'c'embre. Le Times difoit
ee matin que M. de Clmuvelin , ayant demande’
une conference :‘1 loszrenville, ce minilbre la lui
a icfuféc. Cettc fenille a. répandu, depuis deux
ans , tan: d’inveélives contre les Fungais , qu’on

yo‘uuoit bi‘en {c difpeiife: dc l’en c‘roire fut fa

 

 

 

 

 

parole. Ce qu’il y a de vrai , c’ef’c que M. de
Clmuvelin a envoyé hie: la note fuivante an-
minifire. _

JVote envoys/c par la citoycn C/muve/in ti lord

Grenville, [c ’27 dc’cembre i791. , Z’an premier

ae [a Re’pufi/iguc.

a Le {oufligué minil’crc plénipotentiairc de-
France a l’honneur de fair: part 2i lord Grenville
des inflmcfitions qu’il a regues du confeil exécurif
de la République frangaife , avec ordre de les'
meme fous les yeux du fecre’taire d’état au depar-
tement dcs afiéires érrangeres de 8. M. britanni-
que , clans le cas of: il croiroit .nc Zpouvoir pas
pas obzenir aliez promprement une entrevue avec
ce 1:1i.;illre. '

n Le gouvcmement frangais, eri continuan:
dcpu is l’epoque du rappel dc lord Gowe-r dc Paris,

- dc laiu’Et i Londres'fon minifire Plénipotentiaire ,

a cru domicr 5; S. M. briratinique , une pteuve' non
équivoque du de’fir q‘u’il avoit de contimicrz‘z vivre
en boune intelligence ayec cllc! 6: d3 gel: {9*

  
     
  
  
   
  
  
   
  
 
 
   
  
  
  
   
   
   
      
   
   
  
  
  
    
 

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difliper tous les nuages que des é-vénemens nécef-
{nites & inhétens an regime intétieur de la France,
paroill‘oient alors avoir Fair mitte. Les intentions
du confeil exécutiftle ance , & l'égnrd de l’An-
gleterte , n’ont cell‘é cl'étre les memes; nmis il n’a
pu voit‘ avec indiflE'rence la concluite publique que
le miniflére britannique tient afinellement envers
la France. C’el‘t ;i_ regret qu’il :1 reconnu , dans
cette conduite , les catnéléres d'une malveillmce
2‘1 laquelle il s’efibtce encore de ne pas croire. ll :1
[end cepenu‘dnt qu’il devoit 2‘1 la nation fi'nncaife

de ne la pas lailfar plus long-temps clans l’érat _'

d’incertitude ou la jettent plufieurs mefures adop—
tées re'cemment par le gouvernen’ient britannique,
incettitude qni doit étre partagée par la nation
anglaife , 8c également indigne detoutes dcuxi

)5 En conféquence , le confeil exécutif de la
République frangaife, a autorifé le‘ miniflre de
France i Londtes , 2i demander , avec franchife ,

2px minifires de S. M. B., {i la France (101: regain.

det l’Angleterre comme une p'uifl'ance neutre ou
ennemie , & l’a, chargé {pécialement d’obtenir . é
cet égard , une réponfe définitive.

I » Mais , en demandant auxminifh‘es de 5. M.B.
line explication franche & loya'le fur {es intentions
i l’égard de la France , 1e confeil—exécutif n’a pas
voulu qu’il leur refifit le moindre doute fut les
difpofitions de la France 2‘: l’égatd de l’Angleterre,
85 fur fon défir dc teller en paix avec elle. II a,
voulu méme répondte d’avancezi tous les reproches
qu’on pourroit étre tenté cle lui faire , pout juf‘tifier
l’Angleterre : en réfléchiffint aux mifons qui pour.
roient déterminer S: M. B. :‘i rompre , avec la
République frangaife , 1e confeil—exe’cutif n’a pu
les voir que dans une faufTe interpretation , donnée,
peutrétre , au décterde la, convention nationale du
19 novembre. Si l’on s’alarme dc bonne foi, for ce
'de'ctet, cc nc pent étrepque faute d’en comprendre
1e veritable fens. Jamais la convention notionale
[fa emendu que la Bépubliquc frgiigaife [avotife,—.
:oi: dCS émeutes)2 épbuferoit 1a guerelle dc clueL.

 

 

 

 

   

ques féditieux ; en un mot ,‘ qu’elle cherclieroit 3
excitet le trouble clans quelque pays neutre on ami
que ce puille étre. Cette idée feroit repoufrée par
tous les Francais. On ne peut la fuppofet 51 la con-
vention nationalc , {ans lui faire injure. Ce décret
n’eft donc applicable qu’aux peuples qui, apres
avoir conqnis leur liberté, appellcroicnt la frater—
nite, l’aflil'kance cle la République frangaife , pat
l’cxptellion folemuelle 86 non équivoque de la
volonté générale.

n Non-feulement la France doit & veut ref—
pecler l’inclépendance dc l’Angletetre , mais encore
celle de [es alliés , avec lefquels elle n'el‘t point on
guerre. Le fouliigné a donc été chargé de déclarer.
Formellement, qu’elle n’attaquera pas le Hollande,
taut que cette puilfance {e renfermera de fon cane ,
envets elle,~ dans les bornes d’une exaéie neutralize.
Le gouvernementv britannique , ninfi raffuté fut
ces cleux points , i1 ne rel‘tetoit donc plus de pté-

«teXte :‘i la moindte diflicultév , que fur la quefiion

de l’ouvertute de l’Efcaut , quellion 'déc'idee irré-
vocablemcnt par la raifon & lajufiice , de peu ’
d’importance en elle-méme , 65 fur laquelle l’opi-
nion de l'Angletetre. & peut-étre meme de la
Hollande , font aKez connues , pour qu’il {oit difli-
cile d’en faite fétieufement l’unique fnjet d’une
guetre. Si pourtant le minif‘tere britannique faifif—
foit ce derniet’ morifpour faire déclarer {a guerre 31
la France, ne feroit-il pas probable alors, que

, {on intention '{ecréte autoit été d’amener une rup—

ture :‘x tout prix & qu’il profitetoit aujoutd’hui du
plus vain de tous les prétexres pour colorer une
aggteflion iiuul‘ce 65 meditee depuis long-temps.
» Dans cette funefie fuppolition que rejette le
confeil exécutif, 1e foufligné feroit autorifé i fou—

 

 

tenir énergiquement la dignité du peuple frangais,

& de déclaret, avec fetmeté , quc ce peuple libre I
«35 puii’l‘ant accepteroit la guerre , 8c repbufferoic
avec indignation one agteflion auflimanifefiemem
inique, écceufli peu provoquée de {a part. Lorfque

5 comes ces explications , proptes é démontret la.

  

 

 

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pureté des intentions de la France , lotfque tous
les moyens pailibles & conciliatoires auroient été
épuifés pat elle, il ell éviclent que tout le poids ,
toute la refponl‘abilité do In guetre, tetonibetoient
tot 0L1 tard fut ceux qui l’auroieut ptovoquee. Ce
ne letoit récllement qu’unexguerte rlu minifiete
contre la République francaife , ck 1i cette vei'ité
pouvoit paroitte uu moment douteule , il nc
[emit pent—em: pas impollible :‘i la France d’cn con-
vaincr: bientot une nation qui , en donnant {a
confiance , n’a jamais tenoncé :1 l’exetcice de la
mil‘on, ti {on telpetl: pour la verite 6c pour la
’ufhce.

:3 Telles font les iiilltti&ions que le foufligné a
regu ordte dc communiquer oflicicllement 51 lord
Grenville, en l’invitant, :nnli que tout lc confeil de
5. M.B., ii pefet avec 11 plus férieufe attention les
deliberations 6c les demandes qu’elles renferment.
Il ell: evident que la nation liangaifc delite de con-
fewer la paix avec l'Angletetre gelle le prouve en
{e prerant avec franchife & loyauté ,5. dillipet tous
les foupgons, que tant de pallions Sc de preyuges
divers travaillent fans celle :i éleycr contre elle 3
mais plus elle aura fait pour convaincre l’liurope
entiere , de la putete de {es vues , de la droitute
de {es intentions, plus elle aura dtoit cle ptétendre
31 none pas plus long temps méconnue.

n Le ioulligné a ordre de demander une réponfe

at écri: 21 la. note ptéfente: 8: il efpere que les
minillres de 3. M. B. feront mmenés par leseXpli-
cations qu’elle tenfetme 5. des idées fworables au
rapprochement des cleux pays , & n’nutont pas
befoin , pout y revenir, d’envifaget la tefponfabi—
lité terrible d’une declaration de gucri'e qui feroit
incontclhblement leut ouvmge , dont les fuites ne
{eroient que funelles aux deux pays SC 21 l’liumnnité
toute entiere ,_& dnns laquelle un peuple généreux
8.: libre ne pourroit conl'entit loug—tcmpsd ti'aliir
{es propi‘es interéts , en {ervant d'auxiliaite 8: de
tentoct .5. une coalition tyrannique. n.

Extraii du. Bill conccmanz [cs c’trangers:
« ART. VIII. Toutes les fois qua-1e roi Ol‘(l0n-

n neta a un étmnger de quitter le royaume , il
:3 pouri‘a étte more pour cléfobeilfance fur le

3: Warrant d’un juge de pant , ou d’un fecre'taire'

» d’état , & mis clans la prifon du comtéJans étre
n admis :‘i caution.

» X.Dans le ms of: You pourroit ptévoit qu’un
j: étmngler no voudroit pas obéir flu-lezcliarnp i

 

 

 

 

  

nun pateil ordre , un des premiers fecrétai

n d’état poutra expédier un Warrant, pour metrt
n un tel etmngei‘ clans lcs mains d'nn mcllngcr
2» cllétat, qui lcs continua lists du toynume, d’une
n maniete convenablei [on (his or izcr) tang 5: £1 {a
:2 polition 3‘ 8c 1i l’ettanger alléguoir quelque
:2 excule , pout ne point {e loumettte :l un pareil
u otdte , les lords du conl‘cil ptivé jugetont la va—
n lidité.

n XI. Le toi pourm envoys: 31 tous les étran-
2 gets arrives depuis le premiers janvier 1792.,
n ( cxcepré rze’gocéans é domefliques ) un OICll'f: (16
u relider clans tel difirifl: qu'il plain 2‘1 fa majelle
» d’allignet. Ceux qtu desobéii‘ont pourront (me
n artétes & contlamnésd un mois de prifont . .

:1 XII. Tous les etrangets , compris dans l’at-
=> ticle , & tous cenx qux atrivetont, cle'clareront
a: nu principal magillrat, on an juge ale. pnix de
n l’endroit , leur nom , rang , ptollfiion, état,
n leur demeure 5 le temps cle leut fejour dans le
» pays, le lien de lent i‘e'liclence principale. Eii-cas
» de refus ; ils pourron-t etre attetés fans étre ad-

.» mis 51 bail. De faulles declarations feront puuies,
» la premiere leis , d’un meis de ptifon ', la fe-
j» conde , du bunnifTement. Trouves en Angle-

:a' terre aprés un temps détcrminé , il feront tranfé
:: pottés pour la vie.

’2 XVII. Toutes les maifons oil téfident cles
a: étrangers , excepté des négocians , 8: ceux qui-
” ont coutinuellement téfide’ en Angleterte 2 ans-
» avant le jour de. . . . .. i790 , pouttont étre
n vilités fut u-n otdte de fectetaite d’etat , pour
>5 voit s’il n’y a point d’armes cacliées. 2)

De Pore/may, cs 2.1 de’ccmfiré. Je n’ai pn vous
rendre plutot compte de la réuflite de la procla-
mation de la liberte’ clans ce pays , puifque ce n’elt
qu’nvant—hiet an foir , que definitiveinent l’afTem—
blée des deputés , des communes cle ce pays ya
adliéré de la maniere la plus nutlientique. Les pro-
ces—verbaux {cront litiftiniés. Je vous les enverg
mi. Voil-Ci encore nn tyran abattu , voiltl encore un
peuple libte. Qa va , mon ami . gm va bien ,. trés—
bien. Nous venous de demandcr 3 mille liornmes
:‘t Befangon , en attendant que la force armee des
Raurhques modernes foit orgauifée.

Fxnuczt

Paris. —— Commune d'e Paris, (1’11 5 t ({c’ccmgre‘:
Santerte. Je Viens. rcndre compte au confeil , qu’il
y. a eu clu trouble aujoutd’hui :tu fauxbomrg Saint-
Antoine 5 il a été occafionnépat Louvain , qn’on

 in Fayette. . . . . Le jout one Louis a été conduit
31 la barre de la convention, il avoitgtleji excite uni
:mouvement , aujoutd’hui il a infulté 1a Gendar—
merie. On l’a conduit cbez le comnfillaire de la a
Ieétion deg Montreuil ', en fortant on lui a donné un iii
coup de fabre , mallieurrufement il a érétué. AnflL. g
t6: que j’ai e'u connoitfince qu’il eroir chez le com—~ ‘
millaire , j’y ai envoyé foixante cavaliers 5 il étoir g‘
trop tnrcl. C’étoit certainement un mauvais fujer ,. E

’- accufé, ci-tlevnnr , d'svoir été mouclmrd do i;

nmis il el‘tfilcheux tle n'avoir pu leil‘auver; des mal-
veillans peuvent aulli l‘evir contre un bon ciroyen ;
on a violé la loi , j’en fuis nu delel'poir. On l'a.
conduit 5 la morgue.

CONVENTION NATIONA‘Ll.

Prefidence du citoyen Treilhard.

 

SC/LZHCC drz mercredi z janvier.

Les prifonniers frangais , de’tenus :‘i Francfort ,
font Puller une lcrtre '.i la convention , dans la-
quelle ils jullifienr les Francfortois contre les 1n-
cnlgations qu’on leut porte , & les tejettent fur les
juits 8c érrangers qui llabirent cetre ville.

Des repréfenrans do people {ouvetain de Namu-r
demandenr le rapport du clécrer du 15 décctnbre
dernier. On renvoye la petition au comité.

Un fecrétairc demande. s’il datera les proces-
verbaux de l’an deux de la République. On décretc
qu’on c0 nptera les gnnées de In République du pre-
mier janvier ', (ainll , nous vorlz‘r dans la deuxréme
année.)

Plufieurs ouvtiets qui faifoient partie cle l’infur—
reflion artivée 2‘1 Chartres , {e font répandus jut}
qu’ii Montmorillon ; ils on: voulu force: 165 mn—
giltrats 3i raxer les grains. On en a attéreplufieurs
qu’on a rtansférés dans les prifons de Pomers , 85
1e direéteur du juri du tribunal de cette Ville efl:
chnrgé de les poutfuivre.

Les commillhires de la convention :l Strasbourg,
marquent que le depart de Dietrich: pour Befan—
'gon , 2. caufé quelqnes mouveinens clans la Ville 3
£1 Préfent tout ell: calme.

Le drap devemnr fort rare & trescher, on
propofe d’y fubltitueflpour les troupes , la panne ,
don: la. durée 6R Plus foli'de.Renvoye' au comité.

 

 

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Le minifire de la gucttc fem tenir‘ da‘ns fes bu:
:eaux , des regifires on feronr inferires dc {uite ,
routes les foumillions pour achats , ventcs 8c loca-
tions qui pourronr {e préfenter. On fournira au

{oumiflionnaire , expedition de {a foumiflion.

La municipalité de Marfeille demande qu'il foii:
accordé un grade :i an genéreux citoycn , nommé
Gaflz‘rz , quira expofe fa vie pour empéchcr le port
d’étre incendié. Le feu avoit pris 5. un bitiment , les
autres y toucboieut; il s’expofe feul , hafardc de
l'éloigner , en vienr :l bout, & éteintle feu de ceux
qui éroient de’jgl enflammés. Le minifire ell; auro-
rife 5. lui accordet un grade.

Décret conccrnant la vente du mobilicr des
émigtési, qui punit , comme voleut du bien public,
ceux qui arréteront le cours des enchétcs.

, On reprend la dilluflion fur Louis XVI. Gillc.
mard admet Louis XVI coupable ; il veut qu’on
le Itienne enfermé pour le refle de {es jours; fa.
mart feroit une fource intarriflhble cle troubles 86
d'agitarions ; {on exil‘tence {ervira d’épouvante i
tour audacieux qui afpitera cl lui fuccéder.

Carra {uccede , ( il étoit alTez curieux d’entendro
celui qui s’ell avoué liaurement l'auteur dc l'infur—
reé‘tion du 10 aofir, & cle l’avoir congue dans rm
cabaret.) Le peuple {eul ef’c oflenfé, G on ten-
voyoit pardevant lui , il {eroit juge & partie. Cell:
Louis qui a été l’aggrelfeur du combat du to aofit,
il a donné afyle, clans {on chateau , ii une foule ,
de brigands, il y a entalTe des armes. Il ell; ficheux
qu’un coup de pifiolet , lache ce jour-lfi, n’ait pas
débnrraflé la convention de cette difcul’lion.11fauc
ufer d’une implacable févérité, elle {eule nffcrmita
Cllcz nous , le [tone dela liberte, en renverfmt tous
lcs trones de l'Europe. Tuq Louis , Georges 43c
Pitt tareronr fi leur réte tienr encore {or leurs
épzrules; abartons donc cetre téte , & viva la liberre',
& viva l’égalité, vive la Re’publique dans route

l'EuroPe.

Gen‘fonné paroici la tribune 8: prononce une
Opinion route contraire; il s’eleve avec force contre
les faélieux qui carellent le peuPle pour {e rendre
maltres de {es defiinées. Le tableau de la faction ck
tracé do main de maitre.

On {unfair A Paris nu bureau de la Veclette , boulevard de la. porte Saint-Martin, i celle Saint-Denis, huméfo‘ g.’
L: ptix‘de l'abonnemen‘t ell tie t7_livrcs .poutl‘année, I; liv ourfixmois, yliv 16 f. pour emu not. 0h
Lean; s'a‘oosmet pour (lent mm 'eu cur/Want in zflignu dc c'enrfo .