xt7z348gjp2s https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7z348gjp2s/data/mets.xml  France  1800-01-05 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie du Journal, rue du Cimetiere - St.-André- des Arcs, n°. 9  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 L'Ange Gabriel, Journal Politique, Historique, Littéraire, etc. (Numero XLIX.), Quintidi 15 Nivôse, an VIII, [5 January 1800] text L'Ange Gabriel, Journal Politique, Historique, Littéraire, etc. (Numero XLIX.), Quintidi 15 Nivôse, an VIII, [5 January 1800] 1800 1800-01-05 2023 true xt7z348gjp2s section xt7z348gjp2s term
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DC.

(NUMEno XLIX.)

 

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, L’ANGE GABRIEL.

JOURNAL POLITIQUEél-IISTORIQUE, LIErTEnAinnem.

QUINTIDI , 15 Nivése , An VIII.

 

Trig, sunt omnia , et z'psum. ter in omnemv partem sc'

dfflimdit. Ants'mT. l. 1. dc C0310.

 

 

 

Lethe écri/fe d3 ‘5' innammw ; situation crzmllc on. se trouvent lcs dé ortés.-- Disctte des melours de 3015 our l'habfllemmm
.. P

des nou-vea‘uac lcfgz'slat‘cm-s. —~ Sur les Brutus. —— Dir'mcnu' donné par les {Iommes [fibres sur la pain béni qua (foil:
rendrc la cftoyelme Bonaparte. ——- Cont/‘e—ocmI-e don/1r? aux russcs qm' doicvent; retoumer en Russia. —— Noumea”

subsides que doitfoumir Z’Angleterre (‘1. la Pussie. —— fifozwemens des armées. —— Situation, do l’z'ntérz'eur.- Sur les

maisons dc préts. —— JVozwelles diverses. -— V'ariétés.

 

 

Ce Journal qui paroit tous les jours, est du print
modz'que d8 11 francs pour trois mois; dc “fizz/105 pour
six mois ; es d8 40 francs pour an an franc dc port. 0/;
Jera libre dc ne souscrirc quc pour un. moi: , en paya/zt
4 19‘ On 8119016 [03 letbres e5 I’m-gem: , qfi-anc/n’s , (‘7,
l’adresse du directeur (Ze l’Ange Gabriel, rue du Cz'me-
tiére—St.A/Ldré—Lies-Arcs, n°~. 9 , (‘1 Paris.

 

 

BEPUBLIQUE FBANQAISE.

Illausvemens des arme’es.

En attendant qu’ils obliennent Génes et la Bochetta , les
antrichicns puhhent avec emphfise que leur campagne de
1799 en. Italiease 'i ‘ ' ' arable. (( Pendant Retro
campagne, disen 115., leisfia‘aigr 4 _ ens ont pris Peschiera,
Brescia, Orcinovi , le éli’ét'éau de Milan , Pizzighitone ,
Arena , le fort dc Fuentes , Novare , Ivrée , Verceil , Mon-
tare , Casal, Suze, Pignerollcs, Valence, Naples , Capone ,

    
  

'Bome, Civita—Vecchin , Pescaire , l’isle d’Elbe , Tux-in ,

Mantoue, Alexandrie , Tortone , Serravalle , la Spezzia ,
Ferraro, le fort d’Urbin , Ancone , e‘t enlin Coni. Plus ,
outre une grande quantilé de provislons (le bonche et de
munitions de guerre , 5 mille canons et 2‘500 prisonniers. D

.Mais il ne leur est )lus aussi Facile (l’avoir d’anssi beanx
l

succés depuis le changement de nos généranx. Copendant,
suivant les derniéres nonvedes, Géncs et Savone étoient
toujours menace’es , et les soldats fi-angais mouroient dc
faim ct de froid. Une brigade qu’on faisoit passer Lle l’ar—
mée du Danube a celle (l’Italie a refuse , lo 4’ , 21 Grenoble ,
(1e continner sa route si on no la payoit pas. Ce n’vst (1110

,Par un compte donné par l’administralion aux officiers , et

par (les Yromesses dislrilméos aux SOILlHIS , qu’on est par-
Venn 21 es faire allerivers leui- destination. Les rapports
de nos ennemis pre‘tenclent quc les frangais , aprés avoi1'
évacué Sospello ct Ovailla, se sont concentrés entre Génes
et Savone; qne Gavi éloit bloquc’; que 105 fi-angais per—
dirent i1 l’attaque de Novi 400 homxm-s pi‘isonnicrs , ct 500
tant tnés qne lalcssés. On croit qnc les antricbicns l'cmnt
une campagne d’hiver, et que lenx' général Melas se poi-—
‘tera vers la Provence , et 19. general Kray vex-s le Dauphiné.

II 116 so passe rien sur le HauL-Illiin; on pai‘oit étre (16
pm at dhutrc en quarticr d’hiver. ll 11’en est Pas dc mémc

 

(111 coté dc Mayence i les paysans armés de 'la *Franconie'se
concentrcnt provisoirement dans les environs de Selina
ganstadt , 01‘! est le quartier—ge’néral du baron d’Albiny. A
111051111: qn’il se trouve quelqucs . corps organises sur le:
pied 111ilila'11'e , on les fait marcher en avant vers les hords
do 111 Nidda. Il paroit toujonrs que les ennemis venlent
tenter qdelqu'entrcprise sux' le fort de Casscl , pendant que
lus communications sont coupées avec Mayence et la rive
gauche du Rhin par l’effet de la saison. Les généranx franm
gtais s’occupoicnt malgré cela d’un plan il'opéi‘ations dont
le succés mettroit nos armées £1 méme , dit—on , d’allar
dicter la paix dans la 00111- d’Allcmagne, comma on s’en est
toujonrs flatte’; ct c’est pour cela' sans donte'que l’on fait
dzéfiler chaqne jonr par Lnxembdu g d o pas de toutes
r “-nes . 1‘42 l’nrlillcrie , dos m11nitio s guerriers—
de tontcs les cspéccs, vers T»! ve‘ i '

  
   
  

Situation d2 lmt‘érzcur.

Des apparenees contradicloires nous empéchent d’ajou'w
um um: foi entiéi‘e 211:1 nouvelle de la pacification dos (lé—
pai‘temens de l’Ouest. Les letti‘es de Vendome (In 9, Yan—
nongoient comme ccrlaine; ct dans le méme tems, un regi—
wont do cllasseurs qni étoit aParis Llepnis cinq ans , partoit
avec la 60. ct 79e. damn—brigade, comme pour determiner
les pi'incipaux chefs des 1'0y111istes i1 accepter la paix. Le
lendemain 21 Vendomc on no Comprenoit plus 1-ien a cette
pacification annoncée la veillc , sans on dire lcs conditions.
Dans tons les cantons , les royalistes ne ces .oicnt dc Llésar~<
filer, do rccrutcr, de faire conti-ibuer lcs acquércurs dc
biens nalionanx, et (le réLahlir les anciennes institutions
civilus , ct l’ancien cultc de la France. Les commissaires (lu
gouvernemcnt :1 Avranchcs, h Granville , l1 Brial , s’en lilai~
gnoicnt amérement dms lcnr correspoutlancc. DCPUIS la
suspension d’armes , 1e comte do 'Ruays , chef de royalistes,
venoit souvent :wcc plusieurs d’vntrc eux 1 Avranches ct 51
Contanccs, on ils ont fail publiqucment dos recrnes parmi
les jenncs gens. Une (lc lenrs troupes est slationnée dans
lcs environs; Li‘ois cents d’cntre eux sont clans les cantons
do Tirpiod et de B1‘un,1 11’ils parconrent on y liiisunt dos en»-
l‘olcmcns: ils y forcent les jennes gens (le 1811115 et all—des—
sns; et naiid ccuX—ci no so l'cndent' pas an poste, ils
prcnncnt our pérc at more pour oxagcs. Les capitaines ret.
lieutenans dc l’ancicn‘ne chouanne'rie qui no vcnlent pas

 

 

 

  

 

(2)

reprendre les armies, sont obliges de payer cles sommcs
eousitléraliles. Des snisies du revenu sont signiliécsanx fer-
miers (les l)iens nationaux, et memo (les lJieus patrimoniaux
appurtenant aux acquéreurs des pre nicrs. Par tons ces
nioi‘ens, la colonne de ce comte do Riley‘s, qui n’étoit pas
naéuéres (lo 200 homincs, est Elll‘iOtU‘Ll’lIU-l tlc plus (lo 600.
Duns lo departement dc la Sui-the, ils enleverent le 7, a
Cliantenay,’ lcs bestiaux dc ccux ilont les cnfans ne vou—
loient pas lessuivre. A. Laferté—Bernartl, ils vcnoicnt (l’exi—
er do nouvellcs contributions tles acquércurs nationaux,
A Sallé, ils pcrccvoient (lcs tlroits sur les marchandises ap—
portécs it la l'oire, arrétoient a la poste tous les paqucls
du gonvernement, et faisoicnt tlél'ense dc publier ou d’ac—
copier la constitution. La division Arthur (royalistc) chant
devenuc trop nouiln'euse pourétre contenuc an Ludo, aroil.‘
e'tc' repartie (lans plusienrs cantons , ii Chateaux, it 'Vé‘ias, :1
Chenus , etc. Cette distribution a provoqné et facilité les
,(lesertious parmi les républicains. Lo 4 do 00 mois encore,
soixante militaires (lll lmtaillon stationné aTours, deserte—
rcnt aver, armes ct bagages, ct parmi les deserteurs so
trouvoient plusieurs of‘licicrs ct bas—officiers. Depuis quel—
ques join-s , plusieursjeunes gens (1e Saint—Calais , (lo Ven—
donie et de Blois ,' sont encore allés au Ludo, rejoindre les
royalistes. ~
Le (lépartcment d’Eure et Loire n’est pas exempt des
incursions (les royalistes. Lo 3‘, en plcin jour, (piarante
d’entr’eux viurent a Saint—Hilaire, canton dc rl‘hiron , maL
traiter le présidcnt de l’administration municipale. Le 5,
'ils ecrnérent le bourg (le Bretoucelles, dansle (lepartemenl:
de l’Orne , se porterent chez le commissaire clu gouvernc-
:nent , le l‘oreerent a abattre lui—meme l’arbre de la liberté ,
brfilerent le‘s papiers dc l’administration , et ne reli‘lcbcrcut
ce commissaire qu’ils avoient d’alwrd emmene' , qu’en lui
faisant payer une forte contribution. Le G, autre incursion
dans le hourg do3 emalard on ils ont bri‘ilé lcs papicrs do
l’admiuistratio ‘ files barrieres. lls en out agi de
meme , lo ' on, canton de 16 Loupe , ou
ils o'nt e ‘ ‘

‘tribntion‘plusieur. ~ ,_
Si nous nous portons
nous lcs y trouvons non moius audacicux. Trois d’entre
leurs chefs ne se sont—ils pas prc'sentés, avec leurs panaches
et lcurs cocartles royalistes , au general Canclaux (lui est :1
Caen , pour traiter avec lui , et obtenir uu poste dans la
ville meme? Le général les a renvoyés sans traitor , parce
u’ils n’ont pas voulu de’poser leurs décorations royalistcs.
Prés (lo Vannes , a Grand—Champ, ils out formé un camp
oil ils sent an nomln'e dc 10,000 hommes. Leur quartier—
. ge’ne’ ‘al est an chateau de Pcnthouet ([u’ils out fortifié. 113
out un autre camp tlc 3,000 homiues ii Sarzur, cntre Vannes
ct Mezuillac. Dans l’un et (Inns l’autre , ils s’exercent chaque
jour aux manoeuvres tle l’inl‘anterie ct del’arlillerie.
On.n’a pas voulu leur cetler Guérande , malgré toutes
lés réclamations fondées sur l’armistice 5 et l’on :1 en outre
fait oceupcr sur la droite et la gauche de la Loire plusieurs
autres postes qiuavoient c’te abandoune's.Le plus important
est celui (le Uisson , petite ville a cinq lieues (le Nantes ;
les royalistcs (lui commandent en cctte partie ont rd rimine
en vertu dc la convention ; ils out réclamé l’évacuation (le
Clisson; mais on n’en Vent. rien faire ; l’ordonnance (pi’ils
ont envoyéc pour cette reclamation n’a pas osé entrcr dans
Nantes 01‘1 il falloit laporter; on ne sait encore s’ils ne som—
meront pas cette ville de se rendre , connue Desol etSuillon
ont sommé Guérande. On n’en tlébitoit pas moins 21 Nantes,
le 9 , que les cinq principaux chefs des royalistes avoient
gigné la paix, et méme 1a constitution; que meme ils se

   
  
  

 

 

Arm

 

metlrment aux—memes 21 la trte des troupes répulilicaines.
‘ Portaut nos regards sur lo Midi, avant de terminerce-t
affligeaut tableau, nous voyons les cmnpagncs (leMarseille
l‘eniplies de bamlcs d’indivitlus qui dépouillent et frappent
(lo mort au 1mm du roi, tons ceux ([u’elles reconnoissent
pour republicains. Le 24 l‘rimaire, lo elii‘iteau oecupé pap
inward, St.——l..aml'iert , a Lions, canton de St.—Saturnin
( Vaucluse ) , futassiégé ; lcs assiégcans mirent le fen a‘ux
)ortes, at no lrouvant plus personne clans l’iuterieur , ils
ln'iscrent tout, entassércut les incubles , le lingc et autres
clli'ts , ct mircnt le fen. La grunge tlu citoyen Rafiu, a Mi-
ralml (Dr-Came ) , avoit (Eté envahic, sa femme 6!: son 1115
avoient etc égorgc’s , et leurs effcls emportés.
P A R I s, 14 nz'wdse. ,
—— Lo cliangement (lc costume des cléputés a fait consi—
derablemcnt liausser lc prix dos vclours do soie; il e11 fau—
(lroit (piatre millo aulues pour leurs premiers lmsoins. ‘Il
n’y en a pas assrz en Erance pour tant de lég‘islateurs , on.

1 il y a trop de legislateurs pour si peu d’e’tofiies.

——— Unjournal vraiment seini—olliciel dit, << Les royalistes ,
luuent beaucoup les consuls d’avoir ordonné uu service
pour le pape. Nous en coucluerions (pie ccla est mau~
vzus , s’il n’y avoit pas clans cet acte des raisons clue les
royalistes ne sont pas faits pour soupgonner J).

——— U11 (léputé citoit toujours la constitution a tort et’:
a travers: cst—tu sur, lui demandoit un de ses amis , que'
cela soil; dans l’acte constitutionnel? —~ Pas trop, rép0n~
(lit—i1; mais cola devroit y étre , car c’estjnste.

—- Les Brutus s'unt passes de mode; voila 1e journal
officicl (lu ci—devant directoire qui les attaque sans pitié;
il n’ose pas trop condamuer 1e citoyen Brutus perc , qui fit
trancher la tete a son fils , en vertu d’une loi qu’il avoit
l‘aite lui—meme, et malgre’ l‘e peuple qui demandoit grace;
mais pour le citoyen Brutus:,x-ass'a55in degésar , il le traite
sans miséricorde. C’est bien fait.
Brutus pere étoit un homine itr’és—estimalile. Pour sauver
sa vie , il fit long—[ems «sifting, dérhié Wdont’iroutlroit
so charger tout étre (lui seats Qignlte. Il lit chasser tous
les parens de Tarquin, meme le’tpauvre Collatin, si b0—
nace, qu’aucun po'e'te meme n’ajainais pu le reutlre inté~
ressant‘. Pour lui, il resta pour commander dams Home,
quoi qu’il an, a double titre, vt‘rés-proche parent de Tar-
quin. Pour donncr des vertus au peuple , il lui fit piller les

', quoiqu’un décret (lu sénat en ortlonnz‘zt

  

biens de son r01
la restitution , et pour couronner l’oeuvre , il 50 conduisit
si bien a la premiere bataille oil il couitnautla , qu’il se fit
tuer. Cepemlant, les remains savoient (léja que ce n’est
pas lc métier cl’un général, car tons leurs rois lcs me—
noient au combat , et auctin no mourut sur le champ (1e
bataille ; on en peut dire autant Je lcurs plus grands gé-
néraux.

(i’est une lielle chose (pie l’liistoire romaine; les grands
liommcs n’y content pas Cher , et l’on en trouve a choisir.

-— On aunonee au Vaudeville une piece intitulée : Lo
Caressa espagnol. On auroit pu lui dormer 10 double titre :
0w lcs Conjectures. Combien en effct elle en lit faire‘it
Paris l’cxposition (le la voiture commandée par le due
(l’Ossuna, pour la reine d’lflspagne ‘? Jusqu’ou ne s’égara
pas a ct: sujet l’imagination l'éconde dcs liabitans de la
capitale ? .

P—Les Hommes Libres s’exprimcnt ainsi : (c 11 n’est. pas
vrai que la citoyenne Bonaparte (loive renrlre le pain, bém
th'numc/Le pros/mm, conime (lisent lcs journaux de Fz'otté.
Cette circonstance ei‘it été vraie , qu’clle ne prouvemit
quc la piéte’ particuli‘ere de la cit. Bonaparte, qui est aussl

 nos.
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yrands
misu‘.
1 1110
titre :
hire a
0 dub
’égara

de la

st. :15
n, 65m.
F'I'otté.
tVomit
t; aussi

libre qu’une autre de f'aire ce qui lui convient a cot égard ,
sans qu’on en doive tirer les consequences esprire’es n.

-——- Daubenton a (ltd enterré au Jarrlin des Planies. Ses
restes et eeux de iiuibii serout placris sur les parties
laterales du labyrinte.

~—- Des lettres do Filterslmurg _, on date (111 5, annoneent
d’une nianiore positive que 8. M. l’empercur do Bussie a
donné contro—ordre a 51's troupes qui étoient enmarche
do l’Alleiuagne pour rovenir daus ses états. S. M. cst‘ far-
memezit resolue do secnnder ultérieureinent do toutes Ses
forces les operations militairos do S. M. l’empereur dos ro—
niains : et en général d’assister do la nianiero la plus enor—
gitlue ses alliés. L’Angletcrre va fournir a la Bussie de
nouveaux subsides pour cent mille hoiuiucs ([ui scront nus
en campagne. Le 19 au matin , on reeut a Vienue Io courier
Si impatiennnent attendu do Peterslmurg , avec la nouvelle
que la .‘l’tussie reste l’amie et la Iidole alliée de l’Autriche.
Les bruils do paix sont entir‘srcnieut tomln§s , sur—tout de—
puis (pie l’on sait (1110 105 jeuues arcliidues iront aux ar—
mees} permission qu’ils out obtenue le inémcjour de l’ein—
pereur. Délja des ordres ont été expe’diés aux arscnaux
pour faire dc grands préparatilk de guerre: on parle meme
d‘un nouvoau recrutement. La cour s’obstine :‘1 no rien
recevoir (le l’Angletcrre. ,

La patentc relative 21 l’impot do guerre poo: i’année
1800 Vient do paroit "c.

VARIETES.

U11 moi: sur [as Lombard? e5 lmm'sons dc pré’ts usm'm'res.

 

 

On demandoit a Caton le censeul‘ si c’étoit un Crime ([110
do préter a usure ; (( Et moi , reprit—il séverenient , je vous
demande si c’e‘stune action innocente que de tuer un 110111—
1110? (1)» L’homicide et l’usure lui sembloient done égale—
mont criminels , et peu‘t—étre vouloient—ils par—la repi‘ocher
21 l’usurier d’étreu‘éellemunt .Ie meurtrier de son li'ére. Ce
reprociie , au re'ste; tout‘exagéré’qu’il paroit, n’eut pas été
de’nué do l'omlement; cal est‘bien v 'ai (1110 l’usurier mine
et [nit perir on détail eelui que i’assassin' [110 do suite. Ce
deruier, dans sa liu‘eur , vous arrache brusquement la Vie;
I’autre v'ous contraint 11 la quitter par gradation , a mourir
de vos propres mains , 21 venir (leposer dans ses cofl'res jns~
qu’au derniersoutien do votl'e existence. Aussi remarquons—
nous quel’usure marelie toujours do front avee cette insen—
sibilité, cette barbarie qui earacterise l’egoisme insepara-
lilo de la dépravation publiquc. Voyez Ies viéux romains
dans le tems de leurs limeurs les plus austeres; ils rewarde—
‘rent un préteur a gros intérét comme un voleur impiideul:
Uli/i/J'C‘In numgfl’slum (2)? Ce no fut que vers la fin du .40.
sieele do leur republique, lorsqu’elle coininengoit 3| dege—
nérer, (pie les usuriers so nlirent h ronger iiupunéinrnt la
ioi‘tune du peuple. Quels ravages ne lireut—ils pus chez los
asmthues ell‘éminés et corrompus, ouleurs vexalions cupi—
des allérent iusqu’a contraindre 1e débiteur do vendre ses
enl'ans, sallille Inéme, pour s’acquitter (‘nvers eux‘.‘ (3)
Eh! n’est co pas—1a Lien plus encore que de donner
do poignard a son semblalfle.

‘l‘jusure no fait pas moins sentir son oppression Ylll'lll'—
lriere paruu nous. Abusaut do l’exemple d’anciens él.£:l)li$—
semens formés pour faciliter aux nonessit‘vux , le moron
de fau'e tourne ‘ au soulasunient do lenrs premiers besoius ,
( 1) CIC. 1. 2 (7e Qf/rc.

2) (Int. 1. 1 (he re rust/eff.
( 3 ) Pluh in Luau/l.

 

[Ill CUUP

(3)

 

leurs effets les mains nécessaires : l‘usure devenue tout~i1~
l'ait élloutée , vous (lit ll cliaque pas, l’écrit cn‘g‘ros curac—
teres dans toutes les rues: u Si vous aven (it elque hesoin
Ll’argent, apport *;:~moi le dei'nier incuble (pii vous resle ,
le vr’ateiuent indispensable que vous n’avuz pas encore
vcndu , 'ie voés preterai 1c tiers de sa vuleur, en retenant
eneor: un intérét énormes). Voila (:8 (Inc vous annoncent
ces Lam/mills , Ces Ina/sons (Zap/'1'! sur ILr/Izl'l'sseinens , at;
lieliés par—tout. Naguéres les usuricrs, peut—(‘tre encore
timides , so contentoicnt do Vous appeller hypocritenient‘
a leurs Inm'sons do pre’ls , Vi! leurs (misses (tux/Z/‘nz'res. Sui-
do telles unseignes vous cussiez dit‘ que o’cloit cliez Clix.
que la bienl’aisance aroit étalfli ses geuereux eomptoirs;
mais auiourd’hui l’usure s’est débar‘assee de toute Lien—'-
seance ; elle ne rougit plus; son commerce n’a meme rieiz
de honteux, suivant nos moeurs actuelles. Eli! comment;
no regnemit—elle pas avec cette cffi'onterie , puisque d’une
part, elle écrase les'gens hounétcs qui pourroient l’en
fairs rougir, 6i; que de l’autre , elle eouvre d'orses Sfll'dlllOS
arens (pic l’opinion publique ne 'sait pas eouvru‘ d’inl'amie ‘3

A ce simple coup~d’oeil sur l'1innioralite' , sur la cruauuf‘
do pareils éiablissemens , nous pourrions ajouter d’ami—
gcantes rol’lexious s: 1‘ [es dommages qu’ils causent au cont-
inerce et a l’état; au commerce , en attirant par l’a13pfit1l’1111
plus grand avantage , dos fonds que sans cela, leurs posses--
seurs eus‘sent inevitalileineut fzut CH‘ClllCl‘ dans les nogo~
Ciations coinmerciales; it l’etat, dont ils ruinent' les res-
sources do taut de manieres. Nous livrons ce strict aux dis—
cussions dos politiques et des moralistes. Ce no se 'a pas
sans doute dans une répul)lique, (pi’ils tolérernut (:0 Vice
afli'mx el: barlmre. La fraternité (p.11 doit y servir do regie,
pout—e110 pcrmettre ces ruines , ces égorgenmns dos nus
pour l’enrichissement des autres? Avec ([uelle rigueur Ly~
Curgue les rcpoussa loin de Sparte l Spartiates nlodernes ,
prétendrions—nous atteindre a l’austérite dos moeur's repua
blicaines , e11 nous livrant 21 tous les excés de l’aucienné de—
pravation asiatique‘.‘ _ _'" " ' ..

Les morzl‘s—de—pz'élé [‘urentgoréé z rquinztemo
siecle , en Lomliardie , pour son‘lna' 1 . . nes (Inns [:1
de'tresse , (pic des especes dojuiFs ru-lnmcnt par €105.P“ét3 :‘1
25 pour 100. L’usure 5e trouva deconcertée ; mats elle s’ou
venge aujourd‘hui bien cruellelnent chez nous , .en substi—
tuant ses [onwards judaiques aux Inonl's—tlc—p/én," qur la
g‘énoient. Lombard est le titre sous lequollnos protein-s
designent leurs maisons , sans se. 'douter do l’ignonuuie 11111
l’accompagne , ct par la seule raison (Jud 11 est pas ustte.
Ces gens—la s‘ombarrassent peu d’une (:I)fiii()l03'1e!ILa nou—
veauté, toujours alléellante, stillit u leur cupidite. Qu’ils
saohent done que le nom do Lombard devmt en France
Celui—la méme do l’usure, dos lo milieu du quinzieme siéclc,
parce (pie les plus atroces usuricrs do ce terns—ll! étoient dos
lionnmes venus do la Lombard“); Jul/s et lombarzls furent
synouiuies. Pliilippede Valois {it centre oux‘uno loi set/ere,
en‘ vertu cle lmpu‘ile un particulicr fut oblige de restituer
cent mille florius (l’or. Ce 1mm do [ombm'cl étoil; resté aux
e'lablissemens do prets, dans (pielques villcs do Flandre;
inais l’interéty emit r6916 sagement par le magistrat; all—lieu
(pi’a Paris , ou rclte (lsln01iiiziilli011 paroit nouvelle , il n’a
d’autre régle (luns les maisnns d<- pri‘:ts , (pie 1a devorante
cupidité (ii-s vrais lam/Iai'i/s 1111i lus tiennent.

  
  
  

Extra/it (I’unc li‘L/J'I.’ (fr/776 do tS'I'Im/Hnr/r/y. Zc premier van,—
(Zénmn're an, 7, par .11. Gr . . . ., pre’u'c rZ/I. do’parzcmenb
dc la ,ifoselte , du’port‘c’ (i [a Guyana, (2 36.9 [Hire at IllC/‘e.
((La peinture que je vous avois donnée par ma dcrniére,

 

 

  

 

 

sousles forts do Cayenne, de notre séjour do Conanama ,
11o l’ut pas telle (11.1010 l’arois l’aite: d’abord, nous no v'imes
(111’1111 veritable doscrt, on nous trouvfunes les déporl‘és de
la premiere dépnrlation, dont los uns étoient i1 l’liopital,
les nutros réputés bier] portans,logés clans ce (111’011 appolle
dos cnrlmts , semblnblcs 2‘1 dos spectres ambulans. Ils trai—
noient avcc peine 1111 rcste d’oxiste‘nce.Nous :111‘ivz‘1n1cstous
v11 lmnne szmté ; mnis cola 11c dura qne trois senmines. Nos
predecesscurs nous l’zn'oient bien (lit. Passe co. terme, C0—
nnnzima (lovint pour nous 1m sé'jour (l'horreur ct do mort ;
elle lit parini nous les plus grands ravages , ct cc fut parmi
lcs déportés de notre carlmt 11118 cettc puissance invincible
CKCI‘QEI le plus 5011 empire formidable. De 24(1110 nous étions
tons forts et robustes, 13 moururent do 2 au 2.3 novemhre.
Lc P. C. fut le premier, ct niourut le 5 novembre, aprés un
jour d’ho1)ital;les autres moururent successivement. Enllu
le 15 , vinrent par boulleur les ordres de nous transférer £1
Sinamary. Tons ceux qui furent transportables y allércnt,
lcs autrcs attendirent la mort ii Conanama.

>1Nolre translation fut un vrai bonlleur pour moi; car
depuis le 12, je me scntois mal. En effet , je fus fortement
atlaqué de la fiévre, le 18 novembrc. Le 19, j’arrivai i1
Synamary; et 131, pour éviter l’hopital, je me nus en pen—
sion chez un liabitant, et me [is traiter i1 mes frais. Depuis
ce tems', jc suis malade. Ma maladie a commencé par un
(:lou qui m’est venu sur la fin d’octobre, et qui a duré pen—
dant un mois ; elle semble se terminerpar 1111 dép'otqui s’est
formé it la cuisse gauche , et qui a surpris les officiers de
snnté par sa grosseur. J’ai été oblige’ de supporter l’opéra—
11011.

nJugéjz des ravages que la mort :1 fails parmi nous! la pre-
miére déportation e'toit de prés de deux cents, la seconde ‘

de cent dix—huit, et il no tests (105- (leux que soixante-
quatre deportés l": Synamary. Quelqucs—uns sont répandus
dans les habitations , et 1mient aussi le tribut: enfin , la
desolation a été ' le. Un jour vit périr sept dépor—
tés, d’un.1)’
11311111, notrelr tion- o_pi%11se 5 £1 Synamary, elle ne con-
sxste 1111i: dons 15mm in viande , (111’on nous donne en
trés—petite quantité. La Guyaue l’ranoaise est un se’jour alm-
minable , ct Conanama est le lieu le plus detestable de la
torre. Depuis que nous sommes 51 Synamary, trois de notre
société de Conanama sont encore morts , en sorte (111:3 nous
he restons plus que huit. C... et B... au~lieu d’aller 51 Cona—
nama, ontobtenu de s’établir l1 Synamary , on renongant 5
la ration n. —— Toute cette épitre lugubre annonce la mort
proclmine du reste des dc'porlc's , si on no vole i1 leur secours.
La loi (111i pi‘on011ce leur del1vrance ne sera publiée que sur
lcur tombe.

    
  
   
  

T R I B U N A T.
Séance do 13 nivdse.

'Gillet do l‘Oise Nous aVons l'l1onneu1' d’étrc frangais i
nous ne devons citerquc des exemples lrangais : on no se sou~
x-ient que trop du {11in <1ii’o1ltfuit 31 notrc patric les examples de
Rome 'ct de la Croce. Notrc collrgue Bioufl'e :1 cité l’cxcmple dc
I’Anglcterre , nntre plus crucllo ennemie. Jo demandc qlz’on ruyc
dans le proces verbal tout cc (111i a rapport ll l‘ilngletcrre. L’or—-
dre du jour. Dm‘cyrier, on ('onsidérant le Palais—Egalité, on
siege le tribunat, (lit : .79. no Viens pas répondrc 2‘1quclques mau—
vais plaisans qui prélendent (pie nous sommes venus nous éta~
blir an milieu dos jcux et rlcs plaisirs. Je les remcrcle, (1119011—
traire , (le me Taire zi’pporcevoir la place 0111 l’infortuné Camillefi
Dcsmoulins arbora lo premier le signe quinous distingue et nous

e cst notre position. A Cone—-

-

 

distinguem toujours de tous Ies peuples du monde ; c’cst—Ia‘i (1m,

l'ut abandonnée la cause du trone; c’est—lé que l'ut renverse’e [me
idole do 15 siftclcs. lie 11’examiner21ipils si cc local Convient 1 nos
sc’ances ; mais- je dcmanderai do quel droit on a rompu des con.
ventions et dos lmux, dont la revocation 11c pouvoit élrre ordom.
née que par une loi, ct sous la condition d’indomnités légitimes?
Beuumis, memln'e do In commission dos inspecteurs , répand
que los propriélnires des c'tsiblissemens du PalaiS»Egalii.é sont
Pill'félllClllCIIL tranquilles. Lc ti‘ilinunt passe 31 1111 autre olxiet. Le
Corps législutil'trnnsmr‘t, par 1111 message , dcnx projOts do lois,
(111i lui l'urent preseutés him, on 110111 du premier consul, par des
conseillers d‘élat; le premier concernznit lcs opéralions et com~
munications rcspeclives des autorilcs cliargées par la constitu—
tion do concourir it In formation do la loi ; 11: second projet del
loi a rapport au raclwt et 21 Paliénution des routes (11‘: es 311a répu~
l)ll(1u€. U11 demande le renvoi 21 deux commissions dillérentes.
Cliuiivelin pcnse quc le premier 11’111mslmsoin do l’exnmcn d'une
commission , et pout étre discuté dos domain. Tliicssé de—
munde une commission particuliére. Andrieux appuie cet avis.
Le gouvernement, (lit—i1, se réserve le dron: d’indiquer le jour
auquel sera ouvert In discussion 5111' 1111 proth do loi. [l y a ici
une lacune essentielle 31 répm'er; c’cst que ricn ne nous a11—
nonce quel jonr la discussion sera ouvcrtc, et que nous de’pen—
drons tout—a—l'ait du gouvernement. .

>1 Nous aurons aussi 21 examiner pourquoi les orateurs du_gou~
vernement ne Viendmnt pas ici , comme an corps législutil, nous
faire part dos motifs (1111' Int l'ont proposer tel projet de loi; alors
nous seriOns beaucoup plus partie intégrante du pouvoir législa—
til', et on no nous laisseroit pas , pour ainsi dire. —'— Le tribunat
urréte la formation d’une commission , et qjourne son rapport 31
quintidi. —— Le projet relatif au rachat des rentes est rcnvoyé A
une autre connmsslon.

CORPS LEGISLATI'F.
Séancedu 12 m'vdse.

L’assemhlée ne recevant aucun projet de loi, léve sa Seance.

 

Bourjse flu“ in“ nicer)

39111.11 . .
Bdn d’argéragc 91 f. 50 c.
B. ponr Pan 8. 65 f. 50 c.

 

Rent. pr. 12f. 13 c.
Tiers con. 20 f. 13c.
Bons 213 1 fr. 3 c.

B. 314. 0 l'.

 

 

Amsterdam.. .
Cour. . . . . .
Heunlmurg. . . 192

Génes ....... .4F.50c.
56 718 57 718 Livonrne. ‘
189 112 133111: . .

. . . 314. p. .1 31.1 p.

Madnd. . . . . . 7 f. 12 c. Lausanne. . . . . . . . . .
(iadix.......7f.12(:. .
Lyon. . . . . . . pair 2.5 j Bordeaux. . . . 112 pert..51v.

Marseille. . . .I . . . pair 20,1. Monipellicr . . . . pair.25 j.
2 f. 85 c. l ‘——-—— d’Anvers. . . 2 f. c.
2 f. '60 c. l Savon deMarseille.1 f.

5 c. 1 Eau—de-vie 316. . 325 31 530 f.

CnféMartinique.
S. Dominque . .
Sucre d’Orle'ans. ‘ 2 f.

 

Spectacles du 15 mm.

Txan'rxn DE LA Rmunmqur. ET mas An'rs. Rclz'iclie. '

'l'xuzA'rm; “muons on LA BEWBLIQUE. L’Oplimiste, com.
FETDEAU. La 1re. repr. do in reprise (le l’Enlrée dans le monde.
OyitnA—(JOMIQUE. La 1113. repr. du Voisinage.

MoNTANstzn—VAMBTBS. Les l'ausscs Consultations, 19$ HabitanS'

de Vancluse , lo vieux Bonliomme et Jocrisse congédié.
JEUN’ES — Annscrns. La ire. d’Arlequin buralistc, Pradon simé,
baltu et content , et les Ailes de l’Amour.
m

D E L’ 1119 11 1 M r. M r. 13 H J 0 on N A L , rue du Cimetiere-St.—André—des-Arcs, 11% 9. .

 

*4 n.1—4h—m I‘\":'}\1